Lievanta > Quand la vie et la mort s'entrecroisent

Auteur : Tira
14/05/06 21h31 | 24 Volcan 3724

1980, première saison:

Comment peut-elle venir au début de cette saison? Elle n'aurait pas pu venir un peu plus tôt? Ou même un peu plus tard? Toujours au mauvais moment qu'ils arrivent, cela aurait pu être un pur bonheur, mais ce n'en ai rien, juste une batteire de problème qui vont s'installer. Comment un enfant peut-il naitre à cette saison? Qu'avons-nous fait? La mortalité des nouveaux nés est bien trop énorme à cette saison pour qu'on ait pu se permettre de prendre un tel risque.

Voilà toutes les pensées qui traversaient la tête de cette jeune maman. Elle était entrain de souffrir après cet acouchement difficile, une souffrance physique au départ, mais plus les minutes avançaient, plus elle s'infligeait une torture morale comme pour se punir.

Le jeune père n'était pas beaucoup plus serein, mais ce qui le préoccupait n'était pas la saisin, il savait que sa fille pourrait tenir une telle épreuve ... ou alors elle ne méritait pas de vivre car n'aurait jamais pu tenir tête au régime en place.

Comment va-t-on la préparer aux évènement qui s'ammorce, la révolte vient de commencer, les morts et les emprisonnements pleuvent et elle, elle est là, innocente, blanche comme neige, ne se doutant pas du danger qui rode. Je vais bien devoir finir par intégrer un groupe de rebelle! Je vais devoir retarder ce moment le temps d'élever ma fille comme il se doit. Cachons là se disait-il, les nouveaux nés résistants à cette période ne sont pas toujours bien vue par le régime en place.

Puis d'une voie grave et rassuré il s'adressa à sa femme:

Alors contente d'avoir fait naitre une si belle créature?

Oui, biensur, je n'aurais jamais révé mieu et un meilleur moment, elle est si belle.


Elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait lui montrer sa faiblesse ou il pourrait penser que sa fille serait a jamais qu'une loque sans aucun avenir.

A présent il faudrait lui trouvé un nom.

Tira, ce nom me parait parfait, nom épuré, innocent, peu provocateur et avant tous joli.



[hr]à suivre[/hrp]

Auteur : Tira
15/05/06 20h17 | 25 Volcan 3724

Pour connaitre la raison de la naissance dans de tels conditions de la jeune Tira il faut remonter 270 jour plus tot.

Aroun, 40 ans, ministre délégué à la nature, travail difficile et de long de pouvoir maintenir les dernière oasis de ce désert qu'est Lievanta. Il avait fait errigé quelque forèt en intérieur pour permettre aux jeunes comme aux plus vieux de se rappeler à jamais de ce que sont les arbres. Son travail n'est pas facile avec toutes les révoltes, qui à chaque fois embrasent quelques forèts de plus, mais personne ne pouvait refuser une telle place: bien payé, avec quelques avantages, une très bonne situation et une protection. Il est le futur père (bien qu'il ne le sache pas encore de Tira.

Tilia, 26 ans, secrétaire et femme d'Aroun. Son travail consiste à chaque jour enregistrer la densité de forèt se trouvant à Lievanta, faire des rapports de ce qu'il se passe à Lievanta, envoyer des rapports aux hautes autorités de Lievanta, et biensur organiser la journée et les rendez-vous d'Aroun. Elle a rencontré Aroun lors d'un meeting regroupant toutes la haute société de Lievanta il y'a de ça 2 ans, à première vu elle n'aurait jamais cru s'attacher à cette personne, mais au fil des discussions ils ont fini par ne plus se lacher. Aroun l'a engagé en tant que secrétaire pour amasser le plus d'argent possible pour leur ménage et prévoir la future famille ... ou bien soudoyer quelques officiers et hauts fonctionnaires.


Il-est-l-heure-de-vous-réveiller ... Il-est-l-heure-de-vous-réveiller ...


Maudit réveil, comment aller bosser en forme s'ils nous obligent à nous réveiller à des heures pareil.

Allons-y, trouvons de nouvelles forêts à maintenir, allons nous faire chier pendant une journée, allons gagner un peu d'argent pour garder nos avantages.


Au mot argent il fit un sourrire.
Les deux amants partirent donc travailler au ministère.

Après une heure au ministère, la journée ressemblait à toutes les autres, enfermé à deux dans un bureau, ne faisant rien depuis une heure à part écouter le silence pesant de cette salle obscur, quand d'un coup une information parvint à Tilia: la famille d'un ministre vient d'être retrouvée morte, torturée, le spectacle est moche, nous ne pouvons montrer ces images. Les caméra de surveillance on enregistré la scène, voilà ci-joint le visage de l'auteur.

Tilia transmit ce message à Aroun qui le regardait puis fit un signe de la tête ... comme un remerciement:


Tiens enfin un peu d'action dans ce monde, j'espère qu'il aura le temps de torturer quelques autres personnes avant d'être retrouvé que l'on puisse se divertir.


Cette remarque ne semblait pas éttoner la femme, elle semblait même habituel.
Un rien suffisait à divertir ce haut fonctionnaire, il ne se passait jamais rien à par quelques fêtes et inaugurations ... rien de très excitant.

Auteur : Tira
16/05/06 20h07 | 26 Volcan 3724

Trois heures plus tard:

L'adolescent a enfin été retrouvé, nul ne connait vraiment ses revendications ... et nul ne peut les lui demander. Celui-ci a été tué sans sommation, sans arrestation, sans jugement... D'après ce que les journalistes disaient et d'après quelques témoins, le jeune homme s'est fait descendre dans le rue et dans le dos par les forces de l'ordre. Pourquoi avoir fait ça? Certain ont cherché à le savoir, mais toutes les personnes ayant trop parlé ou posé trop de questions ont disparu sans aucunes traces. Ces temps-ci ils n'étaient pas très bon de chercher à comprendre, des rumeurs disaient que c'était un ordre du gouvernement, d'autres parlaient d'un policier fou, d'autres encore parlaient d'une hallucination général et que le jeune s'était tous simplement suicidé. Les théories les plus folles et sans aucun fondements se mettaient en place et disparaissaient comme elles étaient venus.

L'insécurité commençait déjà à se faire sentir dan s Lievanta, et surtout à l'extérieur, des petits groupes se formaient dans un seul but: faire tomber le gouvernement en place. Chaque homme politique ou personne avec un peu d'argent se payait un garde du corp et même des groupes armée pour se protéger.

Une semaine plus tard jour pour jour, quand le gouvernement perdait un peu d'attention au sujet de cette affaire, un policier décida de parler sachant que ses actes entraineraient certainement des révoltes:


Nous avons reçu l'ordre de tuer cette personne à vue et sans lui poser aucune question, la coupe de cheveux et la carrure lui ressemblait beaucoup, nous avons donc décidé de tirer.


A ce moment des révoltes commençaient à éclater un peu partout, personne n'était à l'abris de voir sa maison brulée, chacun désiraient voir la tête des hauts fonctionnaires ainsi que de tous les bourgeois se faisant de l'argent sur leur dos.

Quoi? Comment ont-ils pu recevoir un tel ordre, jamais je ne les laisserais faire ça, et jamais je n'accepterais d'être complice d'un acte aussi odieu. Et s'ils s'étaient trompés de cible? Que faire, je ne peux sortir tranquillement sans risquer la mort, beaucoup de gens m'en veulent. Si je m'enfuis les bandes vidéo sera visionnée et je serais jeté en prison, ainsi que toi Tilia! Que faire? C'est décidé, nous ne pouvons cautionner ça, nous partirons ce soir malgré les risques extérieur et nous cacherons sans jamais révéler nos identités ... sans quoi nous serons executer. Penses aussi que si nous fuyons nous serons poursuivi par les autorités pour traitrises ... et à présent je ne donne pas chère de notre peau. Veux-tu courrir ce risque?

Peu importe, si tu penses que c'est la bonne décision je partirais avec toi,ça ne fera que repousser nos projets d'avenir et de famille...

Le soir venu, 23h45, ils déchirèrent chacun leurs vétement, mirent de grands capuchons, prirent un peu de terre dans les pots de fleur pour se l'étaler sur le visage puis partirent en courant. C'était la 3ème saison, il faisait froid, ils souffraient, la neige était haute et ne s'arrétait pas de tomber. Ils devaient aussi éviter les quartiers où de jeunes révolté brulait des maisons.

A la sortie des quartiers principaux tous paraissait plus calme... plus sale, on pouvait croiser par si par là des personnes proposant toute sorte de drogues, d'armes ou proposant d'entrer dans un gorupe plus ou moin organiser pour ainsi lancer une grande révolte. Pourtant à ce moment, les deux amants semblaient bien plus serein, ils avaient peur de se qu'il pouvait leur arriver sans sécurité ou si quelqu'un découvrait leur vrai visage, mais ils se sentaient tous de même beaucoup plus en sécurité. es forces de l'ordre mettaient en effet que très rarement les pieds dans ces quartiers malfamé.

La première nuit fut dur, ils que quelques vètement dans un sac pour dormir à la belle étoile avec se froid, ils n'étaient pas habitué à un mode de vie si rudimentaire, mais après quelques jours ils s'habituaient et finissaient par trouver quelques abris un peu partout pour améliorer leur condition de vie.

Auteur : Tira
06/08/06 16h53 | 33 Desertan 3724

C'étais le matin, tous le monde se réveillait à peu prèt à la même heure car toutes les usines de Lievanta reprenait leur activité après une nuit de calme. Il était exactement 8 heure quand celles-ci se mettaient à cracher sans interruption leur fumée noir, et leurs odeurs qui avaient fait de la périphérie ce qu'elle était devenu. Chaque matin c'était la même chose, tous se réveillait, à cause des odeurs, avec la nausé pour une journée entière, certain restaient ainsi, d'autres se cachaient à l'intérieur de Lievanta, dans les marché, prenant le risque de se faire arréter par la police, et d'autres encore plaçaient ce qu'ils trouvaient devant leur nez pour échapper à cette tous ces produit laché dans la nature qui brulaient les poumons des plus faibles.

D'après les relevés de Lievanta, ou plutôt les brides de relevé, l'espérance de vie en périphéries n'était que de quelques dizaines d'années, cinquante tout au plus. Pourtant cela n'empéchait pas les délinquants de vivre ici, ils savaient qu'à l'intérieur de la ville ils seraient rapidement emprisonné, alors qu'ici leur vie serait courte mais ils vivraient en paix. Enfin tous dépend de la définition que l'on donne à la paix: ils sont en paix avec le monde extérieur, s'organisant pour monter des révolutions, mais surement pas en paix avec eux-même, chaque jours il souffre un peu plus physiquement, mais aussi mentalement de savoir qu'ils ont mis au monde des enfants qui vivront jusqu'à leur mort dans la même misère qu'eux.

A présent s'en était trop, plus beaucoup ne pouvaient suporter cette situation, certains ce risquaient seul dans la ville pour tenter d'assassiner des dirigeants, d'autres allaient voler de bons fruits frais sur les étalages, mais une majorité commenaçit à vouloir rassembler les groupes pour que chacun se soulèvent en même temps. Cependant, tous rèvaient déjà de la victoire, de ce qu'il se passerait surement après, et pour chacun ce rève se transformait en cauchemard: chaque groupe avait une conception différente du futur de Lievanta, chacun voulait donc voir son chez à la tête de Lievanta, méprisant les autres. C'est ainsi que de petites guerres interne avaient lieu entre les différents dirigeants de groupes, et que chacun ce montaient les uns contre les autres. Cela n'empéchait biensur pas, des alliances de se faire entre les différents opposant, mais chaque jour la résistance s'affaiblissait, ne voulant pas céder au groupe d'à coté.

De leur coté, Aroun et Tilia, restaient seul, survivant comme ils le pouvaient à l'aide de se qu'ils trouvaient, ce cachant constamment loin de leurs réserves pour ne pas se faire tuer lors des multiples pillages ayant lieu. Leur vie était à présent misérable, mais Aroun commençait à comprendre l'intéret de son ancien métier, en vivant dans cette misère, à présent il comprenait pourquoi il aurait dû le prendre à coeur, et surtout pourquoi les forèts disparaissaient de Lievanta.