Siège de la Corporation Galactique > L'Opale Cendreuse

Auteur : Opale de Feu
17/09/06 14h55 | 75 Desertan 3724

Malgré toute l'agitation de ces derniers temps, les malheurs des uns, la réussite des autres, les discutions animées, des salles continuaient toujours à êtres ouvertes dans le Siège de la Corporation. Pourtant, il était rare que des salles soient ouvertes sans qu'on en connaisse la raison, sans qu'on sache par qui. En général, cela attirait l'attention, même en période de troubles.

Alors que tous s'attendaient à voir un personnage important débouler sur l'estrade pour pousser un nouveau coup de gueule, la porte s'entrouvris, laissant entrer quelqu'un de plus. Certains Empereurs se retournèrent, espérant voir une connaissance, mais aucun ne pu reconnaître la personne qui s'avençait.

Les yeux gris et vides, le regard étein et fièvreux, le tein maladif, une jeune femme s'avençait. Ses cheveux coupés court, très court, sa robe lourde aux couleurs d'un soir d'orage, tout en elle était changé. Autefois jeune, fraiche, pleine de vie et parée de couleurs pastelles laissant ressortir sa cheveulure, la voici vieillit, épuisée, le pas lourd, le changement ayant chassé jusqu'aux couleurs de ses yeux. Qui sait ce qu'elle avait dût souffrir pour en arriver la ?

C'est ainci que s'avençait Opale de Feu. Trainant son corps amégris et décharné que l'on devinait trop aisément sous sa robe, elle gravis lentement les quelques marches pour se retrouver sur l'estrade, s'offrant douloureusement au regard incrédul et mal à l'aise de tous. Elle pris la parole, et il fut évident que sans un micro on n'auraient pu l'entendre. Ecouter la voix éraillée trahissant sa faiblesse était dure à suporter.


- Empereurs, Impératrices, je suis Opale, de l'Etat de l'Opale de Feu. Je vien vous parler aussi bien des derniers évènement arrivés sur l'Opale que de mon absence soudaine et inexpliquée.

Mais comme vous devez le remarquer, je ne suis pas en très grande forme, excusez-moi donc si je n'arrive pas au bout de mes phrases, car certaines seront dure à prononcer.


Sur ces mots, elle s'assit doucement en poussant un soupir grincant. Derrière elle l'écran s'annima, mais ausune image n'apparut.

- Pour que vous compreniez la situation, je vais revenir un peut en arrière. Il y a maintenant un bon moment, mes parents ont disparût. Ma mère assassinée dans notre Domaine, et mon père est tombé dans une embuscade avec toute une flotille de combat, aux alentours d'Aquablue.

Il c'est avérer plus tard qu'un traître était lié à cela. Vous ne vous souviendrez surement pas de Krisconi, mais il était très connu sur l'Opale de Feu. Il à été arrèté et mis sous bonne garde.

Mais revenons-en à ce qui nous interesse. Yukimyra, mon bras droit, second dirigent de l'Opale et ami, s'est chargé de lancer une enquête interne et de faire parler le félon, tout en continuant à administrer l'Etat. Les résultats se faisant attendre, j'ai décidé d'ouvrir une deuxième enquêtes, sans pour autant en parler a Yukimyra. C'est la que les problèmes arrivent.

J'allais me mettre en route pour Aquablue dans mon vaisseau privé quand un message m'est arrivé sur ma fréquence personnel. C'était un nouveau rapport d'enquête, capital.

On me dévoilais le nom du véritable traître, ses activités, ses fourberies. Prenant conscience de la gravitée de la situation, j'ai retarder mon départ et bloqué mon vaisseau au sol, préparant un message qui devrait être diffusé par tout les moyens et sur toutes les fréquences de l'Etat. Jamais je ne l'ai envoyé, car le traître se tennait derrière moi et venait de couper la transmition du message qu'il avait intercepté.

Yukimyra se tenait la, immobile, tenant en main les câbles arrachés au panneau de contrôle des communications. Devant le systhème radio éventré, il me bloquait la fuite, me coupant à ce moment du reste du monde.


La voix de la maladive se brisa et elle ferma les yeux pour respirer profondément, plusieurs fois. Derrière elle, l'écran afficha une série de chiffres et de statistiques de l'Etat corrompus par Yukimyra. Les fonds détournéss, les flottes menées au casse-pipe. Opale réussit à se reprendre et s'excusa.

- Je suis désolée. Yukimyra m'a expliqué comme à une enfant que j'avais fait une bêtise en fouinant. Puis il m'a confié que j'était manipulée depuis le jour ou j'avais survécus à mes parents. Que c'était lui qui contrôlait l'Opale en se servant de moi pour amadouer le peuple. Krisconi était avec lui, c'était un moyen de détourner mon attention.

Au moment ou j'ai tenter de sortir de la pièce, alors qu'il donnait ordre au pilote de décoller, il m'a asséner un violent coup de poing. Il était mon maître d'armes, je ne pouvais rien contre lui et je le savais. Cela ne m'a pas fait reculer pour autant. Tout en me faisant goûter le sang et la douleur, il m'a dit que je commençait à trop bien contrôler l'Opale, que je devenais trop important et débrouillarde.


La jeune femme se crispa et se ratatina sur son siège, ressemblant plus à une image de synthèse mal ajustée et sans couleurs qu'à un être vivant. Après un long silence poisseux d'angoisse, elle repris la parole pour la troisième fois, en chuchottant.

- La suite est confuse et dure pour moi à répeter, car j'ai étée emmenée de force. Yukimyra, puis Krisconi... Ils m'ont maltraitée, maintenue enfermée pendant des jours, des mois. J'était un jouet.

Un jouet que l'on peut casser, sur lequel on met un bout de scotch pour pouvoir recommencer, qu'on peut laisser traîner dans un coin. Avec lequel on joue a la poupée. Auquel on fait faire ce que l'on veut...

Pendant ce temps, l'Opale à été paralysée : Yukimyra s'organisait, il inventait ma mort dans des circonstances tragiques et y faisait croire mon peuple. Puis l'Etat a recommencer à tourner sans moi.

Comment je m'en suis sorti ? L'Opla ec'est fait rasée, créant assez de bazard pour que la fille que j'avait chargé de l'enquète réussise à me trouver. J'avais perdu jusqu'au souvenir de mon nom. Je ne sait comment elle a survécut, pourchassée par Yukimyra et toutes les polices de l'Etat, et encore moin comment elle a fait pour me sortir de la.

Le peuple me croyais morte, l'Etat venait d'être détruit. Ma réaparition, aussi changée que je soit, à ravivé les braises de l'Opale. Yukimyra a disparût et l'Opale de Feu se reconstruit doucement.


L'Etat se reconstruisait bien plus vite que la jeune femme. L'Opale vivait alors que sa Flamboyante était éteinte par la fatigue.

- Si vous désirez prendre la parole...

C'est sur ces mots que se releva doucement l'Opale Cendreuse.

Auteur : Kalyso
17/09/06 16h20 | 75 Desertan 3724

Et?

Les regards se tournèrent vers la porte contre laquelle une silhouette bien connue était adossée, les bras croisés, un sourire narquois aux lèvres.
Kalyso, durant sa ronde au Siège de la Corporation Galactique, avait vu la fantomatique figure d'Opale de Feu se traîner, loque pathétique, vers une salle qu'elle avait ouverte. Elle l'avait suivi du regard d'un air inquiet et curieux le long temps nécessaire à la femme pour se placer sur une chaise. Et elle avait attendu, imaginant une guerre, une bataille, un éveil nouveau pour la galaxie.
Elle avait attendu que la voix traînante récite son monologue, et avait pris la parole à sa suite.

La vie est cruelle, certes, mais si chaque personne qui en a chié venait déballer ses problèmes - bon d'accord vous n'avez pas été gâtée -

Elle regarda le visage amoché de l'inconnue

On aurait une armée de secrétaires....
Mademoiselle? Madame? Allez à l'hôpital, rencontrez un psy, créez une association. Faites ce que bon vous semble. Si vous voulez informer le peuple de Galactica de votre situation, faites, mais par d'autres moyens...
Tout ce que vous obtiendrez ici se résumera en deux opposés railleries ou condescendance. Je doute que le premier vous intéresse. Le second vous sera mieux apporté par une équipe soignante. Vous trouverez une infirmerie au bout du couloir.
Je dis ça car je suis dans l’incompréhension totale. Pourquoi venir déblatérer ici au sujet de souffrances endurées ? Avez-vous besoin que le monde découvre votre faiblesse ? Ou souhaitez vous l’attention ?
Bref, reprenez vous. Vous faites peur à voir. Mangez, relevez vous, apprenez à vous battre, ou si vous êtes lâche, engagez quelqu’un pour régler vos comptes…


La jeune femme secoua la tête, rejeta ses cheveux en arrière, et reprit sa place, attendant un débat, ou, plus probable, une renonciation de la faible créature qui quitterait la pièce et irait mendier la pitié ailleurs.

Auteur : Opale de Feu
17/09/06 17h01 | 75 Desertan 3724

La jeune femme s'attendait trop bien à ce genre de remarques. Aussi ne fut-elle pas surprise de la hargne de la belle Dame qui la regardait. Opale savait dans quel état elle se trouvait, mais il y avait plus important pour elle que de se faire soigner. Elle restait digne malgré sa faiblesse, et se redressa autant que son dos roué de coups le lui permis.

-Je ne suis la pour aucune de ces deux raisons. Mais pour que l'on m'explique. Ce que je vien de vous dire démontre mon absence et le silence de mon Etat. Aussi je voudrais que l'on me dise ce qu'il c'est passé... Je vien de renaître, et je n'ai qu'un désire : savoir.

Opale fit un pas en avant, le visage intérogateur. Cela faisait plusieurs mois qu'elle n'avais pas mis les pieds sur Galactica, et beaucoup de choses s'étaient passées.

- Que c'est-il passé ? Le Shadowsong est-il mort ? Qui l'a tuer ? Combien sont morts ? Et ou sont passés ceux que je connais ? Cela fait trois jours que j'ai repris l'Opale, et je me rend compte que mon Etat à été coupé du reste de la galaxie. Personne ne sait rien, alors je vien au nouvelles, quite à subire vous railleries, vos moqueries. J'ai tout un peuple que je doit servir, et aussi délabrée que je soit, je m'aquitte de cette tâche.

La jeune femme resta la, debout au bord de l'estrade. Que pouvait-elle faite d'autre ? Elle poussa un soupir et hésita. Qu'avais fait Yukimyra de son peuple ? Avait-il monté ceux de des autres Etats, des autres planetes, contre elle ? Il avait pourtant fait croir à sa mort à toute l'Opale de Feu. Il en était peut-être autrement ici. Elle releva les yeux, et pausa son regard sur Kalyso.

- Si je vous dérange tant que sa. Tuez moi. Et ne faitent pas semblant comme Yukimyra. Mais dans ce cas occupez vous de mon peuple, il a déjà trop souffert.

Auteur : Kalyso
17/09/06 17h23 | 75 Desertan 3724

Kalyso soupira et, donnant un coup de rein, elle se redressa et commença à arpenter la pièce en parlant

Quelle grandeur d'esprit... J'applaudis... Il en faut, de la force, de la volonté, de la résignation à servir son peuple, au point de demander sa destruction, comme un vieil animal qu'on achève pour qu'il arrête de souffrir.
Chef d'état? Curieuse des évènements passés?
Il y a une bibliothèque sur Galactica, à deux pas d'ici. Elle contient toutes les informations nécessaires, je pense, à votre culture quant aux évènements passés durant votre absence. Mais je vais vous épargner cette promenade.

Oui, le Shadowsong a été défait. Son palais n'est que ruine à présent, et son souvenir repose dans les mémoires, enfoui sous la peur. Les plus "courageux" commencent à oser en rire.
Le chant n'a pu être réalisé. Et Warren n'est plus.
Vos connaissances? Ha. Je vais reprendre les idées d'une prétentieuse qui fut de passage il y a quelques semaines au Siège : les temps changent, les générations avec eux. Il y a ceux qui restent, et ceux qui partent.
Vous l'avez bien fait (même contre votre gré) non? Et bien, surprise! Vous n'êtes pas seule.

Maintenant, cessez de jouer la brave. Vous me faites penser à une enfant qui veut veiller alors que ses yeux sont déjà à semi clos. Vous voulez servir votre peuple? Servez vous vous même d'abord. Un état dont les chef se meurt est un état boiteux. Ne tentez pas de rester debout alors que vos forces vous abandonnent. Vous feriez pitié à n'importe qui.

Pour ce qui est de vous tuer... Dieu Dieu Dieu que c'est pathétique! D'une, je n'en vois pas la raison, je me contentais de constater d'un oeil certes critique, la situation. De deux, je ne frappe jamais un être à terre. De trois, je ne fais pas "semblant" de tuer.


Elle s'accouda à une fenêtre et promena son regard sur les jardins endormis. Desertan touchait à sa fin, bientôt, ils seraient couverts d'un épais mante*u de neige blanche. Une nouvelle saison allait passer, puis une autre. Une nouvelle génération marquerait de son empreinte le sol de cette galaxie si vieille et paradoxalement naissante.

Auteur : arcandiax
17/09/06 20h12 | 75 Desertan 3724

L'empreur Arcandiax de l'Etat d'arcandiax ecouta la conversation , l'empreur n'était connu de personne , il n'était qu'un empreur discret et marchand pour ses terres c'est alors qu'il s'avanca

Je pense que chaque histoire doit etre ecouter et non critiquer, l'Opale de feu doit etre aidé , nous sommes dans un monde trop cruel , il faut aider seux qui ont besoin d'être aider moi même j'ai vécu une histoire tragique, etant magicien débutant, j'ai affronté des puissances noirs à l'age de 14 ans j'en porte les marques sur mon corps et dans mon esprit , une colére a grandit en moi car l'ignorance des autres états grandissent , crouage l'opale de feu !!!

Auteur : Jin
17/09/06 22h47 | 75 Desertan 3724

Jin se reposait dans une salle du Siège de la Corporation Galactique quand son bippeur sonna, quelqu'un approchait…. Merde… Il devait ce cacher. La grande double porte s'ouvrit à la volée, et une dizaine de robots entrèrent dans la salle pour la préparer. Aucune inquiétude, il faisait partit du décor pour eux. Il alla donc s’asseoir. Les robots s'activaient dans une jolie chorégraphie digne de ce "chame*u" Wali dans la réal TV de nos jours. Un assemblage très plaisant de mouvements archaïques et désordonnés. Il comprenait a présent pourquoi personne ne voyais jamais les robots à l'oeuvre, il partirent 10minutes plus tard. Tout était en place, Jin s'amusa et se réveilla en replaçant les quelques apparats mal mis par les robots.

Une femme entra, elle était décrépite, presque déjà morte, que venait elle faire ici ? Un acte de décès ? Jin voulait satisfaire sa curiosité alors il resta la, tout le temps du long discourt, sifflant, c'était un massacre, mais il connaissait Opale,
c'était une ancienne alliée et amie. La voir dans cet état le révoltait mais il n'allais pas crier ça partout.


et ?

Cette voix ? C'était elle, elle l'avait sauvé plusieurs fois. Il n'oublierait jamais Kalyso, il voulait promouvoir les arguments de chacun, et soudain une personne externe au débat vînt s'immiscer, Jin n'avait rien contre lui mais il ne le laisserais pas détruire les arguments, ni même pas prendre position, comme il n'était pas le premier a interférer il savait que Kalyso n'en tiendrait que peux compte, voir pas du tout. Il s'avança et déblatéra.

Bon pour la séance du jour nous apprendrons à mieux nous connaître, nous les Empereurs Battus Anonymes. Alors moi ma mère est morte en même tant que mon premier et seul amour lors d'une attaque sur ma planète natale. Ensuite mon père me battait. Et pour finir j'ai été enfermé dans un bloc de glace pendant 500 ans. Je peux entré dans votre club ?

Non, mais regarder vous, vous avez besoin d'aide, je vous estime be*ucoup Opale, mais vous devriez plutot aller dans les jardins, c'est plus reposant nous sommes ici pour débattre des enjeux de la galaxie. Rien, ni personne ne vous empêche de faire votre retour, mais je me voix dans l'obligation d'approuver totalement Kalyso dans son optique une bibliothèque est la pour aider les chefs d'états qui sont coupés du monde. Je me suis fait annihiler par une alliance entière car j'avais osé défié l'un de leurs membres, je ne suis pas venue demander de l'aide ; j'ai assumé.


Il se retourna, alla auprès de Kalyso qu'il n'avait plus vue depuis prêt de tout desertan, il en la connaissait que très peu, cela lui faisait bizarre d'aller a sa rencontre. Il ne savait pas sa réaction mais la devinait, elle passerait a coté de lui sans lui parler, voir pire en le raillant. Ou alors elle lui ferait signe d'être contente de le voir. Enfin il l'espérait.

Auteur : Kalyso
17/09/06 23h45 | 75 Desertan 3724

La jeune femme esquissa un sourire et se tourna vers le nouveau venu.

Critiquer? Mais qui critique? Je ne fais que constater et conseiller....
Arcandiax, c'est ça? Il y a un lieu pour écouter les histoires. Un lieu pour les raconter. Opale, ici ne demande pas de l'aide. Elle se contente de déballer un passage difficile de sa vie. Reveillez vous. Combien parmi les milliards d'habitants de cette galaxie pourraient venir se plaindre des horreurs vécues? Combien pourraient pleurer des douleurs physiques et morales? Combien pourraient se traîner devant un public, tenant à peine debout, pour raconter leur pathétique histoire, au lieu de chercher à se relever par eux même?
Les seuls qui pourraient aider Opale aujourd'hui serait des médecins et des psys...


Elle se tourna vers Jin et plongea ses yeux dans les siens. Depuis quand ne l'avait elle vu? Elle effleura sa silhouette et son visage du regard.

Vous me faites rire, Jin. Vosu vous rendez coupable de ce dont vous accusez Opale... Vous ramenez égoïstement tout à vous et...


Elle sentit sa poche vibrer et en sortit un petit boitier.
Elle jura doucement et murmura.

Désolée, mais je vais devoir vous quitter. Opale, je vous envoie de l'aide. Ce n'est pas ma volonté propre, c'est une des lois du Conseil. Non assistance à personne en danger, ça nous ajouterai pas mal de paperasse à remplir, etc.


Et elle sortit d'un pas rapide en adressant un petit signe de la main à Jin.

Auteur : Vindilis-ror
18/09/06 01h13 | 75 Desertan 3724

*Rapport d'activité urgent*

-Saleté de machine...

*URGENT !*

-Ça va, ça va...

Le druide gromelle encore un peu, puis se retire péniblement de son lit douillet, en direction de son transcom, posé sur un bureau non loin. Qui peut bien être l'abruti envoyant un rapport à cette heure ??? Il serait bientôt muté sur les glaces d'Aquablue, pour sûr... Enfin, il trouve le maudit apapreil et l'ouvre : la lumière qui en sort l'aveugle, ce qui n'arrange nullement son humeur, puis il parvient à lire le message si « urgent »...


*L'Opale de Feu a donné il y a peu des signes d'activité intense*
*Une sale a été ouverte au Sénat mentionnant l'Opale.*


-Mère Gaïa ! Serait-elle revenue ? Ce foutu manipulateur serait enfin évincé ?

Il n'en fallut pas plus pour que le Vindilis-ror s'habille en quelques secondes, puis, courant, se rende à la Salle du Portail du modeste palais Vindilisien où il loge... Quelques paroles arcanes déclenchèrent la précieuse magie, et en quelques secondes il fût téléporté non loin du Siège de la Corporation. L'air était frais, mais peu importe... À grandes enjambées, il gagnait l'imposant édifice, tout en consultant son transcom au sujet de l'Opale. Depuis plusieurs jours, une activité intense était signalée sur l'état de l'Opale de Feu... Et cet état faisait désormais partie de la Cabale Noire.


-Zut...

Avoir l'Opale dans l'Evintizia aurait été un bel avantage, mais bon... On ferait sans. Et puis la Cabale Noire est une faction très prometteuse, le choix de l'Opale est compréhensible...

Sur ces pensées, le druide avait déjà atteint le Siège, et peu après il se trouvait devant la salle d'où quelques voix s'élevaient... Au moment même où il allait entrer, la porte s'ouvrît, laissant passer, à la grande stupéfaction du Vindilis-ror, Kalyso elle-même. Cela faisait des lustres qu'il ne l'avait vu, mais après tout, cela faisait également des lustres qu'il ne venait pas au Siège... Il s'empressa de la saluer par une brève courbette, sans surenchères aucune, puis entra dans la salle. Jin était là... Un petit salut de la tête envers cette connaissance. Un empereur inconnu se trouvait également non loin de là, et, sur la chaire principale, Opale de Feu, considérablement vieillie et affaiblie, à en croire son apparence physique... Sans plus attendre, le druide prît la parole :

-Dame de l'Opale de Feu, tout mes respects. tout d'abord, vous souvenez-vous de moi ? Je suis le Vindilis-ror de Vindilis... Nous nous sommes connus au temps où vous étiez dans l'Evintizia. Beaucoup de choses ont changées dans notre belle alliance écologiste, d'ailleurs... Mais d'abord, comment allez-vous ? Je ne veux pas paraitre ridicule en me préoccupant de vous comme une poule de son poussin, mais vous êtes apparemment... de faible constitution... Et ensuite, je voulais vous assurer que l'Evintizia vous garde ses portes ouvertes. Non pas que nous tentions de contredire votre volonté d'être à la Cabale Noire, mais c'est tout simplement que nous avons pour vous une sympathie toute particulière. Notre bien-aimée Malinia est malheureusement... absente... Mais je suis sûr que cela aurait été sa volonté que de bien vous acceuillir après votre absence, forcée si j'ai bien compris.

Si vous avez des questions... Je ne suis certes pas le mieux informé, mais je peux me targuer de connaitre plus ou moins les rouages de la politique galacticaine...


Un sourire se dessina sur le visage du druide : le sentiment pur et simple de joie à l'idée d'avoir retrouvé une ancienne comparse.