Siège de la Corporation Galactique > Un voile se dechire

Pan!
Boum!
Pif!
Paf!

Quels drôle de bruits. Quel somptueux mélange de saveurs guerrières, d'un côté les bombes qui explosent, de l'autre les os qui craquent. Quel delice, ca y est!
La guerre faisait de nouve*u rage en Galactica et cette fois elle opposait des grands noms...
En effet l'Oracle Maudit, a peine sorti de son proces non moins pernicieux se reveille. Cette alliance qui allie à la fois les Seigneurs les plus adorés et les plus respectueux et les Etats les plus luxueux et honnetes se decidait enfin a dechirer le voile que tout le monde ne voyait plus.

Croyant surprendre tout le monde par un acces de violence, le General Novilia, gerant de l'etat Necrolia, incriminé il y a peu pour Fraude technologique et fraude Fiscale a decidé de decimer ses ennemis. Ennemis qu'il considere comme de petits moucherons dans son plan megalomane de grandeur.

Ce General si brillant au combat, qui n'a servi que pour des evenements de faibles risques, sort enfin sa tête de l'e*u (qui est une chose bien immonde par ailleurs et que personne ne devrait boire tellement cela est indubitablement mauvais) et montre a quel point il est be*u et fort.
Se cachant jusqu'a présent de toute vélleité destructrices il croyait duper tout le monde.
Cela est plutôt naïf, son gout pour la puissance et pour la folie des grandeurs l'avait mené tout droit au gouffre de son propre plan.
Jamais il ne s'en sortirais vivant, mais il n'avais pas été jusqu'a reflechir aux fondements même de ses actes, aveuglé par le gout de la haine, une haine qui devenait reciproque de plus en plus ancré dans les mentalités Galacticaines....

Il jouait le grand stratege, mais au fond, il ne faut pas lui en vouloir, peut-être n'es-ce qu'une simple carapace? Ceci revelerait-il une frustration non reparée de sa plus jeune enfance? Aurait-il été victime d'abus dans son jeune temps? Non pas lui cela était impossible, il était tellement fort, tellement be*u dans son plastron. Il portait fierement l'etendard de l'Oracle Maudit qu'on aurait dit un dieu.

Quelle ironie, un homme si brillant se complaire de detruire les seuls choses qui ont de la valeurs dans ce monde.

Les batailles faisaient rages, le sang coulait, une odeur de cadavre montait aux nase*ux des Généraux Sheptalien.
En effet, les combats ne se faisaient pas que d'un seul côté contrairement a ce que l'on pouvait croire.

Mais qu'importe l'issue du combat était deja determinée, le maximum de cartes avient ete jouées des le premier jour, mais rien n'etait fini, trop de precipitation, une guerre ne se gagne pas en une journée....

Erlinger ne pouvait s'empêcher de sourire, il venait de se reveiller quand il appercu des flottes arriver devant chez lui.
Oula! Quelle horreur! Il s'agit de la flotte de ce cher Novilia, quelle surprise! Il s'averait qu'il possedait une des 5 sphere elementaire, ce n'etait pas previsible qu'il s'attaque a lui.
Etonné par ce comportement agrressif Erlinger fit partir de chez lui de multiples missive afin d'avertir tout le monde que son état allait subir le courroux surprenant d'un general surprenant. Quelle horreur son etat allait être rasé.

Il fallait qu'il vienne au Siege de la Corporation pour venir se plaindre, cela était tellement insurmontable qu'il etait au bord des larmes....


- Cher Generaux présents en ces lieux, je vous annonce aujourd'hui que l'Oracle Maudit est une alliance de mauvais garçon. Ils sont mechants, ils m'on frappé! Ouin!!!!!

Erlinger se mit a sourire, et il ne fut pas le seul.

-Hum! Je disais donc! L'oracle Maudit a enfin daigné montrer son vrai visage, il a enfin daigné utiliser les fruits de son dur labeur, fruit defendu? On en sais rien, visiblement le proces n'ayant pas donné de suite officielle on ne sais pas les tenants et les aboutissants dont il est question. Quelles qu'en soit les consequences, restons courtois, il n'est pas dans notre nature de discréditer nos ennemis quel qu'en soit les raisons.

Toujours est-il que mon état a subis de lourdes pertes, et je ne suis pas le seul, certes. De nombreux Compagnons de Sheptal ont perdus leurs batiments, leurs reserves de munition, leurs reserves de ressources, leurs batiments de developpement. Certes! Mais quel est l'interet de garder de tels batiments si les temps actuels ne nous permettent plus d'agir comme l'on veut? Quel est l'interet de garder une economie locale interessante si c'est pour la donner a l'ennemi?

Les missiles envoyés par Reborn Master, Duduche, Jumi et Necrolia ont été recencés sur nos terres, detruisant bien peu par rapport aux depenses que cela leur as engendré de tels achats. Visiblement leur stock est impressionant, mais quel gâchis! Tout a été lancé en direction de quelques etats uniquement pour detruire des flottes en hangars sans même que cela ne soit veritablement destructeur. Evidemment croyant nous prendre de cours ils ont estimé interessant de lancer 176 missiles de faibles portée sur mon état apres que mes batiments soient tombés. Tout ca pour detruire une partie de la flotte d'Othalla cachée dans mes locaux. Ils ne se doutaient pas que nous avions mis au points des galleries souterraines afin de nous proteger.

Bien evidemment je precise que ces galleries souterraines ont été declarée à la bourse de Galactica et nous payons des taxes dessus. Je precise car on ne sait jamais quelqu'un ici pourrait nous accuser de fraude. Avec des Généraux tels que ceux de l'Oracle Maudit on peux s'attendre a tout.

Quoi qu'il en soit je truve cette situation bien comique car au vue du nombre de missiles qu'ils gaspillent, j'espere pour eux qu'ils en ont be*ucoup en reserve car sinon ils n'auront offert que tres peu de resistance....
Il est evident que leur force actuellement ne reside plus que dans leurs missiles et dans l'armée du général Novilia.
A l'heure ou je vous parle je n'arrete pas de recevoir des rapports, des rapports de combats que mes généraux me font parvenir. Nous perdons tout ce qui est materielle grace a une excellente organisation de l'Oracle Maudit il faut l'avouer, mais nous ne perdons pas de forces. Les flottes ennemies tombent une par une. Et que leur restera-t-il comme moyen de pression lorsque tous les missiles seront eclusés, que leurs flottes seront toutes en train de tomber une a une?

Pas grand chose.... Voila exactement où nous en sommes, l'Oracle Maudit crois avoir gagner la bataille, mais loin s'en faut, on ne gagne pas une guerre froide en une journée. Sachez que nous ne sommes pas des adversaires a prendre a la legere, loin de moi l'idée de nous en vanter, mais les preuves sont la, nos plans de sauvetages marchent pour le moment a Merveille, les votres sont percés de coup de coute*u et il arrivera un moment ou vos bouées couleront, vous entrainant avec....


Un nouve*u message recu, Scrolgas venait de perdre les derniers effigies de la splendeur de son etat. Kubhilkhan venait de perdre ses dernières tour, Le Metabunker était rayé de la carte.
Quelle boucherie, cependant malgré autant de carnage, une chose restait positive, aucun mort n'etait a deploré actuellement.
Leur puissance de feu était remarquable, mais bien trop hative. Ils se pressaient trop, et regretteraient un jour cette erreur de jeunesse.

Quelle ironie, un General si be*u, si fort, si intelligent, si modeste, si tout..... se laissant berner par une de ses propres tactique? Ah le monde etait tombé bien bas.


[HRP] Je precise pour ceux qui ne l'avait pas compris que ce texte est a prendre sous le coup de l'ironie bien evidement[/HRP]

Voilà, c'est partit, la guerre tant attendu de tous s'est déclarée après une longue guerre froide. Quel était la cause de cette guerre vraiment? Les multiples assauts du Nécrolia sur les compagnons et des états faibles ou bien simplement les vieilles rancoeurs qui n'étaient pas totalement abolies malgré les apparences?

Depuis quelques jours les compagnons se préparaient à lancer les premiers assauts, mais ils semblaient avoir trop attendu, et surtout avoir été trop bavard. Comment est-ce possible de faire une tel erreur après tant d'années d'expérience, Lord Yu se le demandait encore, il n'avait à priori pas été un tyran à la hauteur et les certains membres lui faisait ressentir à présent mais il fera tous pour leurs montrer sa vrai valeur.

Comme si une tuile ne suffisait pas, une deuxième venait s'y ajouter, certains anciens compagnons se retournaient plus ou moins contre leurs anciens alliés pour aider l'oracle maudit dans sa quête du mal et de l'hégémonie.

La guerre venait d'être déclenché, enfin elle l'était officieusement depuis quelques jours, les flottes se cherchaient, se détruisaient petit à petit sans qu'aucune déclaration n'eut été faite, la vrai déclaration fut l'assaut la destruction d'une importante flotte de l'état Duduche, cette flotte avait été détruite par le meilleur officier de d'Othalla, officier qui est d'ailleurs passé au rang de général pour le remercier de ses actions contre les ennemis des compagnons. Juste après l'assaut, le Général Bros s'empressa de prendre la direction d'Asa.

Pendant ce petit voyage, Lord Yu sortit les bouteilles de bérichampagne, il fêtèrent rapidement la promotion du nouveau stratège quand quelques minutes plus tard ils remarquèrent sur les radars longue portée des flottes en approche, d'après les signatures électromagnétiques, ces flottes semblaient appartenir à l'Oracle Maudit. Le général Éros s'empressa donc de retourner à son poste, la manoeuvre devait être rapide, une flotte oraclienne était surement prète à se téléporter. Grâce au concour d'une personne extérieur, cette opération fût un succès mais l'oracle maudit n'avait pas dit son dernier mot, la flotte mère du Nécrolia se mit en blocus et une pluie de missiles s'abbatut sur l'état Asa. Les pertes fut minimes, mais pour ne pas risquer plus, les états Othalla et Asa demandèrent une protection de la corporation qu'ils réussirent à obtenir sans trop de problème. Pendant ce temps Lord Yu préparait son discour, il ne savait pas vraiment comment agir face à cette puissante menace, mais il savait qu'il ne resterait pas les bras croisé en regardant ses compagnons tomber.

Quel magnifique feu d'artifice, même les missiles envoyés par Shingaz ne m'ont pas donné de tel sensations. Quel était cette sensation que je ressentais? J'avoue que j'hésite beaucoup entre émerveillement et haine, ou bien était-ce simplement l'envie de me moquer de vous? Pourquoi me moquer de vous? Peut être pour votre manque de délicatesse et vos actions irréfléchies, mais mon compagnon vient tous juste de vous l'expliquer, je n'en dirais donc pas plus.

Si je suis ici c'est principalement pour me plaindre de l'attitude de certaines personnes, non je ne parle pas de vous les oracliens, cela vous fairait bien trop plaisir, je parle principalement de deux états: Anyrian et Erathia.

J'ai peut de choses contre l'état Erathia, je suis juste indigné de son attitude, il savait pertinemment que l'oracle maudit allait rentré en guerre contre nous, mais s'est jeté sur un autre ennemi, TRES important pour notre quête, pour ainsi diminuer notre force de contre-attaque et nos chances de combattre l'oracle maudit.

Venons en à l'état Anyrian, ce fourbe ancien compagnon de sheptal il y'a de ça très longtemps, oubliant ses origines, reniant ses anciens alliés une nouvelle fois, à attaquer sans remord une flotte de kubilkhan. Si ce n'était que ça, cela ne m'aurait étonné, mais celui-ci a eu l'audace, avant la création de la cabale noire, de faire une nouvelle demande de recrutement dans notre alliance, nous affirmant ne plus nous trahir... parole qu'il n'a pas tenu me semble-t-il.

Peu m'importe l'issu de cette guerre, je me battrais le temps qu'il faudra, et temps que je pourrais pour mon état.

Lord Yu partit s'asseoir, réservant une nuit dans un prestigieux palace car il ne pouvait rejoindre son état à cause de la protection galacticaine.

Il est à nouveau temps de montrer le boût de mon nez au Siège de la Corporation, on dirait. Kourai se prélassait dans la salle qui lui servait de bureau. Ici, elle conservait toutes les données concernant l'état qu'elle gérait : Anyrian, et bien plus encore. Quelques commandes vocales plus tard, et elle savait que dire au sujet du débat lancé par les Compagnons.

Le Siège de la Corporation, lieu déserté par bien du monde, et détesté par d'autres encore, rien que par la symbolique qui l'impregnait. Kourai, quand à elle, aimait s'y rendre, mais n'avait jamais de raisons réellement valable pour le faire. Cette fois-ci, les choses étaient différentes, par ses ordres, elle avait scellé le futur proche d'Anyrian.

Vêtue de sa plus belle robe, longue, noire comme l'obsidienne, relevée de quelques centimètres par des chaussures discrètes, gantée de velour de même teinte que sa robe, cheveux attachés grâce à un diadème des plus beaux, elle pénètra dans la salle ouverte par ses adversaires du moment. Fière et sûre d'elle, comme à son habitude, elle prit la parole pour répondre à Lord Yu, Tyran de la Compagnie de Sheptal.

Messire Yu, je vous souhaite le bonjour, ainsi qu'à toutes les personnes présentes dans cette salle.

J'espère que vous connaissez mon identité, mais je vais rappeler, rien que pour la forme, qui je suis. Je suis Kourai, Princesse et Héritière du Trône d'Anyrian, Meneuse de la Cabale Noire.

Le premier point que j'aimerais aborder avec vous est l'implication de la Cabale dans les actions qui ont été menées aujourd'hui. Cela me parraît des plus importants. Les actes d'Erathia et d'Anyrian n'ont rien à voir avec la politique menée par l'alliance que je mène. La Cabale Noire n'entre pas en guerre contre la Compagnie de Sheptal aux côtés de l'Oracle Maudit, tenez le vous pour dit.

Point suivant, la destruction de la flotte d'Amalthée par Erathia. Cette attaque a un point commun avec celle d'Anyrian sur la flotte de Kubilkhan : il s'agit d'une attaque dans le but de prouver notre loyauté envers l'Oracle Maudit. En effet, nous sommes leurs alliés, et après tout ce que le Nécrolia a fait pour nous, il est normal de lui rendre la pareille, cela a été fait par un petit coup de pouce durant cette guerre. Quand à Amalthée en lui même, il ne vous était d'aucune utilité, car je sais de sources sûre que la Compagnie s'apprêtait aussi à s'en prendre à la Cour des Arcanes, en particuler à Minas Ithil et à Dalashinn.

Quand à la guerre opposant la Compagnie de Sheptal à l'Oracle Maudit, elle était prévue depuis lontemps, une coalition était même prête à se lancer contre vous, Nécrolia n'a fait que précipiter les choses, ce qui est fort dommage. Je ne m'attarderais pas sur le pourquoi de cette guerre, elle vous concerne plus que moi. Par contre, je vais insister sur le point principal qui a fait que je suis venue en ces lieux, la destruction du groupe armé de Kubilkhan par mon armée. Comme je l'ai dit plus haut, cette attaque a prouvé à l'Oracle Maudit qu'Anyrian est leur allié, et qu'il lui est possible de les aider à son tour. Vous pouvez me traiter d'hypocrite, vu que peu après la fondation d'Anyrian, je vous ai écrit une lettre de postulation à la Compagnie de Sheptal. Néanmoins, beaucoup de choses ont changé depuis, entre autre l'alliance d'Anyrian à l'Oracle Maudit. D'autant plus que la Compagnie de Sheptal avait de quoi mettre des bâtons dans les roues du chariot que je conduis. Il est dans ma politique de ne pas laisser à une tierce personne la possibilité d'interférer dans mes plans. Quand au fait qu'Anyrian ai par le passé été membre de la Compagnie de Sheptal, je nie tout simplement ! ( NB : Anyrian n'est pas Asshiah ! )

J'aimerais rajouter un point à ce discours, si je place Anyrian sous protection galacticaine, ce n'est pas par peur des représailles, c'est pour la simple et bonne raison que mon gouvernement va se retrouver dans une période de troubles, celui-ci changeant radicalement ( HRP : je suis interne, impossible de gérer une guerre sans accès internet, ça m'embête plus qu'autre chose, mais bon... )

Je crois avoir tout dis, je vous cède donc la parole, Messire Yu.

Thorgrin claqua la porte. Curieusement, toujours de la part d'un tel personnage que Thorgrin, souvent reculé et vicieux dans ses actions. Aujourd'hui il était énervé!

Je pense que nous, Seigneurs Maudits, n'avons plus besoin de nous présenter à vous, tyrans, gueux et autres adeptes du Grand Sheptal!

Aujourd'hui encore, par vos vomissement oratoires, vous nous offensez! Vous prenez tout comme bon vous semble, alors que nos actes sont de ce qu'il y de plus censé et de plus posé!

Tout d'abord, monseigneur Erlinger. Sachez que le "procés" est passé, que le débat est clos depuis maintenant plusieurs jours. Vous ne vous êtes pas rendu compte de la sanction, celle là-même délivré par nos deux manitous impartiaux, mais aujourd'hui hostiles, Lord Thayl et Lord Yu? Ou je vais devoir reciter à tous les chiffres oénreux de cette opération? Peut-être ne seriez vous pas d'accord avec ce jugement?...Ce n'est pas le moment d'en parler, aussi je me tairais!

Ensuite, évitez de vous plaindre, mon cher, car pour tout le respect que je vous doit, et malgré nos "terribles" bombardements hasardeux - parait-il - vous avez énormément souffert. Or quelle surprise que de vous voir dans les plus grosses nations galacticaines! Messieurs, la guerre c'est la guerre! Si à chacune que les hommes déclenchent vous venez en témoigner et vous en plaindre, nous ne nous en sortirons jamais. Notre face caché vous êtes heureux de l'avoir découverte? A...eh bien, j'en suis tout content pour vous. Mais désolé, je n'ai rien caché comme je n'ai rien a caché! Alors vos paroles stylistiques de stratégie militaire néfaste de l'Oracle Maudit, vous savez où vous les mettre, de même...

Enfin, pour en finir avec vous, personnage curieux, ce n'est pas à vous de nous dire ce que nous devons faire, nous sommes assez grands comme cela, je vous en remercie! Apres si un petit être fragile va pleurer à sa maman parce qu'une alliance apparament et dans un futur relativement proche sera déchu, c'est assez pitoresque, excusez-moi l'expression!

Thorgrin stoppa son discours. Il avait déchirer sa haine satirique sur Erlinger. Il se tourna vers Lord Yu, qui celon-lui, disait des propos beaucoup plus censé et plus constructif que son idiot de compagnon. Mais il ne trouva guère les mots, et s'assit, les pieds en avant, les oreilles aux aguets, la bouvche prêt à s'ouvrir dès qu'une parole incensée sortirait encore d'une autre bouche, moins délicate....
Aussi, il attendait ses frères d'armes, qui tous unis, pourraient soulever un scandale, qui, si cela était prouvé, ferait une nouvelle fois tremblée la galxie et réouvrirait les portes des salles de jugement, emportant avec elles, la chute de la Compagnie de Sheptal...


**Allo Ilian? Quoi? Une nouvelle attaque? Le Métabunk...Lem Thay! Quand on parle du loup...

Pathetique!
Ce mot revenait sans cesse dans sa tête. Bien que les regles de respect s'accoutumaient dans te telles circonstances, bien que les compagnons, ayant be*ucoup de defaut selon les dires des "Maudits" en avaient au moins un que ceux-ci n'avaient pas.

Erlnger avait parlé de la façon d'être du général Novilia, mais il en avait omis que ce n'était pas le pire de tous. Visiblement, et ca ne serait surement pas le seul, Scipion Thorgrin ne faisait pas partie de ce que l'on pouvait appeler les Seigneurs Frequentables. Il avait la langue bien pendue, et la parole facile mais son discours n'en était pas moins inninteressant et ridicule.

Il croyait "surpasser" ses adversaires avec son talent, visiblement inné, pour la diplomatie.

Erlinger souria, une fois de plus il aurait mieux vallu ne rien dire....

- Cher Scipion, vous montrez la bien des choses.... Vous montrez que vous n'êtes absolument pas capable de tenir un discours ayant le moindre sens logique.
Votre argumentation est basée sur la refutation de mes propos. Cela serait une strategie efficace si seulement vous refutiez bel et bien ce que j'ai dit or loin s'en faut. Vous voulez nous faire la morale sur le fait qu'on se plaigne.

Qui a dit que l'on se plaignait? Qui a dit que l'on était mécontent de cette guerre? Sous pretexte que j'ai ouvert un débat, qui va tourner en polemique j'en suis sur, vous connaisssant; vous vous permettez d'insinuer que nous pleurons?

Reflechissez, d'apres ce que nous vous avons fait parvenir plusieurs fois, vos actes barbares commencaient a nous taper sur le système - employons votre vocabulaire si developpé si vous me permettez-. Croyez vous que nous n'avions pas prevu cette guerre depuis longtemps? Tot ou tard cela aurait fini par arrivé, la seule chose ou vous nous avez eu c'est que vous nous avez pris de vitesse. Tout simplement, et cela n'est pas une preuve de faiblesse.

Ensuite je réagirais sur les propos que vous tenez, une fois de plus vous vous permettez de nous manquer de respect, or hormis l'ecart sur le proces, dont je m'excuses d'ailleurs, je ne vois pas en quoi nous vous avons manqué de respect. Encore une fois ceci montre bien votre faiblesse d'esprit et votre façon de retourner les mots a votre avantage. Dois-je vous rappeler que votre bien aimé "Patron" Necrolia avait osé nous demander un PNA soit disant en gage de paix, pacte qu'il n'a absolument pas respecté bien sur, des le lendemain il l'avait baffoué.
Signe de votre grande et fière parole.

Puisque vous venez sur le sujet de ma "Puissance" appelons ca comme il faut. Oui j'ai perdu mes batiments militaire, oui j'ai perdu ma sphere. Mais je l'ai deja dit : Si je n'avais pas envie de me faire detruire, pourquoi l'aurais-je gardé? Pourquoi aurais-je pris tous les risques de me faire avoir moi si ce n'est pour proteger mes amis? Oui nous sommes des amis, plus que de simples camarades, nous sommes de veritables amis. Et nous nous entraidons les un les autres, le rasage de mon etat a permis bien des choses croyez moi, et vous en saurez plus lorsque la Corporation Galactique aura fini d'inspecter les lieux et de desarmer les dernières bombes qui n'ont pas encore explosées.

Je rajouterais une derniere chose avant de vous laisser me cracher au visage, j'espere me tromper mais malheureusement j'en doute ; Nous sommes en guerre, et nous savons ce que signifie ce mot. Pour la plupart d'entre nous nous avons bien plus d'experience que vous dans ce domaine, ce n'est pas a nous que vous allez apprendre les mots.

Ce qui ne me plait pas dans votre discours c'est qu'il est dénué de sens puisque vous parlez de choses que vous ne connaissez pas. Vous vous basez de des faits dont vous n'en connaissez que la moitié, vous vous basez sur des suppositions qui ne sont que pures hallucinations.
Votre esperance de grandeur m'etonnera donc toujours.

Erlinger souria, mais enleva vite le sourire qu'il venait de faire.

Ce n'est pas bien de se moquer, se dit-il tout bas. Il n'est pas question de tomber dans leur jeu puerile de provocation infantile.
Erlinger avait egalement entendu les discours de dame Kouraï, imperatrice de l'Anyrian. Son discours avait été à la fois clair, et à la fois mêlé de sous-entendu plus que déplacé. Cela pouvait être interpreté comme des déclarations à la limite du raisonnable.

Outre la destruction d'une des flottes du Kubilkhan qui aurait pu être evité si Kourai avait tenu sa parole. Mais il ne fallait pas compter sur elle a ce nive*u la.

- Kouraï, je voulais juste réagir suite à vos actes, actes dont je ne connaissais encore pas l'existence lors de mon premier discours.
En effet, vous avez osé profiter de notre rebellion passagère suite aux declarations de l'Oracle Maudit en poutrant une flotte d'un de nos membres. Aucun mal n'a jamais été fait à la Cabale Noire et visiblement cela aurait dû être fait. Au moins il y aurait une raison valable pour pardonner cet acte.

Vous vouliez prouver votre bonne foie envers le Necrolia? Soit c'est votre choix, mais cela montre bien votre bassesse, le peu de personnalité dont vous faite preuve me prouve une seule chose : nous avons eu raison de ne pas vous accepter. Vous êtes un être perfide qui renie ses propres façons de penser. Vous demander l'integration de votre personne dans une alliance ayant des valeurs morales, et parce que nous vous avons refusé vous nous detruisez? Faiblesse!
Es-ce pour autre chose? Pour prouver Allegeance envers le Necrolia. Le Necrolia étant totalement l'opposé de l'alliance dont vous souhaitiez integrer les rangs....... Vous montrez que vous n'avez donc aucune valeurs morales, vous n'êtes pas en accord avec vous, tel une girouette vous changer d'avis comme de Soutien-gorge. Es-ce la la definition d'un état puissant qui se veux avoir des idées de grandeur comme vous le dite? Vous vous meprisez vous-même sans vous en rendre compte, et c'est bien ce qui vous donne un attrait tout particulier pour moi.

Vous avez dit je cite : "Vouloir detruire tous ceux qui vous mettent des batons dans les roues!" Alors pourquoi nous detruire nous? Il faudrait que vous sautiez de votre chasseur nucléaire en vol pour cela. Ca serait tellement plus simple pour tout le monde. Vous nous attaquez parce que vous êtes jaloux de notre puissance? Visiblement d'apres l'Oracle maudit nous ne le sommes pas. Et l'oracle maudit alors? Ne vous mettent-ils pas des batons dans les roues? Il faudrait que vous les affrontiez puisqu'ils sont plus puissant que vous.

Il faudrait voir à ne pas se chercher de fausses excuses pour essayer de se convaincre sois-même que l'on est dans le vrai. Vous êtes faible, vous n'avez aucunes qualités intellectuelles. Et l'Etat que vous gerez ne represente en rien ce que vous êtes....

Erlinger excédé fit une pause, il fallait qu'il s'arrete, il allait surement dire des choses qu'il regreterait sinon

Maintenant je réagirais sur un dernier point. Point qu'a évoqué mon ami Lord Yu. En effet ce qui me choque est tout aussi l'attitude de l'Anyrian, que de celle de l'Erathia. En effet cet état qui jadis fut un des notres, qui a partagé non moins de plusieur mois de labeur avec nous, qui a appris a certains d'entre nous ce que c'est que l'amitié. Cet état qui nous as fourni une aide enorme lors de la destruction de Shingaz. Cet état qui est partis de notre alliance mais qui fait toujours parti de nous. Nous faisons toujours parti de lui.

Comment un etat comme celui-la peut-il rester aussi attentiste a la situation? Pendant que ses nouve*ux amis tel que Kouraï trahissent les regles de leur alliance, Ethan reste muet, et n'ose s'avancer dans ce conflit. Le silence va-t-il durer longtemps? S'il veut rentrer en guerre pourquoi ne le dit-il pas maintenant? S'il ne veut pas pourquoi permet-il à ces êtres doués d'une envie de sang enorme d'agir sur une guerre qui ne les concerne pas? Quelles sont les intentions de la Cabale Noire?

Kouraï a repondu a cela, mais son point de vue n'a pas été pris en compte pour la simple et bonne raison qu'il n'a aucune parole crédible. Ethan? Que decidez-vous?
Un attentisme plus long ne pourra être envisagé de ma part, une decision doit être prise, il n'est pas possible qu'un état tel que le votre ferme les yeux sur une histoire aussi ridicule et ironique.

Pendant que les alliés de l'OM de se dechainent, pendant que vos alliés se déchainent sur nous, je dis vos car visiblement vous êtes de la partie de l'Oracle Maudit, nous n'avons plus personne sur qui compter. Cela ne me derange pas le moins du monde puisque la victoire en sera que plus grande, mais il n'est pas question je supporte un silence si long pendant encore longtemps. Je vous admire toujours autant, mais lorsque l'on depasse les limites de l'amitié, alors elle part en fumée. Je n'aimerais pas avoir a en venir la, mais s'il le faut, je me separerait de nos liens qui nous unissaient jusqu'a present.

Sur ce j'ai fini mon discours et attend avec impatience la réponse des Seigneurs concernés.

Il pleuvait.....
Peut-être le temps était revelateur de ce qu'il se tramait dehors?
Quoi qu'il en soit de nombreuses larmes coulaient. Apres le deluge de destuction chez les Compagnons, les flottes perdues des Maudits. C'était au tour de la riposte de sonner, en effet visiblement le plus gros avait été effectué des le premier jour, comme prevu, et maintenant la charge sonnait dans les chaumières restantes des Compagnons.

Ils portaient leur nom a Merveille, des Compagnons, et non des Maudits. Toujours la joie de vivre, quelque soit la difficulté, jamais ils ne baissaient les bras et ne se laissaient avoir par la fatalité.
Autrement ils ne seraient plus de ce monde depuis des lustres.
La messe n'etait pas dite et le Pape priait encore.

Les assauts eux se repetaient en permanence, les cout de retrusturations d'apres guerre seraient enormes, mais rien était encore envisagé, car la suite des evenements n'etait encore pas connu.

Le parfum de Galactica ne semblait pas souffrir du malheur que connaissaient be*ucoup de familles actuellement. Et venir en ces lieux étaient presque un rapit, un havre de paix...
Aucun conflit, aucune destruction, le craquement sourds des batiments qui explosent, la voix horrible des Hommes mourrant..... Tout ceci était occulté a peine l'on penetrait en ces lieux....

Les feuilles roses des arbres encore fraiches, tombaient une a une, annoncant le début de l'automne. Quelle curieuse saison que l'Automne, les feuilles connaissaient leurs moments de be*uté et si tôt apres elles tombaient. Un peu comme les Hommes, ils connaissent leurs moments de gloire jusqu'a ce qu'ils se meurent.

La nature ressemblait curieusement a tout ce qui se deroulait dans ce monde. Et cruellement ce qu'il s'y passait detruisait la nature..... Quel ironie.....

Savoir comment va être sa mort. Voici une chose assez hors un commun.


Une lourde soirée de Galan. Pluie fine et chaude, cas rare sur la Sableuse. Brise légère.
« Gonwa ? fit Malinia les yeux grands ouverts.
— Oui Madame ?
— Avez-vous trouvez l'endroit pour le crash ?
— Oui, je me suis dit qu'après tant de temps à lutter pour le bien de Vertana, l'idéal serait cette planète.
— Parfait. Vous m'aurez toujours surpris.
— De rien. Keyrato viendra-t-il avec nous ? Et ce charmant papillon qui vous accompagne sans arrêt ?
— Oui. Nous avons décidé d'avoir la plus belle mort. J'espère que vous participerez avec nous.
— Je veux bien mettre le pilote automatique et demander à toute ma flotte de brancher ce pilote.
— Oui, si vous pouviez affréter une quinzaine de gros porteurs pour le transport de tout le monde...
— Oui ce sera fait, Madame. Puis-je savoir quelle est cette mort ?
— Nous avons réussi à avoir des centaines de kilos de cocaïne.
— Oh fameux achat.
— Nous n'avons rien acheté. C'est un cadeau du druide.
— Généreux de sa part.
— Entièrement naturelle. Non génétiquement modifiée. De la pure.
— Vous comptez en distribuer à tout le monde.
— Oui. Mais ce n'est pas tout. Pour obtenir le bonheur suprême, dans chaque vaisseau de transport, une
immense orgie sera organisée. Sexe, drogue et rock'n roll.
— Puis-je être dans votre astronef ?
— Pour sûr. Qui d'autre pourrait piloter mon vaisseau ?
— Rhéa ?
— Le lieutenant-colonel Démosthène sera occupée au niveau de votre ceinture.
— Vu comme ça... »
Le général Locke esquissa un sourire et haussa les épaules.
Il s'en alla. Mais au moment de franchie la porte qui menait à l'extérieur il s'arrêta et demanda sans se retourner : « Et les pandas ?
- Ils ont qu'à se débrouiller tous seuls. Depuis le temps qu'on les aide et qu'ils ne font pas le moindre effort pour survivre. »
C'est bien ce qu'il pensait...

Mais ce qu'il n'avait pas précisé, c'était la région. Le Nécrolia.
Le bonheur parfait...
Mais Malinia n'avait pas dit pourquoi il fallait cette mort.

Peu de temps auparavant.
« L'hymne des eaux. Ou le cycle de l'eau. Le liquide doit passer du liquide au gaz en un rien de temps. Les corps doivent se vaporiser.
— Keyrato. Depuis quand as-tu prévu ça ?
- Ça fait un bail.
— Tu m'as fait revenir pour ça ?
— En quelque sorte.
— Moi ou Anahita ?
— Qu'elle est la différence ?
— Il n'y en a pas réellement.
— Alors, peu importe.
— Ton cerveau serait-il adepte de l'anarchie ? demanda Malinia. Ce n'est plus du nihilisme. Cela rien n'avoir.
— Le monde doit être gouverné par des gens complètement différents de nous.
— Le « bordel » total. C'est ça qui est bon.
— Ouais. Mais c'est trop prévisible. Les hommes ne doivent pas savoir ce qu'il doit leur arriver.
—, Mais ils savent qu'ils vont mourir.
— Oui, mais ils ne savent pas avec qui.
— Je comprends. Tout dans la contradiction. La liberté totale dans la contradiction.
— Oui Malinia. Connaître sa vie est complètement absurde. Tant mourir de suite. Mais pour la mort. Ils ne sauront jamais.
— C'est dire que le suicide est une bonne chose.
— Pas tout à fait. Mourir le sourire aux lèvres après avoir planifié sa mort et mourir pour la cause même qui nous fait mourir.
— Mourir pour mourir ?
— Oui, ceci paraît absurde, mais c'est contrecarré toutes les morales d'un coup.
— D'accord. Je ne pensais pas que tu étais complètement barge, Keyrato.
— C'est ça qui est bon.
— Bon let's go and let's fuck her again.
— Tu t'es mis aux femmes Malinia ?
— Non. Tester de nouvelles voies.
— Namaj t'aura marqué à vie.
— Il m'a fait venir au monde.
— Alors, c'est à toi de l'achever pour de bon.
— Oui. Un papillon de feu sur une épaule d'une déesse de l'eau. Athée par-dessus tout.
— Le crash est prévu dans les flammes. »

Dernier dialogue ente les deux. Le prochain sera des cris, de jouissance.


C'est faux...
Aller contre la tendance, c'est peut-être avoir sa liberté. Être la brebis noire dans un troupeau de moutons blanc. Ne pas gagner, chose que tout le monde veut.
Le but suprême est de gagner d'obtenir ce que tout le monde croit être le bonheur. La quête du bonheur.
Non.
Perdre, en faisant exprès.
Il y en a qui croient, à tort, — mais ce sont des êtres faibles, des esprits faibles - qu'il faut tuer pour libérer. Erreur. Instruire. Vivre en instruisant. Communiquer. Parler. Écouter. Certains croient en Dieu. Être suprême qu'il invente, être qu'ils disent qu'il a inventé l'Homme. Ce ne sont pas des esprits faibles, seulement fous. Ce sont des êtres vertueux. Leur vertu est la médiocrité. Vertu la plus dure à suivre. Être toujours bon, pauvre. N'avoir que l'amour pour survivre...
Mais ils resteront des esprits faibles non libérés. Peut-être dans une prochaine vie, dans une bêta vie ou méta-vie.

Un bruit sourd retentit dans tous les haut-parleurs, dans toutes les salles et dans le hall du Siège de la Corporation, sur toutes les chaînes télévisées, dans toutes les radios, partout quoi.
Il disait : « Aller. Atchao bonsoir. »

...


Des gens surpris.
Des cris.
Des pleurs.
Des rires.
De soulagement.
De tristesse.

Buvez un coup, ça passera.
Ah merde, vous êtes mort.







Un papillon volait. Ses ailes étaient de la même couleur que la Grande Bleue vu de l'espace. Le bleu était nuancé au milieu des ailes. En s'y approchant de plus près, on aurait pu voir un symbole, une rune ou encore une lettre en sanscrit. Par une nuit claire de pleine lune, on aurait vu ce que tout le monde connaissait : le symbole des armoiries des célèbres Shadowsong.

« Aucun monsieur Tout-le-Monde ne savait ce qu'aurait fait l'Edar. Mais comme disait un homme se surnommant le Scientifique « on peut faire des approximations ». Mort, vie, mort et vie, mort ou vie, feu et eau, terre et bois, métal et pollution.
Stop, c'est quoi ce raisonnement de merde ? »

Le papillon arrêta de battre les ailes, après s'être posé sur un chapeau en velours noir.
L'homme qui le portait venait de se réveiller. Son premier réflexe en sortant du lit était de mettre son chapeau aux bords courts. Après il allait se promener en campagne, passant par les petits chemins, secs, boueux, flânant, respirant l'air frais matinal, regardant voler les oiseaux...
L'homme n'avait jamais trouvé de campagne près de chez lui. Alors, il allait dans le plus grand parc non naturel du monde : les jardins de la Corporation. Mais au plein milieu, il était impossible de voir les gratte-ciel.
Juste avant de voler, le papillon butinait. Et avant..., il ne le savait pas.
Un papillon avec une mémoire... avec une pensée...
Rien n'est impossible.
Les armoiries...

L'homme au chapeau était quelqu'un de peu connu. Ses voisins, son coiffeur, ses collègues, et encore...
Mais il avait vu le papillon. Il avait vu les émissions à l'holo-télévision. Il avait vu les prêtres bénir des guerriers. Il avait vu se pavoiser les drapeaux à l'effigie de Sheptal et les membres de cette secte, celle qui honore Sheptal. Dieu est mort. Sheptal l'avait remplacé. Sheptal : le papillon le connaissait, il riait intérieurement lorsque le mot Sheptal était employé. L'homme connaissait l'Edar. Il le connaissait comme Untel et Unetelle le connaissait, par ce qu'apportait l'holo-télévision.
L'homme savait aussi que sa vie ne l'attendait pas, que sa vie était comme celle des autres, ces vieux cons, une putain de merde merdiquement merdique. Conséquemment, il voulait sortir un peu du lot et ne pas dire que l'Edar était méphistophélique.
L'homme monta les escaliers du Siège après être sorti des jardins. On l'arrêta. Les gorilles qui gardaient le siège n'acceptaient pas tout le monde. La loi de la nature...
Le papillon s'envola. Le soir, l'homme perdit son travail, sa petite copine eut un accident mortel de la route, il apprit que sa mère avait un cancer des seins, se fit virer de chez lui. Mais il n'en avait que faire. Il était content. Sa vie changeait. " Ecoutez bien mes enfants. Rien n'est constant si ce n'est le changement. " Il ne le savait pas, mais il allait trouver un ticket de loterie et que ce ticket allait lui faire gagner la modique somme de de quinze crédits. Assez pour se payer une nuit à l'hôtel. Dans l'hôtel, il allait sympathiser avec la femme de ménage. Ils allaient faire l'amour. Elle avait une maladie sexuellement transmissible. Il allait attraper cette maladie. Il allait passer le restant de ses jours, nourris, blanchis, dans un hôpital.

Le papillon prit l'escalier qui menait au premier étage. Il s'immisça dans une salle pleine. il reconnut ces alcooliques mangeurs de lapin, adorateurs du remplaçant de Dieu. Il allait bien rigoler.

La vie d'un papillon est courte. Mais ce papillon-là était tel un phénix, car il avait des tâches sur les ailes.
L'Histoire continue sans fin...





« Locke ! Venez ici, de suite.
- Bien M. Mazda. Que voulez-vous ?
- Vous voici amiral.
- Quoi ? Je ne comprend rien. Il y a cinq minutes, j'étais mort, presque en symbiose avec Démosthène.
- Rhéa va nous rejoindre d'ici peu de temps.
- Mais ça ne veut rien dire. Je croyais que vous aviez tout arrêter, que vous aviez quitté le corps de Libbo Térani.
- Oui. Et vous êtes bien mort. Mais on a bien de tout dans cet univers : des jedis, des alcooliques, des dieux, des lapins roses, du Berry-champagne alors que le Berry n'existe sur aucune carte. Et si elle existait, l'importation depuis la Terre coûterait la peau du cul. Alors, j'ai décidé de vous ressuscité. Comme ça sur un coup de tête. Il suffit de quelques lignes sur un bout de papier envoyé à la bonne personne et puis voilà.
- Vous affirmé que Dieu existe.
- Je n'affirme pas ce ci, j'affirme que j'existe. C'est déjà bien. Ah tiens, voilà Rhéa... »

Il était une fois, dans un palais tout noir, si noir qu'on voyait la moindre petite merde de pigeon répandu dessus, un homme assis dans les ténèbres totales. Normalement, un homme dans une telle situation ne pouvait même pas voir la déjection du volatile. Tiens ! En parlant de merde, ça lui rappelait qu'il était en plein dedans. Jusqu'au cou même.

Un drôle de destin lui tapait sur le système. C'était si désagréable qu'il se demanda si quelqu'un ne lui en voulait pas personnellement.
***********************************

La Capitaine Novalia arriva d'une de ses missions de pillages. Et de ces conquêtes de ressources, elle en tira un adage : "quand on attaque un petit état, c'est comme si on raclait les restes d'un plat".

Voyant le peu de resssources récupérées en guise de butin, elle haussa les épaules et éplucha une liste de pays ayant un potentiel intéressant. Mais, elle fit chou blanc.

Un appel de son second l'arracha de ses pensées comme une pain puérile extrayant des pétales mûres et vigoureuse d'une rose. Elle avait presque envie de sortir son pistolet à plasma et de réduire la créature à l'état de charpie. Ne se préoccupant pas ou n'ayant eu conscience des conséquences de son geste, l'homme indiqua :

"Veuillez m'excuser madame, mais le Seigneur souhaite vous parler. En privé de préférence."

"Bien, cassez vous de là et activez l'écran géant, je veux une image parfaite espèce de sous merde."

"Oui, madame."

Décidément, on en vient toujours à parler de matière fécales... Novilia réussit à se trouver seule et l'image de son maître apparut. Elle se prosterna comme le veut le protocole et laissa le seigneur parler.

"Capitaine Novilia, heureux de voir votre si joli visage."
"C'est un honneur de vous parler maître Azath"
"Bien ! j'ai appris les résultats médiocres de vos pillages. C'est mal et je suis désappointé."
"Seigneur ! les petits états ne sont pas de bonnes vach..."
"Allons, allons, tsss, tsss ! Je ne vous ais pas demandé de vous justifier. Bon, pour vous rattraper, vous conduirez ma flotte principale vers Galactica."
"Bien maître"

La flotte de Novilia continua son voyage sidéral. A bord, une vie s'éteignit : celle d'un homme bien gradé qui avait gâché la journée d'une femme avec un léger caractère.


Azath se plaça sur le siège correspondant. Il était en plein débat où la Compagnie de Sheptal, alliance envers qui il éprouva beaucoup de respect et sa propre alliance qui se lattait la gueule à coup d'armes en tout genre. Certaines feraient pâlir le plus radioactifs habitants de l'Evintizia.

Et le Seigneur des Ténèbres en avait marre. Ca lui cassait les roubinolles pour rester poli. Il ne pensait pas qu'un come back pouvait lui arriver dessus. Et bien si.

Assis sur son siège fort incorfortable, il écouta les dires d'Erlinger. Tout était du recraché, chacun défendait ses opinions et n'en démordaient pas. C'était du non sens. On pédalait dans la semoule.

Convaincu qu'il allait faire avancer le débat sur un point, il demanda la parole. Tiens ! ce micro, cette scène, ce public,... Cela faisait longtemps qu'il n'était pas devenu la vedette :

"Messieurs, mesdames et mesdemoiselles,

Allons, Allons ! Pourquoi tant de haine et de mépris ? Vous en avez pas assez de voir autant de sang et de cadavres joncher vos terres et flotter dans l'espace ? Est ce bien à montrer pour nos enfants et nos caniches ?"

Réfléchissant à son derniers mots, Azath fronça les sourcils et sa face n'exprimait que le dégoût.

"Pardon d'avoir exagéré : les caniches ne sont pas des animaux, ce sont des choses... Euh oui bref ! Chers membres de la Compagnie de Sheptal : il n'y a pas un membre que je déteste chez vous ? C'est vrai ! Vous êtes l'idéal que je cherche à atteindre.

Alors me demanderiez vous ? Pourquoi ne suis je pas chez vous ? Et bien, ... je ne sais pas... Chaque matin, avant que mon petit frère n'expulse ce déchet liquide dans les chiottes, j'y pense et j'y repense. Puis quand je prends mon chocolat Naturel, j'y repense plus. Je me dis que je devrais me mettre au café mais j'hésite pour mes nerfs vu que je m'excite rapidement...

Ah si, je sais pourquoi : c'est grâce à mon ami d'enfance. Et cela, quel que soit la folie qui me sépare de la réalité, jamais O grand jamais je ne le trahirai.

Mais mon coeur est meurtrie de voir mes amis s'entredéchirer, comme si la vie n'était pas assez cruelle...

Vous allez me dire maintenant que j'ai parlé : mais pourquoi dites vous ça ? Et bien je répondrai ceci : j'en sais rien... Mais alors pas du tout. Je me demande si je ne devrais pas me mettre au thé et respecter les coutûmes bushidesque avec la cérémonie du thé et tout ça. Vous voyez : une fois, j'ai rêvé que j'étais une sorte d'homme serpent, un naga je crois que ça s'appelle. Et dans ce personnage onirique, je dirigeai une alliance qui s'appelait le Bushido. J'étais aimé, respecté et même que je baisai pour m'efforcer à donner une ligné digne de ce nom...

D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça...

Mais bon, j'arrête de tergiverser : j'aimerai demander à mes amis de stopper la guerre, d'arrêter ce massacre qui ne rime à rien. Si vous n'avez pas de pitié pour les croissants, pour les lapins, pour les jackalopes, pour les gosses et les cani... euh les canidés comme les loulou alors s'il vous plait, de grâce, faites le pour moi.

Merci de m'avoir écouté."

Azath se rassit et demanda une perfusion de wisky mélangé à de l'avoine pillé et dilué. Puis, il posa sa main droite sur son menton qu'il caressa par tic et regarda la suite des événements.

Le Clown dit :

Aïe...
Ouïe...
Mais hhhhheuuuuu...

Les gémissements she*tal, oui, se faisaient entendre dans tous les coins de rues. Partout on sentait, on percevait les imbéciles gouverneurs menteurs mégalo aux traits paranos. Ces buveurs de bérichamp, boisson qu'ils oublient plus vite qu'ilsne la boivent. Passe-temps inutil qui les éloigne de leurs buts initiaux. Fausses grandeurs qui a dont de leur monter à la tête. Et le Maitre oraclien qui viennent leur rappeler à quelle nouvelles portes les drogués She*tal ont frappées. La Cour des grands, c'est ce qui attend nos compagnons sans campagne, nos pélerins sans foie, nos buveurs asséchés...

Ecoutez, vaillante populace galactiquienne, écoutez et recentez comment She*tal a changé. Comprenez que leurs gloussements autre fois dûs à un régulierabus de leur sainte boisson, nesont aujourd'hui que pleurnicherie, larmes et tintillement publics plus déplacés les uns que les autres. Ils sont miséreux dans leur misère, ils sont dépeuplés et appauvris... Et au lieu de s'attarder à réchauffer une atmosphère bien refroidie, ils périssent sous lesrayons cryogénisateurs de notre grande Corporation.

Regardez comment les défenseurs de la liberté, les adorateurs du bien-être et les précurceurs de la notion de plaisir, enferment leur petites populace, au passage toutes dépourvues de lapins roses, dans un gèle d'une durée indertimnée... Et cela pourquoi ? Pour sauver ce qu'ils ont toujours reniés utilisés, leurs armes nucléairement deffecteuses. Misérables she*taliens...



Théran Azhar dit :


She*tal... Est un statut que sans la Gallipolis, la Confédération Goxx et le vieille Cydema, vous ne pouvez mériter. Vous avez déjà assez baffoué ses valeurs. Arrétez-vous là. Tentez une dernière fois de reprendre un élevage de lapins rose, mais ne venez pas polluer nos salles avec votre bave insouciante et immature. Vous ne saisissez pas un traitre mot de ce qui se passe dans notre Galaxie actuellement. Vous vous gelez pour laisser vos ennemis faire votre travail, et vous revenez fanfaronner avec une on ne sait quelle audace bien plus que déplacée. Vous n'avez ni les connaissances ni les stratégies nécessaires au gain de cette guerre.

LE seul vrai compagnon qui existe encore est le Val Oasia. Désormais arrétez de vous lordez avec des statuts tout droit sortis de vos poulaillets, et retournez construire les quelques édifices que vous seriez encore capable de remettre sur pieds. Erlinger, lorsque votre Lieutenant-Colonel de pacotille pensera plus à se défendre qu'à se geler, nous discuterons. Quant à vous Mario Bros, retournez d'où vous venez dans vos cartouches de jouets pour lapin. Ne venez pas empiétez sur des terres qui vous réfutent.

Contrairement à vous, nous connaissont la vraie guerre. Je suis moi-même tombé plus souvent que vous tous réunis. Alors votre politique de guerriers, rééchangez la contre votre formidable pacifisme décontracté fétard et mal-odorant.

Retournez d'où vous venez, retournez nourrir vos volailles et faire vos scultures en plume d'oiseaux morts. La guerre, le sang, les décombres, ce ne sont pas des images saines pour les pauvres paysant que vous prétendiez être. Vous n'êtes ni guerriers ni paysans... Vous êtes inutils et préservateurs. Vous avez une facheuse tendance à voir le mal ou on devrait y voir le bien, et vice versa.

Sur ce, ornez vous de vos chapeaux de pailles, de votre lance sans pointe. et revenez nous errafler... Nous au moins lorsque nous passons, même affaiblie par un jugement She*talien, nous tapons et ne "tapotons délicatement" pas.