Siège de la Corporation Galactique > Von Helmut de Duanratie

La corporation. Von Helmut l’avait déjà vu de l’extérieur une fois. Ce grand bâtiment.Etrange. Jamais il n’aurait pensé y allé. Ce fut pendant qu’il égorgeait tranquillement un nouveau né que lui vint le désir de s’y rendre.
Il interrompit immédiatement sa besogne à moitié accomplie, tandis que le nourrisson gigotant expulsait le sang de ses poumons par des cris étouffés et noyés dans la bave, les larmes et l’hémoglobine. Puis enfila rapidement son plus bel uniforme militaire noir.
Le temps que mis le croiseur pour mener Von Helmut jusqu'à Galactica ne paru pas satisfaisant au dictateur. Ainsi jugea-t-il bon d’arracher aux plus responsables personnes de l’équipage un membre. Dans sa bonté sans limite il leur accorda le droit de choisir de quel membre il serait privé, puis, s’en chargea lui-même. Afin de se détendre et que la leçon soit retenu, le quart de l’équipage fut tué par strangulation.
Mais le temps n’était pas au jeu et à la détente, et bientôt le dictateur se retrouvait à l’entrée du Siege. Un peu perdu, il se dirigea directement à l’accueil.

Ouah pu !!!!…réééée…

L’hôtesse avait sursautée en apercevant le visage défiguré d’Helmut. Ses nombreuses cicatrices étaient bien trop profondes pour qu’aucun chirurgien ne tente d’y remédier.

Ouaaah…Euuh… On mange de la…purée….hum… Vous désirez ?

Von Helmut n’avait jamais eut beaucoup d’estime pour le sexe faible, bienheureusement il ne compris pas qu’il était l’objet du dégout de la jeune femme, c’est pourquoi il s’adressa à elle comme il se devait, suivant son importance.

Ferme la pauvre merde. Je veux un homme pour m’indiquer. Ceci fut dit calmement mais fermement, comme lorsque l’on s’adresse à un chien.

Outrée, la jeune femme s’en alla et un collègue vint la remplacer.

Monsieur ?

Me voila à la tête d’un Etat depuis quelques temps, ceci sera ma première apparition en ce lieu, j’aimerais me présenter.

Les formalités terminées, la salle ouverte, Von Helmut à la place d’orateur… Et ce fut à cet instant que lui revint en mémoire le fait qu’il n’avait aucun discours. L’improvisation sera de mise aujourd’hui.
Son œil électronique vibrait ne nervosité, s’agitant doucement de gauche à droite. Ce ne fut que quelques gouttes de sueurs après s’être installé qu’il se mit à parler, sa voix était dur et forte, son accent sec et pointu.

Messieurs, dames…
Bonsoir, ou bonjour tout d’abord.
Vous ne m’avez jamais vu. C’est d’ailleurs la raison de ma venue ici aujourd’hui. Je vais donc me présenter tout de suite. Je suis Von Helmut. Chef des armées, chefs politique, souverain incontesté, dirigeant et maitre en Duanratie. Mon pays est membre de la Federalis.

L’œil bionique rouge de Von vibrait d’excitation, il glissa sa main dans la poche de son uniforme, et y écrasa discrètement dans son poing une souris, après quoi il s’essuya rapidement l’air innocent.

Je ne vais pas m’arrêter à quelques phrases de présentations, mon nom vous importe peu j’imagine. Je vais donc compléter tout ceci.
Certains me qualifieront de dictateur. C’EST FAUX ! Hum… C’est faux. Il est vrai que je possède seul le pouvoir, mais je mène ainsi mon peuple au bonheur insouciant…
Ma politique intérieur ne doit pas non plus beaucoup vous intéresser.
Poursuivons sur des sujets qui vous captiveront plus.
La Duanratie existe depuis longtemps, ses dirigeants ne se sont jamais ressemblés, mais elle fut toujours un pays porté sur un pacifisme relatif, et ceci ne changera pas avec moi.

Nous avons subi de nombreux raid… Souvent anonyme mais de race inferieur j’imagine. Bien heureusement la plupart n’ont causés aucune perte, c’est pourquoi nous ne tiendront pas rigueur de ce qu’il c’est produit jusqu'à maintenant. Mais je ne suis pas là pour exprimer ma lassitude quand à ce genre d’acte. Je tenais à m’introduire dans les rouages politiques intergalactiques.
Et c’est ainsi que je me présente a vous, que je vous présente mon pays, un pays plein d’entrain et de joie quand à l’idée de construire avec d’autres puissances un avenir meilleur à coup de mots, de paroles, d'harangues et de discours.
Je ne suis pas un maitre de guerre… Ou… un commandant aguerri. Ce lieu me conviendra plus que les champs de bataille.

Helmut s’épongea calmement le front.

Mon intervention ne fut certes pas longue, mais ce n’était pas l’intention avec laquelle je suis venu ici. Peut-être auriez-vous des questions.

Le personnage le plus aimé de Duanratie s'en alla doucement prendre la place de spectateur.

Galina Kouzmienko atterit sur l'astroport de la Corporation Galactique. Elle avait trouvé le temps long lors de ce voyage depuis Desertica. Elle etait aussi preoccupée par la situation dans laquelle s'etait mis son mari , le Bakta Makhno.

Mais ce n'etait pas la femme preoccupée par le sort de son homme qui venait sur Galactica. C'etait la presidente de l'Assemblée Confederale de la Makhnovtschina. Les dernieres declarations de Von Helmut necessitait des reponses urgentes.

Elle entra dans la salle où le dirigeant Federalien allait s'exprimer. Son discours la laissa...perplexe. Ainsi cette mysterieuse alliance se decidait enfin a entrer dans la Corporation. Enfin il y avait un debut de possibilité pour calmer la crise ambiante.

Elle se dirigea lentement vers le perchoir afin de s'exprimer.

Bonsoir a vous Von Helmut,

Je me nomme Galina Kouzmienko et je co-represente exceptionelement la Makhnovtschina aupres de cette auguste assemblée.

Vous n'avez surement jamais entendu parler de notre etat mais en dehors des questions que nous avons et qui seront traitées en temps voulu , nous vous souhaitons la bienvenue à la Corporation.

Ainsi vous seriez pacifiste? Mais quel pacifisme? Celui du Lord qui menace de tuer ses opposants ou celui d'un Farell Xarcias qui souhaite un nouvel ordre avec un minimum de heurts?

L'ascension des Federalis souleve de nombreuses questions et pourquoi pas des espoirs. Vos capacités industrielles sont sans communes mesures.

Quelle en est la raison? Disposeriez vous de technologies avancées? Seriez vous prets a aider les etats Galacticains?

Certains parmis nous veulent la guerre avec la Federalis. Certains croient que vous sortez de l'ombre dans le but de nous detruire. Votre chef pretend meme « casser un ordre etabli ».

Sachez le. Votre commerce aggressif a posé de nombreux problemes a la Makhnovtschina et la reponse laconique de votre chef souleve la possibilité que vous soyez un danger pour notre existence.

Quels sont vos buts reels? Nous vous enjoignons à la sincerité car la situation l'exige.

Nous condamnons les pillages que vous avez subi mais il s'agit de comprendre l'angoisse des puissances Galacticaines qui voient d'un mauvais oeil l'arrivée d'etats qui pourraient etre des empecheurs de piller en rond.

Je vous remercie par avance pour vos reponses seigneur Von Helmut.

La representante Makhnovienne alla s'asseoir et repensa a Makhno , a sa lutte et à l'avenir de la Commune car de nombreuses choses se joueraient dans les prochaines heures.

Helmut s’efforça de masquer comme il pu une mimique de dégout à la vue de cette femme se prenant pour l’égale des hommes. Il dégluti difficilement puis se décida à prendre la parole.

Hum… Je… Merci … A votre Etat de nous souhaiter la bienvenue.

Son œil électronique semblait passer au rouge mort : Celui du sang pourri et sec. Il détourna son regard de l’iconoclaste femelle qui se permettait ainsi d'occuper un poste qui impliquait autant de responsabilités pour s’adresser à tous.

Pacifiste… Je parlais d’un pacifisme relatif et je parlais en mon nom, pas en celui de la Fedelaris. Ce que j’entendais par là… C’est que la Duanratie ne pille pas et qu’elle n’attaque pas sans raison. Et déclarer la guerre est un acte qui est entouré d’une longue réflexion, dont la finalité est de préférence une réponse négative à la dite déclaration.

Von Helmut était nerveux. Cette femme se pavanait… une poule n’est pas un coq. Pourquoi les femelles ne savent pas se tenir au rang qui est le leurs.

Hum… Vous… Parliez de notre capacité industrielle ? Je ne comprends pas tres bien ou vous voulez en venir... C’est la première fois que je dirige un Etat, et elle me semble tout à fait normale. Peut-être que les Duanratiens sont un peuple très évolué.

Helmut avait fermé ses yeux. Doucement il se mit à penser à un nouveau né, qui saute… Boum ! Puis deux, puis trois… Puis 500 nouveaux nés, tués au napalm… Il rouvrit les yeux.

Je n’ais pas de chef à la Federalis. Que des amis. J’ignore ce qu’il a voulu dire par « Casser un ordre établi », mais je ne vois pas en quoi cela implique des guerres ou des violences. J’ai cru remarquer que l’ordre établi du commerce avait été… cassé, voila peut-être un début de réponse… Mais je dois avouer que je cerne pas bien le fond de sa phrase, ou peut-être parlait-il uniquement d’un ordre au sein de notre faction.
Et ce qui c'est passé au niveau du commerce vous a dérangé apparemment… Pourquoi ne pas avoir tenté d’en débattre alors…
La Federalis n’est pas, je peux sincèrement l’assurer, une menace pour l’Univers.
Je connais tout les dirigeants des Etats de cette faction et la confiance que j’ai placé en eux et qu’ils ont en chacun d’entre nous, voila la raison d’être de la Federalis.

Le dictateur, que les cicatrices rendaient, par addition avec les rides, de moins en moins expressif restait tout de même perplexe en réécoutant une seconde fois les paroles de la dame Kouzmienko.

Me permettrez-vous tout de même de soulever quelques interrogations … Y’a-t-il des espions en Duanratie, pour que vous puissiez affirmer que nos capacités industrielles sont… comment aviez-vous dit… Hors du commun ?
Comment pouvons-nous effrayer ? Je ne comprends pas. Aucun d’entre nous ne c’est montré agressif ou belliqueux. Ceux que je trouve effrayant sont ceux qui ont eut la triste et honteuse audace de s’acharner sur la toute nouvelle faction que nous somme.
Il est vrai que nous avons été animées par quelques amertumes au début… Mais à quoi bon ? Le désir de vengeance n’est pas un sentiment que peut se permettre d’avoir un chef d’etat responsable et efficace.

Un rictus nerveux anima le visage du Duanratien. Son oeil rouge crépitait. Comment fut-il possible que l'on espionne ainsi la Duanratie ? Des gardes seront publiquement torturé lorsqu'il rentrera.

Galina observait le mysterieux Federalien. Son apparence n'etait pas si monstrueuse finalement. Ses paroles l'etaient bien plus , il ne repondait pas , il fuyait les questions precises.

Pendant son discours elle se remaquilla , remit en place son ample poitrine dans son corset et rabaissa une jupe qu'elle savait beaucoup trop courte. Le regard pervers de Von Helmut l'amusait au plus haut point.

Elle s'approcha du Federalien , se pencha en avant afin d'etre a sa hauteur et le regarda d'un air enjoleur.

Ainsi donc , Sieur Von Helmut , vous ne comprenez pas mes questions qui touchent a vos capacités industrielles?
Vous ne comprenez pas comment vous pouvez nous effrayer?
Vous ne comprenez pas ce que veulent dire vos amis?
Vous ne comprenez pas pourquoi je n'ai pas tenté d'en debattre alors que j'ai contacté un de vos amis qui n'a donné qu'une reponse evasive?

En somme Von Helmut , que comprenez vous?

Galina Kouzmienko se releva et tourna autour du Duranatien tout en continuant a parler.

Vous avez souffert des pillages. Nous vous comprenons et compatissons. Mais pourquoi ne pas etre venu en debattre plus tot?

Vous dites que nous avons des espions. Je puis vous assurer qu'il n'en est rien.

La chute du commerce , les pillages qui vous ont touchés ont suffit a nous montrer que vos capacites industrielles sont enormes.

Quand a vous plaindre de l'acharnement de certains , comme je vous l'ai deja dit , je vous souhaite la bienvenue sur Galactica...

La presidente Makhnovienne s'arreta de marcher et rabaissa encore une fois cette satanée jupe. Elle s'asseya en face de Von Helmut , croisa les jambes et chuchota a son oreille.

Je puis vous assurer que vous n'avez rien a craindre de la Makhnovtschina...

Elle se redressa , remit ses seins en place et repris d'une voix douce.

Vous vous dites victime et peut-etre l'etes vous mais nous ne pouvons que vous encourager à vous ouvrir a la Corporation.
Expliquez vos buts car pour le moment vous vous contentez de faux-semblants et cela ne sera pas suffisant pour repousser l'hostilité de certains dirigeants a votre egard.

Elle se leva doucement et reparti a sa place afin de se refaire une beauté et d'ecouter ce qu'avait a repondre Von Helmut.

L’affreux dictateur serra les poings et se mordis les lèvres. Cette catin allait vraiment trop loin. Impure et infecte, tel était cette créature dont le seul intérêt était d’assouvir une pulsion meurtrière… ou sexuelle à la limite.

Es... pèce de sale trainée !!....cusez-moi un instant.

Von Helmut se dirigea dans les toilettes. Il ferma le verrou, cria à gorge déployée 1000 insultes à l’égard de l’insolente puis frappa contre les murs. Sa fureur atténuée, il fouillât ses poches nerveusement, les mains tremblantes pour en sortir un communicateur.
Quelques minutes plus tard un homme, aux couleurs de la Duanratie avait à son tour pénétré dans les toilettes. Quelques cris et giclés de sang après, Helmut sortait, seul. De bons yeux auraient pu permettre de remarquer quelques taches de sang sur ses lèvres et sur ses dents mais peu lui importait, il se sentait désormais mieux et l’image du pharynx de sa victime entre ses dents lui provoquait quelques plaisirs inimaginables.
Mais la pernicieuse jeune femme aux formes et aux paroles méphistophélique attendait son intervention et le temps n’était plus au jeu et au plaisir.
Il fallait passer au delà de l’infâme provocation de cette tapineuse, la vexation n’était pas un sentiment digne du magnifique (et super trop bien) Von Helmut.

Vous parliez des pillages ? Je ne m’en plains pas et me suis arrangé, il n’y en aura plus désormais, sur ma personne en tout les cas…

Von Helmut voulait partir. Il sentait que cette ribaude risquait de le pousser à bout et tuer quelqu’un dans le siège était impensable, la frapper peut-être… Mais ce serait mauvais pour sa carrière.

Concernant mes amis… Il s’agit d’eux et bien d’eux, c’est pourquoi je ne peux pas répondre à vos interrogations. Et…

L’œil mort de Von Helmut tremblait. L’infâme truie le regardait.

Et… Hum… .Pauvre sous-merde .Vous. osez. jugez donc mes réponses trop évasives ?.Peut-être que ton intellect est bien trop inferieur au notre pour les comprendre, sale femme.
Hum... Un instant.

Helmut avala un verre d’eau et pris une longue respiration. Beaucoup de Duanratiennes seront torturées lorsqu’il rentrera dans le plus beau pays du monde, et par leur maitre en personne en plus de cela.

Ma production est ce qu’elle est. La Duanratie est un pays fort et courageux et je ne souhaite pas en débattre au delà de ca mais s’il vous vient l’envie de visiter nos installations vous serez accueillie… comme il se doit chez nous.
Je vois que ce qui vous importe sont les buts de ma faction. Ceux-ci n’ont pas été réellement définis mais le principe est simple. Nos états ont des affinités qui nous ont poussés à nous regrouper afin de nous entraider à nous développer dans les meilleures conditions qui soient.
Si vous pensez que nous sommes guider par des envies hégémoniques ou que nous sommes des déments voués à tenté de détruire le monde… Vous êtes bien loin de la vérité… Nous sommes une faction et pas une alliance, nos buts n'ont donc rien d'extraordinaires et l'entraide est une raison bien suffisante pour se regrouper

Helmut réajusta son uniforme.

Pour ce qui est du commerce je vous conseil d’en débattre au Siege. Il est rare que ce soit les dirigeants de nos Etats qui répondent eux-mêmes aux missives, et vous avez peut-être été perturbé par certains employés aux compétences discutables.
Dernière chose, voila que je fus encore plus évasif que précédemment, mais mes réponses restent tout de même à quelques niveaux au dessus de la plupart de vos interrogations qui me semblent sont imprécises et infondées.

Le bourreau fixa quelques instants la co-représente exceptionnelle de la Makhnovtschina, tentant d’imposer son air supérieur, se retint de son désir de cracher vers elle, puis tourna les yeux d’une façon dédaigneuse lui laissant la parole.

La jeune presidente regardait avec une moue amusée les incessantes circonvolutions du seigneur Duanratien.

Ce petit homme malgré son air sournois l'attendrissait plus qu'il ne la repoussait. Son intelligence semblait correspondre a des criteres que l'on pouvait au mieux qualifier de curieux.

Mais son discours , revelait quel redoutable jouteur il etait.

Galina Kouzmienko se leva et s'approcha , tout en restant a quelques distances , de Von Helmut.

Tout d'abord seigneur , nous tenons a vous dire que nous regrettons les attaques subies par vos amis.

L'ignominie qui a conduit certains a abreuver les sillons d'Aegyptia du sang d'innocents civils montre le danger à cacher des choses.
Vous le savez. Le mystere qui vous entoure , s'il ne justifie pas ces actions , suffit a les comprendre.

Vous pourrez donc afficher cet air superieur qui vous fais dire que mes interrogations sont imprecises et infondées mais estimez vous heureux que ces questionnements ne donnent pas lieu a la meme reponse armée que ces abrutis qui ont declarés la guerre a la Federalis.

Quand a votre proposition de visiter vos installations , nous en prenons note et si cet evenement arrive , je viendrais accompagnée de la Storgnia Noire afin d'eviter quelques...desagrements.

Vous ne semblez pas disposé a dire la verité. Peut-etre souhaitez vous vous proteger. Nous respectons votre mutisme mais nous pouvons vous dire que cela ne vous aidera pas. Ni a vous faire des alliés , ni a calmer vos ennemis.

Je suis tout de meme enchantée de vous avoir parlé Von Helmut. J'espere que ce plaisir etait reciproque.

Elle le regarda , lui sourit et s'en alla s'asseoir a cote de Makhno qui l'avait rejoint des qu'il eu vent de son intervention.Son discours n'avait pas ete long mais que dire de plus face a un homme qui faisait mine de vouloir le dialogue mais qui , obstinement , refusait de livrer d'essentielles reponses.

Von Helmut frotta son œil de remplacement, puis le dirigea fixement sur la dame Kouzmienko.

Je tiens à préciser, que je n'ais jamais dit que ces attaques n'avaient pas de sens pour ceux qui les commandaient. Je dis simplement qu'ils sont dans l'erreur et je comprends bien que cela soit possible... Pour certains...

Il tenta un sourire en coin, qui hélas ressemblait plus à une grimace qu'à n'importe quoi d'autre.

M'estimer heureux disiez-vous ? C'est vous qui devriez vous estimer heureuse. Heureuse que vous et votre peuple ne soyez pas assez bêtes pour céder à la tentation de tels actes, heureuse d’avoir le minimum d’intellect et de capacités requises pour vous rendre compte de l’absurdité d’un tel comportement envers nous… Ou du moins de comprendre qu’il serait peut-être préférable de s’informer avant d’entreprendre une quelconque action.

Le despote se tut quelques instants, regarda l'heure et poursuivit.

La vérité (et il n’y en a qu’une), je l'ais dite de la plus simple façon qu'il m'est donné de faire. Il semble que vous ne soyez pas disposée à me croire, mais il est bien connu que l'Homme ne suit que rarement les chemins de la raisons et de la sagesse.

L’infame tyran serra les poings. Cette immondice féminine allait-elle enfin se taire ? Von Helmut était le plus intelligent et le plus talentueux, le plus fort et le plus sage, et ca il en était persuadé au-delà de tout. Pourquoi les inferieurs n’écoutaient-ils jamais la race dominante dont il était le meilleur représentant ?...

Si vous n’avez plus rien à me dire… Et que personne ne désire plus prendre la parole, alors peut-être est-il temps pour moi de me retirer… ?

Le bourreau de la Duanratie fut, à l’image de son interlocutrice, très succinct dans son discours, mais il semblait que tout deux étaient arrivés à la fin de ce qu’ils avaient à dire, ni l’un ni l’autre ne souhaitait changer de position et ainsi rien ne pourrait avancer.
Ainsi Helmut fronça-t-il les sourcils, frustré qu'une femelle est osée lui tenir tête.

Bravo !!

Bravo !!

C’était du Grandiose très chers Seigneurs. Du Grandiose !!

J’admire un tel talent, une telle fougue, tant de passions, de si nobles buts. Que de belles paroles, que de magnifiques discours, que de longs arguments. Tout cela si bien ficelé, si bien … (silence) Prononcé...

Tout cela est tellement poignant Messieurs !

Je reste admiratif…

Pourtant…

C’était un coup de tonnerre dans l’immense ciel sombre, un petit déchaînement théâtrale, un marteau piqueur dans une once de beurre et tout ce remue ménage, provoqué pourtant par un petit Seigneur encore peu connu du grand publique, un petit Seigneur mais l’héritier d’un ancien des Grands de cet Univers et qui pourtant, applaudissait à bras ouverts et parlait à haute et très forte intelligible voix…

Le Seigneur en question, était d’une taille aisée et n’avait guerre de rab en ce qui concerne d’éventuels met de gras. Non pas qu’il soit maigre, mais plutôt, …, souple …

Il se tenait droit au centre de l’allée principale et avançait lentement mais d’un pas déterminé vers l’estrade faisant face aux nombreux sièges ornés d’une délicate soie rouge et tous reliés par un ingénieux système de statuettes de bois aussi diverses que variées.

Vêtu de bottines de cuir lacées montantes et mal serrées, d’un pantalon de soie noire et ample parfaitement cousu à la main, d’un ensemble de vestons tendance au marron orné de noir et décolleté en « V », d’un chapeau à queue noire dont seul les anciens sorciers en avaient le secret. Sa cape, une immense cape noire avec à ses bords des pointes d’or pur traînait derrière lui tel un serpent se faufile entre les hautes herbes de Vertana.

Son visage, découpé par les couleurs ; une moitié sombre reflet de l’ombre crée par son chapeau et l’autre éclairée par la lumière ambiante, laissait à cet odieux intrus, un aspect quelque peu, interrogateur.
Ainsi, son œil droit était grand, plus précisément en forme d’amande et d’une couleur noire absorbant avec en ses profondeurs cachées quelques pointes de rouge…
Son nez paraissait sous développé pourtant largement compensé par ces quatre fortes et magnifiques canines ainsi que ses deux oreilles pointues sous poudrées d’une chevelure généreuse et brune.

Il avançait donc gaiement au centre de la salle, atteignant enfin, après quelques applaudissements de plus, son ultime but : l’estrade sacrée

Passé les quelques marches de bois cirées, il fit de nouveau face à l’auditoire, réajusta ses habits, son chapeau, et plaça délicatement sa cape derrière lui, de manière à ne pas la froisser.

Je suis odieux, veuillez pardonnez mon comportement.

S’écriant ces quelques mot comme s’il accusait un homme de meurtres, il repris plus calmement son discours.

Je me présente, Sire Aurax, Seigneur et régent de l’Etat de L’Iwachika Sakazusa, diplomate de L’Alliance de La Grande et Magnifique Armée Pourpre, fils et digne héritier du Seigneur Subim descendant direct de l’ancien Clan Mibu assimilé comme l’Ombre Maudit.

Décider à ne pas s’emballer comme à son habitude, Aurax débita ces quelques mots tel une mitraillette de neuf millimètres, pour enfin prendre le temps de recharger ses frêles poumons.
Après une courte pose, il repris de plus belle.

Comme je vous le disais Seigneurs, je suis impressionné par vos dons naturels au discours.

Dans la foulé, se penchant un peu et ce avec un regard innocent et un visage d’ange, susurra plus doucement en direction de Von Helmut

Sir, vous avez un peu de sang qui entache à votre réputation et ce depuis votre retour des toilettes, d’où d’ailleurs, venaient les cris d’horreur ayant alertés la sécurité tout à l’heure.

Se redressant, il repris de plus belle son discours.

Il faut avouer que je suis encore jeune et que, mon accession au pouvoir a été anticipée par mon très cher père qui, je l’espère, brûle toujours en enfer.

Ayant dis ces quelques paroles avec un sourire en coin, il repris d’un visage sobre et sérieux.

Plus sérieusement, j’aimerais entendre un débat, comment pourrait-on dire, plus objectif, constructif.
Ici je ne vois que Spéculations quand à la probable et future Hégémonie d’une actuelle faction harcelée de flottes de Guerres ennemis de toutes nations et avides de ressources en tout genre.

Les historiques informatiques ne manques pas, il y à déjà des giga de données de stockées quand à ces pillages.
Et, vous, …, vous venez ici, en criant que cette faction est d’hors est déjà la mort futur de nous tous, Seigneurs et êtres vivants de l’Univers ?

Rester Objectif ne semble pas vous être un mot familier Seigneur.

Se tournant de nouveau vers Helmut, il baissa d’un ton mais gagna en froideur.

Seigneur, Nous prenez vous pour de simples pantins ? De vulgaires silhouettes sans intelligence, capable de croire tout aveuglément ?

Effectivement, votre Alliance, et ceci est appuyé de données chiffrées et recensées dans les historiques à la Grande corporation, semble connaître une technologie supérieur en tout points de vue comparer aux nôtres.

Il faut être aveugle pour ne pas le remarquer. Votre espace de vie croit si spectaculairement, que tout nous pousse à nous demander le comment de ce phénomène plus que physique.

Grand Seigneur que vous êtes, vous connaissez sûrement les principes même d’une communauté ?
Les nouveaux, d’autant plus ils sont forts, font parler d’eux, et ceci en bien ou en mal.

Pour ma part, je suis aujourd’hui un simple Grossiste, et ne juge aucun des deux parties cependant il me vient à moi aussi quelques questions.

Pour autant, elles s’adressent au deux partis aussi.

La première est pour vous Magnifique Galina Kouzmienko
En quoi cela vous apparaît-il comme une menace quelques états qui se développent au gré de leurs technologies, qui peuvent nous apporter tant de bénéfices, et qui de surcroît sont à l’heure actuelle les plus inoffensifs qu’il soit.
Je ne comprend pas cet acharnement… comment oser justifier des meurtres, des pillages, des destructions par de simples soupçons basés sur des spéculations totalement absurdes ?

Quand à vous Seigneur Helmut, il y à en effet une chose que je souhaiterais voir éclaircir.
Le fait est que vous souhaitez simplement former une belle, grande et Magnifique Alliance, ce qui en est tout à votre honneur, cependant quelques principes m’échappent.

Pour ma part j’aimerais, si vous me le permettiez et ce dans une envie d’approfondir mes connaissances, vous demander quelle serait la Charte de votre Faction et j’espère très vit alliance.
En effet, je peux peut être paraître indiscret, cependant vous m’intriguez, et je me posais à la base une question simple.

Quel est votre possible engagement quand à vos religions, vos croyances, vos coutumes et mœurs ?

Une autre plus pernicieuse me porterait à connaître vos engagements politiques réel et physiques. Non les idéologies, que votre état souhaiterait atteindre. Car on le sait bien sur, la réalité est souvent loin de la vérité…


Comme libéré de son fardeau, Aurax se mit en quatre pour remercier l’écoute attentive qui lui avait été faite.
Il semblait comme euphorique de connaître la suite des événements et retourna, le regard droit, à une place quelques trois rangs plus loin.

Von Helmut c’était déjà préparé à rentrer en Duanratie sur Volcano lorsque l’intriguant personnage était apparu tel un missile incontrôlable. Son œil fictif se mit à vibrer, il tourna violement la tête, de la sortie de la salle jusqu'à Aurax.

Bonjour monsieur. Voila un bavard qui se fit bien discret mais dont la pertinence des remarques m’interpelle au plus haut point. Par quoi devrais-je commencer ?

Helmut survola l’historique de la salle.

Bien, bien… Puisque notre vitesse de production semble à ce point sortir de l’ordinaire, alors vous avez probablement raison, mais me voila las qu’on doute de ma parole, je ne suis pas ici pour mentir auxquels cas je serais resté chez moi et aurais envoyé un homme habitué de ce genre de chose. J’ignore totalement pourquoi notre capacité de production vous est supérieur et je crains que nos technologies soit vaguement similaires…

Helmut disait cela d’un ton indifférent montrant ainsi que ce sujet ne portait nullement lieu à un quelconque débat selon lui.

Puisque j’ai pris la parole… J’aimerais répondre au sujet de la dame Kouzmienko.

Le dictateur tourna un instant les yeux vers l’oratrice qui se confrontait à lui quelques secondes auparavant.

Elle n’a portée aucune accusation, mais plutôt quelques jugements tirés des rumeurs actuels, dont elle cherchait à savoir leurs niveau de véracité. Elle ne prétend rien mais hélas ne semble pas vouloir croire en qui fut dit de ma propre bouche. En outre, ce passage de votre discours n’est pas dénué de sens et je suis heureux de voir enfin un être doué d’une réelle intelligence... Toute relative bien evidement mais à laquelle je m'accorde à attacher un certains interet.

L’homme aux cicatrices se retint de préciser que le genre d’Aurax (masculin), y était pour beaucoup.

Peut-être serait-il temps que j’en vienne à ce qui vous intéresse vraiment, la Federalis. Soit, soit…

Le dictateur avait défait un bouton se sa veste, il introduit sa mains à l’intérieur pour en sortir une petite bouteille, celle habituellement utilisé pour contenir de l’alcool. Les quelques gorgées de sang qu’il avala le remirent d’aplomb. Il avait fermé puis réajusté sa veste et rangé sa bouteille, son œil crépitait dans un rouge des plus violents.

Nous sommes une faction et le resterons. Ce statut ne nous impose pas d’avoir une charte et nous ne sommes pas désireux d’en avoir… La Federalis n’a aucune ligne de conduite mais nous aimerions si possible entretenir de bonnes relations avec l’ensemble de Galactica, et notre préoccupation est le bien-être de notre peuple. La Federalis en temps que faction n’a aucune religion et aucune idéologie précise.
La Federalis est ouverte à des alliances avec d’autres groupes si cela la conforte dans l’accomplissement de ses intérêts, qui sont, je le rappelle, le bien-être de son peuple. Cela revient à dire que nous ne sommes pas pour la guerre… Mais pas foncièrement contre.
Indépendamment nous avons tous une certaine vision de la politique mais cela ne concerne en rien l’ensemble de la faction.

Von Helmut joignit ses deux mains, baissa un instant la tête, puis la releva violement en direction d’Aurax tout en remettant ses bras le long de son corps, puis il reprit.

Bref. Pour vous donner un exemple… Je suis arrivé par hasard en Duanratie, mais le peuple me vénère tellement que je suis resté au poste de dirigeant, et puis il fut décidé que je devais posséder tout les pouvoirs. Il n’y a aucune religion en Duanratie. La Duanratie est un peuple de paix pour qui la guerre est à utiliser en dernier recours. Je ne désire que le bonheur des Duanratiens.
Ce que je veux, ce que les Duanratiens veulent. C'est pouvoir s'assurer que la Duanratie peut-etre défendu, et je dis bien défendu de tout ces sauvages inferieurs qui ne jurent que par la guerre, les rapines et la destruction.
Je crois avoir la répondu à quelque unes de vos questions.

Un silence de quelques secondes.

Permettez-moi monsieur, de vous féliciter. Je vous félicite d’avoir, à la différence de cette femme, su chercher à trouver des réponses à vos interrogations sans m’accuser et m’agresser. Mais je me permets une remarque : Si vous doutez de mes paroles, il est inutile de poursuivre. Je n’ais pas menti jusque là et si vous refuser de me croire il est inutile que je me peine à continuer de vous faire comprendre les vérités qui entourent la Federalis.
...J’en ais finis.

Sur ces mots il s’écartait de l’estrade la tête haute. Mais quelques metres avant d'arriver, il se retourna

Vous pouvez m’appeler General Helmut ou… Maitre Helmut… Ou.. Gran’ Von Helmut …si vous le désirez.

Ca sonne bien. Se dit-il.

L'arrivée du representant de l'Armée Pourpre amusa la presidente. Un si grand seigneur qui s'amusait a moquer d'autres chefs d'etats. Que cela etait digne d'un diplomate d'une alliance,d'un heritier des grands seigneur de l'univers. La jeune Galina se leva , quitta son mari et rejoint le perchoir qui avait accueilli tant de gouvernants.

Elle fusilla du regard ce presomptueux consul de l'Armée Pourpre et d'une voix plus froide que l'acier commenca son allocution.

Sieur Sakazusa. Je ne vous connais pas et en cela je vous prie de me nommer par mes titres et par mon nom. Cela vous permettra de mettre un glacis de respect dans vos misogynes paroles.

En public je ne suis ni magnifique ni laide , je suis la presidente de l'assemblée confederale Makhnovienne , representante plenipotentiaire d'un etat aupres de la Corporation Galactique et je suis persuadée que vous pourrez garder vos commentaires pour votre cercle privé.

Ayez au moins du respect pour ceux que vous representez plutot que de vous comporter comme un porc machiste.

Galina Kouzmienko soupira et continua son discours d'un ton plus violent , d'un ton que prendrait une mere pour gronder un adolescent faisant une poussée hormonale.

Monseigneur avez-vous vraiment compris l'essence de mon discours? Vous etiez pourtant present en un certains lieux que je ne citerais pas? Vous avez pourtant eu connaissance de la position Makhnovienne quand aux Federaliens?

Vous osez nous dire içi que l'inquietude quand a la montée fulgurante de cette nouvelle faction n'est ni pertinente ni preoccupante. Cela semble indigne de votre rang de diplomate d'une puissante alliance.

Quand ais-je crié que cette faction engendrerait notre mort a tous?

Oui j'ai crié , oui le Bakta Makhno a crié. Mais nous avons seulement prevenu que la guerre marquerait notre fin. Qu'une guerre idiote comme celle que menent certains en lancant des missiles IEM sur l'Aegyptia , en pillant cet etat et bien d'autre chaques jours , que ce serait ce genre de conflit qui risquerait d'embraser notre univers.

Mais peut-etre que votre orgueil vous a t'il empeché d'ecouter nos multiples mises en gardes? Peut-etre vos verbiages ont-ils obscurcis nos paroles?

Je ne fais que tenter de comprendre les motivations de cette mysterieuse faction , car elle est mysterieuse vous meme semblez en convenir.

Apres je vous prie de m'excuser d'avoir tenté de me faire le modeste porte-voix de ceux qui craignent que la mort aveugle ravage Galactica.

Elle reprit sa respiration et lanca son gambit d'un ton qui rappelait les grands discours de jadis.

De plus ne tentez pas de duper votre monde! Vous vous croyez colombe alors que vous etes le premier laquais du Tewen!

Nous aussi avons des enregistrements , des giga de données prouvant votre hargne contre la Federalis , promettants notre mort a tous a cause d'une simple faction et d'une sombre histoire de songes!

Et vous osez parler de , je vous cite , speculations absurdes?!

La Makhnovtschina parle d'une seule voix , engage son honneur dans chacunes de ses paroles et s'en tient à une position. Nous avons toujours proné la prudence la plus extreme envers la Federalis , de nombreux enregistrements en temoignent. Mais nous avons toujours dialogué avec eux. Nous avons toujours proné le pacifisme et aujourdhui encore nous n'envisageons la guerre qu'en ultime recours.

Une guerre qui pourra d'ailleurs se faire contre les « grands » qui craignent la montée Federalienne.

Car pour le moment les seules vies perdues l'ont ete par la faute du Tewen , du Philou-Land et j'en passe...

Peu importe la mort , peu importe les menaces que nous avons recues d'amis a vous car seul l'honneur prevaut. Mais cela vous ne pouvez visiblement le comprendre vu que votre position change suivant vos interlocuteurs.

Vous nous accusez d'avoir peur de la montée Federalienne? Mais n'est ce pas vous , digne representant d'une alliance qui pille allegrement les plus faibles , qui ne respecte aucuns pactes , qui craignez pour votre existence?

La politique de certaines grandes alliances dont la votre n'est elle pas de piller les faibles afin d'eviter qu'ils ne deviennent un danger pour vous? Je ne comprend pas votre acharnement...Comment oser justifier des meurtres des pillages , des destructions par de simples soupçons basés sur des speculations totalement absurdes?

Vous etes amis avec de vulgaires voleurs et vous parlez d'elever le debat? Monseigneur votre intervention , et ce malgré le respect que je dois a votre rang , reste une blague , mais une triste blague.

La Makhnovtschina demande depuis toujours l'abolition du pillage et vous osez me dire que je les justifie?! Dois-je vous repasser les enregistremens de ma precedente allocution?!

J'ai juste dit que les actions guerrieres pouvaient etre comprise a travers ce prisme... Il n'est nulle part question de les justifier et encore moins de les excuser!

Il est si facile , pour vous , seigneur Sakazusa d'etre objectif quand la duperie est constitutive de votre maniere d'etre...

Nous au moins n'avons jamais usés de tromperie envers les Federaliens!

Elle se tourna vers le seigneur Duanratien et lui parla avec tout le serieux dont elle pouvait faire preuve.

Vous vous trompez. Je suis entierement disposée a vous croire...avec certaines reserves que m'imposent la sagesse.

Mon mari a echangé de nombreuses missives avec la dirigeante de l'Aegyptia. Sa bonne foi semble manifeste et il est clair que les victimes sont Federaliennes.

Mais votre attitude est regretable car si vous avez eu la sensation d'etre accusé , sachez que ce n'etait que pour connaître la verité et que ces menaces n'auraient jamais ete plus loin que des paroles tant que la verité vous accompagnait.

Je suis peut-etre une femme denuée de toute intelligence mais je n'ai ete qu'honneteté avec vous a la difference de certains. Libre a vous de me croire...

Je ne cherche pas l'inimité avec vous. Seulement a y voire plus clair dans un monde ou la confiance et la verité n'existent plus.

La presidente retourna s'asseoir et discuta doucement avec son mari. A la fin de cette courte conversation , celui-ci quitta la salle la laissant seule avec les autres interlocuteurs.

Il était timide pour une fois, il était faible et fragile. Pourtant présent et omniprésent, il prenait aussi son tour, comme à chaque fois qu’une personne descendait de l’estrade, il venait et s’installait tranquillement. Chaque fois, et ce perpétuellement, il s’imposait et imposait sa voix.

Le Silence.

Il avait pris en otage la salle après le discours enflammé de cette… femme… de cette soit disante présidente de l'assemblée confédérale Makhnovienne, représentante plénipotentiaire d'un état auprès de la Corporation Galactique, de cette … traînée plutôt… elle, qui se pavanait avec tant d’aisance, tant de légèreté, elle qui dans son ingratitude stupiditée se permettait de dire des choses… de divulguer des informations, quel stupide animal, elle se permettais en public d’insulter un Seigneur qui avait ici une réputation à tenir.

Le Seigneur Aurax, assis sur l’un de ces fauteuils vous massant l’arrière train tout en vous réchauffant, avait écouté les mots, les sens, la dite Dirigeante, très attentivement de surcroît, il avait assimiler les paroles de la perfide, et à présent, animé d’une folle envie de la réduire au silence, il explosait intérieurement, il bouillait littéralement, transpirant dans ses habits, laissant place à la sauvagerie de sa perfidie orale.

Ainsi, lentement, la tête baissée, il se leva, le sourire en coin, la canine brillante, l’œil illuminé, animé d’une flamme rouge, animé d’un feu de folie, un feu caché par le coté obscur de la lumière, l’ombre de son chapeau, l’ombre du col de son immense cape, lui permettait de garder la perfide cachée dans ce noir momentané.

Il se dégagea de son petit nid douillet pour aller dans l’allée centrale permettant d’accéder à l’estrade de bois ciré, le visage toujours caché, la tête toujours baissée.
Seul une petite lueur pouvait trahir à cette comédie, seule cette lumière, ce petit point, qui, trahissait l’ensemble.

La canine.

Elle brillait de plus en plus et à ses cotés, d’autres dents affûtées tel des rasoirs apparurent un cour instant avant de ne disparaître dans cette ombre.

Arrivé à l’estrade, il fit de nouveau face aux Seigneurs, cependant, désireux de laisser une chance au silence, ne parla pas immédiatement et resta tel, immobile, quelques secondes.

Quelques secondes, mais une éternité permettant au dit silence de reprendre sa place, de s’installer lourdement, laissant le temps à tous ici présent de digérer tous ce qui avait pu être dit en si peu de temps…

Enfin, relevant la tête, laissant envahir son visage par la lumière, il sourit à pleines dents. Et laissa apparaître ses yeux, de grands yeux noirs absorbants, de grands yeux à présent envahis par un feu rouge, un feu de folie.

La folie de toute une génération…

Se tournant dans un premier temps vers le Haut et Digne dirigeant que paraissait être le Seigneur Von Helmut, il se baissa un poil et lui murmura doucement d’un visage innocent

Seigneur Helmut, je vous prie, cessez donc !! C’est ici la troisième Monsieur, et leur cri au moment même où celles-ci sentent leur membre s’écraser, se briser sous la pression, se déchiqueter sous la force m’anime d’envies incontrôlables…
Et puis, lécher ainsi vos doigts ! Cela ne se fait pas Seigneur et pourrait dans sa grandeur et sa bénédiction en choquer plus d’un Grand Seigneur.
Lorsque je parlais de vos mœurs, vous avez sûrement omis de nous expliquer celle –ci peut être ?

Se redressant de toute sa Grandeur tel s’il voulait se faire exploser le thorax, les quatre immenses canines brillantes, l’oeil de feu et l’oreille affûtée, il se mit à fixer la dite perfide Dirigeante D’un état dont le Nom devait sûrement à voir avec cette légende « des Russes » ou « Rustres », peut être « Rhums » bref cette légende quoi, …

Ce que j’aime en cet Univers, Savez vous quel en est le pourquoi Messieurs, Mesdames, Seigneurs, présidente de l'assemblée confédérale Makhnovienne?

Se tournant un poil vers celle-ci… et la regardant le sourire aux lèvres.

Madame !

(Silence)

Pour ma part, ce titre me suffira car votre rang n’a d’égal que votre digne et représentative stupidité et il est déjà plus qu’honorifique à mon sens, peut être trop...

Ainsi, j’étais pourtant présent en un certains lieux que vous ne citerez pas? C’est ce, Madame, ce que vous venez de nous dire ? N’est-il pas ?

Mais de quoi donc parlez vous la ? Peut être d’une réunion qui, si des personnes comme vous n’existaient pas, resterait secrète? D’une réunion secrète, un réunion ou chaque participant est tenu au secret, au secret de ne rien divulguer, au secret de se taire quelque soit la situation, de garder enfuis pour soit ce qu’il y fut dit ? D’une réunion ayant peut être ici comme sujet la Fédéralis ? Est-ce cela ? Est-ce que vous souhaitez dire ?

Aurax Fulminait, il mitraillait avec du douze millimètre et y allait tête baissée sans chercher à comprendre, la Digne Dirigeante, il la criblait de mots, et ne comptait surtout pas s’en arrêter la, La bête était lâchée…

Si j’ai bien compris, j’étais donc à cette réunion ? J’y étais mais vous aussi ? Et si j’ai tout compris, Le Tewen aussi et d’autres Etats encore ? Si j’ai bien compris, vous … vous … faite ici l’inverse de ce que les règles les plus anciennes ont établies ?
Si j’ai bien compris, par cupidité, et honneur, vous n’avez pu taire votre insensée parole de vipère ? Si j’ai bien compris, vous ne savez garder un secret ? Si j’ai bien compris vous n’êtes pas digne de confiance ? Digne de représenter un Etat ?

Aurax ne contrôlait plus ses mots, il les sentaient affluer, sans cesse affluer, sortir, débiter tel des obus et ce à une vitesse folle.
Une présidente ?

Une présidente ? Vous ? Faite moi rire, Madame !
La farce ici, c’est vous et votre langage ne vaut bien que votre sexe, il n’a d’égale que de votre manque à gagner Madame.

Quand à votre langue, coupée là ou tourner la mais de grâce retenez moi e flot incessant et insensé qui se débite de votre majestueuse connerie.

(Silence)

J’apprends aussi, que je suis le plus Fidel ? Comment avez-vous dis déjà que je me rappelle bien ? Car il faut bien écouter et tenter de tout enregistrer pour retenir quelques morceaux de votre language un peu trop familier à mon gout.
Ah oui je me rappelle, vous m’avez dit, je cite « De plus, ne tentez pas de duper votre monde! Vous vous croyez colombe alors que vous êtes le premier laquais du Tewen! »

Aurax sourit de toutes ces dents. Et se mit à crier à tu tête

Où est le Sieur de l’Etat Tewen s’il vous plaît ?

Pour reprendre plus calmement

Je ne le connais que très peu et ne crois pas, le connaître tel un fidèle Madame. Dois je vous rappeler que je suis Seigneur et non laquais, ne m’offusquez pas ainsi de votre passé ! Mon père sûrement le connaissait, et ce que je sais c’est qu’ils n’étaient pas alliés, plutôt l’inverse de mes derniers souvenirs.

Alors de grâce cette fois ne tourner pas votre langue, mais rachetez vous un cerveau, faite y implanter le principale de votre personnalité et cessés ainsi de paraître ridicule.
Il est insupportable d’entendre une femme parler de choses dont elle ne connaît rien. Car vous parlez pourquoi au final ? Nous dire que vous avez peur ? Que la Galaxie à peur, hésite se demande, parait immobilisées, dans l’attente, l’attente de savoir si ces hommes, ces femmes, ces Seigneurs seront un Nouveau Shadowsong ?

Quelle Stupidité que de ne pas savoir tenir sa langue très chère. La politique est un art qui je le pense vous dépasse.
Vous en êtes réduite à divulguer des informations secrètes et inventer des soit disant pna violer, inventer un lien fort entre le Tewen et moi… Quelle bassaisses.

Madame. Avez-vous pensez au fait que le Seigneur Von Helmut ne connaissait peut être pas encore cette personne ? Alors pourquoi ici citer son nom ? Est-il accusé de quelques horribles choses ?

Cessez de ne vouloir paraître plus grande et sachez rester à votre place dans vos propos. Car je ne tolère pas qu’une personne ne m’insulte et ce en public.

Apprenez la courtoisie, apprenez à retenir votre langue, et j’en ferais de même peut être à votre égard très chère.

Aurax était soulagé… il n’avait pas dis tout ce qu’il aurait souhaité cependant, il avait su être franc et direct.
Sûrement son plus grand défaut…

Tournant le dos au public, il descendit de l’estrade et, le visage de nouveau caché, la canine toujours brillante, alla s’asseoir sur l’un de ces fameux sièges massants.

L’œil de Von Helmut n’était que rage et dégout, l’immonde dictateur n’avait laissé cet Aurax finir sa palabre que par pure convenance.

Il est bien temps que vous ayez finis.

Un ton sadique, froid et cruel. Un regard inhumain dénué de pitié et de compassion. Helmut était en colère. Il ne criait pas. Ne hurlait pas. Ne vociférait pas. Il devenait encore plus froid et assoiffé de la douleur des autres.

Peut-être que vous êtes fier de votre ouïe mais laissez-moi vous conseiller de troquer votre vue contre une paire de sandales elles auront plus de valeurs.

La souris survivante explosa entre les doigts du tyran. Il ne se souciait même pas du sang dégoulinant de ses doigts.

Ou peut-être est-ce à votre éducation qu’il faut s’en prendre. Avez-vous, ne serait-ce qu’aperçu le sujet que MOI, Von Helmut de Duanratie, est donné à cette salle. Avez-vous, ne serait-ce que réussi à lire ces caractères qui forment des mots qui, j’ai osé le croire, sont à la porté de tous. Avez-vous ne serait-ce que compris ce qu’impliquait ces mots ?

V-O-N
H-E-L-M-U-T
D-E
D-U-A-N-R-A-T-I-E. Epela-t-il d’un ton hautain et réducteur.

Puisqu’il semble que l’amas cellulaire entre vos deux oreilles pointues ne vous permettent pas d’en comprendre le sens je vais vous l'expliquer de la plus simple manière qu’il est possible de faire.
Ici, on parle de MOI. De MOI, et de MON pays … Et de MON alliance. JE suis le sujet.

Si, vous n’étiez pas venu pour ca…

Le Duanratien pointa la sortie du doigt.

Nous serions heureux de vous voir disparaître. Et peu m’importe vos querelles avec cette femme. Si vous vous quereller, que ce soit à MON sujet !

L’œil du despote s’assombri.

Soit… Désormais, ou vous avez compris et vous restez. Ou vous allez parler des autres, ailleurs.
De quelle réunion parlez-vous ?

La jeune fille riait. Celle qui avait ete elue par les partisans Makhnoviens riait aux eclats. Ainsi le glorieux seigneur Aurax avait commis cette lamentable erreur de considerer une femme comme l'avaient fait tout les males depuis les debuts de l'humanité.

Sa courte jupe noire ajoutée a sa veste echancrée la faisait paraître terriblement feminine. Elle se leva et marcha parmis les personnes presentes. Elle observait ce presomptueux Aurax , elle s'amusait de cette personne qui s'acharnait a la faire passer pour une ecervelée.

Elle finit pas s'arreter pres de la sortie et commenca son allocution.

Seigneur de Duanratie , vous me voyez confuse de cette disgression qui a amenée le Seigneur Aurax a ne plus parler de votre auguste personne. Je suis vraiment navrée et je puis vous assurer que vous redeviendrez immediatement le centre du debat.

Mais avant permettez moi de donner une reponse digne au pertinent discours de notre ami commun.

Seigneur Aurax , pour commencer je reprendrais votre fameuse phrase. « Un flot incessant qui se debite de votre majestueuse connerie »?

Interessante locution qui n'a de merite que d'integrer le mot « bite » et « con » ce qui , vous en conviendrez , se mari assez bien avec vos petit soucis d'identité sexuelle et vos capacités d'ellocution.

Un discours si viril si machiste ne peut qu'etre l'oeuvre d'un veritable Homme.

Elle repris sa marche au sein de la salle et d'une voix passionnée continua son discours.

Enfin passons là-dessus , car mon seigneur , nous pouvons passer sur vos propos beaucoup plus facilement que vous sur une femme.

Essayons de voir où vous desiriez en venir par vos paroles.

Une reunion secrete. Oui surement sauf que le Bakta Makhno n'a jamais ete astreint au secret et cela vous ne pouvez lui reprocher. Quel secret? Celui de dire que la Federalis est un danger? Vous criez au loup et face a lui vous essayez de vous faire passer pour autre? Quel courage!

Quand a vos liens avec le Tewen , il sont suffisament fort pour qu'un simple songe vous fasse mettre en position d'arret , la queue relevée...

La Presidente ria encore a sa propre blague. Elle la faisait rire et cela etait suffisant.

Je n'accuse personne , je dis ce qui est et ce qui a eté. Osez seulement nier la veracité des actes que j'ai enoncé içi.

Effectivement la politique est un art. Sauf que le dire ne fait pas de vous un artiste. Et sachez mon cher , que les enfants Makhnoviens sont de meilleurs artistes que vous ne le serez , visiblement , jamais.

Vous ne tolerez pas l'insulte mais votre arrivée meme en ces lieux a debutée comme un outrage. Vous vous en etes vous meme excusé...pour mieux recommencer l'instant d'apres. Alors ne demandez pas une politesse que votre nature vous empeche de donner a autrui.

Vous ne tolerez pas ma position. Cela est terriblement genant pour moi. Je ne sais comment m'excuser. Mon Dieu! Grand seigneur Aurax , pardonnez moi!

Un long silence parcourut la salle. Et le rire de Galina le coupa brutalement.

Seigneur Aurax , votre nom , vos titres , votre point de vue ne m'empecheront pas de m'exprimer. Et si ce n'est moi un autre Makhnovien le fera. Et tant pis pour votre petite personne qui ne supporte pas d'etre secouée.

Elle se tourna vers le sujet originel de cette discussion. Von Helmut.

Mon cher ami , ne vous inquietez point. La discussion , meme si elle diverge (Galina cligna de l'oeil a l'intention de viril Aurax) , vous concerne au premier point puisque nous parlons d'une certaine reunion qui n'est plus secrete où de nombreux dirigeants , mais pas tous loin de là , voyaient en vous une veritable menace.

Peut-etre cette algarade avec le regent d'Iwachika vous aura montrée la vehemence de certains de vos , comment dire , detracteurs?

Nous vous incitons a la prudence , nous savons quels malheurs vous avez traversé dernierement et sachez le cela n'est que le debut.

Nous avons tenté d'eviter un conflit et ce avec les tres maigres moyens dont la Makhnovtschina dispose. Tant pis nous avons prevenu tout le monde mais notre arrivée tardive en cet univers , notre pathetique puissance militaire n'auront pas ete suffisantes pour eviter d'inutiles mort.

Sur ce Seigneur Von Helmut , nous esperons que vous passerez un agreable sejour parmis nous. Cet univers est si...Idylique. Pour les explications quand a cette reunion , nous laissons à Aurax le soin de vous expliquer puisque son sens politique si fin l'empeche de commetre les memes erreurs qu'une simple femme.

Galina retourna s'asseoir un triste sourire se dessinait sur son visage car en dehors du distrayant discours d'Aurax , les evenements recents etaient eux un pitoyable avant gout du futur.

Aurax, le visage caché par l’ombre de ses habits et de son chapeau, replié dans un coin plus sombre de la salle, toujours assis dans son fauteuil massant, ne bougeait pas.
Il fixait sans rien dire de son regard noir les protagonistes, il les écoutait, observait silencieux, et même si paraissait totalement absent, analysait tout ce qui était dis dans cette pièce…

Aurax, les argumentations finies se leva et sortit de l’ombre.

Se mettant dans l’allée centrale, il s’agenouilla lentement posant un genou et une main à terre.

Seigneurs, veuillez m’excusez du dérangement que j’ai pu causer, mon but n’étais point la.

Quand à vous Madame, je ne répondrais en rien, ma faute est avouée et je l’espere ainsi à moitié pardonnée.
Pour vous Seigneur Helmut, je me retire vous laissant aise de jouir de votre réputation et de votre nouvelle et fraîche Gloire.

Je ne suis que Commerçant, et en ce sens doit aller tenter de régler mes commandes en temps et en heures.

J’espère peut-être, avoir le plaisir de vous revoir.

Se relevant tout en reculant, le Seigneur passa la porte pour disparaître.

Helmut se leva violement, son œil valide signifiait l’absence totale dans laquelle son esprit était. Quelques secondes passèrent avant que pris de quelques tremblements il retrouve soudainement ses esprits, que son œil factice se remette à rougir et le valide à fixer vicieusement une humanité pourrie et non évoluée.

Quoi… ! QUOI… ! QUOI ! QUOI !! QUOI !!!!!!!

Une veine, cachée entre les cicatrices du tyran gonfla si bien que la fureur d’Helmut en était visible à travers celle-ci. La tête du despote bondissant de gauche à droite, et de droite à gauche permettait aux yeux du perfide dictateur de fusiller de son immonde et insultant regard l’ensemble des personnes présentes.

Qu’on m’amène mon Dud !! … Dans 30 secondes… Ou je m’énerve….

29 secondes plus tard un Duanratien en sueur arrivait avec l’animal tenu en laisse. A la vue de son maitre il se précipita et lui sauta amicalement dessus, ce à quoi Helmut répondis par un coup de dents. Pris d’une fureur incontrôlable le maitre Duanratien arracha des morceaux du Dud à coup de crocs, il donna un deuxième coup de mâchoires, 5, 10 ,30…
La carcasse du chien, que quelques bouts de chairs décoraient encore fut brisée par les violents coups de pieds de Von qui s’acharna sur la bête morte, tout en léchant le sang qu’il avait encore sur son visage et ses mains.

MUHAHAHAHAHAHAHAH. Dit-il.

Von Helmut qui c’était accroupie pour lécher les os brisés de son ex-fidele animal se releva lentement, les yeux fixés dans ceux de Galina.
Truie immonde pensa-t-il. Mais il était au siège et il fallait savoir se tenir correctement en ces lieux, c’est pourquoi il frappa du pied dans les restes du Dud, afin de l’envoyer dans un coin de la salle.
Non sans humour il ajouta.

Coucher !

Son rire ignoble, sadique et froid retentit dans la salle durant de longues secondes. Ses yeux n’avaient pas changés de cible et tout ce sang l’avait excité, ainsi s’apprêta-t-il à provoquer la représentante Makhnovienne lorsque vibra une poche de sa veste.

Dans la partie réservée aux annonces ? Dit-il tout en haut, sa mâchoire tremblant encore avec délice au gout du sang qu’il venait de boire.

J'y vais alors...

Ainsi s’en alla-t-il.