Siège de la Corporation Galactique > Arrogance d'hier, réalité de l'aube

Auteur : Lord Faust
09/01/08 18h39 | 29 Aquan 3726

Une nouvelle aube s'est crée. Je me suis levé en vitesse, alors que mon ordre me réveillait détéctant l'arrivée du monstre. Cette aube est rouge du sang que nous allons verser pour lui, pour son âme, pour son envie de mort. Mort que nous allons subir, tous, que nous le voulions ou non, nous mourrons un jour. Alors l'homme réfléchit sur sa condition, sur sa prestence dans ce monde, et il se dit que quitte à mourir, autant mourir pour les beaux yeux de notre république et de notre galaxie. Alors ils vont partir, tous ces petits pantins, et ils vont se battre contre l'animal qui fait face et qui nous nargue de ces missiles destructeurs de pensées. Nous allons voir comment ils vont réagir dans l'urgence, devant le plus grand danger que nous ayons connu : parce que l'Oracle Maudit fut moins sadique, parce que le Shadowsong n'était pas aussi sauvage, et tous deux réunis représentaient une intelligence telle que beaucoup crurent voir la fin de nos jours à tous. Il est là, il mord attaque mais ne pense pas, sans aucune conscience il nous meurt, et c'est cela, sa plus grande force.

Je vois... ce que nous n'allons pas faire.

Surtout j'attends. J'attends de voir comment ils vont réagir, comment ils vont s'entre-déchirer avant l'attaque finale. Comme à chaque fois, le dernier moment sera notre meilleur allié, mais jusque là... nous allons nous battre pour savoir. Savoir qui, savoir quoi, savoir comment. Tout cela ne s'invente pas, tout cela se prépare, et j'envie la situation que nos "grands" vont avoir. Comprendre par grands ceux qui représentent la puissance militaire, ceux qui ont tout à perdre, sauf l'assurance d'une gloire et d'une reconnaissance presque éternelle. Car si les hommes et leurs souffrances ne se soignent pas, la gloire et la fierté se perdent au fur et à mesure que le temps l'érode.



Faust racla doucement sa gorge.

Nouvelles du front : l'ennemi est présent, mais nous avons déjà gagné sa confiance : le combat sera pur et magnifique, comme un joli feu d'artifice au dessus de Galactica. Les parades sont violente,s les réactions acerbes et rapides, mais de nos pertes nous avons su voir ses points faibles, quelques bizzareries dans sa système profond : car il n'est qu'animal, il n'est que sauvage, ainsi nous avons été surpris, mais aujourd'hui notre plus grande force est que nous n'avons plus rien à attendre delui. Il a rasé, détruit, par la fierté des hommes il a joué, et ainsi certains en ont profité pour se faire richesse et pouvoir. Aujourd'hui les grands tombent et deviennent petits, àa doit leur faire tout drôle de ressentir la pression qu'ils exercçaient quelques minutes avant. Ceux-là sont des fourbes et leur avenir m'importe peu : qu'ils meurent ou qu'ils vivent ne changera rien à notre destinée.

Ce jour noir avant l'aube rouge, les troupes de l'Iwachika stagnait dans les hangars de ma maison. Ils étaient là, un groupe énorme constitué de nombreuses nations, toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Ce jour-là, "il" envoya ses turbines de feu et de folie. Le soir, je marchais dans les cendres des corps calciné de l'immense ordre magique que mes amis avaient dressés. Je voyais la magie s'envoler dans les airs de mes terres ravagés en un immense cratère, vide de tout, plein de vide. Je ne pleurais ni ne souriait. Je voyais combien on pouvait souffrir et cette pensée me faisait dire que je n'avais pas tort. L'homme n'est gure qu'une créature de l'univers, en rien plus puissante ou plus inteligente qu'une autre. Elle est simplement hétérogène dans son système, et c'est pour cela que je les vois mourir chez moi. Je suis seul au milieu d'eux, à leur parler et à les écouter, ses cinquante mille mages de toutes les provenances...

Je n'ai pas d'avis. J'en ai peu. Je n'en ai que pour les choses que nous avons évité. Celles que nous n'avons provoqué. Cette lumière qui stagne sur toutes les planêtes à la fois, c'est la colère que nous avons aggluttiné pendant toutes ces années. Aujourd'hui je ne ferais qu'attendre et vous demander : qu'allez-vous faire ? Vous, arrogants d'hier qui rencontrez la réalité d'aujourd'hui et qui voyez les peurs de demain... Dites que vous n'avez pas peur, je ne vous le reprocherais pas. Mais je ne vous croirez pas.

Je ne représente rien ni personne, ormi ma seule personne qui comme chacun de nous à peur de l'avenir qui vous nous avez tracé. Je n'accuse ni ne rétorque, je ne suis pas en colère, je n'en veux à personne. J'aime juste à regarder et à comprendre, à manifester et à aider. Alors, comme nous l'avions fait contre Warren, comme vous l'aviez fait contre nous, Seigneurs Maudits, peut-être qu'un jour il fraudra s'aider pour retomber dans notre quotidien malsain et pittoresque ou mourir.

Arrogance d'hier, réalité de l'aube, peur de la nuit qui tombe pour voir un nouveau jour se lever. Demain je vivrais comme tant d'autres. Mais vous ? Grands de la puissance, puisque ces êtres ne nous écoutent que sur le champ de bataille. Faites vos preuves, et craignez. Voila ce qu'il reste à faire, aujourd'hui. Que pouvons-nous faire d'autre...


J'aimerais simplement vivre, pour raconter à nos enfants les détours du passé, leur faire comprendre, afin que plus jamais cela ne se reproduise. Je ne crois pas que nous soyons innoncent, car "il" est nous, et nous sommes "lui", même si ni "lui" ni vous ne voulez l'admettre. On ne tue jamais pour rien. Jamais.