Annonces officielles > Le retour fait aimer l'adieu.

Auteur : hestios
06/09/07 18h05 | 54 Desertan 3725

Hestios avait changé depuis la fin des Maudits mais encore plus depuis qu'il confia l'Aegir à l'ia la plus parfaite qui soit.
Ten'Batsu désormais régnait sur l'Aegir plus parfaitement que n'importe qui l'aurait pu. Hestios pouvait ainsi s'occuper de l'Armée Pourpre sans craindre pour son état.
Il était devenu plus sombre, plus triste, mais également plus fort, fier et sur de lui, son corps comme son âme avaient été altérés par le destin.
Le destin, divinité inexorable, issue de la nuit et du chaos devait sans nul doute s'amuser à le voir ainsi sombrer moralement tout en le faisant Roi, tout en le rendant victorieux dans tout ce qu'il entreprenait.
Oh oui, il s'amusait , ce destin là.

En ce 50 Desertan 3725, Hestios aurait été dans son bureau, au siège de l'Armée Pourpre, mais encore une fois le destin frappa, tout du moins quelqu'un frappa à la porte principale du bâtiment avant qu'il n'atteigne son bureau, lorsqu'il montait les escaliers de marbre en face du hall d'entrée.

Il se retourna doucement, surpris peut être puisque d'habitude seul les ambassadeurs et les chefs d'états hors alliance rentraient par l'entrée principale d'honneur cependant personne n'était attendu en cette journée, journée légèrement grisâtre et pluvieuse d'ailleurs.
Quelques secondes plus tard la surprise passé, vint la curiosité. Il redescendit les marches blanches, une à une, avança dans le luxueux hall d'entrée, saluant quelques personnes passant dans le hall et ce jusqu'à la porte, grande, imposante et rassurante.

Quelqu'un attendait de l'autre côté , sous le porche, dans son ombre, une silhouette familière, mais la mémoire de l'Auror suprême refusée de lui rappeler correctement à qui cette silhouette appartenait.

Il ouvrit.

La personne en face se retrouva face à un Hestios vieillit, ayant certains membres non plus fait de chair et de sang mais d'acier et d'huile. Des blessures de guerre que même le temps n'aurait pu guérir. Ainsi son torse , une partie de son crâne (très discret cependant) , de ses jambes à ses pieds. Seul lui restait un visage vieillit, usé et des bras fait de matière organique. Néanmoins, de tous les corps cyborgs , le sien était sans nul doute le plus beau,le plus performant, le plus parfait rappelant esthétiquement les courbes du corps humain et ce grâce à Ten'Batsu.

La personne face à Hestios, lui était connue, un ami de longue date néanmoins il semblait quelque peu surpris.

Auteur : Narkia
08/09/07 11h50 | 56 Desertan 3725

Un léger courant d'air avertit Thorgrin que la porte venait de s'ouvrir. Délaissé par la réalité, l'homme avait tourné la tête et épiait deux petits oiseaux qui s'égosillaient. Repri par le but de sa venu, il tourna difficilement la tête, ramenant lentement sa capuche dans le droit chemin. Aucune parole n'était parties des deux bouches, mais dans sa grande robe blanche, Thorgrin appuyait un large sourire devant le visage dégarni d'expressions du cyborg. Voila bien longtemps que la merveilleuse machine humaine n'avait pas vu les restes mentaux du dieu déchu.
Devant son incompréhension, Thorgrin posa sa main gauche sur l'épaulede l'homme, pénétra dans la maison en fermant la porte d'acier derrière lui, le bonheur toujours inscrit sur son visage. Laissant le cyborg devant la porte close, il s'avança dans le couloir, passa une deuxième porte et s'affala dans un canapé au semblant moelleux.


"Alors Hesti', tu comptes rester là encore longtemps, ou c'est ta porte qui va nous servir un rafraichissement ?"

Lancé sur le ton de la rigolade, une amitié et une camaraderie se dessianit dans la pièce. Le cyborg déboula dans le salon, deux verres à la main, une solution vert fluo gazeuse à l'intérieur. Il posa la boisson, et leurs mains se serrèrent chaleureusement. Les présentations étaient faites.

"Nous avons tous deux bien changé depuis... depuis... Enfin tu vois ! Mais apparament, même tes particules d'acier sont plus reconnaissables que ma jeune enveloppe charnelle !"

Les deux "hommes" (un cyborg et un espèce de truc inconnu sous une toge blanche, les guillements ne seront pas de trop... ) s'étaient enfin assis. Ils avaient beaucoup à parler. Il y avait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vu, la chute de l'entité maudite les avait séparés pour des raisons plus internes que logiques, et tous avaient continués -ou non- leur propre hitoire. La discussion fut donc intense et généreuse, pour en arriver à une conclusion commune : pour l'un comme pour l'autre, les six derniers mois étaient... quasi inexistants! Pourtant, et contrairement à d'autres, ils étaient toujours parties intactes du système. Le destin, le hasard ? Personne n'en saurait rien, mais tous deux en déduisait que c'était six de trop au long passage de la mélancolie qui les touchait.

"Arrétons de parler du passé que nous avons vécu tous ensemble, Hesti' ! Aussi beau et inoubliable soit-il. Je... "
Il sortit de la poche intérieure de sa toge un journal qu'il posa sur la table.

<< Le SENATEUR, Journalier Galacticain Républicain De La Corporation Galactique. >>
Tournant quelques pages.
<< UN NOUVEAU GROUPE PARMI LA DIVERSITE GALACTICAINE ! Les Aurors d'Hestios, de Kossnei, de Firuba et d'Endymion obtiennent la permission du Conseil au passage du statut d'Alliance. >>
<< Alors que deux semaines plus tôt, l'Arabiahne, état discret, lachait le groupe de l'Armée Pourpre (APR), fait divers parmi tant d'autres, l'Aegir, le Mikanésia et l'Empire Platin rassemblent les éléments nécéssaires et suffisants pour convaincre le Grand Conseil Galacticain qui leur ont desservi hier soir l'autorisation au passage en Alliance. Mais que se passera-t-il donc dans les évènements futu.... >>

Les deux être se regardèrent, comme fixés.

"Je... J'étais juste venu te féliciter, mon ami."

Thorgrin prit sa tête dans ses grandes mains, et regarda le journal, comme s'il fallait le dévorer pour lui soutirer des informations qu'il n'aurait pas voulu donner. Quelques gouttes tombèrent sur le papier, froissant et déroutant l'encre noir. Une erreur une seule, et toute l'Arabiahne venait de s'enfoncer dans le noir de cette encre si sombre et pourtant si violente.

Auteur : Kossnei
08/09/07 15h23 | 56 Desertan 3725

Des guerres de fourmis cette nuit-là...que les rêves de Kossnei étaient cocasses depuis quelques temps, depuis qu'il était retourné à la vie du stéréotype de l'homme d'affaire, depuis que sa personnalité avait pris une ampleur d'autant plus considérable dans l'univers avec la montée de l'APR, de ses nouveaux frères d'armes mais aussi de ses nouveaux subordonnés.

Oh oui, la place de chef avait bien des avantages, même si l'on était à vrai dire que le second... Cela apportait en l'occurence le privilège de dormir dans des lits douillets dans une chambre confortable dans un palais silencieux...


Blam!! Blam!! Blam!! (On reconnaît aisément la délicatesse de l'aigri majordome d'Hestios dans le palais pourpre. En effet, lui qui n'est habitué qu'aux cyborgs ne pense même plus à respecter le système nerveux humain...)


<<Seigneur Kossnei, votre réunion dans une heure>> lui dit une voix glaciale.

Des pas de moins en moins distincts se faisant entendre indiquait que la crapule robotique, une fois son travail accompli, fuyait faire d'autres victimes.
Kossnei se réveilla en sursaut en laissant s'échapper la vision du tapir venant taper dans la fourmilière fictive et provoquant un remue-ménage dans le comité.
Il se massa les paupières, se releva douloureusement - la fête de la veille dûe au passage en alliance de leur alliance l'avait épuisé - et fourra ses pieds dans de moelleux chaussons.

Le chef de l'Empire Platin entreprit de se lever, son regard s'attardant sur l'horloge cramponnée sur le mince clou instable lui-même fixé sur le mur d'un blanc immaculé - le mobilier n'était décidément pas à la hauteur de la beauté de son hôte, le magistral palais des Aurors pourpres.


14 heures... Ma parole, je suis un vrai loir, pensa Kossnei en enfilant rapidement sa veste - la toilette viendrait plus tard.

Le passage conventionnel par le hall, où les informations étaient diffusées, permit à Kossnei de faire une rencontre intéressante...

Scipion Thorgrin, son grand ami qu'on devinait sous la toge blanche, avait ainsi suivi son envie de réintégrer l'Armée Pourpre, et était passé devant Kossnei sans même le remarquer, Hestios trottinant rapidement pour le rattraper.
Le conseiller platin décida de les suivre d'un pas mesuré, afin de ne pas gâcher les retrouvailles.

Ils entrèrent dans une pièce aménagée pour la récéption d'invités, une sorte de salon avec canapés et table basse, moquette agréable à la vue et au toucher, et surtout un vieux mais non moins magnifique lustre ornant son plafond et donnant une touche d'ancienneté à l'environnement tout-beau, tout-neuf.

Les deux amis échangèrent quelques mots, et quand la situation semblait trempé à l'eau de rose, Koss entra dans la pièce devenue très calme, et ses pas interpelèrent l'attention d'Hestios qui fit signe au conseiller qu'il pouvait se joindre à eux. Le nouveau venu s'approcha donc de la silouhette élancée du maître suprême de l'Arabiahne, et lui posa une main sur l'épaule.


<<Allons, mon ami, je t'avais dit que tu serais toujours le bienvenu ici...>>

Thorgrin releva la tête, la sortant de sa prison manuelle, mais ce fut Hestios qui prit la parole.

Auteur : hestios
08/09/07 18h49 | 56 Desertan 3725

"J'étais juste venu te féliciter, mon ami", ces mots firent chaud au coeur de l'usé Hestios, ou tout du moins à la partie de son cerveau gérant les émotions, car son coeur était froid et métallique, Thorgrin également semblait ému. Les deux humanoïdes discutés , riaient et parfois pleuraient. Ils avaient vieillit, si vite, trop vite.
Le passé avait été évoqué, mais c'est le futur qui les préoccupés, la galaxie avait changée, de nouvelles puissances été nées, d'autres sortie de l'ombre, et beaucoup se noyèrent dans cette ombre. Lui même , Hestios, le grand, l'immortel, l'immuable Hestios, avait dans un moment d'égarement sombré dans les ténèbres.

Un moment son regard se vida, perdu dans ses sombres pensés, les souvenirs douloureux, la chute, le vide, le gel, l'oubli...
Cela dura quelques secondes, peut être minutes, mais il se reprit et continua avec sérieux.

-Merci.... Merci ça me fait sincèrement plaisir d'entendre de tels paroles.

-Ce fut épique de passer en alliance, peu d'états souhaitaient se joindre à nous. Ce fut notre première bataille, que de passer à l'état d'alliance. Des missives par dizaines, des négociations, des sacrifices mais malgré cela nous y arrivâmes.

-J'en suis fier et heureux, ça oui ! Après tant d'errances, de déchéances, tant de haine envers cette galaxie impure et ingrate, j'ai retrouvé un sens à ma lourde existence, qui même sans l'Oracle Maudit semblaient restée maudite. J'ai été libéré de ce que je croyait être un fardeau , et à nouveau je fut élu pour régner.

-Je mènerais cette alliance, vers le haut, dans la paix comme dans le sang.Sans hésitations car c'est un signe des Dieux. Et ainsi mon nom et les leurs brilleront parmi les étoiles.
L'armée pourpre grandira, et nous avec.


Hestios dit ça sur un ton nostalgique, triste.

Avant de continuer , il bu une partie de son thé blanc, délicieux thé au goût si particulier.
Il reprit la parole, attendu par les deux personnes dans la pièce.
Son regard se dirigea vers Thorgrin.


-Tu est de retour, l'adieu me fit mal. Mais bien plus grand est le bonheur que tu ais retrouvé le chemin, heureux encore plus qu'en fait après tout ce temps nous soyons face à face. Toi, celui qui rédigea les écrits de l'Armée Pourpre.

-Je règne aujourd'hui, suivant ces textes, suivant ces lois, ces idées qui sont devenues miennes. Je fais désormais partit d'eux autant qu'ils font partis de moi. Nous sommes liés éternellement que tu fuis ou non. Sans avoir le même sang, nous sommes frères, et ce même au travers de la mort.

Hestios reprit une tasse de thé, thorgrin le regardait toujours boire l'air déconcerté, Hestios mis un moment à comprendre pourquoi. Mais il compris et lui expliqua.

-Ne soit pas étonné de me voir manger et boire, malgré la grande partie de mon corps fait de métal, ma tête , mon cerveau, mes bras, et ma langue sont toujours fait de chair.
Je sens, je touche, je goûte, j'entends et je vois toujours à travers mes attribut organiques. Certes je n'ai plus d'estomac mais manger, le goût, sentir ce que je mange, c'est un plaisir que j'aurais toujours, même n'étant plus vital, cela le reste d'une certaine manière pour mes parties organiques comme pour mon mental, cela prouve que je suis toujours et encore vivant.
Le jour où je ne mangerais plus, ce sera sans nul doute le signe que je ne suis plus vivant. Mort ce jour là ? peut être, peut être pas, simplement non vivant.


Puis il se leva avec une certaine agilité, il avait vu l'heure, bientôt celle du déjeuner, il se dirigea alors suivi de près par ses deux invité vers la cantine du bâtiment qui servait une nourriture relativement bonne.
Le petit groupe traversa ainsi la cantine d'un bout à l'autre, il y avait là pas mal de soldats, nouvelles recrues, des cadres et autres personnel qui travaillait dans les locaux du quartier général.
Ils invita ses compagnons à prendre place dans une pièce réservé au dirigeants d'alliance afin de ne pas être dérangé par le bruit ambiant de la cantine. Hestios s'installa en bout de table, ses deux compagnons l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
La discussion allait continuer devant un bon repas : un repas typique du 21eme siècle terrien aujourd'hui : Steak sauce poivre et frites coupés sur place. Et en boisson, un vin précieux sortit tout droit de la cave du bâtiment.

Auteur : endymion
08/09/07 19h10 | 56 Desertan 3725

Comme d'habitude je vais être en retard!!

Endymion courait dans tous les sens pour trouver son manteau de cérémonie. Ca faisait des lustres qu'il ne l'avait pas porté. Etre chef d'état est un rôle bien difficile quand on ne délègue pas ses responsabilités à diverse personnes et Endymion ne s'imaginait pas qu'il du abattre autant de travail supplémentaire lorsqu'il fut élu à la tête de la branche économique de l'alliance qu'il avait contribuer à monter. Toujours la même chose, des tonnes et des tonnes de paperasses, quelques vérifications de routine mais toujours des problèmes.

Bon, si je me dépêche j'arriverai dans 25 minutes ce qui ne me fera que 35 minutes de retard!! Je peux y arriver!

Endymion fit mander son officier le plus rapide et lui commanda par visiophone de préparer le décollage d'une escorte présidentielle jusqu'au siège de L'armée pourpre. Enfin, quelques secondes plus tard, il mit la main sur son manteau tout paré de décoration et brodé en quelques endroits de fils d'or et d'argent. Un diamant trônait sur chacune des épaules du Régent Mikanésien et enfin, une fleur verte se reposait doucement dans la poche intérieur du manteau. Le célèbre écusson du Mikanesia, un arbre taché de rouge, resplendissait sur le dos du manteau.

Il ne fallut que quelques secondes pour qu'Endymion arrive au hangar où une flottille, composée d'une dizaine de chasseurs seulement, l'attendait. Gazenoï, l'officier chargé de l'emmener à bon port fit un décollage express et conserva une vitesse proche de celle de la lumière pendant les 20 minutes que dura le transit interstellaire.

Lorsqu'Endymion posa pied sur la terre ferme, il manqua de s'écrouler sous l'effervescence du sang qui circulait de nouveau en quantité raisonnable dans ses veines puis se ressaisi. Il se dirigea vers le palais Pourpre.

A quelques dizaines de mètre, il vit la porte du grand hall du majestueux palais se refermer doucement sous l'emprise du mécanisme électromagnétique qui mouvait cette porte si lourde automatiquement lors de sa fermeture. Endymion eut à peine le temps de s'introduire dans l'embrasure de celle ci, là où avec seulement cinq kilos de plus, il n'aurait pas pu passer. Une grande trace noire sur son si beau manteau en témoigne surement encore car elle était faites de graisse spécial utilisé en général pour les armements des croiseurs et des cuirassiers. Il laissa échapper un petit
<<merde>> significatif, celui qui sort de dents très serrées.

Il accosta un cyborg qui passait par là.


Excusez moi! Cyborg, où sont les autres?

Cantine Principale.

Répondit il de sa voix informatique, hachée et sans vie.

Endymion se dirigea donc vers cette fameuse cantine. Lorsqu'il parvient aux portes de la salle, il perçu des voix, des voix qu'il connaissait. Il put enfin voir où était assis ses amis Kossnei, Scipion Thorgrin et Hestios, fondateurs de l'APR eux aussi. Depuis combien de temps n'avait il pas vu en personne Thorgrin? Il ne s'en souvenait même pas. Quant à Hestios, la dernière fois qu'il l'avait vu, il avait l'air beaucoup plus humain que cet être métallique, il savait néanmoins qu'il pouvait avoir confiance en lui et qu'il ne devait pas le juger. Enfin, Kossnei, celui qu'il avait toujours connu, peut-être le plus proche de ceux qui était là, peut-être simplement parce qu'il était l'ami de Firuba, son plus fidèle ami, co-régent du Mikanesia. Endymion avait été un des plus farouches ennemis de ces trois personnes et pourtant, aujourd'hui, il les comptait parmi ses amis.

Quand il s'offrit à la lumière, les regards se tournèrent vers lui, d'abord Kossnei, puis Hestios et enfin Thorgrin. Il fut invité à se joindre à eux. Une chaise fut apportée et un couvert rajouté.


Excusez mon retard, j'ai du batailler ferme avec un lecteur enregistreur qui n'avait pas vraiment l'air très motivé pour enregistrer mes missives pendant le temps de mon absence. J'avais pensé amener Firuba mais des affaires personnelles le retiennent en terre Vertanienne.

Je vois que c'est une soirée à thème "redécouverte des plaisirs anciens"?


[HRP] correction des fautes ce soir, pas le temps maintenant [/HRP]

Auteur : Narkia
08/09/07 19h20 | 56 Desertan 3725

Vlan ! Comme un grand coup qu'il prenait. En cet instant, Thorgrin aurait aimé ne pas avoir lui non plus d'estomac tellement le sien se relançait dans tous les sens ! Les paroles qu'ils lui avaient apportr le touchait profondément, tout comme Hestios devait l'être lorsqu'il le félicité. En fait, cette pauvre phrase, dénuée de but et de sentiments, pourtant bien réelle, elle représentait sa lâcheté. Jamais il n'aurait osé demandé quoi que se soit à son ami, le mage n'avait jamais été un orgueilleux, et il ne voulait pas commencer aujourd'hui. D'autant plus que son "adieu" comme le cyborg disait, était pure lacheté également. Il avait fuit, inlassablement. Peur ? Sûrement. Des responsabilités qu'il aurait à endurer, de cette "première bataille" qui semblait perdue d'avance. Il avait préféré l'oubliait plutôt que de se battre pour leur cause. Et cela, il se l'était éternellement reproché. Car, évidemment, si la charte écrite par ses propres termes liait les Aurors à l'Arabiahne, elle liait également Thorgrin à ses amis, ses responsabilités et à l'Armée Pourpre. C'est pourquoi, jamais il n'avait pu faire l'impasse sur cette petite entité qui grandissait devant ses yeux, car elle existait bien ! S'il savait les paroles de Kossnei sincères, le discours intenses que lui avait proposé Hestios l'avait d'autant plus touché. Lui, une machine, il le dit lui-même, un être qui n'aurait plus besoin de vivre s'il en avait envie, il riait, il pleurait, il s'émeuvait devant les sentiments qui apparaissait à sa vue. Il n'avait rien oublié de tout son passé, malgré les conséquences de celui-ci sur son corps, malgré une nouvelle coopération avec Ten'Batsu, malgré... malgré tout. Il le respectait et l'admirait. Mais plus que tout, ses deux amis lui avait fait comprendre plus ou moins explicitement qu'il était à nouveau le bienvenue, comme s'ils savaient qu'il ne partirait guère longtemps... Effectivement, ils étaient liés par quelque chose, les ténèbres ou la lumière, personne ne sait qui vaux mieux l'un que l'autre.

Alors le mage blanc reprit le dessus sur ses émotions qui semblaient l'inonder de tout son long. Il avala goulument une large part de viande, sa cavité bucale souffrant sous le cri du poivre acerbe. Mais il ne s'en rendait plus compte. Il leva ses deux mains, retroussa ses manches, laissant apparaitre deux jeunes bras musclés, une cicatrice par-ci par-là, puis retira pour la première fois sa capuche, une longue chevelure verte fluo tombant du réceptacle.



"Bien sûr, Hesti'. Bien sûr que nous sommes liés. Nous l'avons toujours été, d'ailleurs. Si nous avions autrefois chacun nos secrets, et n'étions pas dans la confidence, je ne doute pas aujourd'hui de toi ni de moi, à présent. J'ai trop souffert de cette séparation que je n'ai pas voulu.

Cette Lidhyle que je protège à chaque minute de ma vie m'aspire plus que je ne l'aurais imaginé. Mais je l'aime et la protègerais à jamais, quitte à en mourrir, elle aura alors mon corps pour se sortir d'une torpeur impérissable aujourd'hui. Elles et moi ne pouvions abandonné des amis tels que vous. Vous êtes tous les fruits du travail qu'elle et moi avons accompli il y a plus d'un mois maintenant. Et rien que pour vous et pour ce travail, il convenait de revenir, quitte à être traiter de fou de lâche ou de crétin, ce dont j'ai toujours douter. Cette séparation m'a affecté. Je ne pouvais pas me prononcer sur Lidhyle et sur vous, il fallait que j'entreprenne quelque chose. C'était elle ou vous. Elle je ne pouvais pas, alors c'est vous. Je suis ici aujourd'hui, c'est à vous de choisir mon avenir. La souffrance de descendre à un membre simple et subordonné sera lourde, mais elle sera toujours minime par rapport à celle que j'ai enduré !

Jamais je ne pourrais abandonner cette charte que j'ai signé, jamais je ne pourrais abandonner ma maîtresse, ma mère, ma femme, jamais je ne pourrais vous abandonner tout simplement. Il suffit qu'un maillon cède pour que la chaîne casse. Et cela vous l'avez compris, il me semble. Je vous en remercie. Mon sort est entre vos mains. "



Thorgrin attrapa son ver, le porta à ses lèvres, et lorsqu'il le posa, à vide de moitié, ses lèvres s'étaient plissées. Un fin sourir de bonheur se dessinait sur ses lèvres. Il l'accepterait dans l'Armée Pourpre, c'était sûr. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de lui à présent, il ne ressentait que le bonheur et la satisfaction qui menait cet évènement. Sa vie et celle de Lidhyle était sauvé. La suite importait peu.

Auteur : endymion
08/09/07 22h40 | 56 Desertan 3725

Tu sais Thorgrin, le fait que tu nous ais abandonné ne nous a nullement fait perdre confiance en toi. Je suppose que je peux parler en ces termes pour nos amis ici présent. Je crois que ton court départ nous aura été bénéfique. Pas dans le sens où nous étions heureux de te voir partir mais parce que nous avons compris que nous avions commit des erreurs, erreurs que nous aurions pu payer au prix le plus cher qui soit.

Endymion marqua une pause pendant laquelle il prit le temps de scruter Kossnei, son ami depuis longtemps, Hestios, son allié et ami depuis peu et enfin Thorgrin, le mage si plein de bonté et d'ardeur. Il réfléchit quelques instants sur ses prochaines phrases puis reprit:

La charte et les préceptes que tu as énoncé dans la charte que tu as signé de ta propre main sont tes principes avant ceux de quiconque. Qui serions nous pour te dire que tu as eu tord ou raison? Nous qui suivons à la lettre le Dox Legitima que tu nous as prescrit, nous qui écoutons le fil de tes pensées comme des âmes errantes écoutent le bruit de la vie.

Tu avais tes raisons, elles sont tiennes et doivent le rester. Certaines choses ne peuvent parfois pas être changé et la vie nous amène à prendre des décisions si dures que nos cœurs s'en crèvent mais...mais...mais c'est ainsi que chacun retrouve en lui une sensation d'existence. Une existence qui passe par la conscience du monde, des autres. Toi qui avant tout nous a fourni une essence, une âme, à jamais l'Armée Pourpre t'es ouverte, ouverte au sens où tu en seras toujours le guide spirituel et matériel. Pour chacun d'entre nous, tu es le chef légitime de cette alliance. Rappel toi lorsque je reçu au siège ce petit carton qui m'invitait à t'aider pour la création de cette petite famille qu'est l'APR. Ce jour là, c'est ma vie, notre vie à tous que tu as sauvé, ce jour là, c'est un nouvel objectif, un nouveau but que tu as su me donner. Thorgrin, pour moi, il n'y a pas de doute, tu es celui qui nous amènera au coeur de notre destin et il sera glorieux!


Endymion s'arrêta. Il lui semblait en avoir dit l'essentiel. Il but une gorgée de la boisson verte puis scruta la salle. Tout le sol était de carrelage nacré, les murs semblaient être aussi épais que la salle mais c'était un effet d'optique. Tout était de peinture, de décorations diverses et d'espaces aménagés pour les meubles. Quelques lampes éclairaient la salle d'une lumière relativement chaude ce qui donnait à la pièce une atmosphère douce et conviviale.


Je crois qu'on a tous besoin des autres pour s'en sortir, je crois que chacun d'entre nous fait parti d'un tout et cette partie du tout sert à donner aux autres parties de ce tout sa dose d'existence plausible. Chacun peut voir dans l'autre le reflet de son existence. Sans toi nous ne pourrions savoir si l'APR existe, si nous existons, nous n'existons que sous ton regard.

Quelques divagations prirent soudainement Endymion. Des heures de gloires les attendaient...des heures de déboires encore plus.

Endymion avait été élevé par un instituteur et il lui avait fourni la culture la plus complète sur les temps de la grande Humanité Terrienne. Quelques vers trottaient dans la tête d'Endymion.

Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tous les jours dans l'infinie du ciel bleu
Qu'écarlates ou verts, près du roi qui les railles
Croulent les bataillons en masse dans le feu

Auteur : hestios
09/09/07 23h01 | 57 Desertan 3725

Le repas semblait satisfaire tout le monde, dont Endymion qui s'était joint au petit groupe. Il fallu bien 30 minutes, avant de passer au dessert, lui aussi d'époque : îles flottantes. Le dessert fut fini assez rapidement, malgré les discussions qui allaient de bon train. Parfois légères, parfois sérieuses, mais toujours animés.
Ils discutèrent encore un temps à table après la fin de leur déjeuner. Puis vint le temps des discussions sérieuses, celles qui peuvent fâcher comme apaiser. Et pour ce faire, rien de tel que la salle du conseil. Hestios les conduit donc vers la salle, ils retraversent ainsi la cantine, montèrent les escaliers de marbre face à l'entrée, continuèrent dans un des lumineux et luxueux couloirs du bâtiment, et entrèrent dans une pièce tout au bout de celui ci.

Une table longue faisait un "O" très allongé (soit deux "u" collés l'un à l'autre), au centre un creux, recouvert par du verre précieux, ainsi rien ne pouvais tomber par ce creux. Tout autour des chaises, ou plutôt des fauteuils, dont les tissus étaient aux couleurs du grenat rhodolite. Tous prirent place autour de la table, Kossnei à sa place, Endymion à la sienne, Hestios également, en bout de table, sa place. Thorgrin n'ayant de place assigné choisis une place au hasard proche de ses anciens et nouveaux compagnons. Tout le monde assis, des discussions plus sérieuses allaient pouvoir commencer, cachées derrières les murs épais et insonorisés de la pièce.

Hestios étant chef se leva et commença la réunion improvisée prenant en toute logique la parole en premier. Sa voix grave résonnait dans la pièce :


-Aujourd'hui, Thorgrin, fondateur de notre armée et de ses écrits tu es revenu parmi tes frères et soeurs habillés aux couleurs pourpre.
-Aujourd'hui, c'est une nouvelle page de notre coalition d'états que je veux tourner. Tourner la page du passé et écrire celle du futur.
-Aujourd'hui, j'ai vu la dernière pierre manquante dans la base de notre communion. Cette pierre c'est toi thorgrin, et cela ne peut être que toi.

Il se tourna encore plus vers Thogrin . Le fixa et continua son éloquent discours, qui maintenant s'adressait particulièrement au mage blanc.

-Thorgrin, je viens de le dire, mon ambition aujourd'hui est de te remettre en haut. Ô fondateur, as tu vaincu tes angoisses ? Est tu prêt, es tu fort, veux tu rejoindre à nouveau l'élite de notre armée ?

-Beaucoup de choses se sont passées différemment de ce qu'elles auraient du être. Est-ce un bien ? ... Ou un mal ? Qu'importe !
Il est inutile de s'éterniser sur de tels questions, les Parques divinités éternel du destin ont écrit notre histoire ainsi. Réjouissons nous en simplement d'être à nouveau réunis. Ainsi je te pose une dernière question, une seule, et dans cette question réside deux destins différents selon ton libre choix.

-Accepte tu de reprendre de hautes fonctions, être mon égal, mon jumeau ? Accepte tu d'être parmi les étoiles qui mène nos troupes à mes côtés vers la victoire et la gloire ? D'inspirer la peur et même la terreur à nos ennemis et dans le même temps la joie et la fierté de nos troupes ?

-A nous deux, aidés par Kossnei, ainsi que d'Endymion et Firuba nous réaliserons de grandes choses. Non, nous ferons bien plus. Le haut commandement de l'Armée Poupre sera enfin au complet, chacun complétant l'autre.

-Ô Thorgrin,.... acceptes tu ?


Hestios resta debout la main tendu vers le mage, attendant la réponse de Thorgrin, qui a son tour doucement se leva , fixant l'empereur vieilli en si peu de temps. Sans doute allait t'il prendre la parole, à moins que quelqu'un d'autre ne lui la prenne avant.

Auteur : Narkia
15/09/07 12h18 | 63 Desertan 3725

Thorgrin se reprit. Il releva la tête et leur sourit à tous. Il allait prendre la parole, répondant au discours solennel d'Hestios, lorsqu'une personne pénétra en trombe dans la pièce. Le jeune homme, le visage en sueur, un habit noir sobre et propre s'avança rapidement vers le mage blanc. Thorgrin, déconcerté de voir le personnage, comme s'il le connaissait depuis longtemps, mais que sa présence ici n'apportait pas une bonne nouvelle, se leva et prit peur.
*Scarp...*
Le messager se pencha jusqu'à l'oreille du conseiller, et lui souffla :

- Thorgrin, c'est l'impératrice, elle a...
- Elle a quoi ?
- Elle a reprit vie. Intégralement.


Les yeux du conseiller principal arabiahn s'écarquillèrent. Une nouvelle lueur, un nouvel espoir. La vie à nouveau coulait dans les artères d'Islahamind. Confu, il se retourna vers ses amis.

- Je suis désolé, je... je dois y aller, une affaire préssente. Enfin, vous comprendrez.

Il s'interrompit, comme s'il ne voulait pas gacher une deuxième fois cette chance qu'on lui offrait.

- Hestios, tu comprends, que ce n'est pas qu'un simple évènement qui touche l'Arabiahne et moi, c'est un message. C'est grâce à vous que tout cela se passe ainsi.

Il se retourna, et courut avec Scarp jusqu'à la porte. Là il jeta un regard anxieu derrière lui, et ovyant les visages déconcertés des autres Aurors, il lança.

- Ca veut dire oui, Hesti'. J'accepte.

Il lui sourit et partit en courant.

Auteur : Doxman
15/09/07 18h45 | 63 Desertan 3725

Une sombre âme, un esprit tordu, une lame saine et pourtant si ensanglantée. De mille péripéties, il s'est retrouvé au néant, possédant encore l'un des plus puissants auras de la galaxie, le Nécrolia est pourtant une épave de l'ancien-temps... Mais de nombreux noms sont de retour, Tewen, Minas Ithil, Obyeme, et de si belles syllabes, de si douces mélodies commencent déjà à enivrer la galaxie. Encore ! Et comment, comment, ce si bel orchestre pourrait laisser Théran Azhar de marbre ? Incommensurablement tout simplement ; oui, je déforme le sens propre de ce mot, j'use de son étymologie pour expliquer avec disgrâce l'impossibilité des faits qui furent exposer au travers de cette rhétorique question.

Et aujourd'hui, tout le Nécrolia se réveille... Lentement, de terre ressortent les zombis, et inévitablement leur chef se lève. Le Lord Théran Azhar, après ça, restera une semaine durant dans la salle de télécommunication Intergalactique. Se baladant d'amis en amis, de cibles en cibles, les grosses turbines rouillées redevenaient brillantes : et le Nécrolia regagnait en puissance. Personne n'y voyait rien, quelques imprévus déjà sont venus remettre certains plans en question, mais toujours toujours, au devant de tout : la marche était la plus forte. Ca y est, aujourd'hui 59 désertant, Théran sort de l'ombre, et vient lui-même s'exalter de son retour.


Le voilà, le noir empereur, le lourd mage, donc les passés plus fous les uns que les autres n'ont pu que ternir un noir déjà trop opaque. Mais aujourd'hui, la pâle lumière de Désertan vient illuminer la contrée la plus ombragée de Vertana. Loin de sa grandeur passée, le Nécrolia a petit à petit abandonné ces propres terres pour se regrouper autour d'une cité centrale, une mère... La sainte maison de l'imminent. L'Etat-Major tout entier s'est réuni, toutes les décisions en dix minutes ont été prises, et déjà une liste de pillages est rédigées pour la semaine à venir. Peu peuvent parler ainsi, mais je sais que certains comme Cadoulal nous comprennent : la vie, en Nécrolia, fait son retour ! Les victimes seront nombreuses, mais propres... Car l'armée pourpre ne touche pas au sang, mais aime l'admirer une fois séché ! Nous attaquerons les yeux, fermés, comme de part le passé : Ender Ar' Tewen, à deux, pour une fois !

Sa démarche est lente, et ses pensées sont un fleuve de nouveauté, mélangé avec la douce morale des souvenirs... Il sourit, mais son sombre toge règne toujours sur son corps en décomposition ! Les Azhar, font leur retour dans la corporation...



Bien le bonjour les amis...

Je ne sais pas si ceci est un point de vue que vous partagez, mais à l'heure qu'il est, je suis votre nouveau chef. Comme il y a longtemps, je sais que beaucoup nous rejoindront, n'aillez donc aucune crainte ! Mes seuls et uniques AMIS !

Vous n'êtes pas des chiens, qui depuis toujours me suivent, vous n'êtes pas de ceux qui dés que je pars, retourne se réfugier sous une mafia plus que mafieuse... Non vous êtes de ceux qui entreprennent ! Comme je vous l'ai appris ! Aujourd'hui je suis fier de vous voir lever l'armée pourpre... Je mets à votre entière disposition, mon nom, mon savoir, mon temps et mon honneur ! Je me fais un serment d'allégeance à moi-même comme je ne l'ai jamais fais !


Je tiens aussi à offrir un grand merci aux chevaliers de lumière, que je n'oublierai jamais ! Je vous pensais ennemis, faux alliés. Mais en vérité, vous m'avez toujours porté dans votre cœur, et croyez moi, ce genre de révélations je n'y suis pas habitué... Et je ne vous oublierai jamais, à la moindre de vos embrouilles je me joindrais ! Vous êtes mes amis, merci.

Lullaby... Je ne vous avais pas oublié, pourtant rares furent nos altercations... Mais je sais désormais que je ne vous oublierai plus jamais, rappelez-vous en ! A très bientôt madame, je ne respecte que vos traits, qu'ils soient sur des plans ou sur votre visage... Je les aime et les respect. Plus jamais je ne vous offenserai. Merci de m'avoir pardonné.


Je m'arrête là, navré pour ceux qui se situent entre mes mots, entre mes phrases, qui se placent dans les moments où je souffle, mais malgré mon histoire, bien que certains auraient pu en douter, je ne suis qu'un pauvre humain, et mon cœur, une fois dévoilé, est remplit de bonté. L'Armée pourpre devient rose, ne l'oubliez pas...



Sur tous les écrans de la corporation, qu'une seule tête, que quelques mots, ceux du renouveau. Des images d'un Quartier Général un peu particulier, celui de bons hommes, qui même de part leur passé tumultueux et tumultué, continuent de marcher, la tête haute et l'honneur au dessus de leur capuche.

Aujourd'hui ils se tiennent par la main, et le son de leur voix se retrouve dans les oreilles de tous...

Auteur : Azerty
16/09/07 09h15 | 64 Desertan 3725

[Edit: delete car y'en a qui risque de mal le prendre...ou de croire des choses bizarre XD, désolé d'être intervenu]

Auteur : Firuba Sendénoï
17/09/07 23h35 | 65 Desertan 3725

Des "ennemis" devenus amis. telle était la situation actuelle entre Firuba, et ses amis ex-Maudits, il avait tenter a mainte reprise de s'opposer au régime dictatorial des Maudits a leur création, en vain. Lorsqu'il repense a ses actes, il semble désolé d'avoir pu faire de telle chose, de tels actes audieux, hypocrite envers eux, pensant faire le bien en les détruisant, alors que tout cela n'aurait pas dû être dans les actions du Mikanésia.

L'arrivée au pouvoir d'un second régent, Endymion, a la tête du Mikanésia, transforma complètement l'entouthiasme de Firuba, de nouveaux buts se dressèrent dans sa tête, de nouvelles volontés de gloire. Son esprit devint sain, son corps purifié, il pu a nouveau faire de bonnes choses tout en gardant en lui un esprit guerrier.

Une nuit d'été, une réunion au sommet se fit entre Endymion, Kossnei, Régent de l'Empire Platin, et Thorgrin, régent de l'Arabiahne. Ces quatres la cherchèrent une solution a tous leurs problèmes respectif, et une idée avait été mis en avant, une création dun regroupement d'amis, de proches, voulant mettre un terme a toutes ses dominations intergalactiques, et a ce manque d'entouthiasme qu'ils avaient durant cette période. Ils recherchèrent alors partout ou il pouvait, le cinquième pilier de ce regroupement. L'Aegir, devint des leur, Hestios, qui était encore son gouvernant en ce temps la, accepta volontier l'invitation des quatre amis.

Le jour de sa création, Thorgrin était en voyage d'affaire, Kossnei, lui, avait pris quelques jours de repos, dans un coin éloigné de la politique de son pays, pour décompressé de tout ce stress accumulé. il ne restait donc plus qu'Hestios, Firuba et Endymion pour mettre au monde leur faction. Un nom se fit repèré parmis les dizaines énnoncés, l'Armée Pourpre vit le jour le 20 Desertan 3725. Deux Semaines après, la faction comptait déja 9 membres a son actif, les ministres du recrutement des états respectifs se rencontrait chaque jour, pour discuter de qui serait le possible heureux élu qui rejoindrait l'Amée Pourpre poru remplir les conditions afin de devenir une alliance, afin de bénéficier d'un recrutement plus large et d'autres avantages bien important en ces jours.

Le 36 Desertan 3725, fut un bien triste jour, l'annonce de Thorgrin, indiquant qu'il voulu quitter l'Armée Pourpre, brisa le coeur de Firuba, un ami qu'il considérait comme l'un de ses proches, le voir partir l'anéanti totalement. Il aurait tant voulu qu'ils continuent cette aventure ensemble main dans la main comem de vieux frères d'armes.

Des jours s'éccoulèrent, et les encres utilisées pour envoyer des messages s'épuisèrent au fur et a mesure du temps, des centaines de refus arrivèrent au bureau du recrutement de l'Armée Pourpre. Une dernirèe chance apparu au grand jour. Un ami éloigné de Firuba, réapparu soudain de bien loin au fin fond de la galaxie, c'était la toute dernière carte chance de Firuba. Il l'utilisa, la réponse ne se fit pas attendre, Fenril de l'Arnor fera parti de l'Armée Pourpre et cela, pour longtemps.