Annonces officielles > Changement de situation en Arabiahne

Auteur : Narkia
03/11/07 12h44 | 37 Galan 3726

Voila trois mois que je vis de la nourriture des autres. Je suis à leur pieds, en train de leur supplier de me servir, comme le maître n'était obéi que par pitié. C'est, en fait, ce que l'on pourrait penser en me voyant, en nous voyant, nous autres personnes qu'autrefois on aimait ou craignait.
Voila trois mois que nous n'avons ni terre, ni sol, ni support pour nos chevilles gonflées par la douleur. Il n'y a plus le sable de Désertica. Celui qui, chaud, nous réconforte, nous attendri pour nous faire redevenir homme, froid, nous ramène violemment à la dure réalité de ce qui incombe de l'humanité : nos buts, nos devoirs, et nos droits.
Voila trois mois que nous avons quitté l'Arabiahne, terre béni de Désertica, en laissant derrière nous une équipe solide et fraîche, qui produira et annoncera toujours son enclein dans le commerce et le prestige de l'acier. Mais cela sans nous.
Voila trois mois que Thorgrin chef incontesté, bien que soumis aux liens divins et aux liens consciencieux avec notre maîtresse à nous, Lidhyle Nalashadd, a formé, parmis tant de sacrifices, tant de boulversement, parfois sans songés aux conséquences de ces actes sur les autres, pour ne penser qu'à lui et à ses projets, créa l'Armée Pourpre, son plus beau fruit, son plus beau amour, représentant d'un immense orgueil. L'Arabiahne, comme un mère se portait garant de cette grande entreprise, que nous voulions soudée, libérée et procréatrice d'un avenir nouveau, ce qui est notre but partiel et pourtant si convaincant.
Voila trois mois également que beaucoup se réveillèrent. Car recevoir dans ma loge, celui que nous avons toujours suivi, celui que j'ai toujours servi, sans rien attendre en retour, était un honneur auquel je ne pourrais trouver de mot. Sa proposition était honnête, et elle me touchait beaucoup, moi qui ne suis qu'un sous-fiffre des grands, le derrière de la scène, quand on néttoie les coulisses après le spéctacles.

Tout était écrit, tout était prévu. L'Armée Pourpre et ses Aurors suprèmes avançaient lentement mais sans difficulté dans l'immense univers galacticain. Mais il y a quelque chose que personne ne sait, et que moi Karim Natudor, conseiller de Thorgrin dévoile ici et en ce moment opportun, c'est que depuis trois mois, depuis que chacun peut voir la décadence arabiahne, la puissance nécrolienne monter comme une étoile dans les cieux noirs de la nuit, nous, Arabiahns, n'avons ni terre ni mers. Nous sommes comme voguants au milieu d'une alliance que nous avons crée et que nous voulons voir vivre, cela sans souffrance, réalité impossible.
Il est vrai que beaucoup nous ont proposé leurs terres. Nous avons voyagés de l'Aegir jusqu'au Mikanésia. L'Empire nous a accueilli gentillement, et le Nécrolia a fait offre d'un parti généreux. Seulement, cette décision de quitter l'univers propre de Galactica n'est pas en soit, une vérité facile à expliquer, à réaliser, et à concevoir. La question qui se posait était : pourquoi ? Pourquoi partir alors que le destin afflue vers nous, pourquoi tout abandonner, et les laisser tomber comme dans une mauvaise passe. Non, il n'était pas question de cela. Il n'était pas question d'abandonner notre oeuvre et nos amis. C'était pour mieux les protéger que nous avons fait tant de sacrifices. Notre place est au campement des Aurors Pourpres, nous l'avons choisi ainsi. Nous sommes en relation directe avec le Siège de la Corporation, et pendant que tous se battent, nous nous occupons d'une alliance qui pourrait mourir.
Nous le voyons pendant les temps actuels : combien sommes nous ? Dix, onze ? Il ne reste de fondateur que les Platin, qui tiennent la baraque. Seulement, vous ne nous voyez pas, nous sommes dans l'ombre, car nous ne sommes pas inscrits sur des petits bouts de papiers ni dans votre esprit, mais nous, sommes toujours là, à diriger et rétablir comme nous le pouvons l'ordre et l'organisation dans nos rangs, et nous le serons toujours. Le Nécrolia s'en va pour mieux revenir, qu'il parte. Je resterais toujours et à jamais dans les lits ou les berceaux de notre centre nerveux et sanguins. L'armée Pourpre est tout notre vie, nous avons tout quitté pour elle. Aujourd'hui nous n'avons pour seul envie que de la voir vivre, et nous n'avons pas à nous préoccuper de ce qui se passe dehors, car nous n'avons rien à défendre, mise à part notre diplomatie et notre crédibilité.


Vous voyez l'Arabiahne en bas. Vous ne nous voyez plus, nous, déserticains, vous ne nous entendez plus. Pourtant nous sommes là, et Thorgrin tient les rênes de la machine pourpre, sans que vous en sachiez quoi que se soit. Aujourd'hui, je ne vis que pour la Corporation et la représentation qu j'y fais pour mon alliance. Je ne vis que pour le maintient et la cohésion de mes membres et de mes amis. Car nous serons toujours dans l'ombre et vous ne verrez jamais ce qui s'y passe...


Extraits de l'oeuvre de Karim Natudor, conseiller de Thorgrin Organisation déchue, l'ombre de la voix.

Auteur : Narkia
06/11/07 14h01 | 40 Galan 3726

J'ai si longtemps vécu. Je suis passé par tous les chemins : la détresse; le bonheur, l'espoir et son inverse. Tous les sentiments et les ressentiments sont passés en mon coprs réincarnatoire. Car que l'on me croit ou pas, je suis Thorgrin, et si je vois comme je sens aussi bien qu'un humain, c'est parce que ce corps m'appartient, et que moi Dieu, suis redescendu sur terre. Malheureusement, l'ouverture d'esprit de nombreux d'entre nous est telle, que même l'idée est absudre et qu'elle ne mérite pas quelques attentions que se soit. Alors d'après vous, ai-je une quête à accomplir ? Une aventure qui puisse me ressourcer ? Non. Il y a longtemps Lidhyle, celle que malgré tout j'ai toujours aimé sans jamais l'avouer, ni à elle ni à moi, je l'ai envoyé sur cette longue marche des Wiazrds, alors que j'aurais pu être à sa place, sa haute place, celle qu'elle n'assumait pas, et c'était tant mieux, ils n'en valaient sûrement pas la peine. Aujourd'hui nous mourrons tous. L'Arabiahne continuera de vivre, sans nous. Car Lidhyle emporte dans son âme tout ceux qu'elle a aimé, tou ceux qu'elle aime encore, car elle aime.

Nous remercions tous ceux qui nous ont aidé. Nous remercions tous ceux qui nous ont enfoncés. Nous remercions également tous ceux qui n'auraient rien à fouttre de notre histoire de merde, car grâce à eux notre existence ne nous a été que plus facile. Nous applaudissons ceux qui prendront la relève de ce que nous laissons derrirère nous.
De longues paroles ne mettraient que plus de douleur et lourdeur. Alors, sur ces si belles paroles que je viens d'improviser, nous allons vous laisser dans vos vies, qui elles valent la peine d'être nommés. La notre sera oublié, dès que je ne parlerais plus devant vous.

A tout à chacun, à celui qui veut entendre, à celui qui passe et qui pourtant ne me connait pas, je dis Adieu. Le Voile m'acceptera comme je suis.