Annonces officielles > La Nouvelle, ... Le Renouveau

Auteur : Iwachika Sakazusa
11/11/07 12h10 | 45 Galan 3726

Noir, tout est noir et humide, rien ne vie, rien ne respire, tout est calme, tout est immobile…

« Une légende veut que du fin fond de la terre, que des entrailles de l’enfer, il revivrait, reprendrait son trône, sa place, son ultime pouvoir…qu’avec lui, … le vent reviendrait … »

Du sang, …, des crânes, … des os …Ils recouvrent tout, …
Tout sans exception, les murs, le sol, le plafond, tout n’est qu’horreur, l’horreur des milliards de corps, des milliard d’être découpés, charcutés, empilés, empalés…

Le commencement, le début de tout …

Au début, tout n’était que vide, vide bien vit remplacé par le son doux et harmonieux d’une légère brise, une brise encore frêle, une brise devenant au fur et à mesure des années, des siècles, des millénaires, une tempête…

Le Zéphyr …

Noir, tout est noir …
Dans les profondeurs des entrailles même de l’univers, un son, un cri de haine, un hurlement de souffrance, un rugissement de colère …
Défiant les Dieux tout puissants, une forme de toute sa hauteur se relève, se révèle. Tel l’enfant qui s’étire, elle se déplie. Dénudant le noir de sa virginité, deux sombres yeux d’un feu de sang s’animent …

Du bout du bras qui se lève, du bout de la main qui se tend, du bout du doigt qui pointe, …une lumière, rouge noire, flamboyante, la toute puissance au bout des doigts, pointant le plafond, pointant le ciel, elle s’envole, tel une flèche, tel la foudre, elle s’abat sur les hauteurs de cette sombre caverne. Détruisant tout sur son passage, elle ne laisse derrière elle qu’un vide rond parfait, un vide s’étalant sur des kilomètres et des kilomètres de hauteur. S’infiltrant par ce trou béant, la lumière, cette même que le soleil Galacticien émet. Eclairant la forme, éclairant la salle, elle eu un doute, un furtif instant … Soudain, elle fuit lorsque enfin elle compris ce que du fin fond des enfers venait de se réveiller … mais il était trop tard déjà …

Une fraction de seconde plus tard, dans le calme sidéral du système Galacticain, sur une planète dont le nom n’est encore dévoilée, dans l’un des recoins les plus sombres et les plus cauchemardesque, à la frontière du voile et du réel, une forme apparut. Restant immobile, laissant le vent lui fouetter le visage, elle observait l’univers, elle observait, elle scrutait l’horizon de ses immenses yeux de morts. De ces lèvres, un sourire, du coin de la bouche, une canine blanche, dans l’œil, une lueur, de cette lueur, la mort …

Dégustant sa libération, se renaissance dans le monde réel, saluant ses ancêtres, la forme inspirait profondément l’air pure ambiant. Elle se remplissait les pleins poumons, elle reprenait enfin son souffle après tant des temps …

Mais combien de temps ?
Des heures, des mois, des années, des siècles, des millénaires ?
Telle était la question, mais jamais depuis tout ce temps ou, elle s’en rappelait encore, elle était entrée, elle n’avait jamais été aussi puissante. Elle se sentait enfin vivre, libérer des enfers, mais, gardant enfin toute cette puissance que depuis le départ elle avait recherchée.
Il était l’heure, l’heure de leur rappeler … Mais avant, elle devait savoir, sa puissance, … elle devait la tester …

En terre de Volcano, tout est aride, tout n’est que chaleur, feu, sècheresse …
En terre de Volcano réside un ancien Etat disparu, un état dont le nom avait su faire frémir, un Etat de mort pour un ancien Seigneur dont le nom et le passage fit des millions de morts et sema le Chaos de part toute la Galaxie …
En Terre de Volcano, un double remplaça se Seigneur, lorsque enfin il découvrit comment acquérir plus de pouvoir. Pourtant il ne savait pas, il ne se doutait pas que son pas vers la puissance lui coûterait son royaume …
En Terre de Volcano un Ancien Seigneur oublié revint …

Aux portes d’un état, alors que le vent fouettait le sol et faisait tourbillonné dans les airs des bottes de pailles vieilles de millénaires une forme avançait lentement. Marchant sans précipitation mais avec légèreté, la cape battant le vent, la forme ou plutôt l’ombre stoppa sa marche aux pieds des immenses colonnes du Territoire oublié.
Autour d’elle, tout était aride, tout était mort. Pourtant, elle pouvait le sentir, ici, quelque part à proximité un être supérieur, un être placé ici pour surveiller, surveiller son retour, mais aussi, …, empêcher se retour …
Un mouvement, la cape qui se substitut, le bras gauche qui se dégage pour se lever, pointant l’horizon, ouvrant pleinement la paume de sa main, …, la lumière … Souriant, l’Ombre, de sa voix profonde et caverneuse, de cette voix qui vous fait frémir et de sa douce froideur vous laisse entrevoir les portes de l’enfer, se mit à parler au vide lui faisant face, aux ruines de cet ancien territoires lui susurrant à l’oreille :

« Je sais que tu es la, tu peu sortir … Je suis prêt. »

Alors que les ruines laissaient entrevoir leur cœur dénudé, apparut une lumière. De cette lumière de la taille d’un homme se dessina une forme…

L’Ombre l’avait senti, elle ne s’était pas trompée.
Le bras toujours pointer vers cette lumière, L’Ombre respira profondément …

« Tu n’es pas obligé … »
« Si,…, je le suis, je ne peut permettre votre retour, vous, …, vous … »

Alors que l’être dont émanait cette lumière parlait lentement, sa voix se mit à trembler lorsque face à elle l’ombre capée laissa apparaître sa vraie forme.

Le Noir, le noir mélangé au rouge feu sanglant faisait sa couleur, sa peau était indescriptible, mélange entre magie pure et peau de crocodile géant il avait de grands yeux, des yeux d’un rouge, …, un rouge mortel … ses horribles doigts fini par des ongles noirs et durs, tout en lui sentait le mal. Lorsque celui-ci eu un sourire, laissant apparaître ses dents, ses crocs, son visage, la lumière s’affaiblit et un instant sembla vaciller …

La lumière ne put finir ces mots car le combat venait de débuter …

Auteur : Iwachika Sakazusa
11/11/07 18h59 | 45 Galan 3726

Imagine …

Imagine une lumière, …, l’une de ces lueurs qui éblouis de sa beauté, imagine un soleil à porté de main, imagine la beauté de cette arme de mort, le bruit du vent qui crépite lorsqu’il s’en approche furtif et invisible, imagine l’odeur de puissance qui s’en dégage et embaume l’air de ses milles senteurs, imagine la couleur rouge feu et pourtant blanche colombe, imagine sa légèreté, imagine…

En terre de Volcano réside un ancien Etat mort, un ancien Etat de Chaos, un ancien Etat dirigé par un Ombre, L’Ombre d’un Seigneur Noir, l’Ombre de la mort régent des enfers, l’ombre de ce mal qui ronge le système, le fragmente, l’amoindris… L’Ombre de l’Iwachika Sakazusa…
En terre de Volcano, son territoire mort l’attend … la Nouvelle … La Renaissance …


Un léger vacillement de lumière, la voix qui faiblit, l’ombre qui grossit, tout se détraquait aux pieds des immenses colonnes du territoire de l’Iwachika Sakazusa …

Je quoi ?

Ces deux mots, tel des coups de canons annonçaient inévitablement l’affrontement… l’ultime remède, l’ultime vérité … la mort certaine de l’un, l’approbation de la vie au vainqueur …

Alors que le silence faisait rage, L’homme de lumière disparu comme aspirer sur la droite ne laissant derrière lui qu’une infime trace flottante et odorante de son passage.

Il le savait … il l’avait senti, ce n’était pas un être simple paysan, il était plus …

Du vide surgit une boule de lumière fonçant droit sur l’Ombre, elle semblait utiliser l’air pour se propulser, pour gagner en vitesse, gagner en puissance, elle venait tout droit de la main du doigt de l’être de lumière, elle allait tout droit sur le Seigneur revenu. Elle … eu un doute elle aussi …
L’Ombre ne bougeait pas, son sourire restait de glace, ces yeux mélange entre le sang et le feu restaient immobiles, sa main, toujours pointant le vide ne bougeait pas, son autre bras toujours à bas le corps ne bougeait pas, rien en lui ne s’agitait, tout était calme, silencieux, bien trop silencieux, bien trop calme …
Alors que le temps se figeait petit à petit, le Seigneur se retourna lentement, si lentement qu’il put observer tous les détails du monde l’entourant, de ces terres autrefois si redoutées. Rien ne restait de son état tout était mort… se retournant pour faire face, le temps stoppé dans sa course, la boule stoppée dans son élan, l’être de lumière immobilisé dans sa course, Le Seigneur Noir se sentit monter un sentiment de colère, non pas de colère, un sentiment de rage, de haine, la rage qui vient à quiconque se rend compte qu’il n’à plus rien si ce n’est le pouvoir, la puissance même, la rage de laisser le temps s’écouler, d’observer, observer cette boule de lumière s’approchant, de plus en plus proche, mortelle, rapide, lever le bras droit, le pointer non pas sur la boule mais en direction des Dieux tout puissant, en direction du ciel, la main qui de sa paume toute entière se dévoile, la puissance qui dans une main, un doigt, cinq doigt, une paume , un corps, un cerveau, la noirceur de la lumière qui apparut soudain… , le froid qui se propagea tel l’eau s’écoule, rapide comme le vent, froide comme les glacier, fluide comme le ciel, puis, …

Le Noir, absolu, parfait, le noir qui envahit engloutit, le noir qui donne la chair de poule, le noir qui fait revivre les cauchemars les plus fou, l’anti Lumière de la paume qui se propage de toute part, assombrissant le ciel, balayant les terres arides, faisant naître la mort, faisant disparaître la lumière, absorbant la boule de lumière, entourant l’homme, l’encerclant et le restreignant dans sa course, le ralentissant, l’immobilisant sans pour autant le tuer …

Comment tout cela était-il possible ? Comment le monde réel pouvait ainsi se détraquer, jamais, non jamais il n’avait été question de se battre contre le néant, le noir, rien ne prévoyait un être de lumière à sa, cette horreur qui par la rage fulminait d’un feux de sang l’entourant, le protégeant, l’horreur de ce monstre revenu, de ce démon tout droit sorti des enfers, cet être ignoble, cet être qui par plaisir et amusement détruisait anéantissait, cet être dont le cœur n’était autre que l’enfer… et qui d’un pas si léger s’approchait lentement, tout doucement de sa victime capturée, immobilisée, telle l’araignée, tel le scorpion ou encor mieux le serpent, il s’avançait…

En terre de Volcano un cri de rage se répercuta entre les monts et montagnes, un cri de colère, le cri d’un homme de lumière envahi par la haine de son ennemi, par la haine de cette puissance qui l’oppose, en terre de Volcano, tout se jouait …

In Nostraem iluminatis

Se susurrement fit place au cri, la tête à présent baissée, le corps convulsé, les muscles crispés, l’homme immobilisé souriait, un sourire de dément, le sourire d’un être prêt à tuer, prêt à se couvrir les mains et le corps de sang, le sang de sa victime, de son ennemi. Un être qui à présent, déchaînait son aura de bien.

De lui s’échappa soudain une lumière, éblouissante, magnifique, illuminant le ciel, elle prit de l’ampleur, de la puissance, gagna en luminosité, pour soudain faire face à ce mal…

Stoppée dans sa course, elle se heurta à se mur de feu, ce mur grandissant, le Seigneur Noir, L’Ombre Maudite souriait, et à pleine dents, il était heureux, il se sentait vivre, son corps fulminait, la puissance de son adversaire, sa puissance, il éclata d’un rire de folie, une rire qui dans son élan lui fit créer une explosion d’aura, l’explosion d’un être de pur magie, le Zéphyr … non la simple folie mêlée à la magie, la folie du combat, la folie de se mesurer, se comparer et détruire, anéantir, le rire d’un démon, le rire du Diable, revenu…

Il riait, …
A pleins poumons, la bouche ouverte, les bras tendu droit devant lui, les mains ouvertes, paumes vers le ciel, il avançait, toujours aussi lentement entouré de son aura il sentait en lui le pouvoir s’accumuler pour au final il le savait dans un torrent de sang se déchaîner…

Alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas de l’être céleste, il s’immobilisa puis s’arrêtant net de rire laissa place au silence…

L’homme, faisant face à l’Ombre compris, il compris enfin, il put enfin voir, la voir, elle, cette vérité qui au final était une évidence, il était déjà condamné à mort… alors que tout en lui n'était que boule de nerf, son corps lentement s'appaisa, les muscles durs jusqu'à présent se détendir...


D’une aura éblouissante, et luisante de sa plus belle couleur, l’aura du Chaos se répercuta dans l’ancien Territoire de l’Iwachika Sakazusa…

La Nouvelle, … La Renaissance …

Auteur : Doxman
11/11/07 21h00 | 45 Galan 3726

" Théran... J'ai sentis sur Volcano une once de son pouvoir... "

" Mmmmh... Ressens-tu le Zéphyr ? "

" Non, il semble qu'il y ait un combat.
Un lumineux. Probablement un envoyé du grand Conseil, chargé des recherches sur les ex-terres du démon... "


" Tu pense que ? "

" Oui Thé. Que ça te plaise ou non, tu dois défendre le Grand Conseil, quelques soient leurs adversaires. "


Théran se leva. Il sortit de la salle de méditation, en déposant un baiser sur le front de Dame Aburale. Il lui caressa tendrement la main. Il disparut, la laissant dans l'opaque salle de méditation du Palais de l'Oubli. Il se dirigea vers sa chambre. Il s'y changea, troquant son veston de nuit contre sa longue bure de Grand Conseiller. Il se caressa les yeux, posa quelques tours de langues sur ses lèvres, racla deux à trois fois sa gorge. Il sortit dehors, sautant de son balcon directement dans la coure. Aburale se pencha à une fenêtre, elle avait cette image qui la hantait. Elle se souvenait du jour où, sous les feux de la Cour des Arcanes, il s'était retrouvé là, à peindre le blanc sol de son palais avec son sang...

Mais cette fois-ci, il arriva en bas, sur les deux pieds. Sa bure tomba à ses pieds, tendrement, onctueusement faisant voler quelques grains de poussières. Théran dessina quelques formes dans les airs. Un chasseur léger arriva immédiatement. Comme tous les vaisseaux de l'immense fleur, il était perforé de partout, comblé par les esprits. Les milliers, millions probablement maintenant de morts qui jonchent cette terre et la rendent si fertile. Il se rendit à l'intérieur. Il décolla. Une demande expresse via la télépathie à l'Archimage Terluan :


" Archimage, ouvrez mon portail personnel s'il vous plaît. En Nécrolia, mission diplomatique. "

" C'est déjà fais Théran. L'envoyer se nomme Prébatis, Prébatis le blanc. Je le veux vivant, et résonne moi cette brute, ou je le ferai moi-même. "

" Promis. "


Théran partit immédiatement. Le portail, il le traversa, et se retrouva à quelques encablures dans l'ancien Iwachika Sakazusa, dans un campement de détachés du GC. Responsable de l'audio-surveillance et spéléo-surveillance de Volcano. Il fut accueillit par un comité bien organisé, son chasseur, à peine en fut-il sortit qu'il était déjà en sécurité. Il reçu, trois blocs note, avec les dernières communications entre Prébatis et la base. Ils avaient reçu l'ordre direct de la Tour des Grands Conseillers : ne pas bouger, ne pas agir tant que la base est épargnée, un détaché sera bientôt envoyé. Ce détaché, ce n'était que Théran.

Il les salua. Il n'y avait pas une minute à perdre. Il entama une course effrénée, vers le lieu de l'affrontement. Il observait, cette aura noire, décoller des vapeurs du passé. Il sentait, ici un trou béant, menant directement en enfer. Il sentait, là-bas, l'aura d'un allié, de deux alliés. Il arriva. Il avait sauté, plus de dix mètres de haut. Il atterrit entre les deux hommes. Mages. L'un de ses bras, se posa sur la tête blonde de Prébatis, le délivrant du sortilège hypnotique de l'Ombre. Son autre bras, assisté de son regard, absorbait toute la magie émanant. L'aura noire, devint bientôt translucide. pure et saine, celle du Nécromancien, devenu conseiller. Théran Azhar.


" Il est venu le temps de stopper ces ébats, mon ami. "

Auteur : Iwachika Sakazusa
12/11/07 20h05 | 46 Galan 3726

Mon ami …

Ces quelques mots résonnaient encore dans l’esprit de L’Ombre …

Mon ami …


Deux petits mots pour une si grande histoire … une histoire …, un passé, tellement de souvenirs …
L’amitié …

Je connais en ce monde trop peu de fou pour venir en Terres mortes de L’Iwachika Sakazusa … mais je n’en connais qu’un qui ne me dise de stopper un combat … Théran Azhar, mon ami …

Du noir au pur, de la haine au calme des retrouvailles, au bonheur que représente cette voix …
Tout changea en Terre mortes de Volcano, du ciel noir apparut le grand et magnifique ciel bleu, le soleil fier d’illuminer ainsi le système de ses doux rayons, la beauté de la vie …
De l’atmosphère l’air se sentait plus léger, d’une humeur joyeuse et d’un grain de folie, une légère brise agitait les quelques brindilles séchées faisant office de végétation, le sol sombre et mortel devint d’un marron mélangé à un rouge volcanique clair tel les dignes pleines de Volcano en avaient le secrets.

De la main levée vers le ciel, la paume s’en referma sur elle, la main d’un mouvement souple s’abaissa le long du corps, l’aura de sa puissance mortelle s’apaisa, la vie reprenait le dessus, la vie reprenait le cours de sa destinée.
De la haine, l’amitié, de l’amitié un sourire en retour, un regard apaisant, Théran … soudain, dans l’œil … une lueur

Le Seigneur Noir à présent semblait comme immobilisé, incapable de faire un simple petit mouvement… l’effet de surprise, lui … ici … mais …. Impossible

L’Ombre soudain, sembla un instant froncé ce qui lui servait de sourcils, le doute, …, lorsque se sentiment un instant de doute s’empare de vous, mais, même si rapide soit-il, laisse inlassablement dans votre esprit une trace …

Reculant d’un pas, le Seigneur Noir eu un doute, … une trahison ?
Ce n’était pas possible …. Pas lui …. Le Grand Conseil …

En vérité il en étais sûr, il le sentait, … tout l’air en était infestée, cette odeur ne trahissait pas, il les avait rejoins, eux …

Non, il devait y avoir une autre explication, quelque chose lui échappait sûrement, mais … l’être de Lumière … sous sa main … Non … il ne se trompait pas … était-ce vrai ?

Alors que la douce et fraîche brise jouait entre les monts et plaines de Volcano, à un endroit précis, aux porte de l’ancien royaume de l’Iwachika, le vent s’était immobilisé, l’air si pur et doux devint un poil plus lourd … Le silence qui quelques secondes auparavant semblait une bénédiction, devint plus étouffant …

Théran … mon ami … enlève moi un doute …

Auteur : Doxman
12/11/07 20h46 | 46 Galan 3726

Théran sentait, autour de lui l'air se dépressuriser. Son aura, lentement s'étendre. Et ses vêtements, venir caresser les terres fertiles d'Iwachika. Déjà, à sa droite, il voyait les interminables effluves d'une nouvelle aurore de production intensive. L'économie, la base et les fondements de l'Iwachika Sakazusa, était en marche. Il esquissa un sourire, une sorte de déjà. Les quelques tâches de sang qui détrempaient un sol brûlant s'éteignirent bientôt dans les entrailles de la planète volcanique. Son regard mira de l'ange jusqu'à l'ombre. Il observa lentement son ami se retirer. Marcher dans le trouble de son dos, dans l'inconnu du derrière, le doute de l'envers. Loin de sourire, il adapta une nouvelle position. Plus appropriée à la situation.

Son regard, alors plein d'entrain et d'espoir, noircit en un instant. Ses bras coulèrent le long de son torse, et sa main gauche plongea à l'intérieure de sa veste. La tête renfermée, l'aura illuminé. Théran Azhar le Nécromancien, Théran Azhar le démoniaque... Il jaugea l'Ombre du regard. Terrifiants, étonnés, passionnés, vides, lugubres, sourds et déboussolant, en tous points similaires, ces quatre yeux semblaient appartenir à la même entité. Théran abandonna le premier. Il se retourna, décontractant un corps jusqu'alors immobile.


" Mage.

Prenez ceci. "
Il lui jeta un téléporteur portable et uni personnel. Une boîte ronde, au mille symboles incompréhensibles, avec une jolie onde bleue turquoise au milieu.

" Rendez-vous à la base là-bas, ils vous y attendent. Vous devez vous faire guérir. "

" Archiâme, sauf votre respect, je suis apte à livrer bataille, mes capacités de régénération accélérée me rendent pratiquement inaltérable par la magie, aussi noire soit-elle. "

" Nous ne parlons pas de la même magie, jeune homme. Vous demanderez au docteur, de vous passer au scanner de dépressurisation, le moindre atome suspect doit être détruit, peu importe les dommages sur votre corps. Je vous veux en vie, peu m'importe votre futur. Ce sont mes ordres, maintenant rentrés. "
Une onde froide paralysa le jeune envoyé. Sa colonne vertébrale frétilla. Il avala avec difficulté, et s'exécuta sans broncher.

" Merci, Conseiller. " Il disparu dans l'auréole bleue claire libérée par le téléporteur.

Théran se retourna à nouveau. Plus que deux... Pensées troubles, mais sérénité à son paroxysme, tout deux savaient. Pour autant, Théran ne souhaitait répondre. Il lui faudrait attendre un moment de décontraction, de soulagement ; mais c'était du domaine du rêve de la part d'Iwa'. Il fallait donc le provoquer.

" Ta vue ne te trompera donc jamais ?!

En effet, je suis Grand Conseiller. En effet, je suis sous les ordres de l'Archimage Terluan. Celui même auquel j'avais volé la sphère de Mort. En effet, je suis contre le Shadowsong et ses idéaux, celui même que j'avais fait mine de servir. Mais tout ça tu le sais.

Mais, car il demeure un mais des plus important. Je suis toujours Wizards. Je suis toujours, le possesseur de la sphère de conscience. Je suis toujours le guide du Zéphyr. J'ai fais serment d'allégeance à un groupuscule qui dirige la galaxie. Car je suis politiquement en accord avec leurs idéaux. Parce que je peux leur être utiles. Et parce que les Wizards, sont bien au-dessus de tout cela. Je sais où, et comment me placer.

Et ai confiance, ce sera à tes côtés. Maintenant, à moins que tu t'y opposes, rentrons.


Mais l'Ombre semblait douter. Son sourire se crispa encore plus, devant le serein Théran Azhar, il semblait amusé et déstabilisé. Comme ses plans contrecarrés par son ami, qui se sentait ex.

Une tempête faisait rage, au loin. Prébatis le blanc était bien rentré. l'Archimage Terluan laissait Théran agir.

Auteur : Iwachika Sakazusa
14/11/07 19h48 | 48 Galan 3726

Le vent, toujours cette brise qui caresse les visages et se joue de la terre, le vent qui toujours apporte les nouvelles, les odeurs, la fraîcheur… le vent … toujours lui …

Derrière lui le passé, devant lui le futur… il devait choisir, choisir si c’était bien reprendre son trône noir, lugubre, seul parmi tous défiant les dieux qu’il souhaitait ou bien, changer … évoluer… le Seigneur Noir à présent se trouvais comme paralyser, paralyser par cette question, ce combat qui l’animait, qui le hantait…

Dois … Dois-je changer Théran ? Est-ce moi qui suis dans l’erreur ?

Ces mots à peines perceptibles étaient dis avec un son, un goût d’amertume, de rancœur…
En Volcano réside un ancien pouvoir, un ancien territoire, un territoire mort attendant le retour de son propriétaire …

La légende …

Perdu … je suis perdu … je ne sais plus …


En terre de Volcano le cri d’une âme en proie au doute se fit entendre, il fit échos et dans toutes la vallée se répercuta, faisant trembler le sol, balayant le vent, rasant la végétation desséchée, une larme coula…

Une larme …

L’unique …
Je me souvient … je me souviens … elle … elle l’avait prédis …

« Lorsque du doute coulera la larme, l’enfer reviendra et de nouveaux tu partiras mais cette fois … tu n’en reviendras pas »


L’Ombre était à présent plié en deux, courbé sur lui-même, il se tenait le crâne entre les mains et à ses pieds, sur le sol sec des Terre mortes de l’Iwachika Sakazusa, une larme ...

Se relevant lentement, on put entendre cette imperceptible musique, cette même qui vous laisse rêveur, cette même qui de nulle part vous emmène au loin, au pays des rêves, des moments inoubliables. Lorsque du paysage naît la beauté, la beauté de cette Ombre pleurant sur les pales lueurs du soleil levant. L’image de ces deux amis réunis, de ces deux anciennes puissances, la puissance le Zéphyr …

C’est avec lui que tout à commencer, c’est ainsi avec lui que tout cela va finir …

Alors que le temps s’était immobilisé, alors que tout s’était apaisé, l’Ombre se retourna et détourna le dos à Théran. Lentement, il avança vers ses terres. De nouveau il la sentait battre vivre, il la sentait revivre et s’animer pour de nouveau cracher du plus profond de ces entrailles son armée de mort. Alors qu’il avançait lentement, vers ces terres, un homme surgit de nulle part mais criant à plein poumon le nom du Seigneur, Son nom …

Seigneur SUBIM ! Seigneur SUBIM

Ce nom, tout se mit à résonner, tout se mit à basculer, tout devint flou…

Arrivé aux pieds du Seigneur, l’homme s’agenouilla et baissât la tête. Il ne semblait pas craindre l’Ombre… Pourtant … pourtant … tout le monde le craignait…

Seigneur, je me présente. Je suis le Seigneur Aurax. Seigneur… j’ai un message pour vous…

L’homme sortit de sous son armure de cuir un petit parchemin bagué par un signe que seuls peux ne connaissaient et le tendis d’une main au maître.

Lorsque l’Ombre le prit et le lut son attitude changea.
Il se retourna lentement observant tout ce qui l’entourait, il semblait humer l’air, sentir vibrer la terre, il était calme et serein, ces deux yeux rouges feu étaient à présent gris noir, son aura d’habitude si puissante n’était plus, le temps semblait reprendre son emprise sur lui. Faisant face à Théran, Le Seigneur Noir laissa apparaître, son visage… Il était vieux et ses joues trempées par les larmes qui ne cessaient de couler. Il avait l’air fatigué et usé par le temps, les batailles… Il prononça quelques mots à voix basse peut être dans l’espérance que Théran les entendent, un Adieu ? Un au revoir mon ami ? Qui sait … peut être le vent qui à ce moment la lui caressa le visage…

Puis, il le sentit, dans son dos … Aurax.

Se retournant de nouveau il prit le jeune seigneur par l’épaule, le regarda fixement dans les yeux puis prononçant à haute voix :

Théran … prend soin de lui, il est mon fils …

Ces quelques mots prononcés, l’Ombre prit alors Aurax dans ses bras, le serrant fort contre lui, il lui susurra un refrain dont seul l’enfer avait le secret, puis, dans une aura aveuglante changea …

En terre de Volcano une légende s’acheva …


Ailleurs… au même moment…

Aurax face à Théran.

Téléporté…

Vertana il en était sur, rien ne pouvait s’y comparé…

MES NOUVELLES TERRES !!

Auteur : Doxman
25/11/07 20h46 | 59 Galan 3726

Les instants furent éphémères, mais dans les esprits tumultueux des deux seigneurs, les leçons furent innombrables. En quelques regards, à peine une once de sentiments, déjà ils lisaient leur pupilles comme une feuille de papier. Déjà ils se sentaient proches.

Mais, les évènements avaient pris une tournure qui prenait Théran de court. Situation rarissime. Théran avait mal envisagé, à croire que ses sentiments avaient obscurcis son jugement. Il était passé en quelques instants de fier d'avoir été le digne conseiller assigné sur cette investigation ; à celui d'un homme attristé et affaiblit par la mort d'un ami qu'il pensait éternel. Il tenait Aurax, sa main ferme et crispée tenait son vêtement au niveau de l'épaule.

Ils arrivèrent à quelques encablures du Nécrolia. Une terre connue et nommée Heavenia. Mais ils ne pouvaient rester là, les ordres étaient claires, Théran devait les calmer. Et laisser errer tant de puissance dans un état neutre qui n'a aucune histoire avec le Grand Conseil, c'était prendre de grands risques. Ces derniers temps le Conseil était relativement menacé par quelques identités jeunes et audacieuses. Une telle prise de risque était inutile.

Ils arrivèrent en Nécrolia. Théran passa par les scanners de l'Académie des Mages. Il ferait lui-même le dossier sur Aurax, il en avait besoin.


- Entre ici.

Le jeune Aurax s'éxecuta, gentiment sans poser de questions. Un jeune mage lui servit sur un plateau d'argent plusieurs boissons. Quelques alcools forts, deux jus de fruits frai, et une dizaine de cocktails alliant les deux produits préférés des Nécroliens.

- Théran ?

- Oui, Abi' ?

- Tu vas bien... Je veux dire physiquement, j'entends un scintillement humide dans les coins de tes syllabes... Serais-tu triste ?

- Disons. Que Subim m'a fait un cadeau auquel je ne m'attendais pas.

- Ce jeune homme n'est pas Subim ?

- Aucunement non, il est son fils.

- Non Thé. Sur ce corps, il y a des traces d'enfer. Il n'a ni mère ni père. Enfin, ses empreintes spirituelles ressemblent étrangement à celle de Subim. On dirait, une apparence, une image de ce-dernier.

- Huum'... Je ne sais pas, je crois mon ami sur parole.
Mais je dois m'entretenir avec cet homme. Des choses doivent être dites.


- Tu ne crois pas si bien dire... A plus tard, Thé'.


Aburale semblait suspicieuse. Théran lui confiant et solide de leur expérience. Mais un doute fantôme l'habitait, c'était toujours ça lorsqu'Aburale lui disait quelque chose : il la croyait aveuglement.

Pour vu que la vérité éclate.


- Bon... Avez-vous une idée de ce que je suis ? Avez-vous une idée de ce que vous êtes ?

Théran était attristé, une lèvre pincée, enfin presque... Il se servait une bonne tasse de thé.

Auteur : Iwachika Sakazusa
25/11/07 21h54 | 59 Galan 3726

« Théran …

Théran Azhar… pourquoi toi ! … »


Tout était allé si vite… La magie avait été si puissante …

Depuis Vertana tout s’était accéléré et Aurax ne bronchait pas, comme engourdis par les évènements récents, il exécutait sans broncher. Habillé de sa petite armure de cuir sanglé, il obéissait sagement.
Alors qu’il semblait absent, parcourant l’infini songe, il sentit, tel un élèctrochoque, une voix. Ainsi, vint un moment où, après tant de brouillard, une phrase, enfin, le ramena à la réalité.

Bon... Avez-vous une idée de ce que je suis ? Avez-vous une idée de ce que vous êtes ?


Relevant lentement la tête pour défier du regard l’être suprême qui l’avait sortit de sa torpeur, il sembla au premier regard comme hagard. Puis, d’un éclair, son brouillard devint le regard enflammé dont seul l’héritier pouvait en avoir le secret, celui du Digne Fils du Seigneur Maudit, de L’ancien Ombre. En lui, il pouvait en sentir le sang…
Dans la salle vide et obscurcie, les deux hommes s’observaient sans mot dire. On pouvait sentir par le poids de l’atmosphère qu’un dur combat psychologique commençait.
Aurax, était encore jeune, encore frêle, il ne connaissait que trop peu ce que devait faire et dire un Seigneur à part entière. Il ne connaissait que depuis peu la vie à part entière.

Observant sans rien dire Théran, il se sentait encore faible et pourtant une rage coulait en lui, cette rage, toujours, ..., ce pouvoir, …, toujours …

Les images de corps déchiquetés, les images d’enfants ouvert, vidés de leurs entrailles, les images de ces montagnes de cadavres, les images de cette Ombre Omniprésente.
Au milieu de tout cela Théran, la réalité…

Aurax supportait mal le choque des évènements passés. Son esprit était troublé.
Pourtant relevant un peu plus le visage et faisant mieux apparaître celui –ci à la lumière on put apercevoir dans ces grands yeux d’un noir étrangement sombre cette flamme, cette flamme unique qui anime ceux qui ne peuvent s’arrêter de croire. Croire …

Ne jamais s’arrêter de croire

Tel le souffle doux et frais de la brise Aurax prononça ces quelques mots. Brisant le silence, imposant une aura calfeutrée, il sembla reprendre vie.
Comme si ces quelques mots avaient en lui réveillés une étincelle de vie, il se redressa lentement pour mieux faire face à Théran.

Seigneur, Je sais que je me prénomme Aurax, je suis le fils du Seigneur Subim, ancien fils des Mibu. Je pense savoir qu’il m’a choisit pour prendre sa suite, et vous Seigneur, vous … vous êtes le Seigneur Théran Azhar.

Aurax avait débitée cette réponse comme si il en avait appris le texte au préalable.

Pour ma part, Grand et Magnifique Seigneur que vous êtes, j’aurais aussi une question.
Pourquoi puis je sentir en vous tant de tristesse, tant de doutes ?

Cela m’empêche de me concentrer, cela brouille mon esprit.
Ces émanations, elles sont bien trop puissantes pour que même un simple d’esprit comme moi ne puisse les sentir.


Dans les yeux d’Aurax, cette flamme… toujours et encore … cette flamme