Annonces officielles > Ne jamais dire jamais ou comment revenir des lumières

Elle marchait depuis ce qui semblait être des jours. Elle s'était donnée un nouveau défi. Elle voulait revenir. Elle voulait de nouveau marcher sur le sable chaud de Désertica. Elle voulait revoir les étoiles apparaître et se coucher derrière les dunes de sable. Elle voulait leur cracher dessus. Elle voulait. Elle voulait mais ne pouvait pas. Lui, il leur crachait dessus. Mais lui, il ne voulait plus. Il voulait partir. Il voulait revoir ceux qu'il avait quitté il y a bien longtemps. Il ne pouvait pas. Elle pouvait pour lui.
Alors ils se sont parlés. Ils se sont mis d'accord. Il allait partir, elle allait revenir. Ils se le devaient bien.

Elle se trouvait entre deux montagnes rouge feu. Elle détestait cet endroit. L'odeur était insupportable, les couleurs , la luminosité la forçait à froncer des sourcils, son corps était dur à bouger. Pourquoi a-t-il choisi cet endroit là, se demandait-elle à longueur de temps. Pourquoi Volcano la suivait-elle jusqu'en enfer ?
Elle devait l'affronter. Elle devait y arriver. La pénitente devait le passer.

Un portail se tenait devant elle. Il n'était pas actif. Elle s'approcha de l'homme qui s'occupait de la machine. Elle lui demanda de l'envoyer sur Galactica. Il le fit.

Un flot de bruit, d'odeurs différentes, désagréables ou non, la submergèrent.

Un taxi se présenta devant elle. Le conducteur n'était pas humain, il n'avait pas de cellule dans son corps. Elle accepta de monter à bord.

“ Direction le Siège ! ”

Quelques instants plus tard, les odeurs de pollution et du troupeau humanoïde s'évanouir pour laisser place à une odeur tout aussi désagréable, celle du plastique neuf mélangée avec celle de la politique.
Elle ne savait plus comment procéder. Il fallait suivre un code, ne pas manger le pâté pour chien devant une petite fille, ne pas couper une tête devant la police, ne pas entrer dans les salles comme le jour des portes ouvertes.

Elle entra dans une salle où plein de gens parlaient en dormant ou dormaient en parlant. Et dans une langue incompréhensible ou bien dans un charabia que seule elle connaissait elle le dit.

“ Ender est parti ”

Ils se retournèrent. Ils n'avaient rien compris. Rien de plus qu'un autre bruit parmi d'autres.
Elle articula de nouveau.

“ Ender est parti. Il en avait marre. Il s'est retiré pas loin de chez moi. Et moi... Pas loin de chez lui. Desertica est belle, vous ne trouvez pas ? On devrait supprimer les autres, non ? Ou les enlever des cartes pour ne pas choquer vos petits enfants. ”
Elle eu une nausée. Parler, leur parler, des petits enfants, quoi de plus horrible. Tout ce qu'il y avait de dégoûtant, elle l'avait fait ou prononcé en moins de temps qu'un éléphant avait besoin pour toucher sa queue avec sa trompe.

- Viens cherie vite
- Père, mais père.
- ne t'inquietes pas. Elle est de confiance.
- je sais, je sais, mais pourquoi avoir laisser l'amiral.
-......
- Père, c'est tres risqué ce que nous faisons, pour tous. tu ne t'en sortiras pas toi, mon père tu le sais, je l'ai vu.
- Nous avons preparer du mieux que l'ont pouvait l'humanité, Marine.
- Même sans moi, la sphère de vie, ils peuvent y arriver, et tu souffriras, encore.
- Qu'importe, regardes moi,
ils s'areterent, se regarderent, elle plongea son regard bleu et tenta de percer l'esprit d'Ender, mais depuis sa premiere mort, personne ne le pouvait plus, les mages l'avait ramener, le voyage dans le voile et l'EP, avait finit le travail. son père etait la seule personne dont elle ne pouvait voir l'avenir, si ce n'etait warren, avant...
- Tu ignores Marine si je ne m'en sortirais pas, encore cette fois. alors ne le dit plus. ce qui est certains c'est que toi tu dois vivre.
ses cheveux blondirent plus encore, ils semblaient vouloir prendre feu, Marine cherchait au plus profond des premonitions parmis toutes les possibilités quel serait celle qui aurait le plus de chance d'aboutir

- si je veux reussir, et faire reussir... je n'ai guere d'autre choix. il reste 4 spheres a trouver et nous ne pouvons le retrouver dans le temps imparti
alors il nous faut agr autrement.
- Bien père