Annonces officielles > Un peuple réduit en cendre par la bêtise de l'Oracle

Auteur : Azath, Seigneur d'Antioch
29/06/06 00h08 | 69 Volcan 3724

L'Etat d'Antioch, membre de la Sainte Evintizia, n'était plus que l'Ombre de lui-même. Une immense flotte de l'Oracle avait tout décimé. Les jolies jungles équatoriales n'étaient plus que des cendres. La Palais de Noir Acier avait été détruit par les mages d'eaux de Sword. Les terres puaient la radioactivité, causé par les solars du même Etat.

Le Seigneur Azath, avait perdu un de ses bras. Il dialoguait avec des fous illuminés qui menaçaient de tout détruire. Ils n'ont pas manqué à leurs paroles.

Pendant que les meilleurs mages médecins s'occupèrent de son bras, il conposa un discours pour son prochain passage au Siège de la Corporation. Un de ces plus beaux discours. Peut-être le dernier si la blessure lui serait fatale.

Quelques heures plus tard, une salle fut ouverte pour le Seigneur d'Antioch. Il regarda sur holoécrans les dirigeants s'installer, se questionnant sur le sujet du jour.

Vêtu de son habit sombre, le visage recouverts de cicatrices et la manche droite retombant sur le côté, Azath regarda la foule, il la toisa même. Après tout, il n'avait plus rien à perdre sauf sa fierté. A côté de lui, se tenait Dame Cylia et un homme toujours inconnu.

D'une voix calme, il prononça :


"Messieurs, Dames, Medesmoiselles, et autres ignorants, bonsoir

Ce soir, mon peuple a connu une fin funeste. Nos belles et verdoyantes forêts ont été souillés par un être innomable qui se fait passer pour un messie. Une alliance de la Lumière à l'aspect hégémonique, cachant leurs belliqueuses et nauséabondes intentions par un tantinet de belles choses. Des promesses de paix et de sérénités qui amèneront à une soumission totale. Une alliance ridicule de noms comme de principes. Un groupe exécrable et putride. Même un zombie millénaire serait une meilleure compagnie que le poux d'un Oraclien.

Oui, l'Oracle. l'Oracle prophétissant la mort et la désolation sur ceux qui marchent sur leurs chemins. Une alliance de bien mauvais présages responsable de la mort de centaines de milliers d'innocents. Toute une civilisation fut rasé par une simple pensée prépubère.

Cette alliance se dit combattre le Shadowsong. Sachez chers messieurs qu'ils font également dans l'extorsion et dans la représaille lourde et inégalée.

Mais une terrible histoire commence toujours par un début, un début des plus banals.

Hier, ma propre flotte a attaqué un Etat du Second Cercle nommée Kenzaku. Ce fut une bataille formidable qui m'a été défavorable. Mais le peuple Antichois réclamait vengeance et en tant que dirigeant je me dois d'écouter mon peuple. Aujourd'hui, une flotte plus grande est venue massacrer trois milliers de maîtres mages qui ont laissé de lourdes pertes chez moi. Je tiens à dire que Kenzaku était signalé comme membre du Second cerle dans ma base de données alors qu'étrangement, je n'eus rien pillé de leur banque.

Kenzaku est venue me menacer chez moi. Il a clairement énoncé que si je ne remboursai pas les pertes occasionnées, il allait m'envoyer toute l'alliance de l'Oracle. J'ai bien sur joué à son propre jeu et je lui ais clairement dit que je ferai pareil, en évoquant de possibles représailles sur son Etat.

Bref, le soir même, l'Oracle passe à l'attaque. Je contacte mon ami le Sieur Theran pour demander une raison de sa venue. Il semblait que celui-ci ait été mal renseigné via son confrère Kenzaku qui lui a dit que je l'avais menacé en premier. Kenzaku, le brave diplomate n'est qu'en fait un abject démagogue.

L'Etat de Sword, voyant que je ne souhaitais pas rembourser la perte de 3000 maîtres mages ou de 6000 maîtres mages car ces forbands souhaitaient que je leur en donne autant, soit deux fois plus que ceux que j'avais masssacré, a lancé une ultime attaque et a tout détruit.

Voyez donc l'animosité de vos sauveurs. Regardez la soif de destruction qui animent les membres de l'Oracle. Et ce sont ces trucs qui souhaitent nous débarasser du Shadowsong ? Si vous ne marchez pas avec eux, vous serez contre eux.

Bien sur, je peux concevoir une terrible erreur de l'Oracle. Mais les faits sont là, vous avez attaqué un Evintizien qui est contre la coalition mené contre la Compagnie de Sheptal, un Evintizien qui n'entretient aucun rapport avec le Shadowsong et qui a un certains mépris envers Ender.

Alors voici ce que je vous propose : Vous m'aidez à me reconstruire. Je veux toutes mes infrastructures.

Vous allez surement rire de mes exigences. Mais si vous ne le faites pas, il peut se passer plusieurs choses :

La première est le commencement d'un combat politique. Toutes vos interventions seront critiquées par ma personne. Je montrerai aux gens votre frénésie maladive. Je vous jetterai dans la boue et je ferai en sorte de vous discréditer. Vous serez à terre et vous n'en bougerez pas.

La seconde est une altération de vos traités diplomatiques. Je prouverai à vos alliés que vous n'êtes pas ce que vous êtes réellement. La pitié n'anime pas vos sentiments. Seule la soif de pouvoir vous gangrène. Je ferai en sorte de mettre mon petit grain de sel pour coincer les rouages des alliances.

La troisième est une gêne militaire. Même si mon état est ruines et cendres, je leverai une coalition formidable contre vous. J'en appelerai à la raison auprès de la populace. je réunirai le faible et le fort sous une bannière proclamant la justice et l'équité.

Maintenant que vous savez cela, je vous laisse une dernière chance de réparer cette malencontreuse erreur. Réparez ce que vous avez cassé et vous prouverez à la plèbe et aux dirigeants des mondes que vos pensées peuvent inclure du regret et du pardon.

Sachez une dernière chose : ce que vous m'avez détruit en bâtiment, je l'ai gagné en fierté et en motivation. Vous ne vous en sortirez pas comme ça."


Le Seigneur d'Antioch vomit du sang. Un léger filet coula de sa lèvre inférieure mais sa voix ne faiblit pas.

"Je crois avoir tout dit. Il se peut que je demande un raid sur l'Etat Kenzaku, source du malheur de mon peuple."

Azath s'en alla dans son coin tandis qu'un équipe médicale tenta de soulager ses maux. Dame Cylia mit la main sur son pistolet à plama, craignant une attaque surnoise d'un fanatique de l'Oracle. L'homme inconnu montrait son mépris et son inquiétude face aux dirigeant d'Antioch. L'Equipe médicale réanima le Seigneur Noir tandis qu'une autre personne allait sans doute prendre la parole.

Auteur : Zeross
29/06/06 02h42 | 70 Volcan 3724

Un homme grand et blond entra dans la salle. Son apparence physique était humaine, mais ses yeux, d’un bleu profond et insondable, trahissaient sa nature divine. Il était vêtu d’un habit blanc, léger, qui facilitait les déplacements. Sa mine renfrognés laisser transparaître qu’il n’était pas la de gaîté de cœur.


Bien le bonsoir, il est tard pour débattre de votre stupidité mais je vais le faire… j’en ai reçu l’ordre. Je me présente, Colonel Kanna, officier de la flotte Sword2 et archange de mon état. Je pense avoir d’autres préoccupations bien plus importantes que de répondre à vos médiocres accusation mais je n’ai pas le choix. Soit.

Il soupira et regarda le morceau de papier ou on lui avait rapidement griffonné les quelques notes utiles du sois disant discours du seigneur Azath.

Alors commençons par le commencement. Tout d’abord cette fameuse attaque, qui fut le déclencheur de tout. Vous avez user de téléportation pour venir, je vous cite, « massacrer », sciemment, trois milles maîtres mages qui étaient en train de former de jeunes élevés. Les braves ont donné leur vie pour défendre leurs élèves, gloire a leur courage, condoléances aux familles ! Tout ceci commence donc par un acte de barbarie de votre part, cela ne nous met évidement pas en de bonnes positions pour vous écouter.


Ensuite vous dites que l’état en question était blasonné du Second Cercle quand vous l’avez attaqué ? Les chefs de cette dites alliance vont être ravi de vous l’entendre dire je pense. Mais quoi qu’il en soit vous mentez. Comme vous le savez tous, quand on attaque l’état d’une alliance on trouve toujours sur son état une partie des ressources de son alliance, que nous ne manquons jamais de prendre au passage, a moins que nous soyons complètement stupides. Or il se trouve que, justement, cet état n’appartenait PAS au second cercle, et c’est pour cela que vous n’avez pas pillé les ressources de leur banque. Et oui, selon toute vraisemblance, et selon le chef de l’état en question, il était blasonné Oracle au moment de votre attaque. Alors je ne nie pas qu’il se peut que ce membre de ma faction ai abusé de ma confiance, mais la vérité ne sera jamais su. Tout ce que nous avons se sont les paroles de deux personnes, et ce rapport qui montre clairement la non appartenance de l’état au Second Cercle.

Kanna fit une pause pour regarder dans les yeux son interlocuteur. Il essayait de deviner si il mentait ou si ses yeux l’avaient malheureusement abusé. Au bout de quelques secondes il reprit.

Continuons. Ensuite vous dites que ce cher Kenzaku est venu, chez vous, vous menacer ? Il me semblait pourtant qu’il avait fait cela par missive… vous confondez peut être un peu tout. Quoi qu’il en soit il vous a menacé, cela est un fait. Cependant, quand mon chef reçois des menaces comme celles-ci, il a l’intelligence de contacter les dirigeant de l’alliance en question pour savoir s’ils cautionnent les dires du membre en question. Apparemment vous n’avez pas l’esprit diplomatique. Quoi qu’il en soit, vous déformez de nouveau la réalité. Vous omettez de signaler que le chef Kenzaku, dans son soucis de préserver le maximum possible les forces humaines contre le Démon, vous a proposer un arrangement. En effet il vous proposer que vous lui fournissiez des ressources pour qu’il puisse recruter trois milles nouveau maîtres mages. Arrangement que vous avez refuser.

Vien donc le moment de l’attaque. J’étais en communication instantané avec mon ami le dirigeant du Nécrolia quand vous l’avez contacté. Vous dites qu’il à était mal renseigner par Kenzaku, cela se peut et je ne le nie pas. Vous oubliez encore une fois une partie des faits car je vous ai moi-même contacté par ce même system de communication pour discuter avec vous. Je me disais que un remboursement serait quand même préférable. Avez-vous intentionnellement omis de raconter ce passage car durant cet échange, les seuls mots que vous avez prononcés on était pour se foutre de moi ? Oui je pense que cela ne vous ferait pas bonne publicité… Quoi qu’il en sois, voyant votre manque total de respect envers une demande diplomatique, je suis passé à l’action.


Il augmenta le ton.

Oui ! En effet, c’est moi qui ai donné l’ordre « rasez tout bâtiment militaire. Pas de morts inutiles, détruisez seulement les infrastructures. ». Mais justement, la deuxième partie de mon ordre était de faire le moins de victimes possible, et c’est ce qu’ont fait mes soldats. Alors ne venez pas me parler de « soif de destruction » quand mes attaques ne font quasiment aucunes victimes, alors que vous, vous massacrez allégrement trois milles mages.


Nous arrivons a une de vos plus grosses erreurs. Vous dites l’Evintizia contre la coalition menée contre la compagnie de Sheptal ? Alors veuillez m’expliquer la présence de vaisseaux du Vindilis dans le groupe sensé les exterminés ? Etes vous seulement au courant de ce que fait votre alliance ? Ensuite vous allez plus loin en annonçant, tout fier, que l’Evintizia n’a aucun rapport avec le Shadowsong ? Celle la c’est la meilleur. Dois-je vous rappeler que votre chef, Vindilis, fut un de ceux qui à contacter le Shadowsong pour lui demander de s’allier a sa cause ? Dois-je vous rappeler que après le refus de ce dernier, votre chef à déclarer que l’Evintizia n’attaquerais jamais le Shadowsong ou un de ses alliés pour ne pas s’attirer sa haine ? Oui en effet ! L’evintizia c’est prôné favorable au Démon ! Et pour cela, nous avons décidé de la châtier.



Le colonel était réellement partagé entre la stupeur et l’incrédulité. Comment pouvez-t-on ne pas être au courrant des avis de ses chefs ? Aucune communication n’était donc effectuée au sein de l’Evintizia ? Ou ses dirigeant on-t-ils providentiellement changer d’avis et avaient omis de signaler se détail à l’Oracle ? Il nota intérieurement de parler de ceci a son chef pour qu’il envoie une délégation diplomatique régler ce problème avec les chefs de l’Evintizia, en espérant que ces derniers soient plus compétant que la personne qu’il avait en fasse de lui.

Il lut la suite de ses notes et eu un petit sourire. Cette partie était plutôt comique.


Venons en a votre propositions, et a vos menaces… Tout d’abord, comme vous vous en êtes douté, nous refusons catégoriquement tout remboursement, tout comme vous l’avez fait quand c’était nous qui vous le demandions. Surtout que j’ai un ami qui est en train de vous aider dans le rachat de vos structures.

En ce qui concerne les menaces. La première est une menace politique. Vous me menacer de me discréditer a chaque fois que je parlerais… Vous comptez faire cela comment ? En ne faisant que lancer des insultes comme vous venez de le faire ? En manquant gravement de courtoisie et de bonnes manières ? Soit, je vous laisse le faire, mais je ne pense pas que cela soit la meilleure méthode. Je ne vais pas relever toute les insultes infantiles que vous venez de proférer mais veuillez me respecter tout comme je vous respect. Je ne vous insulte pas moi…

Vous nous menacez ensuite de nous faire perdre nos alliés ? Sachez premièrement que pour faire partit de nos alliés il faut montrer une certaine présence d’esprit, ainsi que de la maturité. Nous n’avons qu’un seul traiter d’alliance pour le moment, et c’est avec la compagnie de Sheptal. Vous pouvez essayer si vous voulez de monter mes frères contre moi mais,
il eu un petit rire, je en pense pas que vous arriverez a quoi que ce soit. Sheptal est notre allié et le demeurera j’en suis persuadé. Nous sommes unis depuis bien trop longtemps pour qu’un chef irrespectueux puisse espérer ternir nos relations. Je vous souhaite donc bien du courage.

Ensuite viens la menace militaire. Vous me décevez une fois de plus en vous cachant derrière vos relations. Au lieu d’utiliser votre armée vous faite directement appel a une « coalition ». N’êtes vous pas capable de gérer vos affaires internes sans avoir recours a une aide extérieur a l’Evintizia ?


Il se décala pour lancer un appel aux dirigeant de l’Evintizia.

Chef de l’Evintizia allez vous laisser ce membre de votre alliance souiller la réputation de celle-ci en la faisant passer pour faible et lâche ?

Puis il se retourna de nouveau vers Azath.

Et puis quelle coalition pourriez vous lever ? La même que celle qui combat actuellement la compagnie a trois contre un ? Sachez juste que l’Ediliora a juré de combattre le Shadowsong, contrairement a vous, et j’ose espérer qu’ils étaient sincères.

Je fini le chapitre des menaces en vous signalant que l’Oracle ne ploiera jamais sous la menace d’une coalition. Nous avons des convictions et savons les respecter.



Il tourna la feuille qu’il avait en main. Remettre cet homme à sa place était tellement facile qu’il ne s’amusait même pas. Il tendait lui-même les bâtons pour se faire battre, c’était désolant. Dire que dans une sale proche, son supérieur avait l’honneur de débattre avec Shingaz. Au moins il devait avoir un orateur compétant en face de lui.

Je voudrais maintenant parler du Shadowsong. Vous qualifiez nos principes de « ridicules ». Je vous rappelle que nous combattons le Démon, je vous rappelle que les dégâts se font déjà ressentir en Wanbi. Vous qualifiez cela de ridicule ? Voila bien les paroles d’un acolyte du diable.

Je retiens cependant une phrase que vous avez prononcée. « Si vous ne marchez pas avec eux, vous serez contre eux ». Je dois vous dire que vous avez totalement raison sur ce point. La guerre que nous menons ne pourra laisser aucun parti neutre. Et cela car le Démon est l’ennemie de toute vie. Donc oui, effectivement, sois vous êtes avec nous, sois vous êtes avec lui. Cela est fort simple. Ce ne sont nullement des paroles hégémoniques que je profère la mais vous ‘aurez tout simplement pas le choix Pour le moment le Shadowsong n’est pas prêt a exécuter son plan, mais une fois qu’il le sera vous serez obliger de vous allié… ou vous mourrez. L’Oracle le répète sans cesse.


Les notes de Kanna arrivaient à leurs fins et il en était soulagé.

Une dernière chose. Outre vos insultes, vous avez parlé « d’Oracliens ». Sachez juste, pour votre gouverne, que ce terme n’existe pas. Nous parlons de « Membres de l’Oracle ».

Sur ce, je vous laisse la parole. Je ne crois pas avoir oublier de point et si c’est le cas je vous serrez grés de me le rappeler… de manières courtoise.



Il partait s’asseoir quand il se souvint d’une chose.

Ah, et je veux aussi signaler que toute attaque contre l’Oracle est prise comme une aide au Démon. Donc pour ceux qui serrons tenter de répondre a l’appel au raid et a la barbarie d’Azath, soyez conscient des conséquences.

Auteur : Azath, Seigneur d'Antioch
29/06/06 16h37 | 70 Volcan 3724

Enfin, le crapaud est sorti de la fange. Le fiélon au fausses apparences est venu ramener sa face au grand jour. l'immonde déchet aux paroles souillées par la calomnie, le mensonge et la vilennie a distillé son venin à une masse de gens qui espérons le, comprendra à qui ils ont affaires. L'être soit disant angélique n'était qu'une sombre façade, cet erzath qui se complaisait à apporter le Bien ne répandait que la Mort.

Durant le discours de ce prétentieux, le Seigneur des Ténèbres était tombé dans le coma. Alors que le prétendu ange ignorait l'homme au bord de la mort tout comme il oublia la mort de civils innocents, noyés et engloutis par des raz de marée apocalyptiques, les médecins apportèrent de quoi réanimer Azath. Juste à ce moment, l'être sans coeur et sans jugeotte parla des êtres humains qui furent épargnés. Il fallait vraiment être bête pour croire en de tels inepties aussi grosse qu'un Solar.

Après quelques instants, le Seigneur d'Antioch reprit connaissance. Les médecins sourièrent et indiquèrent des mots encourageants à Dame Cylia. Azath regarda le monstre ailée qui continuait son discours hilarant, comportant énorméments de hiatus et d'absurdités.

Son autre garde du corps avait rédigé deux pages de notes et avaient souligné les idées clés. Une fois qu'il eut fini de jacasser, Azath regarda ce que son aide de camp avait transcrit sur papier. Ses dents apparurent sous l'effet de la joie et il poussa un faible rire qui lui fit cracher du sang. Après avoir repris entièrement ses esprits, Azath se releva et riposta :


"Voilà ce qu'on m'envoie pour dialoguer : un pion avec des ailes. Enfin, pour les ailes, je me demande si elles sont vrais enfin passons.

Je vais reprendre tout ce que vous avez dit et croyez moi, depuis le temps que je dirige l'Etat d'Antioch, je n'ai jamais vu de plaidories aussi remplies de fautes et d'incompréhensions. Certaines choses énoncées par vos soins portent le sceau du mensonge, d'autres détails que vous avez étayés confirment mes craintes.

Je vais donc commencer ma riposte en démentant ce que vous avez crachés

Avant de commencer, si vous ne souhaitez pas débattre avec moi alors il ne fallait pas se déplacer. Vous avez gaspillés des plumes pour rien et je m'en excuse. Il fallait rester chez vous et m'envoyer un être doué de plus de raison. Non que dis-je ! Un être doué d'un minimum de clarté d'esprit. Mais visiblement, je n'ai pas été gâté...

Contrairement à ce que vous dites, je ne vous ais pas insulté. Je vous dédaigne, nuance. Maintenant, je vais vous montrer un discours insultant. C'était le prélude. Passons aux choses sérieuses :

Premier point : notre arrangement. Enfin, un arrangement qui correspond plus à un ultimatum avec menaces et chantages à la clé. En aucun cas, je n'ai pu jouir de mes droits plénipotentiaires. Un soit disant arrangement où je ne devais qu'acceter leur condition ou mourrir. Voyez vous chers amis, j'avais proposé à ces chers messieurs le remboursement de la moitié environ de maîtres mages décédés. Moi même, je ne dispose pas d'autant de professeurs dans mon académie. Ces ingrats ont tout bonnement refusé catégoriquement. Leurs propos dictés par une adoration envers le Dieu Essaimess m'avait bien fait sourire et j'ai répondu au chantage par le, pardonnez moi l'expression, foutage de gueule. Pour moi, j'avais de véritables murs insonorisés manquant de politesses, dotés d'un QI de poule et surtout imbu de leur personne car il en ont une grosse.

Une grosse flotte je précise ! Sans doute pour palier à leur manque de virilité ! "


Quelques rires éclatèrent dans la salle.

"Excusez moi, je m'emporte. Donc, entre devoir rembourser 3000 maîtres mages ou 6000, je ne savais plus trop à combien s'élevait la sanction. De toute façon, ayant subi des pertes également lors de mes attaques et étant lié à des engagements, je ne pouvais pas assurer un tel remboursement. La suite, vous la connaissez. Apportez moi un verre d'eau s'il vous plait ! "

Une femme apporta un verre d'eau et une carafe. Azath se servit allègrement et but d'un trait le liquide.

"Après l'eau, je jure devant les Sheptaliens que je ne boirai que du bérichampagne. Au moins, je me saoûlerai pour ceux qui sont morts dans l'injustice. Moi, ce qui m'a beaucoup déçu était la conversation MSNique qui n'étaient non pas orchestré par le chef de l'Etat Sword qui n'avait pas pris la peine de venir me parler mais par l'angelot qui profère moults sotises. Je comprends mieux pourquoi je n'ai pas pu discuté avec des gens censés puisque vous dites que je me suis fiché de vous donc j'en déduis que c'était vous que j'ai eu directement. Je suis bien heureux de vous avoir traité avec mépris, c'était tout ce que vous méritez.

Second point : les destrutions humaines. Donc, l'être à plume devant moi m'assure qu'il n'y a pas eu de dégâts humains. Et ça, c'est quoi à votre avis ? Vous ne saviez pas que les humains ne muaient pas du bras droit tout en pissant du sang ??"


Azath montra le reste de son membre estropié à la foule. On pouvait voir une vilaine blessure provoquée sans doute par une arme radioactive. La blessure était cautérisée et de petits champignons noirs poussaient dessus.

"Vous parlez sans doute de pertes militaires. Oui, j'ai eu la sagesse d'esprit d'évacuer notre force de frappe ainsi que la majorité des civils dans des abris anti atomiques. Mais, la dernière dépêche reçue de mon Etat porte le nombre de mort à 123 541, hommes, femmes et enfants confondu et à 398 655 disparus. Une vaste majorité de bâtiments civils ont sombré sous la frappe chirurgicale de vos solars. Alors sachez, être des cieux, qu'un solar fait des dégâts de zone. AAhaaaaahhahaaa ! Vous ne le saviez pas ? Et les déluges ne sont pas des techniques occultes très précises. Vous dormirez moins bête ce soir.

Bien sur, je ne parle pas de l'écosystème qui a été totalement bouleversé, des créatures vivantes mortes sans comprendre pourquoi. Une chaîne alimentaire a jamais altérée par une envie de destruction et des fleuves qui ont changé de lits. Mais c'est vrai qu'un être aussi divin et intelligent que vous peut proclamer qu'il n'y a pas eu de victimes.

Passons au troisième point : Les malentendus. Vous dites que je ne suis pas au courant des intentions de mon alliance. J'ai dit que j'étais le seul Evintizien à m'opposer à la guerre contre la Compagnie de Sheptal et que je ne suis pas pour une alliance avec le Shawdosong. Manque de pot, il se peut que je reconsidère mes opinions. De plus, je n'ai jamais parlé de vos attaques sur Wambi que je me fiche éperduement. J'ai dit que je n'avais pas beaucoup d'estime pour Ender. Si je dois me sériner, je n'hésiterai pas à le faire mon petit angelot.

Quatrième point : ma revanche. Oui, je ferai appel à une coalition pour vous vaincre. Une coalition qui détruira le monstre qui est en vous. Une coalition où nous nous libèrerons du futur joug de l'Oracle, une alliance au comportements hégémoniques. Une coalition pour nous libérer de votre entrave. Le Shadowsong est pour l'instant beaucoup moins belliqueux que vous. Donc, par déduction élémentaire, le vrai danger vient de vous, enfin des pions qui sont dans l'Oracle."


Azath demanda une bouteille de bérichampagne. Il en but au goulot, reposa le récipient avec fracas, manquant de le briser. Sous l'effet de l'alcool, le dirigeant continua sa plandoirie :

"Bien, la seconde partie de ma riposte va parler de vos paroles que je confirme hélas.

Vous confirmez qu'on peut être bête et crétin en laissant 3000 maîtres mages, 3000 professeurs, 3000 perles rares qui veillent à l'instrution magique se faire tuer et massacrer. Qu'il est normal d'annihiler l'offenseur car c'est d'une normalité affligeante. Vous prouvez que vous défendez quelqu'un qui a commis une erreur et que vous reportez intégralement la faute sur l'attaquant. Je sais bien que je suis au trois quart fautifs dans cette histoire mais delà à avoir détruit tout mon bel état parce que j'ai tué malencontreusement 3000 maîtres mages...Mes be*ux chasseurs construits avec ce matériel desertica, acheté à l'Etat Assoifus, du bel acier bien pur et magnifique, de l'acier..., mon acier... Je suis bête moi aussi j'aurai du attaquer avec des lapins roses. Après tout c'est bien connu dans la chanson, un lapin est parti chasser un chasseur ou un truc dans le genre... (soupir).

Il y a de quoi vouloir mourrir par une grosse vague d'e*u.

Enfin, vous avez prouvé dans vos dires que si on ne marche pas avec vous, on marche contre vous. Vous prouvez que vous êtes hégémoniste. Sur ce plan, j'ai gagné la partie. Vous n'êtes bien qu'un sombre énergumène, omettant pleins de points. Vous critiquez le Shadowsong alors que vous ne valez pas mieux. Votre soit disant diplomate est un gros lâche, qu'il soit maudit à boire de l'e*u jusqu'à qu'il en crève. Que GaÏa vous chasse, vous qui la maltraiter, vous les égoïstes de l'Oracle.

Chantons mes amis ! Que l'hymne nationale résonne dans ses lieux. Que l'asphalte de cette planète tremble devant notre puissance ! "


"Gaïa, nous donnerons corps et âmes
Toi, qui a donné la vie
Toi, qui nous a fait grandir
Toi, qui nous a donné l'intelligence

Gaïa, nous nous battrons pour Toi
Nous, qui te protégeons de la dépravation de l'humain
Nous, qui te chérissons comme si tu étais notre Mère
Nous, qui n'oubliont pas ce que tu as fait pour nous

Gaïa, nous mourrons pour Toi
Pour te sauver de ta création
Pour exterminer ceux qui te gangrènent
Pour permettrer la Vie

Gaïa, nous croyons en Toi
Nous marcherons dans la vallée des Larmes
Nos corps en tristesse et nos coeur en émoi
Nous tuerons le Ver radioactif avec tes armes

Gaîa, nous croyons en Toi
Alors, si nous devons trépasser
Que nos corps soient plantés
Que les germes de la Vie puisse pousser
Que la Terre se nourrit de nos carcasses
Et que nos énergie te donnent la force de punir les ingrats en masse

Gaïa, O Mère, O Sauveuse, O Notre bien aimée
Tu vis pour nous et nous vivons pour Toi."


Azath but une autre lampé de bérichampagne et retomba dans le coma. Cette fois-ci, il fallait l'hospitaliser d'urgence. Les médecins intervinrent très rapidement et portèrent le diurigeant en réanimation.

Auteur : Eclair
29/06/06 17h27 | 70 Volcan 3724

Vrabriiik était furax, il intervint rapidement :

* Mon Seigneur de l'Evintizia, il me semble que l'Evitizia a proposé son aide à Warren Shadowsong, rien que pour cela vous meritez des represaille de la part de l'Oracle. Je ne marque pas ici un quelquonque alignement, mais je trouve vos reproche injustifiés, car ne dit-on pas que les amis (ou sympathisant) de nos ennemis sont nos ennemis? Vous avez, en vous déclarant les alliés du Shadowsong, déclaré la guerre à tous ses opposants, et ce, que l'une ou l'autre des cause soit juste ou non. Ensuite, je vous souhaite un bon rétablissement, et cela m'étonnerais que vous mourriez à cause de votre bras, car nous avons atteint un niveau technologique tout de même élevé et je pense qu'il existe chez vous aussi des mages compétants en guérison. Nous ne sommes plus à l'époque ou nous mourrions d'une fleche dans le talon, si vous voyez ce que je veux dire... Pour finir, je m'excuse du manque d'information que j'aurai pus récolter dans vos dire, mais cela était fort ennuyeux... *

Etrangement, la tirade de Vrabriiik l'avait calmé et il pus retourner vaquer à ses occupations, laissant un de ses agents dans la salle.

Auteur : Aurel
29/06/06 18h41 | 70 Volcan 3724

HRP, pas le temps de répondre en RP pour l'instant : L'Evintizia n'a jamais dit en public qu'elle voulait s'allier au Shadowsong, le Shadowsong n'a pas non plus répandu cette nouvelle. Merci de rester cohérents et Role-Play... (on se demande d'ailleurs pourquoi l'Oracle les attaque, puisqu'il n'est pas censé être au courant... :roll: )

Auteur : Doxman
29/06/06 18h50 | 70 Volcan 3724

HRP : c'ets moi qui l'ia rapporté à l'oracle avec Théran ^^D

Auteur : Aurel
29/06/06 19h10 | 70 Volcan 3724

Dernier HRP : J'accepte cette explication, mais il faudra la jouer. Cela signifie que c'est la dernière info transmise de cette manière, parce que Théran ne sera plus le bienvenu au Palais du Shadowsong ;)

Auteur : Azath, Seigneur d'Antioch
30/06/06 09h51 | 71 Volcan 3724

Dame Cylia regarda son suzerain partir sur un brancard d'urgence. Elle regarda l'assemblée et Vrabriik s'exprimer. Elle en profita pour passer un coup de communicateur et parla d'une voix très douce et faible. La conversation dura le temps que l'orateur finit son discours. Elle demanda à prendre la parole. L'homme qui était à côté d'elle la regarda d'un air un peu surpris et la vit descendre et se placer derrière le pupitre. Sa voix avait quasiment la même tonalité que son seigneur :

"Euh... Bonjour à tous

Les représentants d'Antioch vont se retirer pour prendre des nouvelles de notre Seigneur. Ce débat ne peut continuer sans l'un des parties.

Monsieur Vrabriik, merci pour vos paroles. Nous espérons tous que notre leader puisse survivre à de si hauts degrés de radiation.

Au revoir"


Elle remonta et sa tenue sportive moula son corps si raffiné. L'homme la regarda avec stupeur :

"Mais qu'est ce que tu fais Cylia ? Qu'est ce qui te prend ?"
"Je fais ce qu'il y a de mieux à faire pour notre peuple. Nous n'avons pas le choix. Prier pour Son rétablissement me semble bien plus important que ce débat."
"Comme tu veux, je m'occupe de la garde d'élite."


Les deux personnes quittèrent la salle non sans avoir attiré quelques regards. La restructuration d'Antioch avait commencé depuis ce temps et un sentiment de patriotisme était né chez les survivants.


HRP : je me permets d'intervenir en HRP pour dire à Theran que ce que tu as dit est incohérent. Quand tu es parti de l'Evintizia (tu es même parti avec moi pour aller au Requiem), jamais les chefs n'ont parlé qu'il s'allierait avec le Shadowsong. Depuis, nous n'avons jamais eu de contacts avec eux, sauf moi qui ait décidé de les rejoindre.

Donc, tu ne peux pas être au courant de ça :wink: . J'en déduis que l'Oracle a fait un anti-roleplay.

PS : et plus de HRP ! Sinon je tape ! (pour régler ce problème, on fait ça en MP)

Auteur : Libbo Terrani
30/06/06 11h03 | 71 Volcan 3724

LOCKE

N'est ce pas un peu risqué de ce montrer en publique ?

DEMOSTHENE

Non. Regarde moi. Ils feront plus attention à mon état, à mes jambes et à mon fauteuil qu'à mon identité.

LOCKE

C'est vrai que ça te change. Désolé de te le dire, mais ta beauté d'antan s'est envolée.

DEMOSHENE (ironiquement)

Je sais. Mais merci pour le compliment. Je n'oublierais pas l'intention.

LOCKE

Mais fait comme même attention. Ce sont tous des hommes simples et normaux. Ils ne se sont pas encore évadés.

DEMOSTHENE

Et moi, tu crois que je peux m'évader de ce putain de fauteuil ?!

LOCKE

Bientôt. Peut-être que Libbo pourra arranger ça. Il doit bien y avoir un hosto dans sa communauté.

DEMOSTHENE

T'es pas au courant ?
Ils ont préféré construire un astrodrome avant de retaper les salles de soins.

LOCKE

Ah ? Eh bien, peut-être que leur Papa pourra faire quelque chose. Ou bien Ahura lui même.

DEMOSTHENE

Ca y'est, tu le prénommes maintenant...

LOCKE

Bah on est parti pour le côtoyer un bout de temps. Tant passer les formalités.

DEMOSTHENE

Bon, c'est pas tout, mais faut que j'y aille.
A la prochaine.

LOCKE

Bonne chance.

DEMOSTHENE

Je souris, ça devrait suffire. Tirer la gueule, je l'ai déjà assez fait.

LOCKE

Ah oui, avant que tu partes.

DEMOSTHENE

Quoi ?

LOCKE

Fait gaffe à ce que tu dis. Ils ne sauront pas qui tu es, mais ils ont toujours en mémoire le Namur ?

DEMOSTHENE

Le Namur ? Je connais les murs, les murmures, les mures, les murs en plâtre, mais pas ça.

LOCKE

Comme tu veux. Et ne te laisse pas aller à des insomnies ventrales.

DEMOSTHENE (seule)

Il débloque ou quoi ?
Il a du trop manger de poisson. Trop de fluor, c'est pas bon pour les neurones.









Un couinement de fauteuil gravitant. Le système de refroidissement commençait à se laisser aller.
Un verre d'eau. La gorge s'est asséchée depuis son départ.




(Intérieurement)
Faudrait que je me fasse installer un peu d'électronique là dedans. Ca fait vraiment mode du siècle d'avant.
Wouaaaoouuuhhhh. Ca n'a pas changé d'un seul pouce. Ca pète du canard dites donc.
Pas une retouche, pas un fauteuil qui voit sa mousse déguerpir. Et pas une place pour les handicapés. Toujours la même, celle-ci.

(D'une voix forte)
Place, place. Laissez place.

(Intérieurement)
Eh merde, c'est raté la discrétion.
Tiens, c'est marrant. Ca me rappelle mon petit Ender. Ca m'était passé par je ne sais quel orifice. Boaf, pas grave. Héhé !

(D'une voix posée, d'un ton ni trop fort, ni trop bas)
Bon c'est quoi le débat ici. Une guéguerre ? Une demande de remboursement de vie humaine ? Un massacre à commenter ? Un traité commercial peut-être ? Non c'est trop rare. Ou alors, oui voilà, un traité commercial avec des morts pour marchandise ? Non toujours pas ? Faites un peu un effort comme même. Ah il me faudrait un valet à moi aussi.

Et toi là-bas qui fout rien. Oui toi qui ressemble à un bon à rien. Oui toi avec les yeux d'un bleu azur, des cheveux blond et qui crie des Hei Oracle. Comment ça tu veux pas descendre me dire bonjour. Un peu de respect oui.
Bon, toi alors. Ouai bien. Viens là s'il te plaît. Allez en courant, tu vois pas que j'ai du mal moi.

(A voix basse, à un illustre inconnu qui passe ses journées à dormir dans les assemblées)
Bon, je te file deux crédits, si tu veux bien me faire une petite place là-haut et si tu me dis ce qu'il se passe en ces lieus. Ca faisait tellement longtemps que je n'étais pas venu que j'ai voulu prendre le premier débat en cours pour y participer. Tu vois, moi, les longs et inutiles débats, avec des gens sourds, hum, un régal.
A toi aussi tu adores ça.
Si, si j'insiste. Garde ces deux crédits.
Bon et puis merci pour tout.

(A voix haute, très haute, presque hautaine)
Coucou tout le monde. Ca va bien ?
Bon, je crois qu'on doit se présenter en premier. Moi c'est Démosthène. J'suis pêcheuse. Pas pécheresse ! J'vous vois vous avec vos regards salaces. Vous n'avez pas honte, une pauvre infirme comme moi.
C'est un filet de pêche mal placé et puis voilà. Enfin, c'est juste ce que vous devez savoir.
Ah, si je me suis refais ma teinture dernièrement. Un blond acajou, comme ils appellent. Blond et rouge en même temps. La classe non.

Bon, je sais, je sais. Il faut que je dise des choses intéressantes pour qu'on me crie pas dessus toutes les vingt secondes.

(Raclement de gorge)

Vous faits tous ça, pourquoi pas moi.
Ouai, le charmant bambin qui dort là-bas, il m'a filé son rapport d'autopsie. Ou plutôt d'inepties. Oui les vôtres. Non pas toi le bon à rien. Je te regarde juste parce que tu me fais de l'effet.
J'voulais juste dire une chose, ça m'a choqué. Comme un tremblement de terre dans le cerveau. Mais ça tremble pas, hun.

Alors, voilà. On ne demande pas qu'on rembourse des mages. Ils sont morts, ils vont se faire bouffer par les vers de terre, leur énergie, c'est Warren qui l'a bouffe, et tout le monde y l'est content. Un mort, ça se rembourse pas. C'est pas du matos, c'est de la chair humaine, une éducation, du temps consacré à sa formation. On rembourse pas le temps. Le temps ça n'a pas de prix. Cette phrase vient du manuel de philosophie que faisait acheter mon prof de philo au collège. Avec le temps, il est devenu coiffeur. D'ailleurs, c'est lui, cette teinture. Il me fait des prix.

Bon, je sais, personne m'écoute, comme chaque fois qu'on dit un truc ici, d'ailleurs.

(En criant presque accompagné d'un geste de la main)
J'ai finis. A vous maestro.

Auteur : Azath, Seigneur d'Antioch
13/07/06 00h03 | 8 Desertan 3724

L'état du Seigneur d'Antioch s'aggravait. Son bras droit resaignait abondament tandis que le médecin chef demanda la préparation d'une salle d'opération pour une transfusion de sang. Il n'avait toujours pas repris connaissance.

Le groupe arriva dans la salle et on prit le bras non estropié pour commencer la transfusion. Le soucis principal était de décontaminer son corps irradié. On transfusa également des Anti Rad pour faire baisser le taux de radioactivité.

Un cri de douleur déchira les tympans des médecins. Azath avait les yeux révulsés et son corps tremblait et s'étirait. On essaya de l'attacher afin de faciliter l'administration de soins mais...



l'Hopital galactique. Seul les dirigeants et autres personnes fortunés se faisaient soigner ici. On pouvait être sûr que des miracles se produisaient chaque jour si on y mettait le prix. Une groupe de gens s'avança et pénétra à l'intérieur. Une femme âgé d'une quarantaine d'année menait ce groupe de mages technocrates. Une jeune réceptionniste les regarda entrer et cette femme, une grande magicienne surement, lui demanda :


"Je voudrais la chambre d'urgence du Seigneur Azath."
"Monsieur Azath est en cours de rénimation aux urgences. Je vous demanderai de pati..."


La réceptionniste se figea. le groupe continua et s'engouffra dans un couloir. Un ascenseur s'ouvrit devant eux, l'occasion idéale de le prendre.

"Quelle étage ? " demanda une voix synthétique
"aux urgences", ordonna la femme.

L'engin les conduisit sans un mot vers les lieux désirés. La porte s'ouvrit devant une plétore d'hommes en blouse dont certains évaient été dédicassées de sang d'hommes et de femmes malchanceux. Le groupe occulte arpenta les couloirs animées des urgences et il trouva la salle d'opération d'un homme estropié qui recevait des soins très urgents. Le groupe entra et les médecins tombèrent dans un sommeil très profond.

"Commencez le rituel. On a perdu assez de temps." ordonna Garet, l'archimage d'Antioch.


Quelques heures plus tard, les médecins ouvrirent les yeux. Sans se demander ce qu'ils leur sont arrivés, ils continuèrent à administrer les soins vitaux. Ils en profitèrent pour lui greffer un autre bras. Au bout d'une heure, Une ombre sortit de l'hopital en parfaite santé.

"Hum, comme toujours, je me demande ce que je ferai sans vous, Dame Cylia. Allons y, rentrons à la maison."

Une femme se plaça derrière lui, impassible.

"Oui, maître."