Archives du Conseil > Tel un loup sous la lune

Auteur : Narkia
23/12/06 12h58 | 22 Aquan 3725

C'était un loup. Oui un loup. Il le représentait très bien. Il était furtif, il était beau et majustueux. Il se trompait rarement, et dans toutes ses victoires, il jouait un jeu d'haut prétendant, tout en restant humble. Jamais il ne demanda réomcpense, jamais il ne demanda honneur ou gloire. D'une manière ou d'une autre, il obtenait ce qu'il voulait, par le biais de la ruse, de la complicité. Il savait vivre sans travailler. Car sans parents, sans fil directeur et porteur enfant prometteur, il s'avança seul dans le long périple de l'enfance. Venu du fin-fond de la misère, il était parvenu à ce isser vers ces hautes écoles arabiahnes, que tous respectent, que tous adimrent. Il était fier d'avoir réussi, lui le petit enfant du pays.
Il était, à chaque fois, car aujourd'hui il n'est plus. A quoi bon restaurait le passé, il n'en servirait à rien, sauf à continuer d'espérer qu'un jour il revienne. Car il est parti, aussi vite qu'il est arrvié dans sa vie. Thylieme est un loup, un loup de passage, un loup migrateur.


3718 :

- Eh non ! Reviens ici tout de suite !
- Crétin, je t'avais prévenu. Ce type est coriace. Il en a pigeonné plus d'un.
- Allez, grouille faut le rattraper ! J'ai à peine eu le temps de la poignarder !

Le deux hommes se lancèrent à la poursuite d'une petit forme humaine, qu courait malgré sa petitesse, extrêmement vite. Dans les dédalles d'Islahamind, le gamin enjambait le pavé encore fumant de la rosée du matin, et s'arréta devant une porte, au numéro 6... Là, il frappa deux coups, et la porte s'ouvrit rapidement, laissant entrer la petite cape noire, au moment où les deux hommes arrivèrent enfin dans la rue. Disparu !
A l'intérieur, une jeune fille serrait contre ses bras l'être fatigué. Il soufflait, dans les méandres de l'enfer, et enfin, un réconfort mérité, il s'endormi dans les bras de sa jouvencelle... Lorsqu'il se réveilla, elle dormait. Il l'épiait du regard. Plus qu'un regard, c'était une contemplation. Ce n'était pas ces yeux qui regardaient furtivement mais intensément le petit minoie de la muse endormie, mais les mains de son coeur qui souriait de joi, d'espoir de l'avoir trouvée, elle, il y a cinq ans. Ils avaient neuf ans à peine... La princesse du sommeil ouvrit enfin lentement les lourdes portes de la conscience, laissant sur place ses rêves, ceux qu'elle avait souvent intenses.


- Pourquoi fais-tu encore une récolte dont nous n'avons pas besoin, mon amour ?
- Tout le monde a toujours besoin d'argent, dans ce monde, Lidhyle, tu le sais bien pourtant.
- N'avons nous donc pas assez pour satisfaire nos besoins mutuels, notre avenir pour de longs mois ?
- Eh bien... si, mais tu comprends, il faut toujours pouvoir assurer au cas où un pépin arriver...
- Il est déjà arrivé, pas vrai ?


Thylieme, démasqué baissa la tête.

- Oui, mais je ne peux rien te dire. Je suis en danger. Regarde, cette fois ils ont réussi à me porter un coup. regarde cette plaie, c'est la seule que j'aurais. La seule, marqué en plein bras droit. Il faut que tu t'en souviennes toujours, Lidhyle, toujours... J'ai fait une connerie et je dois rembourser... Beaucoup. Je n'aurais jamais assez. Alors je vais...
- Tu vas ?
- Je ne sais pas. Je trouverais bien le moyen de tout leur payer. mais cela prendra du temps, et il faudra prendre des risques, tu sais c'est comme cela la ...


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Elle ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Elle avait déjà fermer sa bouche de ses lèvres minces, elle avait déjà fait disparaitre toute cette peur en son esprit, par un amour qui surpassait tout, tout ce qu'il pouvait ressentir. Ce sentiment les protégeait, et jamais, ils ne pourraient se séparer...

Le lendemain, Thyliemen n'était plus là. Il était parti, et on ne le revit jamais en terre arabiahne.
Alors il fallut apprendre à vivre sans lui. Pas seulement elle, mais tous le connaissait à l'étage 2 d'Islahamind. Il était aimé, et les malheureux qui osaient s'arpenter entre l'étage 2 et l'étage 3 risquaient une rencontre, non-violente, mais... compliqué. Elle réussit à l'oublier, au fil de longues années. Elle ne pouvait plus accepter d'autrs hommes que lui. Son esprit avait fait ablation de cette partie de son passé, son corp non. Il les repoussait tous. Pourtant, dans ces petits cabarets ou trainenet catins et bourgeois de l' haute société, il est aisé de se faire "sauter" par n'importe qui. Mais quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas. Peut-être que la marque qui restait à même sa nuqe la retenait de cette tentation, cette même marque qui la liait au trône, cette même marque qui la liait à son père, âme divine. Et finalement, elle l'oublia définitivement. Elle n'embrassa qu'une fois alors un homme. Vindilis, car il lui ressemblait, mais cette relation était compliquée, et elle ne pu durer. Parfois pourtant, elle repense à lui, ce qu'il a fait, où il a pu partir. S'il était encore vivant... Ou s'il ne sétait rien passé... Tant de questions pour si peu de réponses.

3720:

- Allez ! Tu vas te lever oui ! On t'attends.
- Doucement, il n'a que 16 années, ne le brusque pas.
- Si on ne les "brusque" pas, il devienne molasson et après ils sont bon à rien. Le maitre a dit qu'il voulait une élite, il l'aura, et ne te même donc pas de cela.

Orimgez partit donc, regarda la dernière recrue qui était arrivée l'année dernière. A première vue, ce n'était qu'une brute, comme les autres. Mais cette homme dégageait une aura nouvelle, une aura fraîche et Orimgez, regardant cette être de seize ans souffrir sous l'entraîenement intensif du major, se dit qu'il avait surement, une carte à jouer dans l'avenir de cette grande nation. Il l'épia afin de trouver un signe particulier, pour le reconnaitre prochainement. Là, une grosse cicatrice au bras droit. Il s'en souviendra, toujours...
En sortant, le mage lança des éclairs des yeux sur la plaque métallique où il était inscrit :

<< Centre d'entraînement et de formation des soldats d'élite du Nécrolia >>

...

Auteur : Narkia
24/12/06 13h22 | 23 Aquan 3725

Orimzeg s’arrêta. Il était déjà nuit noir et les ombres avaient déclinées depuis maintenant de longues heures. Il se retourna, regardant vivement de son regard de mage dans le nocturne sceptre de la lune. Personne. Il pouvait continuer. Il marchait, d’un pas ferme, enjambant les rats morts dans les caniveaux, le plastique desséchée des rues du bas quartier de Kilanie, avant d’arriver devant immense groupement de bâtiments bétonnés et un haute grille qui les protégeait. Il posa sa main sur une petit plaque de métal polyralisé et au contact du matériau froid et de la mana bleue, le gigantesque portail s’ouvrit, sans grincements, sans provocation, comme s’il dégagé de celui-ci une peur intense. Il s’ouvrit donc, laissant passer le professeur et resta entre deux sessions de fermeture, en espérant que le visiteur ressorte rapidement.
Orimgez entra et relu en passant l’affiche qu’il avait pulvérisé du regard la veille. C’était le bon endroit. Il grimpa, quatre à quatre les escaliers, et arriva devant une petite chambre, la porte égale à son père le portail, entre ouverte. Le mage passa la tête, et aperçu un homme, comme tous ceux que l’on pouvait trouver dans le centre. Il regarda alors plus précisément, et ses pupilles descendaient le long du corps musclé mais meurtri de l’homme. Son cou, son épaule, son coude et … Ah son bras ! La marque… Un large cicatrice, délimiter le périmètre de son avant-bras. Orimgez, confiant, rentra. Arrivé à porter de toucher du soldat, il sortit une petite puce, et il la colla sur la nuque du jeune homme. Le mage n’eu que le temps d’apercevoir un scintillement d’une source de lumière très faible…


Une ombre... Oui, dans cette nuit sans lune, le ciel emplie de nuages, des yeux de linx pouvait apercevoir une ombre. Faible, certes, mais visibles quand même. Elle ne ressemblait en rien à une forme humaine, mais plutot à un monstre, et tous les alcoolos pouvaient aller se faire une petite cure en apercevant l'âme... Elle en rendrait fou plus d'un. Pourtant, en plein jour, cette forme n'aurait jamais fait polémique, du moins pas dans ce sen surnaturel. Non, car à la lumière de quelque lampadaire electromagnétiques, on distinguait nettement un homme haut habillé d'un longue robe bleue portant un autre homme apparement bien plus puissant, une entaille au bras fébrilement visible...

Arrivé à une destination que le destinateur avait inconnu, il l'installa sur un lit de plume et s'en alla dans la salle voisine, qui aurait pu servir à un vieil ermite de "cuisine" ... Le soldat, toujours sous l'effet de la drogue que lui avait administré le professeur, se reveilla enfin de ses songes, qu'il devait avoir lourde. Se rendant compte qu'il avait bouger au milieu de son sommeil, son esprit de guerrier se releva avec lui et il se saisit de couteau fin et long.


- Allons mon ami, pose ceci et assieds-toi, nous avons à parler tous les deux.
Thylieme se retourna et reconnu après quelques secondes d'hésitations le mage qui lui avait rendu visite, à lui et à ses camarades d'ailleurs, au centre de formation.
Orimgez posa une tasse sur la petite table qui servait au chevet et s'asseya à coté du soldat.

- Tu me reconnais n'est-ce-pas ?
- Pourquoi je suis ici ? Et d'ailleurs, je suis où ?
- Hum. Laisse ton coté brutal derrière toi. Tous ces volontaires qui sont aujourd'hui tes camarades sont des animaux destinés à on ne sait qu'elle fin dans l'esprit de Théran. Mais, tu ne peux pas me cacher même consciemment ta vraie valeur. Tu n'as pas l'âme d'un guerrier, bien que tu sois des plus redoutables, selon les dires du major. Un soldat est né dans le sang, il est né afin d'assouvir ce but. Mais toi, tu n'es pas de conception guerrière, ta place n'est pas ici, et mon but, du moins une partie, est de remettre les âmes à leur place.
- Que sais-tu de moi ? Tu n'es qu'un professeur qui recherche son esclave, comme tous ces autres aristocrates. Vous vous moquez tous de nous dans ce monde où tout sauf des valeurs sûres règne, on ne peut ...
- Tu vois... Un guerrier ne parlerai pas comme cela. Tu n'es pas fait pour être un chien d'un général. Non, toi cela se voit à tes yeux. Ton intelligence rayonne tellement qu'il m'a été aisé de la découvrir. Je n'ai que faire d'esclaves, tu le vois bien, je vis dans la misère, pourtant, en Nécrolia, je suis un des plus grands mages. Tout le monde me connait, et tout le monde me respecte. Et tu vois pourtant ma demeure.
Thylieme, se battre est un honneur pour certains, mais quand ce n'est pas sa place, c'est de la barbarie. Et un barbare n'est plus un homme, c'est un animal. Dans ce monde où il suffit de casser un maillon de la chaîne pour tout détruire, il faut savoir respecter sa position, et l'assumer. La violence n'amènera pas la solution à tes problèmes.

Thylieme s'empara d'un petit bou de plastique carré, qui servait de carte de visite du mage.
- Orimgez, Mage de Lune, Professeur de la magie ancienne, la violence résout tous les problèmes.
- Non mon enfant, tu ne l'oublieras pas ainsi, car la violence ne résout pas les problèmes de coeur...


Thylieme fondit en larmes. Il avait presque réussit à l'oublier, mais maintenant, il prenait conscience de la véritable erreur qu'il venait de connaître. Elle était seule, au troisième étage d'Islahamind...

- Allons, raconte-moi donc exactement comment t'es-tu retrouver ici...

Auteur : Narkia
28/12/06 15h45 | 27 Aquan 3725

- On ne pouvait plus me toucher, et pourtant sans elle j'étais si seul... Elle était tout ce que j'avais, elle était tout ce qui me faisait avancé. Ce n'était pas une femme, c'était une muse, c'était une envoutante nymphe, qui les attirait tous, mais personne ne pouvait la comprendre. Et même si moi j'ai su m'y attacher, je n'ai pas su lui exposer des sciences qu'elle ne voulait admettre. Mais personne ne pourra lui subtiliser ces connaissances qui la particularisent, et dont elle même ne sent pas toutes les sentsations. Cette femme est forte, mais elle ne sait rien, et moi dans mon sentiment sensible, j'ai su arpenter dangereusement les ravins de son esprit, et j'y ai découvert une vaste plaine de cultures, de possessions inexploitées. Ce n'était qu'une partie de toute sa puissance. Ce n'était qu'une goutte dans un lac de connaissances, un lac d'une aura de magnifiçance. Et elle... Elle ne savait rien. Tout son pouvoir rassemblé en un point, une marque que jamais elle ne pourra oublier, que jamais elle ne pourra effacer : derrière son cou, sur sa nuque de jouvencelle se cache un tatouage, mélange de réincarnations et d'invocations, de sorts, une véritable passation de pouvoir, qui lui apporterait fortune et gloire ; un dragon, un dragon blanc gravé en son sang sur sa nuque fraîche et soyeuse. Révélation d'une puissance divine, le jour où elle saura l'utiliser, alors je ne pourrais plus la contrôler. En fait, je ne veux pas la contrôler, mais cette femme est capricieuse, et elle peut n'en faire qu'à sa tête. Elle a besoin de protection, elle a besoin d'amour et de compassion. Son corps est puissant de matière, son esprit est fébrile, il est faible et peut tomber à tout moment dans les tombes d'un enfer encore inconnu, emparée d'une torpeur inccurable.

On s'est toujours connu elle et moi. Pourtant, tout nous séparait. Moi je partais vers des études qui m'auraient hautement placées, elle restait dans ces bas-quartiers où nous sommes nés... L'étage 3. Mais me stopper mes passe-passes quotidiens était insuportable, c'était preque une drogue. C'était aussi parce que l'on vivait tous les deux de mes petits coups, qui tous les jours s'aggrandissait, augmentant mon patrimoine de voleur, de pilleur, de .... C'était des conneries, mais on me respectait, et surtout on m'aimait. J'avais réussi à sécuriser un secteur que même la meilleure police arabiahne n'aurait jamais su conditionner. Du moins une protection contre l'extérieur.
Mais un jour je me suis fait attraper. Un gros coup. J'avais réussi à détourner plusieurs millions d'uranium sous les yeux d'une mafia plus radicale. Ils ont retrouvé ma planque et ont menacé de tuer Lidhyle. Dans cette fatale désitnée, il n'y pas à discuter, il n'y a pas à chercher quelques chemins détournés, ils la trouveront toujours elle. Alors j'ai du rembourser... en vain ! J'ai du fuire, car ce n'était plus sa mort qui était en jeu, mais la mienne. Et, tel un loup, j'ai fui. Fuire, c'est lâche, c'est cruel pour l'entourage, ceux qui nous ont toujours aimé, mais c'est la seule manière de laisser tout en plan, la plus efficace et la moins dangereuse, laissant dans la bouche un sentiment d'amertume et de tristesse. Mais il est simple de cacher ces apparences, car la colère et la peur recouvrent tout. On ne pense plus qu'à soi, les autres on s'en fout. C'est ainsi, tout homme est fait ainsi, ou bien ce n'est pas ou plus un homme.

On m'a retrouvé, un jour, en Kilanie, exténué, à demi-mort, dans une souffrance que peut on endurer. La cicatrice d'un combat ancien dans l'étage 3 de la grande Islahamind n'avait pas été bien désinfecté, et elle rougeoyait, ouvrant au monde un regard interne de mon corps.
Le Major, que vous connaissez, m'a repris en main, et a redonné un but à ma vie. J'ai changé, j'ai travaillé dur, pour arriver à ce que l'on trouve de meilleur en Nécrolia. Pour que le seingeur Azhar soit satisfait. Ce n'était plus que ma seule ambition...


Douze coups de cloches. Cette inlassable tradition perpétuée encore en ces moment d'avancées scientifique importante, elle, était toujours à répendre de son son sein et clair en tout les contrées. Elle éclairait les pêcheurs, elle illuminait le perdu, physiquement ou spritituellement. Tant que cette cloche sonnera, il y aura de l'espoir. L'espoir de prospérer dans un monde encore un tant soit peu humain. Dans la petite chambre, Orimgez écoutait attentivement Thylieme dans son incroyable histoire. Incroyable ? Non, certains connurent plus dur, plus violent. Mais là où certains souffrent physiquement, Thylieme endurait une frappe spirituelle : un manque d'amour, une fuite, à l'opposé de tout ce qu'il avait aimé. Voilà, de quoi il pourrait mourir. Car il n'était pas homme à se laisser bercer dans le doux destin de la vie. Destin trop fatal. C'était un combattant. Pas par les mains, par la parole, par ses petits actes souvent acerbes et toujours emplis de sens, toujours significative d'une pensée pleine, une petite révolutin qui accumulées donnent un pouvoir au loup, noir.

- Seuls, nous étions seuls, dominés par un espoir...
- Quel espoir ?
- Celui d'un jour trouver nos procréateurs. Jamais nous n'avons trouvés ceux qui nous conçu, mais quoi qu'il en soit, ils devaient avoir leurs problèmes également...


Cette question laissa le mage de lune sur une impression de complots, de secrets. L'imagination du professeur dessinait toute sorte de projets, de croyances. Ces deux âmes ne pouvaient provenir d'une petite famille. Non, leur passé devait être chargé, leurs créateurs ne pouvaient être une petite partie, infime même, de tous ces enfant abandonnés.

Il pouvait imaginer tout, mais jamais Orimgez ne trouverait, car ces deux pères, ces deux mères étaient au-dessus de son espérance, au dessus de ons allègement imaginatif pourtant intense...

Il aurait tout fait pour rencontrer cette fleur. Il était minuit


- Il faut changer, tu vaux mieux qu'une simple ambition d'un subordonné, laché en pleine guerre aux ordres d'un maître que tu connais mal, pour ne pas dire pas. Il n'est pas ce que tu penses. Je te le présenterais, du moins tu toucheras au point de son esprit car il t'aimera, et il aura confiance en toi. Je le connais peu également, mais un être en qui je peux lâcher de telles paroles lui plaira forcément. Il est ainsi, et quoi qu'il en soit, tu lui est relié, c'est dans ta destiné.

Ce n'est rien de le dire...

Auteur : Narkia
28/12/06 22h16 | 27 Aquan 3725

Cette histoire, leur histoire l'avait intrigué. Le vieu mage ne pouvait supporter de continuer sur un chemin empli d'ignorance. C'est un but de la vie que de toujours cherché, cherché encore pour tout et n'importe quoi. Il ne pouvait pas vivre sans savoir leur passé, à tous les deux, deux âmes perdues dans une mer houleuse et dangereuse. Ces vagues aïgues s'affalent sur les rocs, qui tiennent et repoussent ces assaults insuportables. Orimgez ne tient plus, ne repousse plus les attaques de son esprit. Tant de questions, si peu de réponses. Pourquoi cette homme et cette femme lui échappe-t-il ? Il y avait bien longtemps qu'une telle affaire n'était pas venu se superposer aux yeux précieux du professeur. Il en était heureux, d'enfin fouiner pour trouver, pour s'enrichir par les autres. Enin avoir une raison de questionner espionner. Cependant il avait peur. Peur d'une mauvaise découverte. Thyliemen n'était pas un saint, il n'est pas l'enfant abandonné par des parents obligés, des parents incapables de s'en occuper. Non, il était presque absent d'ailleurs, toujours la tête à reflechir à tel ou tel autre problème, telle ou telle autre solution. Il n'était presque pas humain, et cette attitude l'étonnait, l'affolait.

Marchant bon train, Orimgez longeait les grandes avenues de la capitales. Il ne voulait pas paraître pressé, mais il enviait ses découvertes futures. Ainsi, il s'accadait. Son pas se manifestait au rythme de sa respiration, essayant de réguler en fonction du passage intensif ou non de la populatoin, irrégulier... Le ciel, noir de vaisseau, noir de fumée, ne laissait que quelques rayons lumineux bien faibles, et en ce temps morne, temps de mort, il s'avançait évitant les réverères qui illuminaient les rues, remplaçant inlassablement le soleil. Affluence en ce jour, trop bougent, trop sortent, et il suffit de peu de "trop" de trop pour surcharger le paysage. Mais qu'avait-il a caché ? Rien, propablement rien, mis à part l'hypothèse d'une révélation, qui en toucherait beaucoup. Et cette opportunité, Orimgez voulait la vivre totalement. Il arriva finalement tout au bout d'une grande avenue. En levant la tête, le mage reconut facilement l'enseigne de la Bibliothèque Générale


Orimgez rentra dans l’office d’accueil. Le conseiller reconnu à son aise le mage de lune et le salua d’une manière distingué et respectueuse. Orimgez, répondit normalement à son appel de courtoisie. Puis, il s’inséra dans la population publique, qui lisait, enseigner à tout envie, précipitation et calme régnait, silence et presque obscurité enrayait l’ambiance bien connue des bibliothèques . Ces lieux pourtant conviviaux, où tous, sans distinctions notables étaient acceptés, renfermait une quantité d’œuvre plus ou moins rare, ouverte à celui qui désirait s’y plonger, et découvrir les secrets qu’elle contenait. Orimgez, comme un habitué, pourfendit la salle de son regard, afin d’éviter toute mauvaise rencontre qui lui serait mauvaise, pour ne pas dire intempestive. Droit, dans sa marche assurée, il se dirigea vers le fond vide de l’immense salle rayonnée par tous les rangs de livres, vidéo, puces magnétiques et autres supports d’informations. Au bout de cette quête longe et périlleuse, ( tout est relatif…) le professeur trouva une petite porte. Il s’y posta, et appuya sur un petit bouton d’argent, déclenchant un fin rayon laser, qui au en quelques secondes, lui lança : « Accès autorisé. Bienvenue aux Archives du Nécrolia, Professeur Orimgez ). La porte de méthane s’ouvrit sous ce dicton répétitif, laissant place à une salle encore plus grande, encore plus belle, totalement à l’image du Nécrolia. Puissant, respecté, emplie de connaissance infinie… Le long des grandes tables où étaient posés des petits ordinateurs, Orimgez s’assit et entra une petite puce. L’outil, au contact de la fréquence magnétique importante s’alluma, sur un gigantesque « Bonjour » pixelisé, et opéra le changement vers une page d’accueil.

*Bien, jusque là, tout va bien. Alors voyons voir ça. Archives internationales. Ok. Désertica, Arabiahne. Enfin, il y a peu de chance que je trouve… Ah… Lidhyle, Lidhyle Nalashadd. C’est bizarre, il ne m’a jamais parlé d’un tel non. Ce ne doit pas être elle. « Accès refusé. Archives notées confidentielles ». Bon, je l’ai trouvé déjà, elle. Maintenant, voyons voir notre homme. « Recherche Thylieme » « Accès refusé. Archives notées confidentielles ». Eh bien. Mes soupçons été donc bien fondés, ces deux-là ne sont pas des être normaux, comme tout pauvre que l’on retrouve partout dans toute la galaxie, si infime soit-elle. Pourtant, j’aurais bien aimé connaître ce Curriculum Vitae apparemment chargé. Bon, on va faire… autrement.*

Le mage sortit sa puce mémoire et la posa à ses côtés. Il regarda aux alentours, la salle était vide… Il déploya alors ses mains, remontant ses longues manche bleues, et murmura quelques mots. Dans ses mains fermes apparut une petite carte, similaire à la sienne. Il l’inséra, comme il l’avait fait pour la précédente, espérant une réussite qui lui serait profiteuse.

*« Bonjour, et bienvenu sur Bibiothéqua Nécrolias Iréstum, la banque nationale et internationale de l’information. » Bon, il l’a détecté, c’est déjà sa. « Entre le mot de passe ». Hum…. Voyons, il suffit de se concentrer et de lui donner ce mot de passe. Prendre possession intégrale de cette puce qui pourrait me donner à accès à toutes les données que je désirent. Allez… « ************** », « Bienvenue Archimage, vous avez deux nouveaux messages via le comlink » Parfait ! « Archives internationales », « Lidhyle Nalashadd »…*

Sur l’écran, deux page s’affichèrent, laissant Orimgez perplexe d’une telle intensité.

*« Thylieme » Trois pages… « Transfert vers la base de donnée interne effectuée » « Déconnexion » .*


Le mage fourra les deux puces dans une double poche et s’en alla, calmement et sereinement. Il passa la porte lourde, et souhaita un « au revoir » au laser qui lui avait précédemment dit bonjour. Bizarrement, il ne répondit pas… Il salua de même le conseiller à l’accueil, et s’en revînt chez lui, souriant.
En entrant, Thylieme dormait encore. Il s’installa à son bureau et inséra les deux puces dans le Comlink Cyernétique. « Transfert vers carte mère terminé »

La puce virtuelle s’effaça dans les mains du mage, mais la petite dizaine d’histoire qu’il avait devant ses yeux émus restèrent, elles, bien figées devant l’écran 17 pouces…

Auteur : Narkia
30/12/06 15h40 | 29 Aquan 3725

*Archives notées confidentielles concernant « Lidhyle Nalashadd ».

Introduction, Vocabulaire.


*Ir Akiarnom

Acier très rare, crée par des nécromanciens il y a quelques milliers d’années galacticaines. IL résulte de l’assemblage de particule de méthane et d’hydrolosophologique, et d’une présence de mana importante, le mana vert, presque inexploitable par l’homme. Il n’existe que dans très peu de lieux, puisque, ne pouvant être crée de manière artificielle, il est forcément naturel. Cet environnement doit respecter tout d’abord les bases de l’assemblage, c’est à dire une forte de présence de molécules méthanoïques ( que l’on retrouve dans quelques rocs, ou matière dure ) quelques particules d’HLS ( Acide Hydrolosophologique, que l’on retrouve à proximité des plantes de nature souvent venimeuse, puisque celles-ci dégagent cette substance sous forme gazeuse) et évidemment un présence intense de mana vert, qui reste un des plus gros problèmes des chercheurs. Il s’agit aussi de stabiliser l’ambiance, sous une température maximale de 16 AG ( Anomalia Galacticain, échelle souvent utilisé par des chercheurs vertaniens ) et une densité de l’air supérieur à 10 Aérobilles ( soit 2 Aérobilles de plus que la densité de l’air recensé à Kilanie ) . Il faut donc réunir ces conditions pour réussir à former une petite quantité du métal « Ir Akiarnom ».

Pourtant, cette matière provient de l’homme, puisque les nécromanciens précédents l’ont inventé. Malheureusement, ils n’ont laissé aucunes traces de leur découverte, qui aurait permis à tout le système d’utiliser ce matériau puissant. Aucun livre, aucun papier, pas de puces, pas de cartes mémoires…. Rien, mis à part quelques sites où ils auraient pratiqués leurs expériences, et donc réunissant sur quelques hectares les conditions nécessaires.

L’Akiarnom est une matière presque indestructible. Sa limite de fusion n’a jamais été atteinte, et son taux de refroidissement est très bas. Il est très peu flexible, du à l’épaisseur et à la condensation des atomes présents. Ces atomes, liés par des ponts d’Irolme ( d’où le « Ir » en langage nécroman ) sont résistants à n’importe quelle effort. Toutefois, il existe des défauts à une telle matière. A l’inverse de l’acier, qui tout en étant solide est très malléable, l’Akiarnom est pratiquement intransformable. Une fois crée et expulsé de son lieu naturel de création, on ne peux presque plus lui donner une forme autre, afin d’exploiter totalement les avantages de cet acier.


Partie I, Objets, signes particuliers.

*Le collier du Scorpus

Cadeau, ou présent de la mère de Lidhyle, encore inconnue aux archives. Elle lui donna ce collier probablement à sa mort. L’étude complète de celui-ci n’est totalement terminé, mais on peut déjà affirmer qu’il enferme un pouvoir, qu’elle n’a jamais utilisé ( les tours de surveillances magiques du Nécrolia aurait alors détecté une forte présence magique, ce qui n’est pas la cas ), notamment par le scanner magique qui a été opéré. Sa conclusion était brève et simple, une immense force, d’où une forte émanation de mana de la relique.

En or massif, provenant sûrement d’une mine de Volcano ( or particulièrement léger par rapport à ce que l’on peu trouver sur une autre planète ) il ne réagirait qu’avec Lidhyle, grâce à leur combinaison shamanique de mana, on ne connaît toutefois pas la réaction qu’aurait l’objet apparemment à formation organique. On connaît d’ailleurs pas non plus l’effet qu’il produirait sur la jeune fille. Il émane une telle puissance de mana, qu’il pourrait en étant activé la tuer directement.


*Tatouage du Dragon Blanc

Marque divine, laissé par le père de Lidhyle, qui comme sa mère à sa disparition du monde vivant lui laissa. Toutefois, il est confirmé par les services secrets Arabiahns, que cette marque existe depuis sa naissance. Il serait donc souhaitable d’ajouter que cette marque est le fruit de l’union de ses parents.

Mise à jour du **/**/****

Découverte d’un nom précieux en Arabiahn, province déserticaine : le Grand Conseiller, nommé Scipion à l’époque, serait en fait l’enveloppe corporel d’un dieu, Thorgrin. Ce dernier aurait fait un pacte avec le chef, pour remonter leur petite Corporation en perte, et ainsi intégré l’Oracle Maudit. Il est maintenant tout vu que Lidhyle descend de droit divin : Thorgrin était il y a bien longtemps un dieu, qui fut déchu. Par cette déchéance il fut intégré facilement à l’Oracle Maudit, et rencontra Théran Azhar avec qui il lia des relations amicales. Mais lors d’une fuite intra-corporelle dans le plexus du chef, Lidhyle fut appelé par son père, Thorgrin, et elle tua Scipion, découvrant ainsi une partie de ses pouvoirs. C’est par cette action épique dans l’histoire de la province déserticaine, qu’elle monta sur le trône, stabilisant le régime en place. Elle prit alors conscience de l’avantage de ce tatouage, et de son père, qu’elle découvrait enfin vraiment. Celui-ci, réintégra le panthéon après diverses étapes, et laissa sa fille seule, devant son avenir. Elle s’en sortait à merveille.
Ce qui est sûr dans cette histoire, c’est ce tatouage en forme de dragon enroulé sur lui-même est d’origine divines. Mais on ne connaît pas encore totalement la véritable facette de cette relique.
*

Auteur : Narkia
04/02/07 13h26 | 65 Aquan 3725

Elle courait, enjambant les douces collines de sables, rigides mais sensibles, les petits grains s'appaisaient sous son pas régulier et acceuillant. Elle connaissait le désert par coeur, et elle ne pouvait que diriger les immenses formes qui donnaient à Désertica son nom, sa forme et sa structure. Ce n'est qu'une fille de fortune, une fille du Hasard, et elle se joue de tout. Elle n'a que faire des lois de la nature, des lois qui n'existent en fait pas. Ce snt eux, les politiques, les généraux qui ont tout inventés, pour pouvoir donner raison à leurs envies de supériorité. Elle, elle sait que la nature n'aurait jamais voulu cela. Elle sait qu'elle aurait accepter n'importe qui en son sein, et qu'elle l'aurait nourrit et il aurait vécu. La nature est là pour nous permettre de vivre, ils l'ont pervertis, elle ne fait que tuer...

Elle dansait, elle chantait pendant sa course effrénée, écoutant les méandres des décibels de la musique nouvelle. Les impulsions instrumentales la rendait joyeuse, et l'entrainait depuis maintenant trois heures bien au loin de la haute Islahamind. Il était minuit, et Lidhyle avançait encore et toujours, le son, la nautre, le hasard l'accompagnant à ses côtés pendant cette période de folie.

*Le monde est fou, éloigne-toi, et laisse-le se déchirer dans les entrailles de cette passion. Après, tu reviendras...*

Elle, toujours elle. On n'entend qu'elle, mais pourtant elle est faible et fébrile. Elle joue les durs, elle joue les puissantes, mais au fond elle est inexpliquée et inexplicable. Elle peut àtout moment éclater comme se faire mettre par un petit bouffon de rue. La rue... Elle ausiis elle l'a connait par coeur. Elle a grandi durant toutes ces années en son sein. C'est sa deuxième mère. La Dame, la nature est sa mère sprituelle, la rue est sa mère physique, celle qui l'a bercée tout au long du long flot de vague de vandalisme. Le troisième étage d'Islahamind... Unité de douleur, unité de souffrances, diversités de couleurs et de pensées. Tous différents, mais tous liés !

*Esprit de la nature
Esprit de joie et de torture !
Esprit bienfaisant,
Esprit médisant !
Esprit violent, Esprit sanglant, Esprit confiant, entend moi !*

Elle chantait les paroles acerbes que la musique lui faisait avaler. Elle parcourait les déserts, enchainait les frontières, et de ses pieds elle foulait le sable encore chaud du soleil précédent.

Fuir, fuir pour survivre, pour ne pas faire les seules actes qui perdureraient dans son esprit *de joie et de torture*.
Fuir, pour ne pas s'abandonner à combattre ses amis, et et rendre son esprit comme il l'avait toujours été : *bienfaisant*.
Fuir, pour préméditer, anticiper les faits futur, et apprendre, seule ce qu'elle devrait connaitre depuis sa naissance, découvrir son esprit *médisant*.
Il était diversifié, comme la rue. Il était concret, il était objectif, et ne laissait rien gagner autour de lui. Il ne perdait pas les buts de ses choix. Il savait être *violent*, *sanglant*, et il donnait toute sa *confiance* pour la satisfaire. Il était à ses ordres, et si un jour elle arrivait à le maitriser, alors elle maitriserai quiconque. Il l'*écoutait*, patiemment ancré en son âme, ses songes les plus profondes... Elle fuyait, avec lui...