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Auteur : Doxman
25/12/06 00h39 | 23 Aquan 3725

Loin et Proche. Brillant et terne. Grand et Petit. Tout les opposait les adorés. Soit, mais aujourd'hui ils ont grandis et les Azhar racontent leur histoire.


Nous sommes en Aquan 3638. Cela fait déjà huit années, longues années que Théran avait quitté les ghettos malodorants de la Galactica. Huit ans que le jeune délinquant était devenu un Lord, un Lord retrouvé d'une famille longtemps dénigrée le tout dernier de cette lignée celui dont le séjour en enfer s'était conclu par un retour, Lord Théran Azhar. Un homme aux journées amusées devenant aujourd'hui un être surbouqué. On lui avait tout dit, on lui avait tout appris, il savait désormais que sa personne était une unité jamais créée et pourtant tant rêvée. Il avait appris de son père et de sa mère que chaque année, l'aîné de la lignée partait chez ses aïeux en Enfer. Cela parce que tous les deux cents ans en moyenne, l'un des jeunots en revenait. Ce retour signait son règne sur la famille jusqu'à ce qu'un remplaçant, toujours de la même manière, vienne à son tour prendre place sur le trône souverain. Mais normalement, ils revenaient une trentaine d'années après leur retour, pas neuf. Et puis Théran n'aurai pas dû revenir, l'actuel maître n'avait qu'une petite centaine d'années galacticaines...

Dés son retour sur terre, les Azhar l'avaient remarqués. Mais ils n'osaient croire à la prophétie. Ils n'osaient voir en cet enfant, terne et aux apparences presque inoffensives par rapport à ses congénères balafrés de partout, adorateurs de la souffrance... Théran cet enfant qui lors de ses rares combats préférait partir entier que de se battre. Ce gosse à la mine tristounette et au teint blafard ne pouvait être le renouveau des nobles démons, impossible insensé. Et pourtant c'est arrivé, ce jour de marché. Nibima Azhar, syllabe de la famille, parleur plus que combattant, attrayant plus que repoussant. Simplement parce que c'était une sorte de négociateur. Ce jour-ci il marchandait une relique sacré. Théran, récemment esseulé, les mini-Maudits scindés, lui recherchait où et comment se nourrir. Nibima allait saisir la relique pour un prix dérisoire compte-tenu de leur immense fortune. Puis le jeune homme apparut. La relique, ornée d'or sortait lentement de sa vitrine, Nibima jetait des regards aux alentours. Théran le vit, il se cacha derrière un stand de fruits...

La relique volait en l'air, retenue de tomber par les faibles bras de ce marchand démunis. L'image était la même dans les quatre rétines. Mais Nibima était trop sûr de lui et Théran le prit aisément de vitesse. Il se leva, sauta, en l'air s'accrocha à un fil à linge, il força sur son bras droit et s'accrocha au fil par les pieds, en toute délicatesse il allongea son corps saisis la relique, remonta sur le fil avec un facilité qui sortait du domaine du réel. Puis, en courant sur le fil, il s'échappa. En moins d'une seconde, il avait fait trente deux mètres en un saut, il s'y était accroché par les pieds, avait la tête en bas récupéré ce que l'Azhar convoitait et s'était échappé en courant sur un fil à linge, puis sur un toit puis deux, puis un immeuble puis deux, puis on ne le voyait plus.

Nibima ne put s'empêcher de le rapporter au Seigneur. La relique devait être trouvée c'était un voeux de l'autre monde. Cette relique permettait à un sorcier un temps soit peu futé de voyager sans problème particulier d'ici ; monde des vivants à là-bas voile des démons. L'Azhar voulait cette relique, pour soit la maîtriser soit la détruire. Son pouvoir ou bien celui de personne, encore moins de ce gamin qui n'aurai qu'une seule et unique envie : la vendre !
Pourtant non. Théran était dans une grotte et haut de son petit mètre vingt trente-neuf à ses treize ans il tentait de voir et comprendre la relique.
En Azhar un bruit courrait comme quoi le plus peureux de la famille, celui qui a dix ans s'échappe du voile avait volé une relique sacrée. Ce petit était et serai la risée de la famille, il fallait intervenir. Tous les Azhar et leur courtisans partirent à la recherche du gamin.
Ce fut Dame Aburale Première qui le trouva. Courtisane de sa Seigneurie. Elle était paralysée. L'élémentalienne, aillant effacée son nom pour plus de sécurité ne parvenait à bouger devant la quantité d'énergie que dégageait ce gosse. Au départ elle eut peur, puis à force de réflexion raisonnée une logique réponse lui parvint : c'était la relique la responsable de cette force surnaturelle. La Dame appela à l'aide, elle ne parvenait à se défaire de ce regard vide et enivrant. Comment une telle force pouvait-elle rester cachée. Les renforts arrivèrent. En une demi-heure le périmètre était bouclée par la garde Azharienne. Différents mages, archimages pour certains, mais aussi des semblants de démons, puis là devant un Ange aux ailes noires, à la mine livide et ressemblant étrangement à Théran.
"Rends ce qui ne t'appartient" lui lança-t-il.
Théran, apeuré n'osa et ne savait quoi répondre. Le Seigneur de l'époque Edinial Azhar s'approcha. Sa tunique blanche aux lignes jaunes se froissait sous sa colère débordante. Théran ferma l'oeil, l'homme brandit une lame. Puis enfin ses lèvres remuèrent.
" Êtes-vous réellement si cruels ?"
" En rien tuer ne relève de la cruauté connard "
" La manière avec laquelle vous pensez et votre prestance est cruelle monsieur. "
" Qui t'a permis de parler ? "
" Personne, mais ma parole me sauve pour l'instant... "
" Insolent! "
" Vous savez, je ne saisi pas toutes les nuances de vos propos, "insolent" ? Qu'est ce que c'est ? Quelqu'un qui manque de respect ? Ou bien un homme un individu qui comme tout le monde devrait le faire donne à osn entourage sa manière de penser ? "
" Le premier débile cadavre ! "
" Vous savez, avec le peu de temps que j'ai vécu j'ai déjà appris que le calme et la sérénité menait à la vie. "
" Ainsi que la lâcheté ! " L'un des garde venait d'échapper ses brèves paroles. Le Seigneur se retourna et le frappa, le trancha, le découpa pour en évaporer toute sa haine.
" Sortir sa lame, au devant de la raison est méprisable monsieur. "
" Tu es le prochain, je te retire la chance de pouvoir t'en sortir. Je te tuerai et reprendrai ma relique. "
Fuir ! Tu dois fuir Théran !
Je ne fuirai plus Eulième, je vais l'égorger, le tuer, le découper, le manger, le dévorer, l'écarteler, le torturer, le réanimer pour encore mieux le retuer, je veux que même dans la mort et dans les ténèbres ce soit avec moi qu'il ai connut sa plus grande souffrance ! Je veux qu'à jamais il se rappelle ses instants, je veux qu'à jamais il souffre de ses ressentiments !
" Je vais le TUER ! "
Une peur nouvelle se dessinait sur le visage du seigneur. Théran lui se retrouvait métamorphosé, une bulle noire et opaque venait de naître tout autour de la grotte. Les quelques gardes, qui peureux avait choisis la fuite crevèrent instantanément en tentant de traverser la paroi de Mana.
" Au devant de ses peur, fidèle à sa grandeur, l'ultime seigneur détruira encore une fois l'infamie de ce monde. Attention mes frère un nouveau corps arrive en Enfer ! "
Le sabre du Seigneur se transforma, il grossit, s'affina, il ressemblait à une lame pure et simple munie d'un manche pur et simple. Il était de forme rectangulaire et il n'avait plus d'épaisseur, une feuille de papier, une feuille de métal. Il la brandit et lâcha tout son pouvoir sur le pauvre gosse, alors agenouillé toujours occupé à crier, à pleurer...
" AaaaaarRhhH !"
" Crève Connard ! "
" Jamais... Je ne mourrai "
Une tâche se sang gicla. Dans l'incertitude la plus totale, deux corps firent simultanément un bruit sourd, une chute sourde, une chute morte, une chute mortelle. Un gémissement, deux gémissements, puis plus rien. Une goutte, l'évanouissement de cette bulle, un autre gémissement, différent celui-là, plus aigu, plus jeune moins fort. Théran pleurait. Tous les Azhar partirent, deux acolytes du seigneur lui volèrent ses bijoux, ses sois-disant serviteurs avaient profité de sa mort, pour s'en détacher. A la vue de son corps, remarquez, il n'y a plus rien à en tirer. Théran l'a littéralement bousillé, déchiqueté, déformé, arraché... Un autre corps était resté, inerte lui aussi. L'élémentalienne n'avait pas survécu à l'émanation d'une telle force. L'un des êtres les plus hideux de la galaxie venait de trépasser devant un gamin sans blessure aucune.

Théran releva la tête, deux fils noirs découlant le long de ses yeux. Il tâta le sol à la recherche de sa relique mais elle n'était plus là. Quel sentiment horrible de renier tuer, en faire le serment au devant de ses seuls amis, pour ensuite devoir le faire, se sentir obliger de le faire, mais que cette obligation cette raison s'était enfui en même temps que la promesse... Théran se leva, ses vêtement déchirés, il s'empara de la tunique, enfin de ce qu'il en avait laissé, du Seigneur déchus. Il s'arrêta devant l'élémentalienne, y déposa une larme mais rien ne saurai la réveiller de ce repos qu'elle avait enfin trouvé. On voyait sur son visage habituellement malheureux un début de sourire se dessinait, Théran y vit, voulu y voir, les bienfaisances de la mort ses lèvres remontèrent un peu, lentement difficilement sur son visage. Elles reprirent leur place normal, à l'horizontale, plus tristes que joyeuses et après tout c'était normal.

Théran porta l'élémentalienne sur son dos, sortit de la grotte, dans sa solitude et son mépris de lui-même il ne sentit l'aura cachée derrière le buisson à droite de la sortie de la grotte. Il regarda le sol, il s'accroupit, frappa la terre et un trou se creusa, il y déposa l'élémentalienne. Avant de l'enfermer, il passa son doigt sur sa joue et dessina avec ses larmes un visage souriant sur le front de la décédée. Il se leva, croisa ses bras, ses paumes parallèles au sol...
" Attends... " Une jeune fille sortait du buisson. Théran s'exécuta et attendit. La jeune fille s'échoua dans le trou, elle enlaçait le cadavre. elle pleurait pleurait. La terre tâchait sa robe blanche. Mais ça ne lui importait que trop peu, elle pleurait encore, toujours.
" Pardon... " Théran commençait à partir. Sa place n'était plus ici.
" Ce n'est pas ta faute. C'est eux. Regarde son visage, elle sourit, elle t'apprécie. Mais eux, ils l'ont tués, elle est morte car elle te croyait mort. Nous croyons en toi Théran Azhar. Tu n'es pour rien dans toute cette histoire. Je te demande de m'excuser de pleurer, mais c'était ma mère. "
" Je ne comprends rien. Je suis désolé mais Théran Azhar, ce n'est pas moi. Au revoir, prie pour ta maman, les dieux sont avec toi, je le sens. " Il se met à marmonner. " Qu'est ce que je raconte, depuis quand je sens les Dieux... Tais-toi... Et fuis, Eulième avait raison... "

Auteur : Agreian
27/12/06 02h06 | 26 Aquan 3725

Loin et Proche. Brillant et terne. Grand et Petit. Tout opposait les adorés. Soit, mais aujourd'hui ils ont grandis et les Azhar racontent leur histoire.
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Compte rendu annuel de l’enquête sur le lieu de fouille 2159 de Desertica. Par Edhel Torn, archéologue d’état sous la tutelle d’Agreian de Gallia.
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Extrait audio.
Desertica, Vertan 3694, lieu de fouille 2159.

-Grimstif ! Grimstif ! Venez ! Venez vite !

Les bruits mates d’une course sur la sable brûlant de la planète désert.

-Qui a-t-il Nirtal ? Pourquoi cette agitation soudaine ?

-J’ai trouvé, j’ai trouvé. J’ai mit à jour une tombe.


Le dénommé Nirtal s’accroupi, attrape une petite brosse et se met à frotter avec frénésie une stèle rectangulaire ressemblant vaguement à une porte.

-A en croire les inscriptions, se serait la tombe d’une tribut… celle des Kaltars !

Grimstif saute dans le trou pour arrivé aux cotés de son compagnon et se met à tenter de désensablé le reste de la stèle et ce qui l’entoure.

Un peux plus tard
-C’est tout simplement fascinant. Nous avons à peine ouvert la mastaba que nous avions déjà perçu la pression de l’aura magique qui l’entoure, nous qui ne somme pas mage. Quand les exorcistes doivent ils arriver ?

-Demain normalement, j’espère qu’ils arriveront à abattre cette satanée protection. Bonne nuit Grimstif.

-Bonne nuit Nitral.

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Trois mois plus tard, l’équipe de fouille de Grimstif avait ouvert et terminé le recensement de la mastaba du lieu de fouille 2159 nommé depuis lors « Mastaba des Kaltars ».

Grimstif et Nitral eurent beaucoup de travail dans les mois qui suivirent, ils se partagèrent la tâche entre conférence, découverte passionnante et traduction des textes remarquablement bien conservé. C’est ainsi que Nirtal qui des deux comprenait le mieux leur langue, fut le premier à comprendre la raison de cette mastaba perdue en plein désert. Cette raison était retranscrite dans le journal de bord -ils l’appelèrent ainsi faute d’une meilleur traduction- du chef de la tribu. Par la suite ce document fut classé monument historique de Desertica et il repose à présent derrière une vitrine dans le musé planétaire de Desertica
Les deux archéologue eurent cependant le loisir de retranscrire les textes dans leur intégralité et dans les deux langues. Ils conservèrent aussi une modélisation en trois dimension de chaque chose retrouvé dans la mastaba.

Un ans plus tard, les deux hommes disparurent dans des circonstance obscure. De leurs travaux, on ne retrouva que le journal de Nitral consacré à l’étude du journal de bord. Voici quelque paragraphe qui pourrait vous intéresser.
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Journal d’Irmal Hazar chef de la tribut nomade des Kaltars.
Galan 3631, Desertica.

C’est d’une main tremblante que je couche par écris la joie qui aujourd’hui m’empli. En ce jour magnifique, mon premier enfant a vu le jour, il s'appellera Lute.

Galan 3631, Desertica.
Mon fils est aveugle… il ne connaîtra jamais l’aveuglante lumière du soleil qui se reflète sur le sable chaud, ni la couleur de l’eau ou celle des grandes palme des arbres de l’oasis toute proche. Pourquoi les dieux m’accable-t-il d’une pareil punition... Qu’ai je fais ?

Volcan 3638, Desertica.
Lute s’intègre bien dans la tribut. Cependant, il a une perception toute particulière des sons et des objets. Il tente de la décrire du mieux qu’il peut mais nous n’arrivons pas à visualiser l’étendue de sa perception.

Vertan 3639, Desertica.
Lute nous aides bien malgré son handicape. Il surveille le matériel arrive toujours à trouver les petite imperfection d’une corde ou d’un vase. Certain membre de la tribut ce montre réticent à son approche et je sais que c’est grâce à mon statut qu’il n’a pas encor été rejeter.

Galan 3643, Desertica.
Demain cela va faire douze Galan que Lute est né... Et je vais mourir. Les Kaltars se sont justifier par une vielle prophétie :
« La noirceur de la fin viendra d’un homme qui n'a pas été bénis par la lumière des dieux. »
C’est étrange comme une simple phrase peut faire flancher un peuple qui tant de fois s’est illustré dans l’histoire des fils du désert.
Ils espèrent sans doute qu'en faisant disparaître ma famille il feront disparaître la prophétie. Mais je pars avec le cœur léger car je sais que l’on ne peut échappé au destin tracé par les dieux. C’est le début de la fin… j’espère juste qu’il daignera leur offrire une sépulture décente.
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Le Galan 3643 est la dernière date où l’on trouve quelque chose d’écrit de la main d’Irmal. Lorsque arrive à la dernière page, on trouve une date et un texte court écrit d’une main tremblante avec une écriture rouge sang. Une étude à confirmé que l’encre était du sang humain et voici le texte :
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Aquan 3644, Desertica
Père, tu es vengé et ta dernière volonté à été respecté. Repose en paix et attend moi.
Lute Hazar.

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Ce dernier message nous permet de comprendre que Lute était bien l’homme de la prophétie et que c’est lui qui a érigé cette mastaba et enterrer chaque membre de sa tribut selon les coutumes de celle ci. La mastaba mesure douze mètre de long, six de large, les blocs pèsent chacun une tonne cinq, elle possède cinq étage et chaque un abrite six corps sauf le dernier où il ne sont que quatre pour un total de vingt-huit corps. Il n’avait que treize ans.

Auteur : Doxman
28/12/06 15h44 | 27 Aquan 3725

Théran... Galactica l'avait finalement rejeté, le Tork, puis ensuite les quartiers nobles. La Maison Azhar, qu'il attendait comme berceau avait finis par l'écarter le rejeter, le haïr même. Ce pourquoi il pensait être créé, ce à quoi il s'accrochait, cette infime branche qui forte de sa santé le retenait parmis nous, cette espérance qui loin de toutes ces promesses était sûrement la seule raison de vie de Théran... Avait cassée, non en vérité on le lui avait coupé. Théran n'avait plus que nulles parts où vivre, où penser, où trouver cette chose ce destin qu'il recherchait. Il sentait, étrange sentiment que de se ressentir, le sentiment d'incertitude mêlé à la sérénité voir la puissance. Assez sage, assez grand, assez craintif pour se lire et tenter irréùédiablement de se comprendre. C'est une force que de parvenir à se comprendre, mais cette force, devenue connaissance va devenir un poids... Poids qu'ets la force, poids que porterait Théran toute sa vie...

Il est entré dans le voile, il est sortit du voile, il s'est inventé la vie d'un Dieux, il a contre son gré abandonné cette thèse infondée, il a grandit s'est compris, s'est battu pour devenir ce qu'il avait décelé, mais cette lumière, ce trésor spirituel qu'il pensait être le dernier celui qui à jamais façonnerai sa vie venait de lui échapper, venait de la quitter de le refuser... Et ce à jamais. Triste vision que de se sentir rejeté par son espérance. Malheureuse vie que celle qui vous refuse la permission d'être. Permission de s'épanouir au travers de vos travers, permission de grandir parmis vos cultes et vos idées... Tout cela cette espérance n'avait plus de valeur, aucune. Désormais cette espérance se traduisait en haine, elle même témoins du malheur et de précipice. Comment, le petit et inoffensif Théran Azhar allait-il trouver, après tant de déchéance, une nouvelle raison, raisonnable et grande à la mesure de son esprit de sa puissance qui bien qu'enfermée, existait !


Nous sommes aux abords d'un astroport galacticain, Théran devenu clandestin s'endort dans une ruelle ténébreuse. Son palpitant s'emballe et autours de lui, l'air tremble, frissonne. Il bouge, puis redevient immobile. La tension continue d'augmenter, il rêvait...
" Bonjour jeune homme. "
" Bonjour monsieur. "
" Je suis Eulième l'Orbier, fils de Kronotos, Dieux de ce système. "
" Oui, je ressens votre force, vous me faites mal arrêtez "
" Justement, là est le problème. Je suis le responsable de la sphère de Terre. Mais Thylième, mon frère m'a offerte la sphère d'esprit. En effet il est partit former de jeunes espoirs de la magie galacticaine, mais il s'exerce en restant à l'état d'esprit. Les Dieux, pour la plus-part démon n'ont le droit de se rendre à l'état physique sur le système, nous devons surveiller les sphères et le voile. "
" Pourquoi je suis dans le voile ? "
" Parce que tu es un mage. Cependant tu es jeune. Mais ton aura est immense, il te faut apprendre à la canalyser. Je pensais donc nous rendre un service mutuel si tu prenais le contrôle de la sphère élémentaire d'esprit. En effet, conserver et user d'une sphère demande une dépense constante d'énergie. Cela te forcerai à la concentrer, puis l'user en un endroit précis en continue. Un effort constant. "
" Je ne comprends pas tout à fait, mais si cela peut me permettre de sortir d'ici alors allez-y. "

Rêve cuisant, souvenirs pesants. La suite Théran la connaissait, pas besoin de la rêver. Eulième lui donna les deux sphères. L'aida à sortir du voile. Et s'installa dans son esprit comme son mentor. Théran avait caché les Sphères. Dans un lieu que nul ne pouavait connaître, que nul ne s'adonnerai à visiter. Son esprit, son paradis. Un Nécrolia spirituel, un état entier à l'état de projet qui actuellement dans l'esprit limité du jeune homme dépaysé ressemblait à un simple monolithe abandonné. Cependant, dans les sous-terrains inexporés de ce monde inventé résidait Eulième l'Orbier, démon créteur, gardien des pouvoirs. Il bridait Théran, pour que Théran puisse vivre. C'est de là que vient sa victoire contre ce seigneur Azhar...

Théran se réveillait, l'esprit ravigoré. Il venait de comprendre, tout comprendre sa vie en un passage son esprit en deux lignes. Désormais il vivrai pour se protéger lui, et ses faux principes. Quoi qu'il lui arrive, il serai le survivant, Eulième veillait sur lui, et ses sphères le rendaient tumultueux, seulement une fois maitrisées... Il serai illisible de quiconque, invisible de partout : grâce à la sphère de conscience, qui lui en offrait plusieurs. Une resistance immuable, des réserves infinies grâce à la sphère de terre. Et un ange-gardien de plus sécurisant Eulième L'Orbier.


Un cri, de la haine, de la magie, du bruit. Théran, à peine réveillé s'y rendait l'esprit tout récemment apaisé et décidément décidé de se déguiser en ce qu'il lui permettrait de vivre. Il venait de comprendre qu'il était en avance, en avance sur son temps, en avance de cent ans, les cent années qu'il avait prise en s'évadant si tôt, trop tôt de ce voile. Il combatterai pour s'entraîner, il se ferai souffrir pour y parvenir.
C'était un cri au féminin, c'était un oppresseur masculin, ils étaient même plusieurs. C'était un lieu connu, une aura connue, un cadavre. Théran n'avait pas tant marché que cela, son sommeil l'avait leurré. Il arriva sur les lieux d'un côté une fillette à laquelle il venait de porter secours. De l'autre de vils mannans aux desseins maléfiques. Théran choisit simplement les adversaires qui offriraient l'entrainement le plus enrichissant !

Un combat des morts, de la terreur, du sang et des pleures. Inconsciamment une nouvelle amie, une nouvelle fleur, sa première son amour le dernier Aburale avait une fille... Des yeux magnifiques une couleur variante, une cheuvelure de sirène et un corps de nymphe. Un regard déterminant, mais deux chemins différents... cette demoiselle le sentit et le vit elle avait accès au Nécrolia, si jeune déjà elle connaissait Théran comme personne ne pourra plus jamais s'en vanté. Elle lisait en lui comme dans un livre, les élémentaliens sont forts elle était encore au-dessus. Tout ce qui touchait Théran n'était qu'or et privilèges. Destabilisant et pourtant si puissant si grand si resplandissant !

Théran pris le chasseur, il assassina un passager, se dessina son visage, et pris place pour Désertica, c'est là-bas que son destin se dessinait, Eulième en provenait !

Mais cette fille, ce sentiment, cette chaleur... Il reviendrait la trouver.

Auteur : Agreian
29/12/06 03h03 | 28 Aquan 3725

Missive d’Edhel Torn à Agreian de Gallia.
Après trois années de recherche, me voici bloqué. J’ai suivit les traces de Grimstif et Nitral, j’ai même retrouvé une copie de la totalité de leur recherches et les ai poussé au plus loin qu’il mu été donné de le faire.
Cependant, il existe quelques points que j’aimerais clarifier et je pense que seul vous possédé les cartes nécessaires pour me répondre. Je sollicite donc une audience.


Quelque jour plus tard, dans le bureau d’Agreian en Gallia.
-Mes hommages seigneur.

-Bonjours Edhel. Alors, vous aviez des questions à me poser non ?

-Vous allez toujours droit au but seigneur.

-La vie va rapidement apprit à visé juste et vite. Mon infirmité réduit les chances de toucher au deuxième coup.

-Très bien. J’irais donc droit au but. Je connais à présent les Kaltars autant que Nitral et Grimstif. Une chose a attiré mon attention dans la mythologie des Kaltars, l’histoire d’un homme maudit par les dieux qui fini par tué sa tribut. Vous admettrez que la fin des Kaltars ressemble fort à cette histoire.

-En effet, mais ne vous ai je pas demandé d’être direct ?

-Certes seigneur mais pour comprendre le bien fondé de ma question il faut passer par ses étapes. Reprenons, Cet homme ce nommait Agreian, troublant n’est ce pas. De plus dans leur langue, Agreian signifie maudit… Avec cette découverte, j’ai entamé des recherche sur les Azhars et les Hazars, hors, ces deux familles n’en forme en réalité qu’une car la première c’est largement répandue dans le système au court du siècle précédent et je suppose que Azhars s’est peu à peut mué en Hazar lorsque ses représentants se sont mêlé à la population locale, ce qui résout le problème de la différence de couleur de peau entre vous et votre frère Théran Azhars. Alors voici ma question qui est en fait plus une supposition.


L’homme marqua un temps d’arrêt. Le visage d’Agreian affichait une expression neutre renforcé par l’idée de ses yeux tous aussi inexpressif.

-Seigneur, avec tout le respect que je vous dois, je pense que vous êtes le seul à pouvoir terminé l’histoire du jeune Lute ainsi que sa transition en la personne que vous êtes à présent.

Un silence pesant s’installa entre les deux hommes. Un silence qu’Agreian fini par rompre.

-Cela vous dérange si je fume ?

-Non seigneur, je suis également fumeur et je comprend tout à fais que la situation donne envie. Si vous le permettez, j’en prendrais bien une également.


Agreian ouvrit un tiroir et en sorti un paquet de cigarette et un briquet. Il en tendit une à Edhel et en pris une entre ses dents. Il alluma la sienne puis tendit le briquet à Edhel. Edhel était un homme âgé d’une cinquantaine d’année, il avait plus l’âge de fumer la pipe qu’une cigarette mais paraissait s’en accommoder. Ses cheveux gris en bataille tranchait avec une moustache poivre et sel finement taillée. L’atmosphère qui c’était détendue quelque peut fini par reprendre sa tension avec un nouveau silence ponctué des profondes expiration des deux hommes. Agreian semblait songeur mais fini par se redresser sur son siège.

-Non… je dois admettre que ces coïncidence sont troublante mais je ne suis pas en mesure de compléter l’histoire du jeune Lute. D’autant plus que selon les date que vous m’avez fournie, cela me ferais près de nonante-quatre ans. J’ai l’aire d’avoir nonante-quatre ans ?

-Non en effet, cette non concordance dans les date me perturbais quelque peut mais les coïncidence était trop grosse.

-C’est vrais, tout ceci me trouble autant que vous.


Agreian replongea dans ses songes. Songes que sa cigarette fini par rompre car totalement consumée. Il en reprit une autre et laissa le paquet à porté d’Edhel par politesse.

-Je vous ai dis que je n’était pas capable de compléter l’histoire, en plus de cela les dates ne concorde pas. Cependant, je dois apporter un point supplémentaire sur le bien fondé de votre hypothèse. Je suis amnésique… depuis l’âge de treize ans.

-Cela est troublant en effet mais ça ne résout pas le problème des dates.

-Si justement, car mon père adoptif ma trouvé dans le désert inconscient et totalement déshydrate ce qui laisse penser que j’ai du hère pendant longtemps car si je suis né dans ce désert, je dois être habitué aux fortes chaleurs et aux longues périodes sans eau. L’année à la quel il ma trouvé est 3644. Il a estimé mon âge à treize ou quatorze ans ce qui me fais donc nonante-quatre ans. Comment ce faite il que je vive aussi vieux avec une apparence aussi jeune, je n’en sais fichtrement rien et c’est pour cela que je vous ai pris sous mon aile. Mon père adoptif ma nommé Agreian car dans mes délires qui on suivit mon sauvetage, je ne cessais de répéter ce mot.


Edhel était soufflé par les confidence que son employeur venait de lui faire. Un nouveau silence… Rompu cette fois par Edhel.

-A présent que les dates correspondes, si on y ajoute votre amnésie, cela fais de vous Lute Hazar…

Agreian coupa sèchement la parole à l’archéologue.

-Se ne sont que des suppositions, votre travail vous amenant souvent à en effectuer je sais que vous comprendrez qu’il n’est pas nécessaire d’ébruiter cette thèse.

-Oui seigneur. Pardonné mon emportement.

-Ce n’est pas grave Edhel, c’est tout à fais compréhensible. Vous pouvez vous retirer et soyez aussi muet sur ce sujet que je ne suis aveugle.


Une petite note humoristique pour détendre son interlocuteur. Agreian avait l’habitude des discutions et savait manipulé ses opposants et mettre en confiance ses allié avec ses mots.
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Un mois plus tard, dans le bureau d’Agreian en Gallia.
Agreian est dans son bureau, il profite d’une pose cigarette entre deux réunions, la première d’ordre militaire et la seconde d’ordre économique.

Il est tourné vers une grande baie vitrée qui donné sur les jardins du palais et en contre bas sur les beaux quartiers de la ville. Bien qu’il ne puisse rien voire du spectacle, il aimait resté debout à contemplé la morne et ennuyeuse noirceur de son monde. Cela donnait l’image à une personne qui arriverais dans le bureau par la porte en face du meuble, qu’il contemple son œuvre. Cet état qu’il a fais sortire de la profonde forêt de Vertana. Terre qui n’était autre fois que forêt lorsque Théran la lui offrit en lui assurant qu’une fois bâti, cet endroit serait d’une grande utilité à la prospérité du Nécrolia et surtout, il offrirait une magnifique retraite pour évacuer le stresse de la vie politique et militaire que tout deux menaient.


-Ridan ?


-Oui seigneur ?

-Annulé la réunion qui vient, ou repoussé là.

-Bien seigneur, puis je demander la raison de cette décision ? Afin de fournire un motif à votre ministre de l’économie. Vous savez à quel point il déteste les choses qui modifie son emploie du temps.


Le jeune homme avais justifié sa question avec empressement pour ne pas paraître impertinent face à son seigneur et c’est en souriant qu’Agreian se retourna vers lui.

-Il est vrais que Trilo a un mauvais caractère mais il est très compétent et c’est pour cela qu’il est ici. Dites lui simplement que j’ai besoin de réfléchire, il devra s’en contenter.

Ridan sorti en s’inclinant bien que ce fut totalement inutile puisqu Agreian ne le voyait pas mais le jeune homme préférait ne pas tenter le diable.

Agreian s’assit dans son siège et se retourna vers la baie. Il attrapa l’une des cigarettes de son paquet, l’alluma et se plongea dans ses souvenir, remontant le plus loin qu’il pu.

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-Agreian ? Viens ici mon garçon et amène une cruche de vin s’il te plaie.

-Oui père !


Un Agreian d’une petite quinzaine d’année apparu portant une cruche bleu foncé d’une main et un bâton de l’autre. Il tâtonna le sol bien qu’il connaisse par cœur le chemin qui menait à la table à la quelle Brajal Glim son père adoptif était assit en face d’un homme. Cependant, il préférait s’assurer que personne n’avait rien déposé sur le sol de la boutique depuis son dernier passage. Brajal tenait une petite échoppe spécialisée dans le troc et le transport de divers marchandise d’une oasis à l’autre. Lorsqu’il s’asseyait à cette table et qu’il demandait une cruche de vin, c’était généralement le signe qu’il traitait avec un client particulièrement important et qu’il ne fallais donc pas le déranger. Agreian déposa donc la cruche et reparti dans l’arrière boutique.

Il sorti les poubelles puis alla se balader en ville. Les heurs chaudes approchaient et chaque un rentraient chez sois pour s’en protéger. Agreian affectionnait ce moment de la journée ou la rue était bien dégagée, il n’avait aucun problème pour se déplacer.

Dans cette atmosphère chaude, Agreian senti quelque chose de froid le recouvrire. Il s’appuya contre un mur et attendit que cela passe mais ça ne passait pas, au contraire, ça s’intensifiait. Le jeune garçon fit un effort pour se calmer et se concentra sur l’origine de la source de se froid. La source semblait venir de l’espace et s’approché à la vitesse d’un vaisseau faisant son entrée dans l’atmosphère de la planète.

Agreian se redressa et se mit en route vers l’astroport de la ville, curieux de connaître la source capable de lui donné froid alors que les heurs les plus proches de la journée approchaient.

Auteur : Eva
02/01/07 16h42 | 32 Aquan 3725

Galactica. Un lieu étrange où vivent en symbiose des créatures des bas fonds terrées dans des ghettos crasseux et les Grandes, Riches, Nobles familles logées dans leurs palais somptueux et dégoulinants de luxe autant que les bouches des courtisans dégoulinent de mensonges.

Aburale était fille de courtisane. Elle portait le prénom de sa mère, la tristement célèbre Dame de la cour du grand Seigneur Edinial Azhar. Aburale n’avait plus de père depuis que sa mère était entrée à la cour, à ses dix sept ans, avec dans les bras une petite fille de un an. Elle était issue d’un amour de jeunesse, unique reliquat d’un temps que sa mère avait dû oublier. Sa Seigneurie avait eu l’immense bonté d’accepter la petite fille, et Aburale avait grandit au milieu des dorures, formée par de grands mages mais plongée jusqu’aux yeux dans les petites histoires crapuleuses dont les Azhars se mêlaient parfois. On la laissait cependant souvent à l’écart des grands évènements. Par méfiance ? Peut-être.
Quoi qu’il en soit, la petite fille étudiait avec le même intérêt les dires de ses maîtres et ceux des créatures plus ou moins infréquentables qui, quelques fois, entraient dans la demeure la bouche pleine d’informations utiles, pour en ressortir les mains pleines d’un sac de pièces hélas bien souvent plus rempli d’air que rempli d’or.

Un des meilleurs précepteurs d’Aburale (et par la même occasion des fils du Seigneur Edinal) était le Docteur Kharm, un des plus éminents scientifiques du système, un homme qui, allant à l’encontre de ce à quoi on pouvait s’attendre de la part de quelqu’un d’aussi connu, n’était pas atteint de ce qu’Aburale se plaisait à appeler la GTI (Grosse Tête Insupportable, dérivé d’une maladie des volatiles nommée grosse tête infectieuse). C’était un homme que la perspective de servir de précepteur à une bande de gamins sans cervelle amusait plus qu’autre chose. C’était aussi un homme courageux, car les futurs héritiers des Azhars avaient aussi peu de tête qu’ils avaient de muscles. Aussi Aburale lui apparut comme un petit prodige, et il s’acharna véritablement dessus pour lui apprendre le plus de choses possibles le plus vite possible et –surtout- pendant le plus longtemps possible. Un rythme d’études effréné, une nouvelle ouverture sur le monde qui contribua à donner à Aburale l’envie de savoir se qu’il y avait en dehors de la zone d’influence de Monseigneur Azhar.

Envie de sortir. Un oiseau en cage, lorsqu’on lui a donné un aperçu du feuillage des arbres n’a plus qu’un seul désir : sortir. Mais les « permissions » de la petite fille étaient inexistantes, et essayer de négocier avec LE Maître des lieux était à peine imaginable –même en rêve-. Ne restait plus qu’une solution : s’enfuir discrètement les rares jours où personne ne ferait attention à elle, c'est-à-dire les jours où Monseigneur était en voyage diplomatique ou en mission plus ou moins diplomatique dehors. C’est ainsi qu’Aburale rencontra Théran Azhar pour la première fois.

<< Je me souviendrai encore longtemps de ce moment… de ce jour où j’ai perdu ma mère, perdu mon protecteur, le Seigneur Edinal, perdu tout ce qui pouvait me retenir ici. J’ai vu un garçon devenir plus fort que le plus grand des Azhar. Un garçon seul. Quand il a enterré ma mère, il avait sur le visage la même trace de solitude que je discerne sur mes propres traits. Il me ressemble. Il a en lui cette force étrange, cette aura inquiétante que j’ai pu ressentir les rares fois où le Seigneur Edinal m’a adressé la parole. Mais la sienne est plus grande. Infiniment plus grande. L’imperfection de ma perception m’empêche de la juger à sa juste valeur, mais jamais je n’ai vu de puissance aussi grande.

La deuxième fois que je l’ai vu, c’était quand un type est venu me voir avec une dizaine de « gardes du corps », pour me sortir un truc idiot comme « t’es mignonne toi. Il te plaît mon pote ? ». Le pote en question était moche, je crois. Je ne sais plus très bien quelle tête il avait, mais en tout cas, quand je l’ai envoyé promener, j’ai remarqué à mes dépends qu’il était fort : je n’ai pas eu le temps de lancer mon sort avant de me prendre un coup de poing dans le ventre. Remarque, il a aussi mi du temps à brûler quand j’ai enfin pu me servir de la magie, il était fort ET résistant. Ca aurait fait un bon garde du corps… Mais tant pis. Théran est revenu, et il a liquidé ceux qui restaient alors que j’étais à bout de forces.

Je ne l’ai pas revu depuis, mais je sens que c’est pour bientôt, la prochaine fois. Théran Azhar va revenir récupérer ce qui lui appartient, c’est à lui que revient de droit le commandement de la famille, et la force du Nécrolia. Son visage, dans mon esprit, au lieu de s’effacer avec le temps, se fait de plus en plus net. Je revois sa peau trop blanche, ses yeux verts, son air triste, presque nostalgique, mais aussi l’expression de la folie qui déformait ses traits quand il a tué celui que j’appelais maître. Son esprit était instable, changeant. La première fois que nous avons parlé, il était doux, perturbé par ce qui venait de se passer, soucieux… Quand il s’est battu, c’était un autre garçon que j’avais devant moi. Un démon pire encore que ceux qu’il y avait dans la garde Azharienne. C’était pire la deuxième fois. Maintenant, je ne peux qu’appréhender ce qu’il fera lorsque nous nous retrouverons…

Quand Théran reviendra ici, je le retrouverai. >>