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Auteur : Firuba Sendénoï
28/12/06 22h35 | 27 Aquan 3725

La nuit est claire, la lune brille haut dans le ciel. La fumée des maisons monte dans le ciel. Pas un bruit, la population est endormie, quelques vagabonds dorment adossés a un mur.

Seul un homme, habillé tout de noir, avec les cheveux en brosse, avance dans le noir. Guidé par son instinct, sa foulée est plutôt rapide, il est a demi en train de marcher, et a demi en train de courir, comme ci quelqu'un le poursuivait. Il était dans une petite ruelle déserte, ou se trouvait sur les bords des murs des poubelles remplies a ras bord presque a déborder. Il prit la première a droite a l'angle de la ruelle, et se retrouva nez a nez avec une jeune femme ravissante.
Elle avait l'air perdu, elle était toute vêtue de rose paillette , et semblait pleurer a travers ses petites lunettes rondes qui cachaient ses yeux. Il était en train de la dévisager, quand elle lui demanda ou elle pouvait dormir. Il lui répondit qu'elle pouvait le suivre et qu'il l'emmènerait dans un lieu sur ou elle pourrait dormir. Elle décida d'accepter son invitation, et le suivit jus qu'a une petite maison éloignée du centre de la ville.
C'était une petite maison, tout ce qu'il y a de plus banale, mais l'intérieur n'était pas comme l'ordinaire. Des têtes d'animaux tués, surement, pendant les périodes de chasse, ornaient les murs. Une collection de fusil se trouvait dans une armoire située dans le coin de la maisonnette.

L'homme indiqua a la jeune femme le lit ou elle pouvait s'installer pour dormir. Elle le remercia et s'en alla dans la chambre. Pendant qu'elle dormait l'homme était assis dans un des fauteuils de la salle a manger, a scruter la fenêtre en quête de trouver le sommeil lui aussi.

Le lendemain matin, lorsque le jour se leva, et qu'un rayon de soleil s'afficha sur le visage de l'homme, la jeune femme avait déjà préparé un petit déjeuner dont l'odeur vint jusqu'au nez de l'homme encore assoupi. Il fallu près de dix minutes avant que celui-ci ne se réveille. Il se leva alors mais n'alla pas dans la cuisine comme ce qu'avait prévu la jeune femme, il partit en direction de la porte, et sortit dehors, mais au lieu d'aller vers le centre de la ville, il resta immobile et respira un grand coup, rentra a nouveau dans la maisonnette s'habilla et alla vers le palais avant la même fougue que la nuit précédente, tandis que la jeune femme état quant a elle encore dans la cuisine a manger. Elle ne remarqua pas la disparition de l'homme et ne s'en rendit compte qu'une heure après celle ci.
L'homme arriva devant le palais, qui se situait au sommet d'une petit colline. Il était véritablement magnifique, il se composait de plusieurs étages mesurant chacun près de trois mètres de hauteur. Il avait cinq tourelles hautes de quinze mètre environ, elle formait une sorte de pentagone qui faisait un cercle dont le centre était la salle de conférence. L'homme entra dans le palais et se fit annoncer a l'accueil.


"Bonjour, j'aimerais parler au Seigneur Firuba Sendénoï.
- Je suis désolé Monsieur, mais mon Seigneur est en conférence extrêmement importante.
- Dites lui que c'est a propos de son père.
- Je vous prie de patienter quelques minutes s'il vous plait.


L'hôte d'accueil se saisissa du petit interphone se trouvant a sa droite.
- Un Monsieur pour mon Seigneur, c'est a propos du père de mon Seigneur.
Une petite voix au bout du fil répondit:
- Si c'est a propos du père de mon Seigneur vous pouvez autoriser ce Monsieur a rentrer dans le bureau de mon Seigneur.
- Bien Madame.

L'hôte se tourna alors vers l'homme qui attendait toujours devant l'accueil:
Je vous pris de bien vouloir me suivre, je vais vous conduire au bureau de mon Seigneur.

Les deux hommes avancèrent dans les couloirs du palais jusqu'à un ascenseur, qu'ils prirent pour monter au deuxième étage. A la sortie de l'ascenseur il se dirigèrent vers la porte qui se trouvait au fond du couloir. Il y avait inscrit sur celle-ci: "Ne pas déranger"
L'hôte frappa a la porte et les deux hommes entendirent alors une voix roque qui leur dit : "Entrez, entrez vite"
L'homme de l'accueil laissa rentrer le second et s'en retourna a l'accueil. Ce dernier s'assit alors sur un des fauteuils se trouvant devant le bureau du Seigneur, et pris la parole.
- Mon Seigneur, j'ai quelque chose d'important a vous dire et pas très facile a dire.

-Allez-y, dites-moi tout.

-Eh bien voila, votre père, Kateno Tashi, s'est fait tuer hier.


Firuba sentit alors d'un coup les larmes monter.

- Co... Comm... Comment ???

- Il se rendait chez lui dans sa voiture quand tout à coup un commando lourdement armée bloqua la voiture et tua tous les passagers ainsi que le conducteur. Et dans les dépouilles nous avons trouvé celle de votre père.

- Ce... Ce n'... Ce n'est pas possible !! Pou... Pour... Pourquoi ???

- Nous n'avons pas encore trouvé les assassins. Nous sommes en train d'examiner la scène de crime.


Firuba atteint par les larmes de tristesse, demanda a ce que tous les informations qu'ils auraient pu trouver, lui revienne en temps réel.

L'homme acquiesça en quittant le bureau. Il sortit du palais et s'en alla rejoindre le commissariat.
Le Seigneur, quant a lui se rendit dans sa suite, en larme et annula tous les rendez-vous et conférences du lendemain et des six jours qui suivèrent. La rage de se venger était monté en lui, il était plein de haine et mis sans dessus dessous sa suite, les vases se retrouvèrent par terre brisés en mille morceaux, les photo n'avaient plus de verre. Tout a coup Firuba se redressa, sortit sur le balcon et cria de toutes ses forces.

Je vous retrouverais !!!! Et ce jour-la, Sachez que ce sera la dernière fois que vous verrez la lumière du jour !!! Je vous ferais subir la même chose que ce que vous avez fait subir a mon père !!!!