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Sommaire

Chap1: Renaissance
Chap2: L'Ordre du Secret
Chap3: Rencontre
Chap4: L'Areia
Chap5: Les Sombres Croisades

CHAPITRE PREMIER



Les derniers rayon de soleil ont disparu sous la ligne d’horizon. La nuit tombe petit à petit sur Desertica. La température commence à descendre. La nuit se fait de plus en plus noir jusqu’à devenir obscure. La vie peut alors renaître.

Les animaux se sont adaptés au climat aride de la planète de sable. Par milliers ils sortent de leurs cachettes, c’est tout un écosystème qui s’est mis en place après le couché du soleil.

Sous l’équateur, il en est tout autrement, la chaleur y est tellement forte en cours de journée que la température ne redescend pas suffisamment pour qu’une vie puisse survivre et s‘y adapter.

Ce lieu est mort, l’odeur même est répugnante. La mort est partout, dans l’air que l’on respire, sous nos pied où gisent des milliers de cadavre à la place des animaux des hémisphères; la nuit est ténébreuse.
La Mort a élu domicile dans la plaine équatoriale de Desertica. Son règne est absolu, aucune vie n’a échappé à la faux. Elle a étendu son empire tout au long de l’équateur telle une pieuvre enlaçant sa proie: elle a embrassé la planète.


Subitement la Mort est parcourue d’un frisson , un point lumineux perce les ténèbres. Ce point devient de plus en plus intense. Ce n’est pas une étoile qui a réussi à illuminer la plaine, c’est un rayon étincelant. La Mort ne tremble plus, calmement elle se munie de sa faux et de son fouet. Le rayon déchire la noirceur de la nuit et vient s’écraser dans un silence glacial sur le sol brûlant de la planète, puis le calme morbide reviens sur la plaine.

La Mort approche, se dresse sur le lieu de l’impact, s’appui sur son sceptre et le plante dans le sol comme pour marquer son territoire: ici est un lieu de désolation!
La Mort se sent bien, il fait bon vivre en ce lieux, il fait doux, elle ne pense à rien. Les temps ont l’air de changer…


Brusquement le sol se met a trembler, a osciller de haut en bas. Les dunes ont l’air de bouger comme un océan tellement les oscillations sont importantes. Ce n’est plus un désert mais une mer de sable vivante.
En un quart de seconde, la plaine est illuminée, le rayon ressurgit des profondeurs de la planète transperçant la Mort de bas en haut. Elle lâche la faux, symbole de mort et sert fortement son fouet symbole de maîtrise et de soumission du monde vivant.

Pendant ce temps, le rayon est déjà reparti d’où il était venu. Les oscillations se poursuivirent après le départ de la lumière. La Mort agonisant vit surgir une main squelettique du désert, une main enchaîné. Puis se fut un crâne, un cou, une cage thoracique, des hanches, une jambe droite qui vint s’appuyer sur la dune pour faciliter la sortie de la deuxième. Les oscillations diminuèrent en force durant l’accouchement de la planète.

Le squelette toisa du regard la Mort et écrasa rageusement ce qui restait de la tête de la Mort. Enfin, Eddy pu se libéré du joug de ses chaînes, il saisi la faux délaissée par la Mort, arracha de la main squelettique et inerte le fouet et une douce noirceur s’installa sur la plaine pour la fin de la nuit.