Archives du Conseil > Arabiahne, chroniques

Auteur : Narkia
25/06/07 12h47 | 56 Volcan 3725

On le connait, ou pas. Du moins on l'aperçoit. On l'a déjà entendu. Mais quand et où ? On ne s'en souvient pas, parce que on nous a obligé à oublier. Mais oublier quoi ? Lui, on l'a déjà vu ? Comment ? Troublant de ne pas savoir quelque chose qui parait inévitable dans nos coeurs et nos rancoeur..
Voyons, cette partie de l'histoire restée tapie dans l'ombre des grands seigneurs méchants hommes de nos époques et tendances, personnes n'a ommis de la remettre toujours devant nos yeux frêles d'humains paranoïaques et ambitieux. Cette histoire pas moins longues que les dix dernières batailles. Organisation sans défaillances, fraternité inespérée. A-t-on déjà vu un groupe plus soudée ? Mais c'est la malice d'alliés qui ont bouffé la victoire ultime d'un groupe d'hommes croyants et puissants... Jamais une hégémonie ne s'était autant avancé. Les traîtres ont péri, les lâches se sont encore enfuit et on laissé les soldats s'occuper de leurs affaires de corps. La guerre fait partie entière de ce monde.

L'Oracle Troisième du Nom. Il sonne, maudit comme chacun d'entre nous lorsque la haine de croyances malsaines nous entraînèrent dans la plus grande conquête de l'univers. Immense entreprise sortie tout droit des fourneaux de l'enfer de têtes pensantes, apparament plus intelligentes, du moins plus perspicaces que les autres. Evènements sanglants, guerres froides enchaînant les plus grands massacres. Trahison, retournement de situation, mise en condition, combien de stratgèmes ont-ils utilisé ? Personne ne les comptera jamais. Mais le bilan, bien que tout aussi superficiel et flou, est sans appel. Dans la cours de justice, au rang des victimes et arguments de poids face aux procés des bouchers, il est tel que chacun se l'imagine, et c'est sûrement pour cela qu'il fut aussi meurtrier. Au lendemain de ces perturbations du Voile du Galactique, les sanctions pleuvent-elles ou la peur et le confort agiront sur le courage de la justice ? Rien, rien ne se passera, rien ne changera, rien ne fera que l'évolution des peuples permettra à cet univers rouge de se mouver vers une paix totale et impartiale. Aujourd'hui encore, les mêmes reprennent le pouvoir, les autres se montent en souffrance comme les victimes de leurs complots. En fait rien ne change dans les groupes qui constituent notre système. Seuls quelques pions changent, et seulement pour un camp moins extrême. Se plaindre ? Ils le feront, mais tout cela est aussi de leur faute. Il fallait agir autrefois, ils ne l'ont pas fait, tant pis. Ceux que l'on oublieras vite mais qui sont aussi les plus regrettables, ils ont disparu dans le cosmos, une bombe placée au mauvais endroit, une mauvaise coordination des éléments chimiques, et tout un peuple part en fumée nucléaire dans les entrailles de la terre...


Introduction complête, relativement. Résumé des derniers évènements connus pour en faire quoi ? Ces pions-là, ceux qui se mouvent parfois, l'Arabiahne en rempli pour la première fois leur histoire. Y voir une marque d'originalité serait insultant. Non, seulement un changement certain,voila tout. La routine tourne et ne s'arrète pas. Sur Désertica, un point vieillit à l'ombre du soleil violent des déserts. Plus proche de la lune que de l'astre lumineux, la peuplade autrefois nomade aujourd'hui reconverti, ne se montre guère que par les larges pas qu'on lui a tracés. Toute l'histoire de l'Arabiahne, en une Chronique, n'est-ce pas ce que tous essaye de graver dans les Chroniques de ce système ? Chroniques d'une Galactique, Chronique de l'Arabiahne, du pareil au même, seule l'échelle change.

Auteur : Narkia
27/06/07 14h11 | 58 Volcan 3725

Nous sommes un mois avant le début de toute terreur, de toute opulence en ce monde. Les bas physiques et moraux du Skorporos, en attente perpétuelle d'aide, se traduisent. Un homme vide un banque, la Coalition Hérétique Universelle sombre avec tous, après la lâcheté de ses ancêtres. Jamais ils ne leur pardonnerons. Dissoute puis reconstruite sous un autre nom, ce n'était que l'ombre d'une image que beaucoup oubliaient déjà. Alors bientôt, tous partirent de leur côté. Le Skorporos sombra lui aussi, emportant les ressources avec lui, à jamais. A jamais ? Non. Un général, Scipion, meneur des hommes partirent sur des colonies plus ou moins fragiles, et enfin, lors d'une bataille, d'une guerre sans précédent, civil et froide dans les terre de Désertica, une fondation fut crée d'entre les dunes, rassemblant toutes les peuplades rejetées par le progrès technique, infligeant misère et exclusion. Tout cela partit en fumée. Dans les entrailles de cette partie du monde et de Désertica, la Nomad Corporation sortit de sous terre. Evoluant sereinement, opposé aux cataclysmes que s'infligeaient les hommes, Scipion fit la rencontre de personnes qui l'aidèrent, lui, et son état fédéré et fédéral. Madame K, tout d'abord, lui apporta un soutient économique, permettant au pays de se développer rapidement, tout en conservant une attitude qui dépassait la provocation. En échange des services rendus, l'espionnage d'ambitieux personnages commença, dans l'alliance du Dragon Blanc, mirage au milieu du désert, fantasme. Tout ceci disparut, on ne sait comment, mais ce sont parmi les évènements qui ne marquent pas notre monde. Ensuite, vînt certaines personnes d'autant plus importantes. Fusion, un parent de Firuba, Jin, et tous les autres, réunis dans la Confrérie du Thorium. Ils lui firent découvrir le monde international. Découvrant une place de diplomate, il dut gérer la montée sans estime de l'Ultime Union, et du Subim, qui n'était que détestable envers eux. Et puis le Shadowsong... Pas mal de choses retombaient sur ses épaules, et il évolua, encore une fois. Apparu dans son esprit, dans son pays, Thorgrin. Scipion n'en connaissait ni l'origine ni le statut, mais il n'était pa là pour rien. Quelques semaines plus tard, dans l'antre de la souffrance et de la mort, un homme, un envoyé les convoquait en Kilanie, l'immense capitale Nécrolienne. Un seigneur, Ce seingeur s'intéressait à lui.... Thorgrin était un dieu maudit. Il le connaissait, lui Théran, et les autres. Leurs plans avaient fonctionnés, et bien qu'il n'était sensé être qu'une machine manipulatoire, tous les peuples de la Corporation furent concquis, Scipion également. En fait, il ne suivait plus Thorgrin, ils suivaient déjà Théran...

Que de révlations, aussi minimes soient-elles. Il y a des personnes qui effectuent certains actes qui sont mémorables, et dont tous se souviendront. En ces terres sableuses, rien de puissant ne fut jamais entrepris, et pourtant, ces passages que le peuple a subis, tous s'en souviennent toujours, parce qu'ils font partie de leur vie et de leur histoire.
Ainsi commença la lente et longue chronique de l'Oracle Maudit. Ils étaient parmi les premiers à concevoir la possibilité de la création de cet Ordre, et surtout à croire en cela. Scipion pourrait se rappeler d'une petite anecdote. Certes elles sont courtes et sournoies, mais ce sont "ses" chroniques, alors tout est amusant a raconté. Une nuit, lui Théran et les autres eurent fini de préparer tout ce qui constitueraient d'eux des Seigneurs Maudits. Ils attendaient la reconnaissance qu'apposait les membres du conseil de la Corporation de Galactica. Toute une nuit à veiller, sans nouvelles. Le lendemain matin, fatigué de tant d'étreinte, Scipion et Thorgrin rentrèrent. Vers les heures de midi, dans un désespoir tombant, un message averti d'une nouvelle sans précédent. Leur histoire à tous commençait enfin. Elle commençait vraiment.


Se faire pousser d'un rang d'espion, agissant dans le noir, la vie en péril à chaque instant de la journée et de la nuit, à un cadre de suprématie extrême, est un changement boulversant. Certains n'y résistèrent pas.
L'organisation au sein de l'Oracle était parfaite. Chacun se comprenait, chacun se repsectait, et surtout, tous avaient compris nos buts, et nos méthodes. Et tous les mettaient en pratique. Ce sur quoi nos ennemis se déchénaient régulièrement. Moyens peu scrupuleux, méthodes sournoises et violents. Voila le train quotidien des Seigneurs Maudits. Toujouurs présents, toujours au rendez-vous ou à l'appel, ils faisaient dont de leur personneà l'alliance. Au fil des jours, les personnalités se cernaient, avec grand plaisir. On découvrait de vrais guerriers, qui ne dormaient jamais et qui aimaient informer de leur présence au reste du monde, le Jumi par exemple. D'autre s'attachaient à une présence diplomatique et politique, notamment Azath, le seingeur d'Antioch, qu'on ne vit guère souvent, mais qui faisait un travail colossal. D'autres encore permettaient l'essor du commerce interne mais aussi extérieur, comme le notre, ou aussi l'Oasis. Certains comme le Cris s'amusaient à prévoir toute l'organisation de l'alliance, à être au service des autres, et à représenter l'Oracle dans sa position au Siège de la Corporation Galactique. Enfin, il en existait un qui ne ressemblait à aucun autre... Le Nécrolia, lui, assimilait tous ses atouts, et jouait sur tous les tableaux. Bien plus qu'une force, c'était la puissance extrême qui nous permettait un état de confiance tout aussi extrême. Cette ambiance solide, participait à notre expansion dans l'espace galacticain, et bientôt, à notre victoire...



Auteur : Narkia
15/07/07 12h38 | 1er Desertan 3725

Tout était au delà de ce que j'avais pu imagine. Pendant quelques instants, je ne pus me remettre des révélations que je l'on venait m'apporter. L'Oracle n'était qu'un pion, un immense pion, certes, un pion de terreur et de puissance, qui avait joué à la perfection le rôle qui lui était destiné. Seulement, il y avait quelque chose d'encore plus fort derrière toute cette motivation à vaincre. Pendant plus de six mois, personne n'en entendit parler. Mais bientôt, quelques rumeurs, des paroles males placées rapportaient des faits troublant. Et puis un jour, l'Arabiahne fut convié au diner des "grands". Les Wizards se révèlaient à mes yeux, à nos yeux, ceux de mon peuple, celui qui m'avait suivi durant toutes ces longues étapes. La vie ne leur fut pas simple, pourtant ils ne bronchèrent pas et me suivirent partout où j'allais. Théran me lançait à présent parmi le groupe soudée du Zéphir, ce vent bénin, qui nous poussait tous. Un seul et unique but, l'hégémonie totale entre nos monde. Je fus... vite dépassée par les évènements, mais je restais d'une grande aide pour mes "subordonnés". Du moins je les considérais comme tels. Mais ce fut cette amitié qui me toucha le plus, cette complicité entre nous otus. Nous comprenios encore mieux qu'entre les seigneurs maudits. Malheureusement, cette nouvelle parut me réhausser face aux autres, alors que me soudait encore plus à eux. Période d'orgueil et de fierté, je compris très vite, qu'il fallait que je prenne le recul nécessaire, et séparer relativement les Wizards de l'Oracle Maudit. Le premier devait resté secret, le deuxième était ce qu'il y avait de plus ambitieux. Ce fut alors des moments difficiles. Les préparatifs, amenés par les Croisés et les Maudits, aboutiraient à l'officialisation des Wizards, et l'opulence la plus extrême des deux alliances. Tout cela, nous l'avions préparé au moindre détail, imposant des règles et des devoirs. Nous avions des serments à faire, des règles à accepter, comme tout personne digne de confiance. Il ne restait plus que quelques jours avant le Grand Jour. Nous avions prévu quelque chose de spécial, quelque chose que personne n'aurait pu imaginer. Pourtant nous l'avons fait.

J'entrais, et amorçait les marches de l'immense Siège de la Corporatoin. Derrière moi, Firuba, Jin, et Cris me suivait. Du moins nous allions dans la même direction. En haut, je croisais le regard de Soul, qui nous lançait des clins d'oeil de joie et d'envie, sa bouille me faisant frémir. Il était aux côtés de Kourai, la seule dame, avec moi, bien que je n'ai guère pu créer plus de lien avec elle grâce à cela. Ils discutaient, tous deux. En parcourant le vatse couloir d'entrer, je reconnus facilement Nivaria, du Noldor, la tête plongée dans ses pensées. Il manquait Thé, évidemment. Mais au moment où je me rendais compte de ce manque, je remarquais également que Dame Kourai disparaissait... Et puis annons au micro interrompit tout forme de vie dans le bâtiment. Tous écoutèrent. Derrière moi, je voyais les Wizards Jin et Firuba qui souriaient. Moi, je ne souriais pas. En fait, j'avais peur. Peur qu'on me tombe dessus, peur des responsabilités à endosser. Mais je ne bronchais pas, et je suivais. Soul ressentit cette émotion qui se distinguait en moi. Il posa sa main sur mon épaule, me sourit d'un signe si heureux, que j'en fut réconfortée, et je le suivit avec tous les autres. Sur notre passage, tous nous regardaient. Nousétions les seusl à bouger, malgré les interdictions donnés par la voix (celle de Kourai, bien évidemment), et au fur et à mesure de notre progression, les gens se rendaient compte que c'était "nous", les Wizards, personne d'autre. La plus grande salle fut ouverte pour l'occasion, nous y rendions tous. Nous retrouvâmes Théran, qui semblait confiant. Une délivrance, ce devait être un sentiment de ce genre qui l'animait lorsque je le vis en haut de l'estrade. L'annonce de la prise de la Corporation fut propre, et polie. Théran nous donna à chacun une sphère, et là, un conflit interne me commença à me ronger. Je ne savais plus quoi faire, et heureusement, la sphère de la Terre était sage, tout comme Désertica, et finalement je réussis à garder mon calme.
La tension montait progressivement. Malgré les menaces que lançaient nos dirigeants, certains osaient lever la voix, et prononcer des mots qui me paraissaient outrageant. Mais tout cela se fit sans bavure. Heureusement. Il y avait déjà tant de mort sur les champs de bataille. De toute manière, je me disais qu'ils pouvaient bien crier, que cela ne changerait rien. Leur force de frappe ne suivait pas, voila tout. Je m'asseyais, et j'écoutais, les uns et les autres. Et puis, un moment donné, Lord Yu, le grand conseiller pris la parole caché sous terre. Et là, ce fut comme un déclic, tout devint limpide à mes yeux. Cet homme, en qui j'avais un respect louable... Je venais me confier à lui, et à tous par la même occasion. Je donnais mon propre point de vue, bien tard, en fait. Déjà, tout le monde comprenait que personne ne pourrait combattre par la parole un acte si approfondi, et nous rejoignâmes tous nos états et nos flottes pour une immense partie d'echec. Mais j'étais libérée de lui avoir parlé, à cet être qui allait prendre la rebellion comme suite louable, et bien qu'il ne soit pas de notre camp, cette décision, de réflechir, puis d'agir, ne pas avoir besoin de menacer, d'insulter pour se faire comprendre, et pour être en compréhension avec soi-même.

En fait, nous étions tellement pressés et envieux d'être dans une telle position, qu'une fois terminée la prise de pouvoir, je m'ennuyais, terriblement... Puis plusieurs décisons me mirent en colère, colère qui amena à tous la chute inéluctable de l'Hégémonia. On ne l'oubliera jamais.


Auteur : Narkia
25/08/07 16h27 | 42 Desertan 3725

Après des mois d'attente et d'envie, réaliser un tel projet fut tellement honorifique que tout notre bonheur ressortit d'un seul et immense coup, brutal. Je ne me doutais pas de la violence et des conséquences de toute cette pression que j'avais emmagasiner durant six mois. Tel une bombonne, j'explosais, et une détresse immense m'envahit. Au début, cela n'influençait en rien sur notre action, mais bientôt, je me rendis compte que tout cela allait se terminer et qu'on oublierais vite l'année de préparation physique et psychologique que nous avions subi.
Bientôt, tous se levèrent contre nous, comme prévu, et ce ne fut rien face à la colère qui montait dans un autre camp, le notre... Bien que profitant d'un interdit non vérifié par le Grand Conseil, qui s'en servait également puisqu'en fuite et recherchés par tous les membres de l'Hégémonia, interdit qui leur permettait de se réfugier dans des états et des terrains entièrement gelés sur décisions étatiques, sans que nous puissiâmes y pénétrer, nous qui n'étions pas reconnu par les logiciels informatiques mal détruit. Un peu de piquant à notre quête qui était d'ailleurs dès le commencement presque terminée. Le surplus de nos soldats, l'intelligence de nos officiers et la supériorité oratoire de nos représentants nous conférait une position idéal, il ne fallait pas aller chercher plus loin. Les rebelles, menaient par des personnes qui n'avaient rien à faire parmi eux, pouvait amorcer tous les discours du monde, leur troupe ne suivait plus face aux nôtres, nettement mieux organisées. Bref, ce n'était pas leurs misérables attentats kamikazes qui nous faisaient réellement peur. On les épluchait, lentement mais sûrement et un jour ils seraient tombés. Seul leur orgueil et leur hypocrisie restait dans leur bouche.
Dès les premiers jours qui suivaient la prise du Siège de la Corporation Galactique, de nouveaux venus entrèrent dans le cercle très fermé des Wizards. Bien que le socle, le fondement resta intact, des "seconds" apparurent auprès de nous. Ils n'avaient de "seconds" bien que le nom, car ils étaient tout autant engagé que nous dans ce combat. La détresse qui me mouvait me rendit aveugle face à tout cela, et ce fut seulement lorsque je me rendis compte combien les faits que l'on venait de me rapporter étaient bien réels, que j'ouvris rapidement les yeux pour réagir... trop tard. Après l'admirable lancée des flottes des corollaires de l'Evintizia, sur le blocus que l'on surnommait comme infranchissable en Nécrolia - il avait été testé informatiquement par les scientifiques pour que la force qui devait s'y opposer ne puisse pas lui être supérieur, au vu de la place qu'elle prenait. Malheureusement, personne n'avait prévu ce choix simple : le Dalashinn, Le Minas Ithil, L'Arda Yulme et les autres ne se regroupèrent pas pour frapper le blocus nécrolien formé des flottes du Nécrolia, de Konoha, du Kotoshira, de l'Arabiahne, de l'Aegir, du Duduche, et de tous les autres, mais frappèrent une par une jusqu'à effacement total du blocus. Heureusement, il ne leur restait pratiquement aucun soldat après la "victoire" qu'il pensait avoir remporté - après la guerre froide que nous menions avec succès contre l'ennemi Sheptal, alors que tous nous lâchait et nous croyait sans ressources après la chute des Arcanes du Dalashinn, après tous ces efforts que nous avions réalisés, il fallait que plusieurs éléments s'accumulent pour faire monter la tension à son comble. L'Oracle Maudit, en la présence de Théran Azhar du Nécrolia, donna les clés de l'Hégémonie à l'Iwachika Sakazusa, mené par le seigneur noir, au dessus de la cinquantaine de sous-fifres de l'ARM. Bientôt, il rayonnait au dessus de tous, alors que nous attendions la fusion de l'ARM et de l'Oracle Maudit, qui nous donnerait la puissance absolue. Seulement, nos dirigeants avaient pensé cela sas l'avis des Sombres Croisades, seconde entité de l'Hégémonie. Comme si on avait oublié qu'ils existaient, comme si on les pensait réduit au minimum de leur force. C'était prétentieux de la part de l'Oracle Maudit de penser ainsi. Bientôt, les Fusion, Soul, Jin et tous les autres Croisés tombèrent, non pas sur nous, Seigneurs maudits, mais sur l'Iwa, ou la plupart de nos flottes s'y cachait. Pour ma part, la latence qui me mouvait était excessivement lente. Tous ces plans, je ne lkes connaissais pas, et ils n'avaient apparemment plus besoin de moi. D'ailleurs, ils n'en n'ont jamais eu réellement besoin. J'étais là, point barre.

La menace qui pesait sur Fusion et les autres Croisés étaient alors éliminés. Personne n'avait osé penser que ces "vieux" étaient encore capable d'un tel exploit. Et pourtant si, l'Iwa retomba dans les limbes de la mort, l'Oracle, sans puissance de frappe se scinda une dernière fois. Les anciens de l'Evintizia et des Compagnons de Sheptal, mécènes à vie, en profitèrent largement et n'oublièrent pas de nous rappeler qu'un jour, ils avaient perdu eux aussi. Désarmé par le coup bas qui venait d'être organisé, et par l'éparpillement de la volonté qui faisait autrefois notre force, l'Oracle mourut, sans enterrement ni deuil. Je le fais aujourd'hui, pour que plus jamais l'on ne me prenne pour ce que j'étais hier, ce que je ne suis plus aujourd'hui.



Ecrit de Lidhyle Nalashadd, régente de l'Arabiahne, le 1er Desertan 3725, lors du changement de lune.

Auteur : Narkia
05/09/07 16h32 | 53 Desertan 3725

"Explications que je l’espère, tous comprendront, sans jugements ni provocations. Hier était hier, aujourd’hui est une nouvelle lune, je ne sais pas comment l’on pourrait à la nature des conflits du passé, que nous composions dans d’importantes parties.
La reconversion fut difficile, les passages à vide imposants, toujours présents à l’heure où l’Arabiahne se gonfle seule. Les diverses alliances parcourues sont toujours plus désastreuses les unes que les autres. Aucune ne fait figure d’une présence et d’une intelligence suffisante à me convaincre. Je ne dis pas bien sûr que je suis supérieur à tous. Seulement, c’est l’entourage qui doit l’être, pour que je puisse me développer sereinement, et sûrement. Les jeunes font la place aux vieux, et nous nous sommes diversifiés comme nous avons pu. Malheureusement, dans ce changement, beaucoup oublient ce qu’était le passé. Ne prenez pas cela pour une antithèse à mes propos précédents. Il est bien évident qu’il ne faut pas totalement « oublier » le passé, le tout est de ne pas le juger dans l’instant présent. Pourtant, certaines valeurs doivent perdurer dans l’esprit de tous, pour le meilleur de l’humain. Ces valeurs seraient difficiles à expliquer tellement elles seraient subjectives dites par moi, mais tout aussi implicite, plus morale que physique. Un état d’esprit est mort. Lequel ? Celui que je vois est tout d’abord le risque de la vie. Je ne suis certes pas un bon exemple du soldat qui n’a pas peur de la mort, je l’avoue, mais j’ai d’autres qualités qui font de moi et de ma nation quelque chose de conséquent. A l’heure où je vous parle, le système galacticain officiel dénote plus de 65 états touchant le million de carré de mesure, ce qui il y a plus d’un an convenait à l’élite d’un monde meurtri par la violence et par la guerre. Si ces conséquences de l’intelligence humaine lui sont néfastes, il survit parmi cet état de paix providentiel des êtres qui ne mériteraient pas de rester parmi les « hauts fonctionnaires ». Si autrefois les joutes tuaient énormément, enfoncer les pays dans des shout économiques énormes, elles permettaient au moins d’effacer de la surface du système les malheureux qui avaient fait le choix de s’opposer à quelconque politique. C’est pourquoi, je peux dire aujourd’hui, que la guerre est indispensable à l’homme, toutefois à utiliser avec précaution et justification. Seulement, nous vivons dans l’hypocrisie la plus complète, sans que personne ne s’en rende compte.. Bien évidemment, puisque tout le monde trempe dans ce bain poussiéreux. Je ne conçois pas notre vie ainsi. Tuer n’est pas permis par certains, seulement d’autres le méritent. Du moins qu’on les exclue de notre société, et s’il faut pour cela aménager une politique sincère franche honnête et juste… ce dont personne n’a envie, du moins la majorité ne l’approuve pas. Chacun lutte entre les couloirs de la délégation galacticaine, au siège de la Corporation, sans que pourtant n’est de conséquence physique ou oratoire. Voilà le problème de nos jours : les décisions et les débats entamés au Siège de la Corporation Galactique n’ont aucune conséquence directe avec notre univers anarchique, sauf rare exceptions. Cela n’existait pas auparavant. Et si personne ne s’écoute, pire, personne ne dénonce ou ne parle, comment ferions nous pour avancer ?

Les justifications de la solitude de l’Arabiahne sont véritables, et il en existe d’autres encore. Le seul moyen encore viable de vivre dans cette atmosphère viciée, est de ne pas compter sur les autres, se rapprocher d’un petit groupe d’amis et de confrères et de fonder sa propre communauté, tout en ignorant les autres.
Aujourd’hui nous sommes seuls, sans défenses parce que nous n’avons jamais été une nation guerrière, et nous ne le serons sûrement plus. Mais la politique, la justice et l’économie sont notre fort, et nous n’avons pas besoin de milices ou de mercenaires pour survivre."


Réactions de Thorgrin, chef des armées Arabiahns et conseiller principal arabiahn, aux propos du 1er Désertan 3725 de Lidhylle Nalashadd