Archives du Conseil > Ecrits de vie

Auteur : Lord Faust
06/11/07 22h27 | 40 Galan 3726

Je ne puis considérer un monde sans littérature, sans homme de foi, sans têtes pensantes, au service d’une œuvre totale ou partielle et non pour un projet diabolique en tous sens du terme. Pourtant, il sera réaliste de ma part de considérer qu’on ne peut pas imaginer un monde sans violence, sans mal, sans perversité ni issue physique, sans sciences mathématiques, sans la physique, sans caractéristiques métaboliques propres et concrètes. Qui aujourd’hui pourrait remettre en question ces acquis qui nous viennent de l’histoire. Tant de combat, tant de sacrifices pour arriver à cela, ne gâchons pas cette œuvre. Seulement il reste toutefois un point, un critère de ce monde, sur lequel nous devons nous appliquer : si nous ne pouvons dissocier sciences, philosophie, mal, bien de notre monde, c’est avant-tout parce que cet univers serait… humain. Nous n’avons pas eu l’occasion d’analyser des terres où une autre espèce peuplerait et régirait. Nous pouvons en déduire, qu’à l’exemple de l’homme qui n’est que créature parmi tant d’autres, un monde n’est caractérisé, défini, décoré qu’à l’image de celui qui l’habite, et dans un point plus fort, de celui qui le gouverne. Non car, dans le Système Galacticain, le notre, il n’est pas convenable de dissocier l’homme aux astres, même si énormément d’évènements montrent comment il paraît petit face à l’immense cosmos autant philosophique que physique. Car le philosophe stoïcien a pour habitude de penser, tout comme le physicien averti, que l’homme n’est nullement au centre du monde. Il n’est que la conséquence de certains points, que penseurs et scientifique se donnent le droit de débattre à ce sujet. Le cosmos habite l’homme, comme il logerait tout autre espèce qui le voudrait. Chaque chose y est lié, et ce n’est nullement par l’image de quelques dieux que nous sommes ici, et que je peux vous démontrer tout sorte de thèses que vous croirez, ou non. Non, le cosmos n’est pas humain. L’astronome a très vite conclu à la profondeur sans précédent de notre univers, là ou le mathématicien aurait fait remarqué qu’il est d’après ses statistiques, quasiment possible que nous en peuplions le moindre pourcentage. Cependant, il n’est pas question de nous ramener à la position de maigres pions de l’univers. Nous le peuplons comme des milliers d’espèces le peuplent sûrement. Il n’est pas question de justifier tous les maux de nos concitoyens par cette argumentation simple et concise.
Cela donc, la littérature, la physique, … l’informatique, sont des produits de notre monde, humain et humanisé. Et comme nous appuyons le fait qu’il en a inventé la substance, qui s’accorde autour de nous, il est de mon point de vue de croire que le bien comme le mal sont de ce monde, car humain, par leur conception tout comme par leur définition. Il est vrai qu’au cour du temps, l’homme a atteint l’intelligence telle et suffisante, qu’il a su prendre conscience de ces maux, et de ce qu’ils recevaient. Et comme sa conscience a pu s’élargir, se réinventer, se modeler au fur et à mesure de l’époque qui devenait toujours plus technique, pure mais toute aussi violente, la conscience à donner à l’homme la morale nécessaire de faire la part de certaines choses : de ces gestes notamment. Il en est donc arriver à la conclusion suivante, toute à fait logique, presque irréprochable : qu’il y a le bien, qu’il y a le mal. Et de cette morale, il pu se placer dans une de ces parties, certes caricaturées. Car il serait d’une nette idiotie de n’être que bon, ou de n’être que mauvais, l’un apparent alors en opulence par rapport à l’autre. Le biologiste dirait que les certains gênes d’un même individu sont plutôt dominant sur d’autres récessifs. Cependant il est dans la nature de l’homme de posséder les deux.. Et donc, évidemment, que toute suggestion de réaction soient envisageable chez chacun de nous. Là où je dirais qu’il y différence, c’est tout simplement dans la dominance de l’être, de ses pulsions, et surtout des images qui peuvent se produire à ses yeux lorsqu’il subit une action. Un esprit plus faible mais concis, aura pour réaction une remonté du subconscient, dans une réaction à un événement, plus ou moins mauvaise. Il ne pourra pas faire abstraction, exercer ce que l’on peut appeler un refoulement, et agira en conséquence de cette prise de conscience qui lui est obligatoire. Celui qui, par un psychisme poussé, pourra refouler, « oublier » prendra conscience de l’erreur qu’il pourrait effectuer, ce dont il n’a pas envie. Il y a donc cette présence d’esprit de l’homme, pour quoi ce qu’il qualifiera de « bien » ou de « mal », qui fera le propre de sa personnalité : jouir ou ne pas jouir de cela ? Chacun y répondra différemment, et c’est pour cela que la diversité humaine est intéressante et tout aussi puissante. On pourrait (je dis bien on pourrait, il ne faudrait pas penser que l’homme est si facile à décrire et à expliquer, il existe de multiples facettes de cette espèce, de multiples contre-exemples qui mettraient mon raisonnement à pieds. Seulement, il n’en reste pas moins à priori juste, dans le domaine) associer également celui qui par nature, aura le ressentit du « mal ». Mais s’il y a quelques chose de sûr en nous, c’est qu’aucun de nous ne naît pour faire le mal, pour soudoyer, manipuler, pire, tuer. Non, nous sommes à la naissance vierge de toute substance, et notre conscient comme notre inconsciente se façonnera de notre expérience. C’est pourquoi la conception de l’être, la période pré-natal et son éducation même la plus jeune sont les moteurs principaux de son basculement vers tel ou tel bord, telle ou telle attirance, préférence. Il est improbable qu’un violent meurtrier ai vécu dans un cocon blanc, d’une famille que je dirais de parfaite sans que cela existe bien sûr, mais dans une vie qui soit ce qu’on appellerait normale. Ainsi, plus l’esprit est apte à prendre conscience des évènements vécu, et à les rapporter à une morale établie sûre et « bonne », et mieux cet individu sera le vrai de son fort intérieur. Bref, devenir, être, se sentir comme lui-même, dans le vrai de sa personnalité.

Je ne suis ni psychanalyste ni philosophe. J’ai juste su réfléchir, et cela dans une logique qui découle même de notre nature d’homme.

Auteur : Lord Faust
07/11/07 15h29 | 41 Galan 3726

Je ne suis ni psychanalyste ni philosophe. J’ai juste su réfléchir, et cela dans une logique qui découle même de notre nature d’homme. D'ailleurs, je rebondirais sur le fait que, dans un excès de confiance, l'on dénonce, assome celui qui se veut sage, sans que cela ne déborde de sa personnalité. Je ne suis pas un grand manitou, d'ailleurs je ne le revendique et ne l'imagine même pas. Je laisse ce plaisir à ceux qui se le concède. Mais la philosophie n'a-t-elle pas pour mission principale de faire reflechir les hommes ? Au dela de toute définition théorique et poussée, je considère pour ma part que c'est un des buts fondamental de cet art. Et que de par ma réfutation du principe de l'art pour les talentueux, chacun, dans sa mesure, est capable et devrait prendre la décision de reflechir sur les sujets qui le concernent. C'est la plus belle manière de se voir évoluer dans la société, même si cette reflexion peut être interne. C'est là que j'insiste sur le fait que l'évolution de l'être n'est pas forcément caractéristique visible, alors que la technique nous l'y impose. Un rang social n'est fixe, il n'est pas déterminé par des facteurs écrits et dictés. Avant tout, l'évolution de chaque personne est pour moi cele de son fort intérieur, de sa conscience, de sa morale, et de la reflexion qu'il y apporte. Ainsi, voici comment surpasser toute tentavie d'émancipation par la technologie. Bien sûr, la pensée ne suffira pas à se satisfaire d'une balle dans le coeur, mais la pensée peut éviter que cette balle, avant toute entreprise, soit tirée, et c'est pour cela qu'elle n'est pas moins dangereuse que toute arme perverse.



L'Ordre de Men'Phis

Par cette relfexion que j'ai pu entamer de mon expérience personnelle, par ce réalisme imaginatif, par cette croyance en l'iréel, en la folie et avant-tout en l'homme et non en différents dieux, j'ai pu su créer ce qui me convient, venant de mon coeur, et de mon esprit : un receptacle donc totalement à mon image, qui m'appartient mais que j'entretient à chaque minute de ma vie. Un Ordre ? Une alliance ? Non. L'Ordre de Men'Phis n'est pas un organisme indépendant : il est interne, d'abord à ma pensée, ensuite à ce receptacle : le Niahmen.
Men'Phis est un anien, un homme, qui durant les quelques années de sa vie a su convertir, rapproché les hommes : à quoi ? pour quoi . Le mot convertir fait peur mais il n'est en rien péjoratif. Au dela de toute espérance de ceux qui auraient peur d'une telle puissance, il les surpasse. Men'Phis est mort il y a plus de deux mille ans, sous les décombres de la vie. Philosophe aguérri, protagoniste de l'emploi vertanien, qui à cette époque était dénudé de tout sens, physiques comme psychiques. Il a moduler par les mots les sytèmes en place. Dans cette même condition il a reformulé toutes les situations de l'homme révélant dans cette même étude, de nombreuses appartenances à l'inconscient, à la manière de maitriser l'âme avec le corps. Il est en fait, la base de tous mes propos et de nombreuses années de gouvernance justicière philosophique dans les rangs de l'Adéa Incorpus, terre de sa vie. Ce sont donc de généreuses génération d'homme qui suivirent sa pensée, tout en écoutant par eux-mêmes. Car le propre de l'homme est avant-tout de vivre avec son temps, sur une base solide, et non de suivre un voie dictée et imposée : notamment de nombreuses religions qui furent l'opéra de massacre durant des centaines d'années. De cela, aujourd'hui il ne reste rien, seule mes pensées et mes rêves ont su me réhabiliter à l'espérance de voir renaître un jour, cette ascension à la vertu profonde.
L'Ordre de Men'Phis est un comité magique de haute puissance. Il n'est pa l'executif du Niahmen, il répond seulement lorsqu'on a besoin de lui. Si il exerce une tâche de sécurité dans les terres intérieures, il mènent de nombreuses études sur tous les terrains, tous les courants, les modes de pensés, les évènements passés, présents et futurs. A cela il ne donne qu'un avis qui reste interne, et sans en imposer la conclusion. Le Comité Magique est une chose loin d'être secrète, confinée sur elle-même, et pour en découvrir la saveur, il faut s'ouvrir, et accepter tout ce que j'ai pu citer plus haut.

L'Orfre de Men'Phis est donc l'organisme le plus important et le plus imposant du Niahmen. Il prendra de l'ampleur quand l'état en prendra également. Sa puissance représente celle de son support, et de tout son peuple qui le soutient. J'en suis le chef et le créateur.

Auteur : Lord Faust
12/11/07 16h28 | 46 Galan 3726

Ecrits sur Galactica, le système, ses planètes



Je vois le système, comme une grosse boule qui tourne. Elle tourne sur quoi, elle tourne pour quoi, je l'ai accepté et argumenté auparavant, il n'y a pas de socle ni de support : elle tourne c'est tout ce dont nous savons. Je pourrais parler indéfiniement du Voile et de ses sujets parce que le Voile est indéfinissable. Il est comme l'univers. Je dirais même qu'il pourrait s'agir d'un autre univers encore plus grand, dans lequel nous ne serions qu'une poussière, une bactérie. Aussi, je me concentrerais sur Galactica et ses soeurs.
Cinq planêtes, qui ont la caractéristique symbolique de représenter chacun un élément de la nature tout autant que la personnalité, les personnalités de l'homme. Chacun de nous se retrouve dans l'une d'elle, et nos choix se retrouvent parfos mixer entre plusieurs d'entres elles. Malheureusement, la hasard du cosmos lui, ne nous laisse guère le choix, et son onirique puissance soulève ce que nous appelons communément le hasard : en aucun cas un petit volcanien n'aura la fougue compétence à aimer et à ressembler à sa terre mère, mais plutôt et évidemment, à se confondre dans une autre. En fait, si l'on essaye d'intercepter les relations qui se lient entre elles, c'est la jalousie et la compétition que l'on trouve : on essaye de rivaliser, d'attirer l'homme. Mais le cosmos et son ordre sont intransigeant : il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises planètes. Il y a seulement de la terre, formée dans des conditions différentes, mais supportables dans certains mesures pour l'homme. Et si ces conditions sont réunis, alors il nous place et nous fait naître pour le meilleur, ou pour le pire.

Je commencerais non pas par le berceau de l'homme, parce que son dénoument est impossible, mais le berceau de notre vie actuelle et cela depuis des milliers d'années : Galactica.



Galactica
Nul ne sait, si l'homme y a trouvé sa place, où s'il en a été le seul attributaire. La seule conclusion que je puisse apporter aujourd'hui, d'une manière sûre et appuyée, c'est que Galactica est la planête centrale, celle qui nous lie, tous les hommes, non pas par quelque entité historique, ni par quelque lien affectionnel, transgénérationnel ou même pyschologique et inconscient, mais tout simplement par le matériel de notre corps : c'est à dire l'argent. L'argent, je suis bien triste de le dire, nous gouverne, nous dirige, nous entraîne. Parfois il nous guide, parfois ils nous enfonce. Il n'a pas d'objectivité ni de conscience mais bien une seule unité et celle-ci est par logique, variable, ce qui en fait sa dangereusité, tout autant que son bien-être. Cette variance, n'est autre que l'inconscient humain. C'est lui et lui seul et qui joue sur cette monnaie et qui l'utilise, pas dans un besoin matériel je parle, mais bien dans un mouvement social et humain. C'est son attitude à son égard qui plonge ou non l'homme dans la dégringolade.
Galactica est recouverte de ses mines et des usines. Des villes à perte de vue, où richesses et bidon-villes font leur propre melting-pote. Bourses, banques, plaques tournantes du business du système, tout tourne ici, et c'est pourquoi chaque homme "vivant" s'y ramène. Tous les marchés s'y concentrent, c'est la loi. Justement, au delà de l'attribut financier qui impose son empreinte à cette planête qui n'a que cela pour survivre, il y a une autre marque, bien importante, mais qui reste paradoxale depuis quelques mois : le Grand Conseil. Les puissants mages et techniciens qui le compose régissent, ou régissaient, chacun fera son caclul, les lois intergalactiques qui nous restreignent. Se sont eux encore qui doivent nous protéger et faire en sorte qu'il n'y ait ni abus, ni intolérance, ni injustice. Une nouvelle fois, je ne jugerais pas. Enfin, toujours dans cet optic de démocratie participative, le Siège de la Corporation est l'attrait de tous les diplomates, régents, commerciaux, de tous ceux qui veulent faire entendre leur voix, bref du peuple. Encore un paradoxe, puisque c'est outil de la république, est utilisé tout au long de l'année par nombre de dictateurs et de groupes sanguinaires... Mais cela en jette. L'homm a trouvé une arme qui valait bien plus que n'importe quel calibre, ou convulsion chimique : l'éloquence et sa parole. Autrefois les philosophes rejetaient les sophistes dans leur éternelle vision de beauté, maniant leur langue comme des piques fourchues et sanglants. Aujourd'hui, moi-même je me rends compte que ces méthodes valent bien mieux qu'un blaster collé contre les tampes des otages. Tout peut être réglé ici... comme tout peut enchaîner la colère, car la demi-mesure n'existe pas, et la lame est à double tranchant.
Bref, Galactica est neutre face à l'homme. Elle propose ses services, au bien comme au mal sans vouloir rentrer dans ses affaires. Mais l'un comme l'autre reste dépendant de ses intsitutions et de sa fonction officielle.

Galactica représente un idéal pour tout nouvel homme. C'est la modernité mélé à l'affect d'un semblant d'espoir d'avoir une vie meilleure. Car l'argent amène toujours cet espoir, et le démolit vite. Mais dans son sens, l'astre ne connait pas de culture propre, tellement son centre est peuplé d'être de tous bords. Il n'y a ni civilization ni religion qui domine, pas de castes ni de groupes. C'est un mixage de toutes les cultures. Il n'y a donc pas réellement d'identité, car chacun dans se système se dit galacticain, par son affiliation domestique à la planète, et par le simple fait que le système porte son nom.
Galactica est un planète pour celui qui n'est pas dans ses institutions propres : éphémère, invivable, et illogique. Ephémère parce qu'elle est invivable. Invivable parce qu'il est illogique d'y être. Illogique, parce que ce n'est pas en soit, la réalisation de l'utopie que chacun se donne. Ce n'est qu'un idéal lointain, profitable au court terme, décevant autrement.



Volcano
Volcano fait partie de ses planètes vides. Le terme est fort, l'appropriation me semble pourtant juste. Je vois en sa matière rouge fluorescente et phosphorescente, la peur éternelle de l'homme à s'approcher d'une chimie qu'il ne comprends pas. Je vois dans ces cratères creusés par la silice en fusion, remonté les égouts de radon et d'uranium qui grillés littéralement pour donner un liquide flasque possible qu'en ces lieux surchauffés. Volcano s'apparente à l'homme du coin. Il existe une autre planète comme celle-ci, pour des raisons physique, mais tout aussi morale. Volcano représente un désert différent de celui de Désertica. Qui y serait attirer ? Malheureusement que les érudits disposant d'un fon de pensés et de reflexion relativement évidente. Je suis allé une ou deux fois en ces lieux primitifs, et j'ai vu comment la nature était belle. Et bien sûr, cela semblait logique, son inéluctable humanisation est d'autant plus dangereuse. Les armes nucléaires foisonnent, la chimie récalcitrante se pèse en tonnes. Chaque arme en dispose, comme si il en dépendait de leur vie. Mais... N'est-ce pas cela la solution ? Chaque être vivant en ces lieux saints doit survivre pour vivre. Il est dans sa nature, ou plutôt dans la nature qui l'entoure, de se défendre, sans quoi elle mourra. Ainsi, nous ne trouvons ni arbre, ni plantes, ni mers... Et pourtant l'homme est là. Mais l'homme est-il plus fort que l'eau ou que le bois ? Jamais il ne pourra les combattre. Pourtant il est encore là. Et pas eux.