Archives du Conseil > Niähmen

Auteur : Lord Faust
06/11/07 22h28 | 40 Galan 3726

C’est une rixe de poème, un combat d’alexandrins. Les strophes s’ y battent en duel, les vers amènent leur peine cruelle. La poésie ruisselle quand l’amertume avance dans les rangs de l’éloquence et touche par sa magnificence les hôtes inconscients de nos âmes et leurs amants. Mais alors qui donne vie aux terres immaculées, aux arbres imaginés, lors de mon immense rêve passé. Hier je dormais encore et dans mon lit d’imagination, je rêvais de quelques bonheurs. Mon sommeil est porteur. Il était éternel, ma vie sans danger dans ce coma philosophique. J’ai étudié, j’ai analysé, retranscrit, poussé, pour percevoir toutes les choses de ce monde magique. La beauté m’importe peu, le bien n’est pas valeur, il n’est que pure fantaisie, là où le mal fait réalisme, comme dans un conte de fée : le méchant fait peur, mais la dame donne les pleurs. Devant ce tableau, lequel des deux vous paraît le plus mondain, celui de tous les jours qui figurent en bas de votre porte, devant votre glamour personne. Niähmen, c’est ce conte là, celui où l’on croit que tout est bon alors qu’en fait, ce n’est qu’une conséquence de toutes les choses perverses de notre univers. Pour cela, j’ai rêvé, imaginé pendant des années et d’une manière tellement sûre, que mon souhait s’est réalisé. Mieux quelques billets, la petite souris m’a apporté le cadeau de ma vie : une terre bénie, pure de tout acte, saignante de vie. Je remercie chaque jour, les dieux qui m’ont permis de vendre mon idée, et ainsi de créer par ma force, mon rêve inespéré.
En fait, je ne fais que cela, penser, rêver, imaginer, espérer me diriez-vous. Mais qui dans ce monde peut se passer de la bonté d’une lueur sans accros, polie par le vent, criblé par la pluie. Sa surface est lisse, son intérieur est pourtant si acerbe que je n’ose pas le toucher. Je ne fais que regarder, constaté, pour ne faire que réaliser le rêve que je subis, et non que je maîtrise. Le danger est important, presque indispensable, mais il n’est pas dans ma configuration d’homme de le laisser pénétrer en tout conscience dans ma vie comme dans mes pensées.
Niähmen, c’est ce petit bout de terre qui se confine là-bas. Il est seul et sans allure. Moyennant quelques pluies, la terre pousserait verdure, et si le soleil montre son petit bout d’astre, peut-être un jour verrais-je apparaître l’arbre. Ce n’est rien de bien concis, c’est… moi, eux… ceux qui m’ont toujours suivi, et pour cela je le leur lègue, ce petit bout de terre, pour que jamais leur être amère ne se réveille en son sein. Je l’espère voire grandir, pousser dans toutes ses formes, se mouvoir puis périr, pour donner d’autres petits bonhommes. Le merveilleux cycle de la nature, Vertana en est empli. Mais combien l’ont déshonoré. Je ne vois que quelques personnes qui sur cette douce planète, ont prôné la vie et non la mort. Ces derniers avaient sûrement tort, et ne la méritait pas, elle qui s’offre et souffre pour eux. Je ne ferais que l’adorer car dans mon projet, elle seule ma choisie, et je l’en remercie ainsi.
Sa vie est pour le moins fragile, mais comme un enfant, il faudra lui enseigner les différends qui régissent les hommes. Aujourd’hui il n’est qu’une pâte informe et indécise, il est ce que chacun de nous a été un jour, dans sa vie. Certains ont grandi vite, mais adultes se sont rendu compte de l’avance qu’ils avaient et ont rétrécis… inéluctablement le monde est bien fait et je châtie tous ceux qui pensent que l’homme est faible. Il est faible ET mauvais, et c’est pour cela qu’il est homme. Mais je parlerais de tout cela plus tard.

Niähmen, c’est de l’autre côté de ce petit ruisseau qui coule. Quelques grands sapins le bordent, et le protègent des yeux pervers et du vent fou. Non pas que le Zéphyr ne puisse le traverser, car pour lui, toutes mes portes et mes fenêtres sont ouvertes. Seulement la bourrasque perturbe les cultures et détruit les fondations. Car l’acier n’est pas matériau en ces lieux saints. Les hommes sont peu nombreux, la population les acclame. Il n’existe pas de gouvernement, mais quelques régions qui se démarquent et apposent leurs lois, bonne ou mauvaises. Ce qui régit cet ensemble, car il faut bien l’organiser, sans quoi la terre s’effondre, c’est ce bâtiment, là-bas, celui que l’on voit haut, fin, une tour de pierre blanche : le Comité Magique siège, condamne, utilise et proclame. Il n’est rien qui lui échappe et tout ce qui est entrepris sur ses terre et porté de sa part. Niähmen est sous ses ordres et souvent, ils sont droits, justes et fins.

Nous sommes le …
Cela peut paraître bizarre, enfantin, mais c’est comme une sensation de renaissance qui s’installe en moi. Je gouverne de ma main d’acier ou de fleur. Parfois je tue, d’autres j’offre. Mais chaque jour passe et ne se ressemble pas. C’est comme une chanson, une éloge, harmonieuse, les mots choisis comme si le sujet les avait donnés. Les refrains en rime fluettes voguent dans le doux paysages encore campagnard des villes. Ils s’insurgent dans les maisons, entre les volets de bois, dans les cheminés de la foi, et en chacun des Vertaniens, il s’immobilise et stagne. Il prend forme, il nourrit, et chacun part, dans son travail de tous les jours, la plume au cœur, l’encre noire furibond, comme le sang, lui bien rouge.

Faust !
Hum.
Il n’y a plus les stocks que nous avions décidé. Pourquoi s’obstiner.
Il n’est question de faire à mesure de l’hémistiche les décisions que nous avons à prendre. Je ne veux pas de ce décor tout fait que les galactcicains nous ont offert. Pourquoi devrions-nous porter leur couleur alors que nous avons les miennes ? N’est-ce pas mon rêve ?
Si, bien sûr Lord…
Alors faisons, et ne perdons pas le temps que nous avons. Créons, dessinons, que chacun qui pose son idée la termine, nous sommes tous les artistes de ce monde.
Bien.

Réunir la terre pour créer un état est une chose. Mais la maintenir, mieux, la raffermir sur sa position, pour que jamais elle ne périsse, qu’elle ne fane, comme les roses à l’automne… Cette saison est vide de sens, elle ne mérite pas notre marque. Elle n’est que mort, désolation et désespoir, là où l’hiver apporte le réconfort et l’éternité. L’espoir… l’espoir de les voir revivre, parce qu’ils sont tous déjà morts. Niähmen, c’est cette terre inconnu que je découvre comme tous ceux qui posent leur yeux dessus. Celle qui va grandir au rythme de nos poèmes et de nos sentiments. Je ne veux pas le projeter dans l’avenir, je serais un jour, forcément déçu. Je ne conçois pas pourtant me tromper car je fais ce qui est au fond de moi, sans jamais me trahir. Niähmen ne sera que la continuité logique et physique de ce que je n’arrive ni à dire ni à former de mes propres sens. Alors je matérialise, je comprends, et sous une forme que je n’avais pas même vu dans le plus petit rêve que se soit je découvre mes idées, et je les exploite, parce qu’elles sont également moi, et je ne peux pas les laisser mourir, comme l’automne le fat avec la sève des grands arbres. Sur Niähmen, il n’y aura plus d’automne, jamais.

Auteur : Lord Faust
12/11/07 16h29 | 46 Galan 3726

Etat-Major et personnalités

Chaque être a sa place, celle qu'il a mérité, celle en qui il a confiance et sûreté. Ils ont tous ce petit truc qui fait d'eux une personnage du Niahmen. Ils font leur caractères, ils incarnent l'état en lui-même. Ils sont le coeur, la matrice intergénérationnelle du fonctionnement d'un rêve. Ils sont tous différents mais se regroupent en un point qui les relie tous : Niahmen et ses élucubrations passées. Ici, sera présenté une fiche globale de chaque officer de la corporation, chacun une tâche particulière, un rang, un ordre, un caractère qui lui forme un profil si net, et pourtant une apparence floue et imprécise. Certains sont cruels, d'autres attachants, le diplomate est négociant, l'officier violent. Ils sont tous un et eux, ils sont chacun ce qu'ils doivent être.


On compte dans les rangs deux officiers purs, deux hommes de combats : un ange, et un démon.
Soulstorm est l'heureux dignitaire de la sagesse du soldat, et de la confiance et du respect de l'ordre militaire. Il est à l'écoute, ordonne et prend en note tout ce qu'on lui demande de faire. S'il ne pense pas vraiment par lui-même mais plus par la fonction qu'on lui a attribué, cela reste quelqu'un d'immensément intelligent. Cependant, sa jeunesse l'a empêché de connaître nombre champs de batailles, son palmarès reste à produire, son expérience au plus bas de la jauge. Il sort de l'école, et comme tout dilpomé, il faut former au monde du travail.
Cercal est un tout autre type d'homme. Le vieux grigou a tué un nombre incalculable d'homme. Du haut de sa centaine d'année, il connait tous les passe-passes du combat, et se jette froidement dans la bataille, sans prendre caution ni attention aux analyses qui l'entourent. Il y va, il fonce, dans un seul optic, un seul but : gagner. Personnage sanguinaire mais posé, il passe du tout au tout lorsque l'occasion s'y conforme. Il forme Soulstorm dès qu'il peut par sa simple présence. Cercal est un officier qui n'aime pas se montrer, et préfère rester dans l'ombre pour mieux frapper. Froid et sûr de lui, sa main ne tremble jamais, son discours est souvent parfait.

A la tête de cet corporation, de cet empire installé dans la firme stellaire, deux hommes se partagent le pouvoir et coordonnent les autres pour leur survie en ce monde. Ils savent mêléer l'action à la parole, la politique au militaire, l'économique au commercial. Ils sont complets en tout points et comprennent chacun des systèmes de ce mondes.
Karim Natudor est le second. Il est en connexion permanente avec le Siège de la Corporation Galactique, et un vaisseau est toujours prêt à l'emmener en quelques minutes à son bord. Il représente officiellement le Niahmen, et ses citoyens. Mais c'est également un homme de pouvoir. Il concentre, souligne, ajutse tout ce qui ne semble pas bon. Jeune personnage trouvé en basage dans les longues plaines de l'est, Faust en a fait un homme de gloire logique, à son image, la jeunesse et la fougue en plus.
Faust est le maître de toute cette réalisation. Qualifié par le temps de Lord, il est partout et nulle part à la fois. C'est un homme dont peu connaissent l'origine ni la capacité de reflexion. Ses conceptions sont gardées secrètes, mais sont éloquence est toujours digne des plus grands. Il apparait peu, mais apparait bien, et règne d'une main de fer doux, sur les rènes de son état. Chaque personnage qui le compose, c'est lui qui les a trouvé, lui qui les guidés, et lui encore qui les a installé dans le siège qu'ils ont actuellement. Si aujourd'hui le Niahmen a peu d'importance, c'est parce qu'il faut savoir attendre le moment, l'individu, l'évènement opportun pour se soulever et se montrer. Ce jour est arrivé...