Archives du Conseil > Les Sauvegardes (ou les interventions du Cybélia)

Auteur : Malinia
14/05/06 18h39 | 24 Volcan 3724

Galactica est la plus vieille planète habitée par ce qu'on appelle couramment hommes. Ceux-ci, dans le besoin de s'affirmer comme race supérieur, ont toujours eu le goût du colossal, frisant parfois la mégalomanie paranoïaque. L'effet le plus remarquable – en son sens premier – est la grandeur des immeubles, des grattes-ciel, que l'on devrait appelé « trou-ciel » ou encore « dépasse-ciel ». Peut-être est-ce l'inconscient des architectes qui fait surface ? Est-ce une névrose due au fait de la petitesse de leur phallus ? Mais là n'est pas le sujet.

Galactica, planète mère, abritant des centaines de milliards d'habitants, bien plus que les populations de Desertica et de Volcano cumulées, mériterait le surnom de putois ou encore de punaise écrasée – sans vouloir, bien entendu, abaisser ces animaux aux statuts de simples puanteurs et d'« animaux inférieurs à l'hommes » -.
Ses usines crachent de la fumée noire comme le goudron qu'elles produisent, et aussi toxique qu'un capitaliste lâché dans une bourse avec carte blanche pour spéculer autant qu'il le souhaite.

Certains appelleront ce qui est décrit par enfer, d'autres par création de Belzébuth. Mais pourtant, c'est là que se trouvent les bâtiments des plus grandes administration, comme si l'homme se complaisait dans son horreur, son horrible et impudique décrépitude. Aimerait-il vivre dans ses propres excréments ?
Du masochisme inconscient, c'est bien la preuve qu'il est inférieur à un être doué d'intelligence.

Et puis on craque. On ne plus supporter cet affligeant spectacle.
Alors on lance une campagne pour lutter contre tout ça.
Les moteurs chauffent, le portail se recharge.
Les différentes flottes se mettent en position.
Et comme par magie, enfin, par magie, les engins se retrouvent en orbite de Galactica.

Ce qui est beau est derrière. Derrière les hublots situés à l'arrière des vaisseaux faisant face à la planète. Les étoiles rappellent que plus loin, au delà des frontières connues, existent peu ou prou des paradis, des nouveaux mondes sans hommes ou seulement qu'avec des hommes conscient de leur débilité, de leur ignorance d'eux-mêmes, qu'il faut préserver ce qui les entoure afin qu'il soient préserver d'eux-mêmes.

Le Badork, un État parmi tant d'autres. Mais lui est dans la ligne de mire des astronefs.
Le colonel dirigeant la troupe fait ce qu'il a à faire. Il le fallait. Seule une région de ce caillou dans l'espace a signé un traité de non prolifération de la pollution.

C'est ainsi que commence l'histoire, par un simple nettoyage.
Elle est constituée par des missives. Les voici comme je les ai reçues et lues (et évidemment écrites et envoyées sur mon holoécran.


De : Badork
Date : 18-04-06 17:34
Sujet : [Pas de sujet]
Je peux vous poser une question? Comment apelle t-on une alliance qui n'attaque que les indépendants? Une alliance sans but?


A : Badork
Date : 18-04-06 17:39
Sujet : Re : [Pas de sujet]
Bonjour,
Tout d'abord, je crois que vous vous méprenez.
Nous n'attaquons pas, nous purifions. Et Galactica est une des pires planètes : usines polluantes, immeubles puants, très rares forêts souillées par la pollution humaine, et j'en passe.
Ne croyez pas que vous êtes le seul et encore moins vos compères les indépendants.

Ma flotte est actuellement en blocus, le temps que mon officier fasse son check list pour repartir.


Malinia Markaway
Evintizia
Pour Vertana, contre la pollution

De : Badork
Date : 18-04-06 17:41
Sujet : Re : Re : [Pas de sujet]
Et bien vous avez pu avoir qu'en m'attaquant, plus aucune unsine n'est présente sur mon état. J'ajouterais même que il n'y a pas de différence entre une "pollution" des galacticains et une "pollution" des vertaniens


A : Badork
Date : 18-04-06 17:45
Sujet : Re : Re : Re : [Pas de sujet]
Vous vous méprenez encore, enfin moins que tout à l'heure.
Les usines de Vertana (celles de nos États) ne sont pas des usines mais seulement des mines d'extraction de pierres de mana, et des champs de blé.
Nous ne déplorons que la pollution induite des combats spatiaux ou des usines des vertaniens qui comme vous le dites polluent.
C'est pourquoi nous les combattons.
Mais les forêts de Galactica n'ont rien à voir avec celle de la Belle Verte comme les étangs de Volcano avec le divin océan de la Grande Bleue, donc vous ne pouvez pas savoir de quoi nous parlons.

De : Badork
Date : 18-04-06 17:46
Sujet : [Pas de sujet]
Je ris d'autant plus en voyant que la plupart des états de votre allaince n'est pa vertanien, il y a même un état galacticain incroyable pour une alliance contre des états galacticains non?


A : Badork
Date : 18-04-06 17:53
Sujet : Re : [Pas de sujet]
Votre méprise est du même ordre que votre ignorance. Certains mots existent pour décrire votre état, votre attitude, votre mentalité. Je les tairais pour éviter des incidents diplomatiques publiques.

Bref, je vous vais éclairer.
Notre alliance comporte un État sur Galactica et deux sur Volcano, les deux pires planètes pour ce qui est des souillures. Mais nos amis qui y habitent y sont bien protégés. Ils servent de base avancée. Comme ça, nous savons ce qui se passe sur ces planètes et pouvons agir en conséquence, per exemple lorsqu'une usine de retraitement des déchets nucléaires explose.

Voilà, vous savez tout.
Vous ne serez pas une lueur mais peut-être une braise dans une marre.


Malinia



Voyez par vous-même, concluez par vous-même.

Les flottes sont rentrées à bon port après s'être redirigée vers l'Asshiah pour voir si aucun déchets de voguait dans l'espace, autour de la station spatiale.

Auteur : Malinia
14/05/06 18h44 | 24 Volcan 3724

Bien avant cela...

Les rayons brûlant du soleil d'été. Le chant soudain des cigales. La flotte de Malinia qui traverse le ciel. La douleur incurable refait surface. Vertana, la planète élue va être teinte écarlate. La protectrice de la Vie part pour la paix éternelle.

Un hologramme apparaît tel un reflet dans l'eau, d'abord trouble puis de plus en plus nette.
Le commandant Gonva Diwaku, les cheveux brun coupés ras, les yeux d'un bleu azur, de faible corpulence, regardait Malinia Markaway surgissant dans l'air recyclée du vaisseau.


« Bonjour Commandant, commença Malinia, affable.
- Bonjour, c'est un honneur pour moi de vous .... (Malinia l'interrompit)
- Ne faîtes pas de cérémonial, je vous pris. Je vais faire simple. Même par holovision, j'ai du mal à vous supporter.
- Bien Madame. Je vous écoute.
- Archane m'avait demandé de l'aider. Militairement, je parle. Son second avait du mal à gérer les attaques depuis la chute de son alliance. Broutilles humaines, mais Vertana reste Vertana. Je ne peux la laisser entre les mains hasardeuses et néfastes des autres dirigeants. J'y ai mis notre neuvième flotte dirigée par Jowana Trilium. La connaissez vous ?
- Oui, nous avons fait nos classes ensembles. Très gentille.
- Humaine, mais il est vrai qu'elle respecte autrui. Rare phénomène dans notre univers.
« Donc, pour en revenir aux faits, les radars du croiseurs de la capitaine Trilium ont repérés deux flottes volcaniennes. Cela me tourmente gravement. Pouvez-vous régler cette affaire ?
- Oui, Madame. »
Le commandant Diwaku s'inclina vers l'avant, non pas par humilité, mais juste pour pouvoir atteindre un petit interrupteur afin de couper la communication.

Gonva Diwaku était un de ces hommes qui vivait pour servir l'humanité. Il avait une basse estime de lui comme chaque humain. C'est pour cette raison que Malinia lui avait demandé de prendre la tête de la première flotte du pays. Gonva Diwaku respectait la nature, pour lui c'était la chose la plus précieuse au monde. Et être le commandant d'une flotte composée d'unités « polluantes » était en contradiction avec ses idéaux.
C'est pour cela que Malinia dota l'État d'un portail de téléportation. Polluer deux fois moins, moins détériorer l'environnement.


C'est grâce au portail que le commandant Diwaku arriva aux frontières d'Icylie. Seules quelques émanations de carburant gazéifié se mélangea à l'atmosphère de Vertana.
Diwaku s'émerveilla devant la beauté de la planète, devant ce vert ci profond et si doux.
Mais ce n'était qu'éphémère. Au loin se profilait deux flottes. Sur les radars, on pouvait voir deux flottes telles deux essaims d'abeille. La myriade de petits points verts était bien plus que de simples et inoffensives lucioles. Croiseurs, chasseurs et leurres remplaçaient les petits insectes.

Entre son vaisseau et la planète se tenait la petite escadrille de la capitaine Trilium.


« Alors prête pour un petit combat ? demanda Diwaku par holovision à sa consœur.
- Oui mais je préférerais éviter. Tu es là pour la plus grosse flotte qui arrive, je suppose.
- En effet. Mais j'espère ne pas attaquer. J'ai horreur de donner cet ordre.
- Moi aussi. Mais dès fois, il faut se sacrifier pour la paix. C'est très paradoxal. Enfin....
- Oui. Mais je pense que tu n'auras pas à donner l'ordre de déployer tes appareils pour un assaut. Le fardeau sera pour moi. »

A peine eut-il finit sa phrase que la première flotte de l'ennemi atteignit l'orbite géostationnaire de Vertana, juste à côté de la première flotte du commandant Diwaku.
Mais ce qui arriva ne fut pas ce qu'escomptait le commandant. Au fin fond de son cortex célébral, il pensait bien à cela, mais un volcanien reste un volcanien, son attitude reste celle d'un pollueur. Il fallait lui faire comprendre qu'il était très honteux d'emmener des particules volcaniens sur Vertana. C'était pour cela qu'il avait été envoyé ici.

La première flotte de l'envahisseur rentra chez lui, sans prévenir. Les lucioles s'éteignirent lentement. Les points traversèrent l'écran du radar jusqu'à atteindre son bord pour enfin disparaître.
Mais au centre, un grosse tâche persévérait. L'autre flotte du volcanien, beaucoup plus modeste n'avait pas les même intentions.
Gonva venait de repartir, il n'y avait plus aucun danger. Ce n'était pas quelques chasseurs qui aurait épouvanté Jowana Trilum.
Il la laissa donc en tête à tête avec le pollueur.
Ce dernier devait de dire que comme un militaire plus haut gradé que lui partait et qu'il se retrouvait fasse à un pair, pourquoi ne pas lancer une attaque. Ce raisonnement d'être inférieur était tout à fait valable.

L'attaque eu bien lieu. Jowana ne trembla pas d'un pouce. Elle subit les tirs de dix chasseurs et un transport. Les croiseurs de la capitaine ne bronchèrent pas, et laissèrent sortir une nuée de laser détruisant les assaillants en une fraction de seconde.

Il ne restait plus que des débris errants autour de la planète, encombrant une fois de plus l'espace intersidéral.

Le blocus de Jowana resta en place. La flotte de Diwaku revint sans encombre à sa base.
Malinia était contente d'avoir pu éviter un massacre.