Divers > Une nouvelle vie

C'était un jour de décembre, plus précisément un samedi soir ou plutôt un dimanche matin, sur l'ancienne Terre, une belle journée se présentait. Après avoir passé la nuit dehors avec ces amis, Lien rentrait chez lui, passablement enivré, après avoir était ramené chez lui il pensait :

Que demandait de plus, une excellente soirée entourée de ces meilleurs amis.

Dans son esprit embrumé rien ne paraissait plus important, pourtant parfois il lui semblait qu'un peu plus d'aventure pimenterai sa vie mais c'était la des pensée d'une personne qui ne comprend le bonheur que quand il la perdu.

Lien, une fois couchait, commença à rêver d'une vie différente, loin de la continu routine des humains, pleine d'aventure et de gloire mais ce ne sont la que des songes qui se passe presque toujours bien a la fin mais bouleverse quand même la vie des gens au réveil. C'était une belle quête bien sur, Lien était sur un champ de bataille à coté de ces vrais amis à repousser les soldats ennemis de la liberté quand soudain ...

BIP; BIP, BIP, BIP, BIP, BIP

Son réveil l'extirpa brutalement de son lourd sommeil vers 11h:

Quel vie, pensa-t-il à moitié réveillé avec quand même un sourire aux lèvres, toujours la même chose, se lever, passer la journée et retourner au travail. Encore une journée pour récuperer puis ça ira mieux dès que son leger mal de tête sera parti.

Il finit par sortir de son lit après plusieurs dizaines de minutes passer à choisir si il valait mieux rester à ce reposer dans son lit moelleux ou plutôt à ce bouger pour une "vie si dure" !!!!

Finalement l'envie de passer une journée tranquille avant de reprendre la semaine pris le dessus (c'était un dimanche bien sur !!). Lien se leva lourdement et maudit comme d'habitude l'alcool qui lui faisait passait des lendemains de soirée si merdique bien que ce ne fut pas le pire.

Il se dévêtu et rentra dans la douche chaude, de longues minutes passèrent sous le jet chaud.

L'eau brûlante lui permit de se réveiller totalement et de repenser à ces rêves avant qu'il ne disparaisse pour de bon dans l'oubli fatal qui attend chaque rêve.

Merde ce n'était encore une fois qu'un rêve, mais qu'est que je peux être con quand je mis met. Et pourquoi pas des dizaines de filles prête à tout pour moi ou alors pourquoi pas gagner au loto.

Lien commença à éclater de rire, se disant que finalement il n'était pas si melheureux que ça, quand sa vie bascula.

Il entendit une puissante déflagration qui fit monté en lui un sentiment de terreur, souvenir de l'accident de l'usine chimique qui frappa la ville quelques années plus tôt.

La terre se mit à trembler, l'air devint brûlant et lourd quand l'onde de choc sudmergea la ville.

Lien, encore dans sa douche ne compris pas de suite ce qui ce passer trop occupé à psycoter sur la provenance de ce bruit.

Quand l'onde frappa sa maison, le monde vacilla, les murs craquèrent puis commencèrent à vaciller, les vitres explosèrent, l'eau se coupa ainsi que l'électricité .

Lien, dans la douche qui se situait à l'étage de la maison, sentit tout d'abord la maison souffrir de l'onde, puis il lui sembla que cette même maison qui existait depuis plus de cinquante ans se déplaçait, pour un peu il se serait senti dans un manège de fête foraine sauf que la il était chez lui dans sa douche.

Ce glissement lui parut interminable quand soudain tout s'accéléra, il ressenti la chute violente du bâtiment puis un grand choc ainsi qu'une grande douleur à la tête et au torse qui lui firent perdre connaissance. Dans un dernier effort, il pensa :


Alors c'est ainsi que tout va se finir, loin de tous, seul, je veux pas que ça finisse comme ça, non pourquoi moi. Je le mérite pas. J'ai toujours.........

Un cri parmi les innombrables de la ville retentie, il était 12h12 :

haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa


( Ceci est un RP ouvert à tous du moment que ça reste dans le contexte, si des personnes veulent participer activement à ce rp, qu'il m'envoie un mp après ou avant leurs suite de l'histoire)

…… mmmmmh, qu’est que…haa.

Lien émergeait de son évanouissement, il avait mal partout et sa tête était prête à exploser. Il essaya de bouger mais son mouvement lui arracha un petit cri de douleur


Je suis où, pourquoi il fait si sombre…

Putain j’ai mal…

Qu’est qui c’est passé, je crois que…

Merde j’étais chez moi en train de prendre ma douche.

Puis plus rien…

Enfin si, un grand bruit il me semble puis une chute…

Tiens ya de la lumière la, faut que je me sorte de la, j’ai du tomber dans un trou et des débris me sont tombés dessus…

Non c’est pas possible j’était à l’intérieur…

… non pas possible, faut que je sorte vite…

Lien tenta de se relever brutalement, en proie à une panique qu’il n’avait jamais connue, son mouvement s’arrêta net quand sa tête rencontra un tube en fer qui le renvoya de la d’où il venait d’émergeait.


…aie…..

Il reprit conscience quelque instant plus tard en poussant quelque gémissement. Son esprit ne fonctionnait plus normalement, il savait qu’il devait sortir de la mais c’était tout pour le moment. Il n’arrivait plus à penser à autre chose.

Il commença à tâter l’espace autour de lui, la lumière qui filtrait à travers les décombres laissait penser qu’une fine couche de débris l’empêchait d’être à l’air libre.

Je vais sortir, je dois sortir…

Attention à barre de fer au dessus, allez doucement….

Il se redressa doucement, oubliant pour l’instant présent toutes ces douleurs. Il réussi à force de contorsion à se mettre à genoux et commença à pousser au dessus de lui.

Ça bouge, ça bouge mais j’arrive pas à la soulever…

Merde, merde, merde je vais rester ici, ya rien à faire c’est fini

Si, faut que je sorte maintenant.

Il continua à pousser de toutes ces forces, tous son corps tendu par l’effort mais rien n’y fit, c’était trop lourd.

Marche pas, faut trouver autre chose…

IL continua à pousser mais cette fois ci avec l’intention de la décaler juste. Le « mur » se mit à glisser petit à petit.

Oui c’est bon, je vais sortir enfin, ça fait si longtemps que je suis là…

Mais les décombres déjà bancals où se tenait Lien glissa en même temps que le mur et l’ensemble partit d’un coup

Non pas encore non….

Il se fit emporter par les décombres en pensant que c’était fini pour de bon cette fois ci. Il dégringola au milieu des débris puis tout fut fini, il était à l’air libre. Les morceaux de bois et de pierre éparpillés autour de lui. Le soleil l’aveuglait mais quel bonheur.

Ha, enfin j’ai réussi, on va venir s’occuper de moi enfin…

Il s’évanouit une nouvelle fois quand la douleur de ses blessures et de sa chute se rappela à lui mais il était heureux.

Plusieurs heures passèrent avant que Lien ne reprenne conscience pour la troisième fois de la journée. C’est l’esprit un peu plus clair mais le corps beaucoup plus douloureux qu’il se remit sur ses jambes encore tremblantes. Dès que ça vision se fut éclairci, il regarda tout autour de lui.

………………………

Il en resta sans voix tant son quartier avait changé, sa propre maison qu’il habitait depuis sa naissance était en ruine ainsi que la plupart des maisons de sa rue, des débris jonchés et bloqués la route un peu partout mais son regard resta surtout bloqué sur son chez lui. In restait que les mur du bas qui tenait encore un peu mais le premier étage avait disparu intégralement, il voyait une dépression par la ou…

Heureusement que j’était pas dedans…… mais si j’était dedans, comment est ce que j’ai pu… rester en vie et, en regardant son corps, sans blessures graves.

Il avait bien une coupure assez profonde sur la cuisse et des estafilades un peu partout ainsi que des bleu partout mais bon.

J’ai froid … mais, mais mes vêtements??… merde comment je fais si quelqu’un arrive, c’est arrive qu'à moi ça on dirait un cauchemar.

Prenant conscience de sa situation, il éclata de rire, il était en vie, nue et il était dans sa rue, si quelqu’un le voyait…

Mais il n’y a personne, son air passa de la joie au sérieux puis à l’inquiétude, et mes potes, mes parents, ma famille faut que je les appels…

Sa main de dirigea vers sa poche qui avait bien sur disparu.

Merde, faut que je réfléchisse un peu quelle merde.

Il se dirigea vers ce qui restait de sa maison et commença à chercher des vêtements ou quelque chose qui pourrait lui être utile, comme des médicaments pour soigner ces blessures ou son téléphone.

Entre les pierres et les divers décombres il réussit à dégager un jean à peu près correct et un pull en mauvais état mais bon c’est déjà mieux que rien. Lien continua à cherche un peu mais il ne restait rien de bien utile à part des morceaux de bois et des cailloux.

Il s’asseya, pile à l’emplacement de son ex salon, pour réfléchir quelques minutes à ce qu’il devait faire maintenant qu’il récupéré un peu.

Je devrais allez voir si mes parents vont bien, en prenant la voiture j’y serais rapidement.

pffffffffffffffffffffffff

Il n’avait même plus la force de jurer, sa voiture était sous un mur de la maison d’en face et même par un miracle s’il arrivait à la dégager et en admettant qu’elle veuille bien redémarrer, un coup d’œil rapide à la route lui fit abandonner cette idée.

Bon je suis à pied et en plus je suis pas bien, je vais allez voir chez Poiscail c’est pas trop loin à pied j’y serai rapidement.

Il se leva lentement et commença à poser un pied devant l’autre, chaque pas lui faisait mal mais il s’inquiétait beaucoup pour sa famille et ses amis. Il devait y arriver.

Bah si ils ont eu autant de chance que moi, ça devrait aller, peut être que je vais croiser quelqu’un qui m’expliquera ce qui c’est passer, enfin ça serait pas mal.

La marche lui permet d’éclaircir un peu plus son cerveau et il commença sérieusement à penser à cet accident. Quelque chose ne collait pas, pas la moindre de trace de brulure ou d’explosion, c’est comme si une tornade était passée, tout a était projeté ou renversé…

Perdu dans ses passé il tourna au bout de sa rue vers la maison de son amis, pour cela il devait traverser une barre d’immeuble.

Levant les yeux le temps de regarder sa route, son pas se ralentit petit à petit pour stopper complètement :

……………………………………………

L’horreur que ressentit Lien à cette vision est sans conteste la plus forte de tout, le choc de l’explosion ou la vue de sa maison détruite n’était rien à coté de ça.

La fête, l’explosion a eu lieu pendant la fête…

Chaque dimanche un rassemblement était organisé sur la place devant les immeubles mais la…
Une partie des immeubles c’était effondré sur la foule et le souffle avait éparpillés le reste. Plusieurs personnes bougeaient encore mais pour la plupart ce n’étaient plus que des tas de chair et de sang.

C’en était trop pour Lien, ses jambes cédèrent sous lui. Les sanglots entrecoupés de violents vomissement rejoignirent les cris des autres survivants. Epuisé, terrorisé il sombra une nouvelle fois dans un sommeil mais cette il n’eut pas droit cette fois-ci à un néant salvateur, des cauchemars l’assaillirent aussitôt que ses yeux se fermèrent.

Y’en a un qui est encore en vie ici mais il a l’air en mauvais état, ramène la trousse vite.

Max était crevé mais il se rapprocha de sa coéquipière qui était agenouillée près d’un corps qui bougeait encore faiblement.

-J’en peux plus, tant de mort et on sait même pas pourquoi. S’il faut on est en train d’être exposé à des radiations ou à une autre connerie du genre et nous on reste la.

Et alors qu’est ce que tu veux qu’on fasse à part notre boulot, toutes les routes sont bloqués de toute façon.

Ca fait maintenant plus de 3 ans que Max et Léa travaillaient dans le même hôpital en équipe, ils avaient accepté de remplacer des collègues pour la permanence du samedi soir mais au moment de rentrer chez eux dormir, l’explosion avait bouleversé quelque peu leur plan. Le bas du bâtiment étant situé dans un creux que faisait le terrain autour avait était quelque peu épargné par le choc mais les étage supérieurs ont complètement disparu.

Dans la chaos le plus total, un médecin survivant les avait réquisitionné pour venir soigné les personne au dehors. Etant un peu sonné, ils attrapèrent rapidement quelques outils de soins et le suivirent sans discuter.

Cela faisait maintenant un bon moment qu’il parcourait les rues dévastées en soignant les nombreux blessés mais entre le nombre de personnes condamnées, le manque de moyens et la fatigue, ils commençaient à désespérer.

-Qu’est qu’il a alors ?

-Apparemment rien de grave, pleins de coupure et de contusions mais il a l’air surtout crevé.

Tout en passant la trousse à Léa, son regard se fixa sur elle. C’est une fille au physique banale, brune 1m70 un peu costaud on peut dire que ça fait son charme. C’est une personne également d’un naturel calme, volontaire et généreux.

-Tout le contraire de moi en fait, pensa-t-il en souriant.

-Aide moi à le redresser s’il te plait, on va voir s’il se réveille.