Divers > Destins....

Auteur : Kalyso
14/10/06 21h12 | 27 Galan 3725

C’est marrant comme elle est fragile, la vie.
Hier encore j’étais la fille la plus heureuse du monde.
Bon ok, c’est facile de dire que je connais rien à la vie. Ok, j’ai que seize ans. Et alors ?

Je suis ce que les gens de mon bahut appellent une surdouée. Faut dire que ça m’a pas aidé à voir que j’étais un monstre. Le truc c’est que moi, dans l’histoire, j’ai rien demandé à personne. J’ai fait qu’obéir. On m’a dit d’avoir des bonnes notes, puis on m’a dit de me présenter à cette émission, puis on m’a dit de placer l’argent que j’ai gagné. Puis on m’a dit que j’étais superbe, et tout un tas d’autres conneries de ce genre. Je me suis faite baiser. Puis j’ai ouvert les yeux.

Les gens autour de moi, ils s’enthousiasmaient. Ils voyaient en moi une pompe à fric.
Moi tout ce que je voulais, c’était être normale.
Bon, c’est pas que j’ai trois bras ou quoi que ce soit hein ! Mais bon. Les gens croient que, parce que je suis capable de calculer la racine carré d’un nombre supérieur à 420 de tête en moins de 14 secondes, je suis anormale. C’est pas ma faute, je suis née comme ça.

Ce qui me blesse dans l’histoire, c’est qu’avec mon QI quatre fois supérieur à celui d’un humain moyen, j’ai pas été foutue de voir la merde dans laquelle je m’étais fourrée.
Il y a eu ce type, d’abord. Nan nan nan… Ca a commencé plus tôt.
Il y a eu cette émission. « Les ptits génis ». On s’affronte entre mômes pour prouver lequel est le moins con, et on y gagne une photo de groupe que les parents exhibent fièrement sur la cheminée, et on rapporte de l’argent. Là j’ai gagné une certaine notoriété. C’est aussi à ce moment là que les gens ont commencé à me regarder. J’étais plus cette chose bizarre qui restait assise au premier rang, qui avait 3 ans de moins que le reste de la classe, et qui répondait à toutes les questions. J’étais devenue la fille qui est passée à la télé.

Je m’en suis rendue compte, mais bon, ça fait du bien d’avoir des amis. Ou l’impression d’en avoir. J’étais heureuse ! J’ai fait une sorte de compromis. J’ai lâché mon langage de personne âgée, et je me suis épilé les sourcils. Et je les aidais à faire leurs devoirs. Je savais que j’étais toujours un peu bizarre pour eux. Même quand j’ai commencé à fumer, à me prendre des cuites. Mais bon, le goût de l’amitié, même s’il n’est qu’illusoire, méritait tout ça.

Puis il est arrivé. C’était un surdoué lui aussi. En une semaine, il a réussi à rentrer dans la communauté, sans fumer, sans se prendre de cuite, sans passer à la télé. Il a réussi à se faire aimer de tous. Même de moi. Parce qu’il m’aimait aussi. Parce qu’il n’avait pas cette image de moi, qui datait d’avant, quand j’étais la fille qui répond aux questions.

Et moi, pauvre idiote, je me suis faite avoir. J’ai plongé tête la première dans cette histoire d’amour. Cette histoire de cul. Et je me suis faite baiser.
Pourtant il me disait qu’il m’aimait ! Il me disait qu’il ferait tout pour moi. Il me disait qu’on serait les rois du monde, tous les deux. Et moi je l’ai cru. Sur le coup, je n’étais plus cette fille au QI quatre fois plus élevé que l’être humain moyen. Je n’étais plus cette fille qui connaît les œuvres d’Inioon Srack sur le bout des doigts. Je n’étais plus qu’une fillette amoureuse.
Et je me suis faite baiser.
Je pensais qu’il m’aimait.
Lui il aimait être aimé. Et il m’a baisé. Au sens propre, au sens figuré, au sens que vous voulez du terme.

La vidéo a tourné. Au bahut, j’étais la fille bizarre qui connaît toutes les réponses, qui passe à la télé, et qui se fait sauter sans même s’en rendre compte, parce qu’elle est aveuglée par l’amour, par les joints, par l’alcool. Et quand l’illusion s’efface enfin, qu’elle ouvre enfin les yeux, alors c’est encore plus drole.


L’histoire c’est que moi, maintenant, j’ai perdu la seule chose qui me retenait à mon existence. Mon estime de moi-même.
Et moi, j’ai décidé de tout arrêter. J’ai bu, comme au temps où je croyais qu’il m’aimait. Et j’ai pris le flingue de mon père. Un Mag – 724. Fabriqué en 2087, pendant la guerre contre le Ratiak. Et je l’ai posé sur ma tête. Et j’ai voulu arrêter de penser.

Et c’est là qu’il est apparu. C’est là qu’il m’a parlé. C’est là qu’il m’a achetée.
C’était un homme, vieux, mais beau. Il portait une longue barbe, aussi sombre que ses yeux étaient clairs. Il avait ce regard qui vous transperce, vous glace. Et il m’a demandé pourquoi je faisais ça. Je sais pas vraiment si c’était le résultat de l’alcool et du mal de tête. En tous cas il m’a eue. A sa façon, il m’a eue. Il m’a parlé d’une vie meilleure, à laquelle accèdent les gens comme moi. Il m’a parlé d’un petit marché, un autre compromis. Il m’a parlé de me défaire d’un poids, de traverser un voile. De rejoindre ceux qui comme moi, était d’accord pour s’évader. Et moi j’ai accepté. J’ai signé son maudit papier avec mon vieux stylo tout mordillé, celui avec lequel je faisais tous mes brouillons, et dans cinq secondes, j’appuierai sur la détente. Et si je n’y arrive pas, alors il le fera pour moi. Et alors le bonheur ne sera plus une illusion.

5

4

3

…..

Auteur : Drizzt Do'Urden
14/10/06 22h23 | 27 Galan 3725

Qui suis-je? Où suis-je?Quel jour sommes nous? Tant de questions qui me traversaient l'esprit d'un coup...c'est douloureux ce genre de réveil...

Qu'avais-je encor fait cette nuit pour avoir perdu la mémoire?De la drogue encor plus dure que les nuit précédentes? de l'alcool? des prostitués? je ne me souviens de rien...peut être m'etais-je juste pris un mauvais coup sur la tête suite à une chute...aucune idée...

Une clope...il me faut une clope...je dois en avoir dans la poche de mon veston...plus rien? Les salauds! Ils ont profités de mon sommeil pour me faire les poches.

Passant ma mains dans mes cheveux, je decouvre du sang...mon sang. Je ne me suis donc peut etre pas autant drogué que d'habitude...j'avais ete victime d'une agression?Ca ne m'aide de toute facon pas...

Pourquoi je ne me souviens de rien? Marchons, cela me remettra peut etre les idées en place.

Une rue...une autre...des dixaines...rien ne revenais. Les décors etaient inconnus...les odeurs méconnaissables. Qu'est ce que je fout la moi?
Plus j'avance plus je m'enfonce dans un nouveau monde, je le découvre.

Le temps passe et les souvenirs ne reviennent pas pour autant. Pourquoi toutes les personnes que je croisent me lancent des regards meurtriers? Pourquoi n'esquissent-ils pas un sourir?Que leur ai je fait?

La nuit tombe...les rues dévoilent leurs vraies visages. Certaines ruelles partiellement éclairées par des rayons de lune laissent entrevoir de droles de manèges.

Les semaines passaient et j'érais toujours dans ces rues...perdu...fatigué par ces heures de marche, de lutte acharnées contre moi même afin de recouvrer cette mémoire qui ne cesse de tarder a me dévoiler mon identité et mon passé.

J'étais dans la nature, personne ne cherchais après moi, je ne suis plus qu'une ombre...non loin, j'appercois enfin ma délivrance...une falaise...

Je m'en approche en utilisant mes dernières forces. Nul être ne mérite de rester dans un monde sans souvenir ni identité. On dit que lorsqu'on est sur le point de mourir, notre vie defile dans notre tête en un quart de seconde...c'est ma dernière chance de revoir ma vie et me souvenir de ce que je suis...ou plutôt ce que j'étais. J'arrive près du bord. j'ouvre mes bras et m'apprete a faire le dernier pas qui me sépare de mon passé...

Soudain, une main se pose sur mon épaule...Une personne voulant essayer de me faire changer d'avis?non, un vieillard voulant simplement savoir ce qui poussait une personne à commettre un tel act...mon histoire fut brève mais il proposa de m'aider...de le suivre...cet homme était le premier a m'adresser la parole depuis mon réveil il y a de cela un mois et demi...avait il une solution a mon mal?Je n'avais pas d'autre choix qu'accepter pour le savoir. Il me tendis une feuille et un stylo...je signa tout de suite et partis avec lui...Que me reserve la suite?

Auteur : Tira
14/10/06 23h41 | 27 Galan 3725

Trois heures, déjà trois heures que je marche dans ce désert sans vraiment savoir où je vais, se que me réserve le destin, et surtout si j'allais m'en sortir un jour. J'en doute, je n'en vois pas le bout, pas un arbre à l'horizon, pas un animal, même pas un petit brin d'herbe.

Je commence à perdre espoir, je désire tant revoir la civilisation un jour, ma vie ne peut s'arrêter là, non, j'y arriverais, je marcherais des heures, peut être même des jours, mais mes efforts seront forcément récompenser, mes souhaits seront exaucé, je retrouverais enfin mes amis pour de nouvelles nuit folles à danser, chanter, boire, s'amuser, ou tous simplement vivre.

Justement, parlons-en de ces amis, ces personnes sans pitié, m'ayant foutu dans ce pétrin. Puis-je vraiment les considérer comme des amis? Aurais-je fait la même chose dans un cas similaire? Oui, je l'ai déjà fait d'ailleurs, lors de notre dernier pari, nous avions tous parié que le chasseur de la travelteam remporteraient la grande course galacticaine sauf 3 personnes «amis». Au final ces trois là se sont retrouvé sur un île d'aquablue, devant attendre qu'un vaisseau passe et les récupère... s'il les voyait.

Mais moi? Je suis seul, seul à avoir parié une fois de plus, une fois de trop sur la travelteam, et ces bons à rien ont perdu la première course du championnat, comme pour me punir de mes actions dangereuses et me mettre dans la même situation que mes amis. Me voilà donc seul, au milieu de désertica désirant revivre.

Mon rêve s'est arrêté, je n'y arriverai pas, je ne suis pas fait pour marcher et me dépenser ainsi, non je suis un fêtard, étudiant sérieux le jour et jeune dévergondé la nuit. J'étudie la biologie, passe mon temps à disséquer de pauvre bêtes et à regarder des schémas incompréhensibles avec des flèches et des dessins partout. J'avais pourtant prévenu mes parents que ça ne me servirait à rien dans la vie, mais ces messieurs dames veulent absolument que je fasse «de grandes études». Si seulement ils étaient là, je pourrais leur mettre la preuve sous le nez que ce n'est pas ça qui va me sortir d'une situation difficile.

Maman, Papa, non, je n'ai pas le droit d'être médisant envers vous, vous m'avez élevé, fait comme je suis, et malgré cet échec dans votre vie je ne vous reverrais sûrement jamais. Je pense sincèrement que malgré toutes les critiques et prises de becs que nous avons eu ensemble vous serez tristes de ne plus me revoir, tristes de ne jamais retrouver mon corps et de ne pouvoir faire votre deuil. J'ai longtemps imaginer toutes les souffrances que je pourrais vous faire subir, mais mon dieu non, pas celle-ci, elle ne m'avait même pas effleuré l'esprit mais elle se rapproche petit à petit contre mon gré.

Déjà 15 minutes que ces brides de ma vie défilent dans ma tête, 15 minutes que je marche, cours, m'arrête en regardant le ciel, recommence à marcher,... Quinze minutes durant lesquels je n'ai cessé de regarder l'horizon, cherchant le moindre indice d'une trace de vie, mais toujours rien ... Que dis-je, une forme vient d'apparaître, ça ressemble étrangement à une oasis, oasis instable tremblotant, certainement une déformation dû à l'air chaud.

Je m'approche, la forme grandit à chaque pas, vais-je arriver jusqu'à là haut ou l'excitation va t-elle me clouer sur place? Non, j'y arriverais, l'envie de vivre est bien trop forte pour que mon voyage s'arrête là. Même si mon corps décidait de s'arrêter là, mon esprit continuerai sa vie jusqu'à mon dernier souffle. Je m'approche encore et toujours, mais l'espoir fût bref, l'illusion s'arrêta quand je fût à quelques centaines de mètre de celle-ci.

Le désespoir s'empara de moi, il y était déjà bien installé mais semblait partir petit à petit, mais là, que vais-je faire? Mourir, c'est ma dernière solution, je vais donc m'asseoir à quelques mètre de là, sur une dune, contemplant pour la dernière fois le ciel, me noyant dans mes pensées, quand regardant l'horizon j'aperçus cette chose brillante, m'éblouissant presque tellement le soleil se reflétait dessus.

M'approchant lentement de cet objet, j'apercevais de moins en moins ce qui m'entourait, le flash renvoyé par ce que l'on peut comparer à une pierre précieuse était si beau, si intense, qu'il m'aveuglait. Je ne voyais à présent plus rien, me laissant guidé par la lumière blanche traversant mes paupières. Je devais être à présent à 30 centimètres tout au plus de la pierre, quand tout à coup la lumière s'arrêta. Rouvrant les yeux en regardant le sol je pu remarquer qu'elle se trouvait toujours là, mais était devenu très sombre. Pourquoi? Je ne le remarqua que 20 secondes plus tard en levant les yeux, un homme lui faisait de l'ombre, empêchant l'astre de l'éclairer.

Je ne savais quoi dire à un homme rencontré au milieu du désert, mais lui semblait parfaitement savoir se que je faisais là, il me proposa de me faire retrouver la population si je signais le papier qu'il me tendait. Sans même y réfléchir, et d'une de sang j'exécutais sa requête. C'est alors qu'il me montra un chemin, chemin qui menait tous droit vers une crevasse, qu'il appelait la porte du paradis.

Auteur : Aurel
15/10/06 15h35 | 28 Galan 3725

Enfin, la traque arrive à son terme. La cible sort de sa tannière. Tout a été minutieusement préparé, Stenaus va remporter un nouveau succès.

Ca y est, l'homme quitte l'immeuble. Parfaitement bien placé. En plein milieu de la lunette.

Le traqueur cesse de respirer. Sa concentration est maximale. Lentement, très lentement, son doigt presse la détente. Les battements de son coeur se font imperceptibles, pour ne pas troubler la trajectoire de la balle.

Et soudain, Stenaus arrête son geste. Quelque chose ne va pas. Il ne parvient pas à cerner quoi, mais il sait que quelque chose ne se déroule pas comme prévu.

Non, c'est stupide. Tout a été pesé, considéré, dans les moindres détails. Rien ne peut enrayer cette belle machinerie de la mort.

Son doigt se fait plus ferme. La balle part. Mort silencieuse. La cible s'effondre au sol, un trou écarlate au milieu de la poitrine. Et pourtant, toujours cette étrange sensation.

Peu importe. Stenaus se dépèche. Il démonte son fusil à lunette et le range dans son sac. Vite, il quitte le toit de l'immeuble. La police n'allait pas tarder à débarquer.

Il appuie sur le bouton de l'ascenseur. Aucune réaction. Il appuie de nouveau. Toujours rien.

Une panne de courant ? C'est bien ma chance.

Stenaus ne panique pas. Ce léger contretemps ne suffira pas à le faire prendre. Il marche calmement vers la porte de l'escalier et pousse la poignée. Bloquée.

Bon, ça s'annonce plus compliqué que prévu. Tout ça n'est pas un hasard. Quelqu'un savait que je serai ici.

Et alors, Stenaus comprend. Cet air embarrassé de son employeur... La facilité avec laquelle il avait pu s'infiltrer jusqu'ici... La protection plus qu'insuffisante que s'était assurée sa cible... Tout ceci était un coup monté. Et il était tombé dans le piège.

Peu importe. Personne n'arriverait à l'arrêter. Il n'avait jamais échoué, et n'échouerai pas.

Stenaus attrape un extincteur et s'en sert pour enfoncer la porte des escaliers. Il s'élance sur les marches, et entame la longue descente vers le sol.

L'entrée doit être gardée, songe-t-il. Il faut que je m'enfuie par en-dessous. Par les caves. Elles doivent communiquer avec les égouts.

La descente est longue et laborieuse. Mais Stenaus conserve toujours sa maîtrise de soi. Si tout était toujours simple, il ne serait pas considéré comme le tueur le plus fiable du milieu.

Etrange, songe-t-il. Pourquoi n'ont-ils envoyé personne à ma rencontre ? S'ils veulent m'éliminer, pourquoi ne pas se contenter de me garder ici ?

Ca y est, il arrive en bas de l'immeuble. Epuisante descente. Il s'octroire une dizaine de secondes de récupération, puis reprend sa course. C'est encore plus bas que se trouve son salut.

Ca y est, il est dans les caves. Face à lui, une porte de métal rouillé. Parfait, songe-t-il. Comme prévu, un accès aux égouts.

Il pousse la porte et


RA TA TA TA TA TA TA TA TA


Stenaus n'a pas le temps de réagir, la rafale de mitrailleuse lourde l'a déjà transpercé de part en part. Il s'effondre lentement au sol, tandis que ceux qui ont enfin triomphé de lui s'approchent. Ils fixent son corps agonisant sans mot dire, puis s'éloignent.

Le chasseur chassé perd peu à peu conscience de ce qui l'entoure. Une seule chose reste en lui. Un amer sentiment de défaite. Alors quelqu'un a été plus fort que lui. Quelqu'un l'a abattu en plein vol.

Des pas. Encore un de ses bourreaux qui revient ? Peu probable. Ce serait une flagrante preuve d'anti-professionalisme. Il ne s'est quand même pas fait trouer par des amateurs ?

Non, c'est quelqu'un d'autre. Stenaus a du mal à distinguer qui, du sang lui coule dans les yeux. Il souffre. L'autre est un vieil homme en habit noir. Il lui parle. Il lui explique qu'il n'a pas été vaincu loyalement. Qu'il doit réagir. Qu'il doit se venger.

Il est drôle... Comment veut-il que Stenaus se venge dans son état ? Il est affaibli, il va mourir.

Non, on lui explique que tout n'est pas fini. Le monde ne s'arrête pas là. Et il peut découvrir ce qu'il y a derrière. Une simple condition... Un don.

Stenaus accepte. Il offre son « éclat » de bonne grâce. Il n'en a jamais rien fait.


Ca y est, tout change. Tout tourne autour de lui. Il est emmené, entrainé. Ses perceptions se réduisent de plus en plus. N'a-t-il pas commis une erreur ?

Tout est noir. Tout est mouvant. Ca y est, il voit de nouveau. Le vieil homme a disparu, mais quelque chose d'autre apparait. Un grand, un immense puit au fond duquel Stenaus aperçoit une substance mouvante. Il tombe, il tombe. Il sent son éclat sombrer. Pour la première fois, il a peur.

Et il voit une chose approcher. La Chose fonce vers lui. Il va l'heurter.

Choc.

Stenaus disparait. La Chose le remplace.


Le puit s'aggrandit.

Auteur : Kalyso
26/10/06 12h43 | 39 Galan 3725

Le Passeur… C’est son nom, à cette créature qui est là depuis…depuis toujours.
Oui, aussi loin que sa mémoire l’entraîne, il a toujours été là, il a toujours fait ce métier.
Il n’a jamais été enfant. Il n’a jamais été homme. L’amour, l’amitié, la peur, la joie, la tristesse…
Toutes ces notions sont pour lui aussi vides de sens que cette idée de s’accrocher à la vie qu’ont les hommes.

Le Passeur. C’est ainsi qu’on l’appelle. Ce n’est même pas lui qui a choisi ce nom. Lui il n’en a jamais eu. Ou s’il en a eu un, et bien il a été oublié. Il n’a pas de maître. Il n’a pas d’amis. Il n’a que son travail, il vole les éclats et fait passer les âmes.

Ce n’est pas le meilleur des métiers, mais c’est une situation stable. En pensant ça, la peau sur les os de son visage s’étire en un rictus et un grognement sort de son estomac. Il n’a jamais appris à rire. Il imite les hommes qu’il a tant observés.
C’est un métier stable car il aura toujours en le monde des vivants, foi de Passeur, quelqu’un qui voudra abandonner son éclat. Avant, quand il était « jeune », il chassait les éclats les plus brillants. Maintenant, c’est tant de lueurs qui brillent dans son puit, qu’il se contente de les ramasser. Il regarde attentivement, et si une lumière brille un peu plus que les autres, alors il l’attend. Il la guette. Et il la cueille. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Bientôt, le puit sera empli. Inilhier sera content. Alors peut être que la promesse qu’elle a faite se réaliser enfin. Peut être arriveront ils à traverser le voile. Et alors les éclats se déverseront dans les dix sept. Et quelle fête ce sera, mes amis !
Et si ça ne marche pas, qu’importe. Il faudra recommencer. Encore. Mais le Passeur n’est jamais las. Il recommencera. Jusqu’à ce que ça marche…

Auteur : Hawat Gessirat
29/10/06 10h05 | 42 Galan 3725

Ces misérables créature, animaux parmi les humains, il ne méritent pas leur place sur Galactica. Ils doivent mourir, Tous mourir. Leur place est dans le paradis spirituel de leur choix, de toutes manières ils devrons le rejoindre un jour ou l'autre.

Il avait du sang sur les mains, le corps de sa victime était encore chaud, Hawat la sage buvait le sang qui gorgeait ses mains. Il reprit son poignard, et couru, il courait bien et vite au travers de cette foret dense Vertanienne. Un agent de la garde, la corporation l'avait retrouver, il mourrait. Deux pas en dehors de la foret et le long et fin couteau était dans la gorge du pauvre garde.

Sa vie il ne la méritait pas Il prit la voiture et s'en alla ; il avait faim très faim. Un Fast food de Vertana vite, il devait manger.


Bonjours un super big Snack madame, Vous êtes très jolie Veronika

A bon ? On m'le dit souvent Elle sourit cette catin Au revoir monsieur l'agent


Hawat fut surprit, elle avait juste reconnue la voiture, cette fille mourrait ce soir, il regarda dans les registres informatiques de la police. Il la trouva, Veronika Aklay, jeune étudiante de 21ans. Lui avait pu remarquer que ses atouts ne manquait pas. Sous ses aires de saintes ni touche le feu brulait, et ce soir elle brulerait.

Il stoppa la voiture non loin de l'appartement de Véronika, il attendit qu'elle sorte de sa voiture, pour l'accoster, il feignit de passer par ici après une histoire de tapage nocturne. Elle l'invita à prendre un café, mais au moment d'entré elle comprit son erreur. Il lui enserra les poignets, et mit une main sur sa bouche ; Puis la baillona avec le premier chiffon trouvé. Le fil à linge suffit à immobilisé la pauvre jeune femme. L'amour qu'il lui fît était sauvage, la mordant tel un animal affamer, tout comme le Lion fait en dominant la Lionne.

Il la domina, la souilla, perça la seule chose qu'elle avait garder. Puis au moment crucial il la dévisageait et souilla le corps de sa semence qui semblait un acide dans le cône reproducteur de sa "promise". Il était heureux, un sourire sadique lui vînt au lèvre. Il alla prendre son couteau.


Alors cela fait quoi de donne son corps a tous les hommes petites catins, souillure d'animal, je te fait l'amour comme tes semblables. Tu ne mérite que ton châtiment divin maintenant. Muad'Did viens a moi.

La lame tomba, la porte s'ouvrit à la volé, c'était la police ... Elle venait pour l'arrêter non ils n'avait pas le droit, il tua un des agents mais les autres lui tirèrent dessus, une balle transperça son poumon droit, le froid létal de la mort se faisait sentir. Il tombait, heureux, il allait au Paradis.

C'est à cet instinct qu'un vielle homme vînt, il lui dit que pour arriver au paradis de Muad'Did, il devait signer un papier, et donner son éclat a ce même Dieu. Hawat ne se fît pas priée, il signa.
Il tombait, un choc, plus rien ...

Auteur : Norari
30/10/06 22h07 | 43 Galan 3725

Ben dit donc… encor une sale note aujourd’hui. Pourtant je suis pas si nul que ça, en cours, mais l’histoire, qu’est ce que sa peut me souler, avec cette vieille bic de prof a la con… et puis… aujourd’hui, je me suis rendu compte que j’étais amoureux, d’un garçon. C’est pas ma veine. J’aime bien me promener au bord de la rivière quand sa vas pas fort, et aujourd’hui, je crois que je vais me promener longtemps.

Lui non plus, c’est pas un douée en Histoire, et aujourd’hui on s’est marée a tenté de conter le nombre de connerie que la prof pouvait dire à l’heur… Il est pas très cool avec les filles, et Putin, qu’est-ce qu’il est bô… Comme à mon habitude, je pense que je vais aller me poser sur un banc, et me prendre ma tite trace, tranquilou. En général, sa vas mieux après. Bon comme d’hab., va falloir que je fasse gaffe a se que la métallisé et son futur con de marie ne me captes pas, sinon, elle va encor me tapé une vieille morale a la noie, se soir, au repas.

La métallisé, st’une copine. Elle a de ces problèmes, celle là… Presque Sourde, une hanche plus haute que l’autre, et du métal plein le dos… Mais je l’aime bien. Et son futur mari, c’est un vieux gueux, avec une voix de tafiole elfique imberbe, qui arrête pas de me taxer mes clopes, et qui me fait franchement chier.

Bref, je fais mes contrôles, et je me pose sur le banc en bois. A cette endroit, le fleuve fait un embranchement, comme un croisement, et au milieu, ya une espèce de jet d’eau, assez laide, qui me fait pensé a la coupe de cheveux de la reine mère. Je sors mon cahier de texte de mon sac, et mon pt’it pochon, d’abord la verte, pour bien commencer.

Je me roule un petit pet, tranquilou, en me rendant compte que finalement, se garçon, sa fait djà bien longtemps que j’ai flachouillé sur lui. Bref, je roule, j’allume, je fume, et je plane. Je me relève et continue ma promenade. Mon esprit s’égard alors, et vagabonde sur de biens agréables pensé, au fur et a mesure que mon cône diminue. Putin, comment il est beau se mec ! Celui là, s’il viens chez moi, il dort pas dans la baignoire, sa j’vous le dit.

Donc, j’en était où… je me promène, et rêvasse et mon esprit rencontre le sien… et c’est alors que je me rend compte qu’il est comme moi… oui, bon, certes, c’est un humain comme un autre, mais jveux dire… il regarde pas les filles… avec un peut de chances… nan, c’est le THC qui me fait pensé sa… Un gars comme ça, faut pas rêver non plus, la mémé, elle y décent pas toutes seul, dans les orties.

J’me repose, sur un banc, 25 mètres plus loin, et sort un deuxième pochon… il est blanc cette fois si. Et là, je jubile. J’ai bien fait de retirer 100 € de mon compte, comme tout les deux mois. C’est quand je sors mon cahier de texte que je me rend compte, a chaque fois, tout les mercredi aprèm, que j’ai une vie bien pourrie… mais que je l’aime quand même, cette vie de merde.

Bref, je sors ma carte de cantine, et déverse un peut de cette tite poudre blanche. Pas de vent, la classe. Un billet de 10 €, et dans une grande inspiration nasale, SNIFFFFF. Deuxième trace,
SNIFFFFF. Je range ma came, ressort ma beuh, me fait un pet, et repart, vers le lycée… être interne, c’est vraiment chiant.

C’est soulant. A force, la came, c’est plus aussi violant. Faudra que j’essaye autre chose un de ces 4, la corpo refoule de bon truc à tester. Mais c’est l’esprit libre que j’avance, dans la rue qui longe la berge, je me sent heureux, se soir je parle au bô gars, Histoire d’être fixé. Deux heurs plus tôt j’avais envie de me pendre, mais là, la vie me souriait à pleines dents, comme une pomme que j’allais enfin pouvoir croqué. Je me sentais vivre, enfin.

Comment aurait ont pus pensé qu’un taré, complètement bourré arriverais a 175 Km/h ? Bam. Je vit le mure de la rut d’en face de plus prêt que je l’aurait voulut. Je glissait alors sur le sol, la voiture continua sa course, quelque tache rouge sur le pare-brise… les éssuit-glaces et on en parles plus.

C’est alors qu’un vieil homme apparut, avent même le reste de la foule des curieux. Il se pencha vers moi, et me dit que j’allais mourir, mais que je n’étais pas forcé d’être séparé de celui que j’aime. Il me dit qu’avec un peut de patience, si je signais, il me rejoindrait.

J’ai alors tenté de lever la main. Une goutte de sang sur son papier, il semblait satisfait de la signature. Tout deviens noire, puis, un tourbillon de lumière. Du noir de nouveau.

Un choc… Plus rien.

Auteur : Sombrefeu
05/11/06 05h44 | 49 Galan 3725

-Hum... Docteur Copernagen? Votre rendez-vous de 14 heure est là...

-Bien Ursula... Dites à ces messieurs de m'attendre dans la chambre de stérilisation...

-Bien Monsieur Copernagen...

L'homme passe sa main sur son front, essuyant du même coup la sueur.
Il se lève lentement de la confortable chaise de bureau et se dirige vers la porte. Autour de lui, est un bureau peu luxueux il faut dire... Propre, mais sans aucune beauté... Presque grossier en fait... Brutal. Des murs en acier, une table de la même matière... L'unique chose en fait qui ne semble pas être économique était l'ordinateur...
Et quel ordinateur... Une énorme machine, le genre de choses que l'on imagine même pas exister... Une puissance de synthèse monstrueuse, allié à une mémoire presque sans limites. L'homme lui même est anodin: Des muscles flasques, une peau verdâtre, des yeux globuleux et sans éclats... Habillé d'une tenue blanche portant plusieurs insignes...

L'homme traverse quelques couloirs, puis entre dans une salle composé de plusieurs techniciens et d'infirmières de toutes sortes... Sans compter deux hommes. Deux totalement différents... mais portant tout deux l'uniforme des officiers.

Le premier est grand, à la fière allure et possède des yeux bleus perçants... Des yeux de combattants... Une intelligence dure et brutale semble émaner de lui. Un insigne de colonel est sur sa poitrine...

Le deuxième est petit, exubérant, et garde constamment un petit sourire sur ses lèvres... Il agit de manière désinvolte et joueuse et semble aimer les défis. Sur sa poitrine monstrueusement grasses, un insigne de général est visible.

Le général s'avance et commence à parler...


-Ah ha! Docteur... vous êtes enfin là... Alors? Comment va le projet? Je veux dire, vous savez mieux que personne tout ce que cela implique dans le domaine médical et...

-Et dans le domaine militaire surtout... je me présente, colonel Argus.

-Oui... Je sais surtout le contrat que je vais me procurer après cela... Si je suis capable de faire cela, c'est uniquement pour permettre à ma famille une vie meilleure...

-Tout cela? Que voulez-vous dire par...

-Ah... Docteur, voulez-vous lui montrer le projet? Il est mon second et il doit... il doit voir pour comprendre...

-Bien général Curt

L'homme se lève et se dirige, le colonel derrière lui, vers une baie vitré... une baie vitré présentant une scène à révulser le coeur... Une scène qui brise le coeur et l'âme... Un table d'opération... sur elle, un corps. Un corps relié à de multiples électrodes... sans compter des tubes transportants des liquides étranges... Des transfusions de sang suivit de prises de sangs...

Et le sujet detout cela... c'est cela le pire...
Un jeune garçon...
Moins de 10 ans.

Et ce garçons se révulse avec une force étrange... de sa bouche sortent des cris inhumains... Visiblements, les doses massives de calmants ne semblent pas affecter son comportement... sur des ordinateurs à faire rougir tout scientifique, des informations sont visibles sur le patient...
Devant cela, le colonel devient blanc comme un linge...


-Que... Qu'est ce que c'est? c'est...

-C'est le projet HE03. Les deux premières tentatives n'ont pas été fructueuses mais... nore nouveau sujet nous a aidé à...

-Mais... j'ais vus la photo de ce gamin! C'est... c'est votre...

-C'est le sujet d'expérience. Il présente une énergie... incroyable selon les experts. Et son organisme est étonnant devant plusieurs éléments...

-Son rithme cardiaque... c'est une erreur... obligatoirement... c'est...

-Non. C'est incroyable, mais possible... même sous la pression, son coeur ne lâche pas... et il fonctionne parfaitement... Imaginez les possibilitées militaires... Ce projet vous a coûté plus de 25 milliards de crédits galactiques... Mais vous savez que ce prix est honnête... très honnête même.

Devant eux, le gamin se révulse encore sous les chocs...
Ce gamin, nommé HE03.

HE03
Homo Eternis 03
HE03
De son nom de famille, Copernagen


(Bon... les magnifiques origines de Cold... plaisant, non?)