Divers > Le Diable et la Mort... Partie 1

Auteur : Sombrefeu
19/10/06 03h42 | 32 Galan 3725

L'Homme regarde l'horizon de son regard gris.
Il n'était là que pour ce travail. Il n'était là que pour accomplir cette sale besogne si détesté des hommes bons et altruistes...
Une race si rare de nos jours...

La rumeur lourde et macabre des bombardements est perceptible au loin... Sous les combats, la terre sèche se craquelle et puis s'élève dans les airs en des nuages de poussières couleur sang... Sous le soleil du midi, la chair se révolte... Les gorges sont assêchés et assailits par la poussière.

Derrière l'Homme, des gémissements apeurés se font entendres... À ce bruit, l'homme se retourne. Cet homme est entièrement habillé de noir, malgré la chaleur. De grande taille et de forte charpente, il semble dominer les combattants améliorés génétiquements qui l'entourent. De lui, seul ses yeux sont visibles... mais quels yeux...
Des yeux gris d'une intensité incroyable... derrière lesquels l'on lit l'abscence totale d'émotion. L'abscence totale de coeur.

L'officier, parce que c'en est un, s'approche d'un homme aggenouillé sur le sol friable. Celui tremble de peur... mais soudain lève la tête dans un accès de rage et de détermination fanatique...


-Nous nous vengerons! Nul ne peut nous vaincre sans en payer le prix! Par l'empereur, je le jure! Je te maudis par...

-Stop

La voix dure et tranchante de l'officier coupe court à la tirade déterminé de l'homme. C'est une voix qui rappelle la lame d'un razoir... Une voix qui rappelle la dureté de ce monde... Une voix que l'on prêterais à une incarnation mâle de la Faucheuse... Une voix qui continue lentement à parler... Dure... Sans émotion... Sans passion...

-Tu ne changeras rien. Ce ne sont que des mots. Maintenant, je te pose une question, et tu va y répondre. Quels sont les troupes au nord de la cité, et ou sont elles positionnés?

-Je...je...

-Répond

-Je... je ne sais pas... je ne le dirais pas... JE NE LE DIRAIS...

Le cri se transforme en un gargouillement... Les yeux s'écarquillent... et puis la bouche s'ouvre de nouveau pour crier une dernière fois...
Mais il n'en a pas le temps.

À une vitesse incroyable, la main de l'officier aggripe un objet long et allongé à sa ceinture... Un objet dissimulé par ses vêtements... Un objet fait de fer, un objet d'une technologie archaique. Le doigts ganté de noir appuis sur la gachette... Un prolongement d'acier retombe avec force...
Puis vien une détonation, suivi du crissement du barillet, familier à l'officier.

Un projectile d'acier perce le front du prisonnier... un petit trou ensanglanté apparait.
Le corps s'effondre pendant que l'officier se retourne sans un regard tout en déposant sa main sur un dispositif électronique positionné sur son oreille... Une lumière rouge apparait, puis il y a communication...


-Identité

-Officier Cold, Capitaine de la flotte Valicienne

-Destination

-Sir Sombrefeu

Des bruits cliquetants se font entendres dans la liaison... puis une voix charmeuse et profonde parle...

-Cold? Comment va l'opération?

-Bien Kraven. Comment cela se passe à la Métropole?

-Parfaitement bien... Il est bien que tout se passe pour le mieux... Cette attaque est importante pour nos finances...


-Bien Kraven. Je reviens dans moins d'une journée.

-Bien Cold. Je vous attendrais... comme toujours...

La liaison est coupé. La voix charmeuse n'est plus perceptible...
Cette voix si belle... Mais Cold sait ce qu'ele cache...
Il sait quel monstre s'y tapit...

Auteur : Sombrefeu
21/10/06 05h47 | 34 Galan 3725

Dans les ténèbres de la nuit, parfois des choses qui ne devraient jamais revenir à la mémoire sont illuminés... Parfois, la folie du passé rattrape celui qui ne désire qu'oublier... Parfois, le mal se tortille en l'homme et tente contamment de le tourmenter.

Dans les yeux de l'étranger, un mélodrame se joue. Dans ces yeux gris ou l'âme et le coeur sont étrangers, une dance de mort et sang s'amorce.
Parce que le mal est telle une dance... Le premier pas est le plus dur... puis tout s'enchaine dans cette harmonie si parfaite...
Fatalité? Destin? Hasard? Qui peux le dire... la seule chose de sûre est que cet homme là est hanté sans être tourmenté.
Cet homme ne possède plus d'âme...
Cet homme ne possède plus cette qualité que l'on ne retrouve que chez cette race. Cette chose qui le rabaisse mais dans le même hasard l'élève.
Cet homme ne possède plus la chose primordiale.
L'Humanité.



C'était sur Vertana. Mais ce n'était pas... comme cela aurait du être...
Tout était trouble... ma volonté s'effilochait avec le temps... Ma raisonêlle même commencait à partir en lambeau. La folie me guettait... Je le savais... La chaleur m'entourait tel une matrice diabolique... Elle me couvait et m'indistillait le désir de m'endormir... et de disparaitre... de ne plus jamais me réveiller...

Je me rappelle maintenant... C'était après un combat... Des attaques par bombardements avaient rasé les environs... Je pense... je n'en suis pas sûr... Tout était terminé... mais venait la dure réalité...
Une voix dure et métallique...


-Ramasser le. Je pense que je vais pouvoir en vendre quelques un comme ce pauvre type au marché de Désertica. J'ais des acheteurs qui aiment les combats à mort.

Vient la dure sensation de l'acier d'une botte contre mon dos... Un gémissement sort de mes lèvres... Tout disparait... Tout redeviens... noirceur...
Puis vient la lumière de nouveau.

J'entends... des pleurs... des gémissements... Je vois des hommes et des femmes pitoyable... brisés moralement et physiquement. Tout en sachant qu'ils sont pitoyable, je sais que je suis comme eux. Je sais que je ne serait jamais comme eux, et que je ne suis qu'un monstre... Je ne suis qu'un monstre depuis toujours...

Ma conscience devient plus forte... puis elle retombe... d'un coup.
Je retourne dans les limbes de la non-existence...
Mais pour peu de temps...

Je me réveille sur du sable chaud.. l'on m'a transporté lors de mon inconscience... Je me sens mieux. Mais je sens... je sens... Je peut percevoir cette odeur si douce... Cette odeur que les monstres doivent connaitres pour survivre...
L'odeur du sang...

Autour de moi, des hommes se tiennent avec difficulté sur leurs pattes.
Je ne comprend pas... pus je perçois une voix que je n'écoutait pas jusque là...


-Faites vos paris! Voici les de nos arrivages de chair fraiches avant les grands duels ou s'affronteront les très célèbres Dren Noirsang! Karadan Iron! Blood! Et le non moins grandiose... Valekir!!!!

Ma conscience s'ouvre... je sens sous moi un objet lourd et métallique... Ensuite... rien n'existe. Plus rien du tout.
Certains sont créés beaux, d'autres grands, d'autres intelligents.
Certains deviennent agriculteur, d'autres soldats sans oublier des medecins...

Mais il existe d'autres êtres.
Un monstre est fait pour exister. Rien de plus.
Un monstre doit apprendre le goût du sang sur ses lèvres et la saveur de la chair arraché à même son ennemi.
Un monstre est un être à qui l'on a arraché le destin.
Je suis un monstre... pus rien importe maintenant.
Seulement cette lame... seulement ces hommes...
Ne reste plus... qu'à être ce que je suis.
Un monstre pour les monstres.

Auteur : Kalyso
22/10/06 00h15 | 34 Galan 3725

[HRP] Ton RP me plait, je me permets de squatiller :oops :
Je fais court, si je suis en trop, MP moi et je supprimerai ;) [/HRP]


C’est un homme de haute taille qui entre dans la tente du Capitaine Cold. Il lui adresse un bref sourire, amical, puis baisse les yeux. Il a perdu en Cold l’ami pour trouver le mentor. Maintenant il n’espère que la fin de la guerre pour que tout redevienne comme avant.

Sa main forte tient une femme par le bras. Jeune, une vingtaine d’années, peut être moins. Elle porte une tenue de combat, noircie par la poussière. A sa ceinture, divers fourreaux. Pistolets, poignards… Mais aucun blason ne décore sa tenue. Aucune appartenance à un camp, allié, ennemi.
Elle a une peau blanche, si blanche que le sang qui coule de ses blessures se voit comme une rose des neiges, des inaccessibles sommets de Vertana. Si blanche que ses yeux gris assassinent à chacun de ses clignements de sourcil. Si blanche que lorsqu’elle est poussée contre la table, ses mains semblent disparaître dans le marbre immaculé de celle-ci.

Qui est ce ?

Je ne sais pas capitaine. Elle est arrivée dans le camp il y a une heure. Elle veut voir Sombrefeu. Tout ceux qui se sont mis sur sa route, elle les a tués. Je n’ai pas eu d’autre choix que de vous l’amener…


Le capitaine, à moitié amusé, à moitié intrigué indique à l’officier de quitter la tente, et se tourne vers la jeune femme.

Qui es tu ?

Je veux voir Sombrefeu.


L’homme a un petit rire et s’approche d’elle.

On ne voit pas Kraven Sombrefeu. On attend des journées pour s’entretenir avec lui.

Ca m’est égal. Je veux voir Sombrefeu. Vous ne m’en empêcherez pas. Vous ne ferez que me retarder.

Qu’est ce qui vous dit que je pourrais vous y mener ?


Ce fut le tour de la jeune femme de rire, d’un rire à peine perceptible, cristallin.

Pensez vous que je suis stupide au point de pénétrer dans un camp, en temps de guerre, d’en tuer une dizaine, en blesser une autre, sans connaître les relations qu’entretient le capitaine avec Sombrefeu ?

… Bien … Mademoiselle… ?

Mon nom a-t-il une importance pour vous ? Je veux voir Sombrefeu. Le reste ne vous concerne pas.

Et si je refuse ?

Je vous tuerai…

Seule ? Désarmée ?

Volontaire.


Et leurs regards se croisent enfin, leurs yeux tentent de dépasser la barrière de chacun de leur esprit. Et aucun trouble ne naît, ni d’un côté, ni de l’autre.

Auteur : Sombrefeu
22/10/06 00h59 | 34 Galan 3725

Le Capitaine cold est tiré de ses souvenirs... Par l'entrée d'une jeune femme et d'un officier...
Un mince sourire vient sur les lèvres de Cold aux paroles de cette femme qui semble possèder ce don si précieux...
Celui de tuer...


-Bien. Tu mérite au moins une réponse. Effectivement, j'entretiens avec le seigneur Sombrefeu des rapports... étranges pour un maitre et un serviteur. Mais ces rapports existent depuis longtemps. Depuis quelques générations même...

Le regard intense et inhumain de Cold fixe les yeux de l'étrangère...

-Si tu connais ces rapports, tu sais que ma... hahaha... famille sert les Sombrefeu depuis sept générations. Tu sais alors que ces "combats" ne spont que de misérables petits raids... Bien sûr, les hommes en ont assez. Mais ils ne crachent pas sur ce... plaisir... qu'est le pillage... le massacre... le viol... Ils sont humains... C'est normal...

Il ne semble pas avoir peur... pourtant, il ne porte qu'une vieille arme à la ceinture... une vieille arme qui semble plus décorative qu'efficace...

-Alors, tu seras déçus je pense. Sombrefeu n'est pas là. Sombrefeu est à sa capitale et danse cette danse nommé politique... Je suis son chien de combat quand l'on y pense... Je vais à la bataille... Bien qu'il ne faut pas croire que Sombrefeu est un petit aristocrate de pacotille... Il est ce qu'il est... Celui qui porte un masque.... N'oubliez pas cela si vous devez le rencontrer...

Le rire ne sonne pas vrai... c'est un rire de politesse... Un rire froid, derrière lequel se cache de l'acier. Pourtant, il ne cache rien. Il ne ment pas. Il agit. Il est. Rien de moins. Rien de plus...

-Donc, je pense que vous pourriez rester avec nous jusqu'à notre retour à notre capitale... Mais pour commencer... La réponse logique est... Pourquoi?

Sa main prend lentement son arme à feu, sans précipitation... Il la décharge de ces projectiles en plombs archaique, puis la dépose sur la table...

-Je n'en ais pas besoin. Ce n'est qu'un souvenir.

(Non! Ne te gêne pas voyons... Je suis content d'avoir une interlocutrice... Je donne quelques information: Si tu as des affinités magique, tu te sent... mal... Vraiment mal... C'est désagréable, sans être douloureux.
Dès que je vais avoir le temps, je vais continuer les souvenirs de Cold... N'ais pas d'illusion, le Diable et la Mort sont deux personnages... Et Kraven mérite son surnom...)

Auteur : Kalyso
22/10/06 15h01 | 35 Galan 3725

La jeune femme se détend et baisse les yeux. Quand elle n’est pas sur la défensive, son expression change totalement.

Si vous m’assurez que je peux le rencontrer…

Vous avez ma parole.

Bien.


Elle se concentre sur l’arme posée sur la table et sourit.

Mon nom est Kalyso. Je doute que vous me connaissiez. J’aimerais rencontrer votre maître, car j’ai entendu parler de lui. J’ai entendu parler de ses capacités, de son passé, et de ce dont il est capable. J’ai un but, et il Sombrefeu peut m’aider à l’atteindre.

Et puis je savoir quel est ce but ?

J’ai le malheur de vous annoncer que vous n’en saurez pas d’avanta…


Elle est interrompue par l’entrée en trombe d’un soldat.

Capitaine !! Pardon Capitaine, mais ils sont là ! Ils attaquent par surprise.

Cold lache un juron et ceint son arme. S’apprêtant à sortir, il jette un regard à la jeune femme.

Restez là, vous êtes en sécurité. Ils ne peuvent pénétrer si loin dans la base.

Hors de question.


Et elle sort en courant, saisissant au passage un pistolet à laser et un petit poignard abandonnés là avant son entretien avec Cold.

Et ils se battent, côte à côté. Se couvrant l’un l’autre. Aux soldats cela évoque une chorégraphie, rythmée par les bruits des tirs. Lorsqu’enfin ils arrivent à bout des assaillants, la base est jonchée de corps, ennemis, alliés. La nuit tombe doucement. Les hommes pleurent leurs frères. Au loin retentit une mélodie, un chant macabre. Et Kalyso s’avance jusqu’aux frontières du camp. Sa voix tremble un peu et sa respiration est saccadée, à cause de la fatigue.

Ce n’était qu’un avertissement. Ils arrivent. Plus nombreux, et plus forts. Relevez vous, cette nuit vous ne pourrez dormir. Car si vous fermez les yeux, vous ne les rouvrirez pas…

Elle sent la présence du Capitaine derrière elle, et sans se retourner, elle murmure.

C’était une balle bien placée. Un peu plus bas, vous auriez fait exploser ma tête. Un peu plus haut, le connard que vous avez tué s’en serait chargé… Merci, Capitaine Cold…

Auteur : Sombrefeu
22/10/06 18h29 | 35 Galan 3725

-Effectivement... cela aurait été dommage. Laisser une discution inachevé est peu glorifiant selon moi.

Un sourire apparait sur ses lèvres...

-Donc... vous connaissez les particuliarités de Sombrefeu? Hahaha... Il faut dire que ses ailleux n'ont jamais été discrets... Des hommes au sang chaud. Je vous parlerais un peu du passé de sa famille lorsque nous serons en direction de la capitale dans un croiseur intergalactique...
De toute manière, c'est presque terminé.


-Pourquoi?

-"Lorsque le lion s'avance, la vipère mord aux jarrets..." C'est ainsi que j'ais décidé de m'y prendre. C'est plus simple de tuer celui qui se croit fort, vous ne croyez pas? Ils nous laisseront tranquilles quand des bombardiers leurs seront passés dessus à répétition. Je les ais fait repeindre pour ne pas attirer l'attention... Je suis sur qu'ils vont être très heureux de voir des "alliés" les rejoindres...

Cold fixe la jeune femme de son regard d'acier...

-Nous quittons la planète dans environs une heure. Nous avons pillé assez de ressources pour aider notre économie. Si vous aimez les spectacles, je vous propose la vision d'une armé sous les bombardements. C'est grisant selon certaine personnes. Je préfère partir pendant la nuit, nous arriverons durant le jour à la capitale si je ne me trompe pas...

-Capitaine! Capitaine! Nous avons trouvé un Sha-si-lien... Il est inconscient, voulez vous le voir Capitaine? Ou?...

-Oui. Apportez le moi.


Quelques secondes après, un homme en toge noire est trainé par deux soldats de fortes tailles aux cheveux clairs. L'homme lui même est maigre et semble maladif. Il est d'une paleur étrange pour la terre d'ou il vient.
Cold s'approche de lui, puis le prend à la gorge...


Sous la légère pression, l'homme reprend connaissance et puis fixe de manière hautaine Cold... Mais, les secondes passants, son regard devient intrigué... puis effrayés... L'horreur gagne ses traits...

-Vous... ça... ça... pourquoi ça ne...

-Tu diras bonjour à Belificial Galena de Vertana et à sa femme Colinia.
Tu leurs dira que le monstre vit toujours.


-Je... je ne...


-Comme disait Kael de Sombrefeu, "Que l'Ombre te porte..."

A cet instant, la main libre de Cold semble sortir de la réalité... un mouvement professionnel... tel celui d'une machine. A cet instant, plus rien n'existe. Il n'y a plus rien... Plus rien du tout... Le canon en argent effleure le front du Sha-si-lien... Le regard du capitaine reste sur l'homme en toge noire... La peur... la terreur... l'horreur... Tout disparait. Il ne reste plus rien...

Seulement une arme...
Seulement une main...
Puis plus qu'un monstre...

Ensuite, vient le vide. La fin.
Ensuite vient une détonation.
Parce qu'un monstre reste pour toujours un monstre
.

Auteur : Kalyso
22/10/06 19h17 | 35 Galan 3725

Kalyso attendait le Capitaine Cold, assise dans la salle de pilotage du croiseur qui devait les amener à « la Capitale » sous la surveillance d’un homme.

Vous n’êtes pas obligé de rester là. Je ne casserai rien ni ne tenterai de fuir, c’est contre mon intérêt.

Les ordres sont les ordres m’dame. Je dois vous surveiller.

Il serait aussi aisé pour moi de vous tuer que de briser un brin de paille monsieur…


La jeune femme commença son travail magique favoris : elle entreprit de fouiller en l’âme du malheureux. Son esprit brisa la barrière avec une facilité effarante (elle n’avait pratiqué cela que sur des êtres dotés de la capacité de se défendre moralement) et elle erra dans les souvenirs de son geôlier comme si elle se effectuait une reposante promenade. Elle y vit cent visages, elle y ressentit un amour très fort, celui d’une mère d’abord, puis d’une femme.

Puis elle sentit la douleur. Sa douleur.

Je vous déconseille cela madame. Pas en ce lieu…

Le capitaine était entré sans qu’elle ne s’en rende compte et la toisait à présent de son regard dur tandis qu’une désagréable sensation envahissait tout son être.

C’est bon, arrêtez, je ne ferai rien de plus…

Vous pouvez disposer, Soldat.


Il invita la jeune femme à le suivre dans une autre pièce, aménagée à l’image d’un paisible salon. Les hublots leurs dévoilaient la terre qu’ils quittaient. Ca et là fleurissaient de petites explosions, bourgeons destructeurs, éclatant aléatoirement.

Vous détourner les yeux, madame, pourtant je n’ai vu ni dégout, ni peur, dans vos yeux lors de l’exécution du Sha-si-lien.

On m’a appris à regarder la mort en face. Pas à l’apprécier. Je ne la crains pas, mais si éviter son chemin m’est possible, alors je choisis cette possibilité.

Ce n’est pas ce que vous avez fait tout à l’heure…

A la base ?


Elle souri.

A la base j’étais contrariée. Je le ressens encore monsieur. C’est désagréable.

Votre magie m’est désagréable. Je préfère la contrôler, savoir où elle va.

Détrompez vous. C’est juste que l’unique solution pour moi de rejeter votre « contrôle » est une destruction douloureuse de celui-ci. Douloureuse pour vous entends je.

Essayez donc.

Ne me tentez pas. Quand arrivons nous ?

Que voulez vous à Sombrefeu ?

Non, ce n’est pas ainsi que ça marche. En général, une question n’en appelle pas une autre en réponse.

Nous arriverons demain, je vous l’ai dis plus tôt. A vous.

Il peut m’aider, je vous l’ai dis plus tôt. Et en quoi ne vous concerne pas. Si vous êtes son chien fidèle, comme vous le dites vous-même, alors il vous racontera.

Que savez vous de la dynastie des Sombrefeu au juste ?

Bien peu de choses, en réalité. Je connais leur puissance. Ou ce qu’on en dit. C’est elle qui m’est nécessaire.

Et vous pensez qu’elle vous sera accordée ?

J’en suis persuadée.

Vous êtes sûre de vous.

Ce n’est pas de l’arrogance, détrompez vous. Je connais mes faiblesses. Je connais aussi la nature humaine.

Vous êtes étrange.

Pas moins que vous.


Un homme entra, portant un plateau avec une lettre.

Ca vient d’arriver par fax monsieur

Auteur : Sombrefeu
23/10/06 01h38 | 35 Galan 3725

Cold regarde le message... et puis ricane un instant...

-Hahaha... toujours aussi sournois... Bon, Sombrefeu sait votre présence à bord du vaisseaux... Il garde toujours quelques petits espion dans les rangs pour éviter les mutineries... Le seul problème, c'est qu'il ne sait pas la raison de votre présence... Peut-être que cela touchait son père ou son grand-père... Deux dépravés tirés de la bonne vieille lignée des Sombrefeu...

Cold s'assied lentement pour ensuite fixer la jeune femme...

-Alors... quelques petites choses sont importantes. Premièrement, je vous ais dit que votre magie m'était désagréable... Je dois plutôt dire que je n'ais pas de très bon sentiments envers les maitres des arcanes... bien que je respecte certains d'entre eux... Donc je vais mettre les choses au clair... Vous n'avez pas besoins de vos pouvoirs. Je vais m'occuper de votre introduction à Sombrefeu. En échange, cette chose que vous trouvez dégoutante en moi sans savoir sa nature n'augmenteras pas. Je sais que tout vos semblables ont, la plupart du temps, une immense répulsion envers ce qu'ils ressentent en ma présence. Ce froid qui vous engourdit...

Ensuite, vous avez dit que vous connaissez la nature humaine... Alors faite attention. Très attention... Cold... est très différent de ces ancêtres...
Il a toujours été différent... Trop studieux... Trop détaché... Toujours si charismatique pourtant... Il est charmeur, vous ne verrez pas a véritable nature si il ne veut pas vous la montrer. Même son père n'y arrivait pas...

Et aussi... Dites moi ce que vous savez des Sombrefeu. En détail... Je préfère vous expliquer ce que vous ne savez pas... pour vous préparer...
Ne soyez pas si distante. Je connais Sombrefeu depuis... depuis son enfance. Je servais son père avant lui, et je le sert maintenant. Si vous devez avoir un être qui ressemble à un allié... cela ne peut être que moi.
Un mot de sa part, et je vous tuerais... Mas je n'ais aucun préjugé contre vous. Je suis neutre, comme le pistolet qui est à ma ceinture...


Un léger sourire vient aux lèvres de l'homme... un sourire légèrement amusé... Venant d'un homme qui semble avoir 30 ans... Venant d'un homme aux traits si impersonnels que l'on ne peut vraiment déterminer son âge exact...

Auteur : Kalyso
27/10/06 15h08 | 40 Galan 3725

Je croyais vous l’avoir dit… La seule chose concernant Sombrefeu dont je sois certaine est sa puissance.

Alors vous êtes une idiote, mademoiselle. Il pourrait vous tuer.

Il en connaît autant de moi que moi de lui. Je n’aurais osé venir si je n’avais quelques ressources, faibles, certes…


La jeune femme se leva et alla se placer près d’un hublot. Le spectacle que lui offrait la danse de Vertana et Aquablue la plongea dans un silence songeur. Mais où étaient ces portails ? Elle secoua la tête et soupira.

Quelque chose vous gênerait il ?

Non… Non, rien du tout. Tout est parfait. Je suis juste impatiente. Ces moments de transition sont pour moi assez… insupportable. Flotter dans l’incertitude…

Hmm je comprends.

Je vous en suis reconnaissante. Il me semble vous avoir déjà vu, monsieur. Sur un champ de bataille peut être ? Votre visage me revient, mais je n’arrive à le placer sur une époque. Il était moins marqué. Plus simple. Peut être du temps de la Neon Genesis ?


Face au regard interrogateur de son interlocuteur, elle secoua la tête, faisant voler ses longs cheveux.

Non. Oubliez ça. C’était il y a bien trop longtemps. Rares sont ceux qui se rappellent d’alors. Et encore plus rares sont ceux qui l’ont vécu ! Dites moi, auriez vous l’amabilité de me rendre mes armes maintenant que vous êtes sur que je ne m’en servirai pas ?

Je n’en suis pas si sur, justement. Vous les aurez plus tard. Ne vous inquiétez pas, elles restent en de bonnes mains.

Je l’espère, monsieur. Car elles ont une valeur que vous n’imaginez pas.

Racontez moi.

C’est une longue histoire.

La nuit sera longue…


Elle lui sourit et revint s’asseoir face à l’homme. Entourant ses genoux de ses bras, et appuyant son menton dessus, elle lui parla d’un chapitre de sa vie. Il y était question d’un homme, qu’elle avait rencontré peu de temps auparavant. Un homme qui lui avait donné une espérance nouvelle. Un homme qui avait été plus qu’un ami. Un homme qui était mort en lui laissant une arme. Et la volonté de vivre. Encore un petit peu. Lorsqu’elle eut terminé son récit, ils survolaient Galactica. Elle s’étira et sauta sur ses pieds.

Je commence à fatiguer. Aurons nous la possibilité de nous reposer avant d’atterrir ?

Auteur : Sombrefeu
29/10/06 00h43 | 41 Galan 3725

-Bien sûr... mais je préfère vous dire quelques petites choses avant... Je pense que vous devez connaitres ces petits éléments avant d'arriver...

Le regard de l'officier se perd dans le vague... Des souvenirs lui reviennent et sa voix résonne, sans beauté, mais sans brutalité non plus...

-Les Sombrefeu sont une famille originaire de Désertica. Avant qu'ils prennent ce nom maudit, ils furent pendant des générations des hommes d'action. Des lions du désert. Des pilleurs, des mercenaires... Des gens qui connaissaient la guerre. Elle était dans leur nature. Ils ont un jour fait comme tout les forts. Ils ont rassemblés les hommes et en ont fait un peuple. Là est né la famille Sombrefeu... J
Je ne connais pas cette partie de l'histoire, mais je sais qu'un jour vint la guerre. Je sais que leurs terres furent entièrement détruites... Je sais que le clan fut divisé en quelques morceaux... Mais un est resté.
Un a continué à brandir l'étendar des Sombrefeu.


-Ensuite, la famille sans terre a rejoint les terres de la femme du patriarche de l'époque. C'était la première alliance de cette famille avec une autre famille noble provenant d'une planète lointaine. Les générations sont passé... Et la famille a gardé en elle cette rage de sang... Cette faculté guerrière... Jusqu'à Kraven... Hahaha... ils ne le comprenaient pas.
Ils étaient différents des autres hommes, mais lui... lui il était un monstre.
Quand vous lui parlerez, soyez forte... et cherchez l'illusion... Chercher la pièce manquante... Il se jouera de vous. Ce sera un test. Si vous échouez, vous mourrez... sans même le savoir.


Le regard gris de Cold se dépose sur la jeune femme... maintenant dur et froid...

-Quand nous serons là-bas... Je redeviendrais son instrument. Vous comprenez? Et je n'aurais pas une difficulté à vous tuer. Pas une hésitation. Il me demanderait de tuer mon père que je lui demenderais tout simplement "Comment?"... Maintenant vous pouvez dormir... je vous réveillerais quand nous serons en vue et... aussi, je vous informerais d'une petite... surprise... Une petite habitude de Sombrefeu pour s'attirer l'amour des aristocrates...

Auteur : Sombrefeu
01/11/06 03h21 | 45 Galan 3725

Un croiseur interstellaire... c'est une sorte de monde à part. Tout membre d'équipage militaire peut le confirmer. Durant les longues traversé, les hommes changent... Leur vie s'adapte au navire de combat. Leur vie devient le navire de combat. Ils deviennent lentement des éléments grouillants et constamment en mouvement, telle une immense fourmilière...

Mais dans ce croiseur, un élément reste immobile. Un élément reste stable. Un homme, si l'on peut l'appeller ainsi... Cet homme est de grande taille, et d'une musculature impressionnante... même en comparaison à un combattant modifié génétiquement...
Assis dans un fauteuil, il domine la salle de contrôle du navire interstellaire. Tous le regardent du coin de l'oeil... D'une manière étrange il est vrai. Comme si ils surveillaient un serpent... Mais ils semblent le respecter. Ils le respectent comme un soldat respecte celui qui mainte fois l'a sortit de l'enfer de la guerre.

Mais ce n'est pas le plus effrayant. Ce n'est pas ce qui, d'un seul coup d'oeil, peut attirer l'attention d'un homme. Mais cette chose existe...
Et cette chose est un regard.
Son regard.

C'est regard gris, immobile... Un regard sans émotions ni vie. C'est un regard que l'on attribuerait à une statue... ou à un cadavre.
C'est un regard qui refroidie l'âme et semble transpercer l'esprit tel un poignard... Mais, comme le poignard, l'on ne lit aucune émotion.
Ni haine, ni colère... Ni joie ou peine...
Tel un instrument.

Dans ces yeux, tant de choses semblent passés... Tant de choses semblent oubliés... Une existence entière... peut-être plus... tant de temps...


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Dans ma main, une lame. Devant moi, 7 hommes. Hagards, affaiblis par notre voyage et le manque de lumière... Des loques. Tout comme moi, je le sais. Personne d'autre semble être présent... Personne d'autre n'est sur cette piste de sable... La lumière agresse mes yeux... Mais je sais ce que je dois faire. Je n'ais jamais eu à faire cela auparavant. Mais c'est comme un souvenir... se souvenir de l'avenir. Se rappeller d'un art que l'on a jamais acquis... Mais que l'on sait avoir.
Parce que l'on sait que nous sommes fait pour lui.

Je m'avance, puis commence cette dance que toute ma vie j'appris à connaître. Une dance majestueuse selon certain... mais qui en fait est brutale. Brutale et dure. Une dance faite simplicité.
La pointe du poignard monte. Puis redescend. Pas sur le côté, puis coup de la main droite. S'accrocher à l'adversaire, puis transpercer. Puis recommencer pour être sûr.

J'entendais les cris, les yeux emplis de stupeurs. Je voyais leurs faiblesse, je voyais leur émotions. Mais ce n'était plus important. Ce n'était pas mauvais. C'était seulement un acte.
Lever le poignard, puis feinte sur le côté. Transpercer entre les côtes, puis se retirer.

Je ne sentais plus rien. Je n'existais plus. Mes souvenirs s'effritaient lors de ma sanglante besogne... Qui étais-je déjà? D'ou venais-je? Je me rappelais les tourments... je me rappelais le tourmenteur. Les tourmenteurs. Je me rappellait leur sourire de joie après la dernière souffrance... Je me rappellait leurs buts. Et je me rappellait qu'à l'époque je les haissais.

Mais, qu'étais-ce donc déjà... hair... Désirer la souffrance d'un être... Je ne la sentais plus. J'en étais libéré. C'était pour comme... Comme si vous vouliez expliquer à un aveugle la couleur rouge. Comme si vous vouliez expliquer à un sourd ce qu'est la musique.

Sans que je m'en rende compte, tout était terminé. Un homme s'approche de moi, apparaissant de nul part... Il semble me présenter tel un morceau de viande... il dit d'une voix gaie et intéressé...



-Allez, Allez! Voyez notre nouvelle recrue! Les enchères commencent à 500 crédits galactiques! Un très bon prix pour une recrue possèdant un grand potenciel! Regardez sa technique magnifique dans sa simplicité! Entrainez-le, et vous aurez un champions! Allez! 600 pour Karnak Pelt! Oh, oh, oh... 1500 pour Elnius de Galactiqua... Et 1600 pour...

Ces paroles ne m'intéressent point. Elles ne sont pas importantes. Je regarde autour de moi, puis comprend que tel sera ma vie.
Sang et bataille... Combat et tuerie...
Rien de cela ne me touche. C'est une vie comme une autre. Si j'ais été créé pour cela, pourquoi ne pas en profiter...

Ma conscience s'évapore... je me mets à genoux puis m'allopnge sur le sable brûlant... Mes yeux se ferment, puis je m'envole...
Je suis
Je vois
J'existe.

Auteur : Sombrefeu
12/11/06 01h59 | 56 Galan 3725

Dans les gradins, une rumeur ce propage. La rumeur de mille gorges murmurants et criant le désir... le désir de sang et de violence...
Le désir de voir cet art qui transcende la guerre et la dance...


-C'est le Noir... C'est lui...
-Parier! 1 sur 10 pour le galacticain... aller...
-Papa? C'tu lui l'Noir?
-Le Noir! Le Noir!


Chaques sons nourrit la puissance de cette monstrueuse cacophonie... Monstrueuse est le terme juste: Tant de passions typiquements humaines au même endroit, à la même seconde... Tant de vices...

Au centre de l'arène, un jeune homme se tient debout.
Fier et fort, il est dans la fleur de l'âge. Son seul maintient indique qu'il a l'habitude des arènes... Il a du se battre toute sa vie durant pour survivre... Et là, enfin, vient la possibilité d'obtenir sa liberté. Un dernier combat... C'est ce qu'il se dit. Tuer un homme dans le sable chaud de l'arène puis partir riche et célèbre...
Dans ses mains, une courte lame.
Sur lui, une armure de cuir épais.

D'un coup, la rumeur s'éteint. Plus un bruit n'est perceptible... Un homme entre dans l'arène.
C'est un homme de très grande taille... Sans compter une musculature de titan. Il possède des traits sans expressions, des traits taillés au couteau.
Il ne porte qu'un pagne sur lui... sans compet cette arme qui l'a rendu célèbre... Cette arme que tous veulent voir en action. Que tous veulent voir dans l'acte de l'exécution...
La Chaine

La Chaine est en fait une longue chaine mince et résistance. À chaque extrémité, une sorte d'ameçon qui semble pouvoir être projeté tel un fouet... C'est une arme simple, mais d'une brutalité sans égale...

Une puissante voix se fait entendre...


-Et maintenant... Notre combat principal! Dans ce combat sans pitié, plus de 500 000 crédits galactiques ont été pariés! Imaginez donc... À notre gauche, celui qui est surnommé l'Aigle de Sang! Vainqueur de toutes les compétitions galacticaines illégales... Je vous présente...
Sar'Gan!!! L'Aigle de Sang!

Et à notre droite, l'ombre, la terreur... Celui qui jamais n'a été vaincu en combat singulier... Le tueur des contrés arides de Désertica... Selon la légende, il viendrait de Vertana! Mais, ne vous y tromper pas... Son coeur est aussi dur que l'acier des navires interstellaire d'Aquablue...
Je vous présente donc le Sans-Ame... Le Combattant au Coeur d'Acier...
Je vous présente... Le NOIR!!!


À cet instant d'incroyables acclamations se font entendres... C'est pour lui qu'ils sont tous là... Pour voir cette légende qui combat depuis 20 années dans l'arène... 20 années de combat... Mais le temps a été bon avec lui. Il ne semble pas avoir vieillit... comme si le temps l'avait totalement épargné... L'entrainement sans doutes...

Puis commence le combat. D'un coup, sans préparation. Les deux combattants se fixent des yeux en professionnels accomplis... Puis, comme à son habitude, l'Aigle s'envole. Il entre dans le combat supporté par des coups de sa lames... Des coups secs et tournoyants. Il utilise cette vitesse incroyable qu'il a acquérit avec le temps... Cette vitesse qu'il a gardé de son enfance. Une vitesse qui lui a donné la possibilité de tuer en quelques instants... Un coup à la gorge, puis c'était terminé. Nul ne pouvait le suivre...
Sauf cette fois.

L'autre était... trop. C'est l'unique mot possible. Il semblait jouer avec sa cible... ou plutôt l'épuiser lentement. Si l'autre était rapide, lui l'était encore plus... Et il possèdait un sang-froid et une technique implacable.

Le temps passait... 10... 20... puis 1 heure. 1 heure à tournoyer dans ce ballet de mort... L'Aigle n'était plus aussi attentif... il était épuisé par ses combats aggressifs... Jamais il n'avait du attendre tent de temps dans l'arène... La faim et la soif le tenaillait... La catastrophe était prévisible...

Puis vint la scène finale... Le poignet de son adversaire en main, le Noir n'eut qu'à émettre une légère torsion... Un mouvement rapide et sec. Puis vint le craquement caractéristique... La lame tombait dans le sable chaud, pour ensuite être repoussé plus loin d'un coup de pied.

Le Noir repousse son adversaire qui, épuisé, ne se défend plus... Les deux ameçons étincellent... puis vient l'horreur. Un des ameçons acérés pénètre dans la chair... puis s'accroche à la clavicule... La chaine est lentement disposé pour faire plusieurs fois le tour du coup... puis l'éxécution commence.

Le pied du combattant prend appuis sur le dos du vaincu, puis il tire avec sa force monstrueuse la chaine... Tous savent ce qui va arriver. La clavicule va lacher, puis l'ameçon se prendra dans la gorge et arrachera brutalement la tendre chair. Le tout dans une douleur abobinable et et une brutalité sans égale...

Mais, c'était ainsi que le Noir s'était fait connaitre. Par cette peur qu'il inspirait, beaucoup ont hésités à l'approcher... Avec raison. Il était un esclave... et un esclave-guerrier doit tuer.
Ainsi cela doit être.


(Encore dans les mémoires de Cold... pas le présent... ni le passé proche d'ailleur...)

Auteur : Kalyso
12/11/06 14h08 | 56 Galan 3725

Désolée mademoiselle, mais ce sont les règles…

Telles furent les dernières paroles qu’entendit Kalyso avant de sentir une fine aiguille pénetrer sa chair, et de tomber dans l’inconscience.


Elle s’éveille, s’étire, et ouvre doucement les yeux. Une odeur d’Inglass séchée lui chatouille les narines. Il fait noir. Lorsqu’elle repousse la fine couverture qui la recouvre, elle sent qu’elle est nue. Où est elle ? Elle ne le sait pas. Mais elle ne panique pas. Elle s’est retrouvée dans ce genre de situationtant de fois qu’elle sait qu’il vaut mieux garder son calme. Elle se lève doucement, tentant de rassembler ses pensées. Lorsque ses pieds touchent le sol, une lumière tamisée s’allume. Elle peut voir sa prison. C’est le mot qui lui vient en premier.

Etrange, car elle se trouve en réalité dans une chambre, petite, mais agréable. Il n’y a pas de fenêtre. Juste un ameublement précaire, un lit, une table, une chaise, et une bibliothèque. Sur la chaise, une tunique, grise claire. Deux portes se font face. Elle se lève, enfile la tunique, et avance vers la première. Celle-ci s’ouvre dès qu’elle s’en approche. Elle découvre une petite salle de bain. Aux fixations qui retiennent les divers objets, elle comprend qu’elle se trouve dans un vaisseau, et à la familière sensation dans son ventre, elle comprend qu’il est en déplacement. Elle ressort et fait le tour de la chambre. Sur le bureau, du papier et des stylos, sur les étagères de la bibliothèque, des livres par dizaines, et derrière le miroir, une vitre. Elle sourit à son reflet et fait un petit signe de la main à ceux qui l’observent, pour leur signaler qu’elle connaît leur existence. Elle soupire et s’approche de la seconde porte qui ne bouge pas. Faisant jouer ses doigs sur les jointures, elle lève les yeux et apperçoit un micro.

Elle pose un genoux à terre et cherche avec espoir une faille, les cables d’alimentation, n’importe quoi… Lorsque la porte s’ouvre, dévoilant une femme, la trentaine, tout sourire.

Je vois que vous êtes réveillée

Je vois que vous êtes bonne observatrice. Où sommes nous?

Je pense que vous devriez me suivre. Je n’ai pas le droit de répondre à vos questions madame.

Mademoiselle. Bien, emmenez moi, je n’ai pas d’autre choix je pense. Petite question, quand est ce que je récupère mes affaires ?

…..

Ok ok pas de questions…


La jeune femme s’éxecute, elle suit l’inconnue dans un labyrinthe de couloirs que la guide traverse sans hésitations. Sous ses pieds nus, elle sent la chaleur des moteurs en action et comprend qu’elle doit être au niveau inférieur. Aucune carte sur les murs ne peut lui indiquer la nature du vaisseau, elle n’a qu’un indice de taille – pour peu que son Arianne ne la fasse tourner en rond exprès pour qu’elle ne puisse retrouver son chemin en cas de fuite – et quelques repères, une éraflure ici, un système d’évacuation là… Enfin, elles arrivent à une grande porte. La guide tape un code sur un clavier et elle s’ouvre. Les deux femmes pénètrent dans la pièce.

Merci Slinn. Resterez vous diner ?

Oh non merci beaucoup monsieur, mais j’ai du travail.

Vous vous tuerez à la tâche un jour.


Slinn rougit, s’incline rapidement et repart d’un pas saccadé qui fait sourire Kalyso.

Alors, on m’a dit que vous étiez désireuse de me rencontrer ?

La jeune femme tourne doucement la tête, essayant d’imaginer le visage de son interlocuteur. La chaleur et la douceur de sa voix se retrouvaient dans son expression. Il était d’âge mur, mais restait beau. Il n’y avait d’autre mot que beauté. Son sourire empli de charme imposait de lui sourir en retour, sa peau, abimé par le temps semblait douce au toucher, son regard dur et fort enveloppait de chaleur. Et pourtant, tout cela semblait être un masque.
A ses côtés se tenait le Capitaine Cold qui n’eut un regard pour Kalyso. Celle-ci s’avança doucement et baissa la tête.

Pardonnez ma tenue, on va dire que j’ai perdu ma trousse de maquillage en route.

L’homme souri et fit un baisemain à la jeune femme.

Et si nous allions faire plus ample connaissance autour d’un repas ?

Il lui indiqua une longue table couverte pour trois personnes et la précéda d’un pas majestueux. Tous trois s’assirent. Il leur fut servi un vin de Vertana que la jeune femme regarda avec méfiance, ce qui fit rire Sombrefeu.

N’ayez crainte, si je souhaitais vous empoisonner, je ne prendrai pas la peine de vous inviter à ma table. Mais parlez moi jeune fille, qui êtes vous donc ? Je vous avoue que je suis intrigué.

Ou sont donc passées mes bonnes manières… Pardonnez moi. Au cas ou vous ne le sachiez pas, je me nomme Kalyso, de Svetlaia. Jadis régente de l’état Assianta, je ne suis plus qu’une.. hmmm … aventurière ? Tel pourrait être le mot… En quête d’un passé que j’aime et adore plus que le présent. Il s’avère que j’ai besoin de vous, pour cette quête. Ou plus particulièrement de l’Homo Eternis 03…


Et elle avale une gorgée du liquide rouge, plongeant ses yeux gris dans ceux du Capitaine Cold.

Auteur : Sombrefeu
12/11/06 18h24 | 56 Galan 3725

Sombrefeu fixe Kalyso... De ce regard doux et charmeur... Ce regard magnifique et démontrant une beauté de l'âme et du corps... Un regard qui donne le désir de le servir...
C'est étrange... ce qui semble sortir de cet "homme d'âge mûr"... C'est la grandeur... la majesté... Comme si il était un monarque de longue date et non pas un jeune homme de 26 ans. Mais, un regard attentif remarquerait une chose... ce visage n'est pas... réel... Chose prouvé quand l'homme prend un morceau de tissu trainant près de lui et le passe sur son visage... Une sorte de pâte reste accroché et coagule en morceaux peu ragoutants sur le tissu. Mais le visage lui... Un visage dans la vingtaine... Un visage... comme son regard... Un visage aux traits fins et raffinés. Un visage que l'on donnerait à un charmeur de la ligné de Don Juan... Mais point faible. C'est un homme aux traits fort, et à la grâce du combattant... Pas de la même manière que le titan qui l'accompagne mais... À sa manière...

Il possède une musculature forte appuyé par une taille moyenne... Bien sûr, il semble faible devant le géant à l'énorme musculature qu'est Cold mais... Tout est relatif...


Son masque enlevé, il dit d'une voix charmeuse et presque désinvolte...

-Pardonnez cet artifice, j'organisais un bal... Et vous connaissez les aristocrates... Plus l'on ressemble à un roi adulé, plus ils nous respectent...

Le jeune homme prend une gorgé de vin... Il semble pleinement apprécier le plaisir de la magnifique saveur de ce cru contre son palais...
Puis, il retourne à son affaire, moins désinvolte dans sa voix... Mais bien plus... intéressé...


-Alors... Le Programme Homo Eternis... C'est un sujet intéressant... Comme vous savez, ce programme date d'environs... plus de 500 ans? Mais il faut dire que c'était grandiose... Commandé par des militaires Déserticains à un célèvre savant nommé... Ah.. son nom échape de ma mémoire... C'était un savant d'Aquablue qui c'est marié à une savante originaire... de Vertana... Leurs recherches ont portés sur la génétique expérimentale... L'énergie de haute puissance à négation... Et d'autres domaines encore... Ce qui est intéressant, c'est que ces recherches étaient et sont encore... illégales.

-Donc, l'Homo éternis était supposé créer un nouvel homme... Un instrument militaire, économique... La santé deviendrais obscolète devant lui... le unités militaires de l'infanterie deviendraient quasi-invincibles... Mais le projet a été presque entièrement détruit sous des bombardements désastreux...
Le jeune homme regarde attentivement Kalyso...

-Donc.. laissez moi deviner... Vous désiriez obtenir, grâce à ce projet, la faculté de recréer un empire? Est-ce cela? Je n'ais qu'une petite question... connaissez vous la véritable nature de l'Homo Éternis? Parce que on dit que le projet a été un succès... Il ne manquait plus qu'à le mettre en production... On dit qu'il a eu une réussite... Une seule... Une seule totale réussite...

Le jeune homme reprend une gorgé du liquide opaque...
Puis le jeune homme parle de sa voix sans émotion ni passion...


-Si vous préférez en parler à la capitale, vous le pouvez. Nous somme en orbite autour de la capitale, en fait... De plus, comme je vous l'ais dit, j'organise un bal présentement... Vous pourriez en profiter pour vous relaxer et jouir du plaisir de cette société aristocratique ou le mépris cotoit la luxure sans nom... Bien sûr, les officiers rendent la scène un plus joyeuse... Il faut de tout pour faire un monde... Il a une petite garde robe dans ce vaisseau... ce fut bref mais... les couturières sont payés pour cela, non? Ah! Far'Cel! Vous voila... Comment pourrais-je vivre sans vous?

Cette réaction est provoqué par l'entré d'un homme... Ventru, il possède un visage grossier et des muscles flasques... Mais, malgré tout ses défauts, un fumet incroyable sort de l'énorme plat qu'il porte. L'odeur d'épices exotiques emplis la pièce...

-Oui Seigneur... Que pourriez-vous? J'ais cuisiner pour votre grand-père, pour votre père... et puis maintenant pour vous... Ce serait une honte pour moi que de laisser un vermisseau diriger vos cuisine...

-Votre fils s'occupera très bien du bal Far'Cel... Ne voux inquiètez pas... Il vous fera honneur.

-Oui Seigneur... Et sinon... J'lui en botterais le... Hum.. pardonner moi Seigneur...

Le cuisinier dépose son fardeau puis repart d'un pas étonnament preste pour son poids... Après son départ, le jeune homme dit d'une voix joyeuse...

-Ah! si seulement j'avais des aristocrates aussi franc que lui... Malgré sa laideur, il est un excellent cuisinier... Et j'ais souvent vu de bon cuisinier se faire projeter à l'extérieur des cuisines pour avoir fait une erreur sans importance... Si la cuisine est une religion, il en est l'archevêque...

Sur ce, le jeune homme se sert, san formalité ni protocole... invitant ses invités à faire de même...

Auteur : Kalyso
19/11/06 22h42 | 63 Galan 3725

La franchise… Ce n’est pas ce qui fait un monde…

Kalyso mange peu, observant ses hotes. La difficulté qu’elle a à cerner Sombrefeu ne la dérange pas, elle s’y attendait. Cette apparence est elle la sienne ? Ou n’est ce qu’un artifice de plus, visant à tromper le monde, à la tromper elle.
Cold reste froid, silencieux. Lorsqu’elle lui sourit elle n’a droit qu’à de brefs hochements de tête. Loin de la mettre mal à l’aise, cela l’amuse.
Ils pensent à une reconstruction, à la cupidité, à la volonté de battre les autres avec une invincible armée. Tant mieux. La sous estiment ils ? Non… Non ils voient assez bien en elle. Elle ne cache rien. Sans pour autant se dévoiler.

A la fin du repas, ils quittent la table sans débarasser et se dirigent vers une petite pièce ronde meublée de fauteuils. Sombrefeu invite la jeune femme à s’asseoir tandis que le Capitaine Cold s’excuse d’un signe de tête et s’éloigne en silence.

Ou va-t-il ?

Il a à faire.

A bord du vaisseau ?

Peut être va-t-il s’entraîner… Alors, ce projet avec l’HEO ?

C’est une longue histoire…

Nous avons notre temps…

N’aviez vous pas une fête à organiser ?

A votre guise, ne me racontez pas. Je le saurais bien un jour ou l’autre… C’est bien une histoire de reconstruction ?


La jeune femme rit doucement et détourne son attention vers une petite égratignure de son poignet.

Vous n’abandonnez jamais, n’est ce pas ? Bien… Non, cela concerne plutôt une histoire de…. De voyage….

De voyage ? Voyez vous cela… Pourquoi pas un homme « normal » ?

Un homme normal ne m’aiderai pas dans ce genre de voyage.

Et ou allez vous donc ?

Je ne le sais moi-même, hélas…


Elle rit de nouveau, plus fort, et son rire cristalin s’étouffe doucement tandis qu’elle se perd dans la contemplation d’une carte de l’espace abandonnée sur la table.

Vous aviez raison, mes invités ne sauraient tarder. En serez vous ?

Avec un grand plaisir. Mais je n’ai rien à me mettre…

Suivez Slinn, elle vous montrera.


En effet, la concernée entre dans la pièce et s’incline gracieusement devant Sombrefeu avant de faire signe à Kalyso de la suivre.

Pardonnez moi mais… Dernière question… En quelle honneur, cette soirée ?

Auteur : Sombrefeu
21/11/06 03h13 | 65 Galan 3725

-Hahaha... La raison? Elle est très simple... M. Cold revient de campagne et je suis souverain depuis peu de temps. Alors je vais utiliser mes richesses nouvellement acquises pour impressionner quelques diplomates, rendre heureux les aristocrates et donner un sentiment de supériorité aux militaires.
C'est un moyen simple et efficace selon moi... Vous ne croyez pas?

Bon...
Alors, je vais laisser Slinn vous mener à la chambre d'invité... Nous allons accoster à la capitale dans moins d'une demi-heure...
Vous devriez avoir le temps de vous changer je pense... Avant l'arrivé triomphale dans mon navire amiral... Hahaha... C'est vaniteux comme image, non? Mais il faut préserver l'image forte et glorieuse de ma famille sur mes terres. Donc je dois être une sorte de dépensier à la mode adulant le luxe...


L'homme appuis sur un bouton installé sur la table, puis parle d'une voix enjoué...

-Slinn? Mener Mademoiselle à la chambre d'invité...

La femme entre dans la minute, puis dirige Kalyso à travers le navire... pour atteindre ensuite une chambre... Une énomer chambre...
Un luxe incroyable y réside: Le cristal et l'ambre accompagnent boiseries luxueuses... Une immensse lit règne au centre de la pièce alors que des penderies titanesques se dévoilent sur les côtés... À l'itérieur, des dizaines de vêtements y sont entreposés... Toutes des robe à la taille de Kalyso... Créés en moins d'une heure, elles furent commencé dès que la présence de la passagère fut annoncé par le commandant des forces militaires... De sa voix sans beauté, Slinn dit doucement...


-Monseigneur veux vous prévenir qu'il désirerait vous voler une dance durant le bal... Près de la porte est un communicateur interne. Dès que vous aurez choisi votre tenue, vous n'aurez qu'à appeller monsieur Farwick. C'est lui qui vous procurera joyaux et ornement... Ensuite viendront quelques autres personnes... M. Darington, Mme Falga, Mme Kiole... des spécialistes pour vous donne l'apparence d'une magnifique coureuse de fortune... Sans vous insulter...

Auteur : Kalyso
26/11/06 18h52 | 70 Galan 3725

Des visages, plus radieux les uns que les autres. Plus beaux, plus souriants, plus éclatants de fausseté.
Kalyso sourit. Fausseté. Existe-t-il ce terme ?
Elle porte une robe de soie blanche qui la recouvre comme une seconde peau. Autour de son cou, sur sa gorge pale, une parure qui doit coûter le prix d’un croiseur de chasse. Le maquillage qui souligne son regard doit valoir…. Elle ne veut même pas y penser.

Elle n’a pas eu le choix. Lorsque Slinn l’a vue sortir dans la tenue la plus simple qu’elle ait pu trouver, ses cheveux tombant librement sur ses épaules nues, la pierre de l’Hérétique comme unique ornement, elle a soupiré, et l’a repoussée dans la petite pièce avant d’appeler armée de coiffeurs, habilleurs, couturières… Pour que Kalyso ait l’air plus « jolie ». Et il a fallu une demi heure pour en faire une « parfaite coureuse de fortune ».

Une coureuse de fortune… Elle aurait pu le tenir ce rôle, si une richesse matérielle l’intéressait. Richesse matérielle qu’elle avait d’ailleurs déjà en sa possession pour une vie, et même plus. Non, elle avait besoin d’autre chose. Lui restait à déterminer concrètement de quoi.

Kalyso soupire. Tous ces gens autour d’elle… Cela ne va pas sans lui rappeler les soirées organisées au Siège de la Corporation Galactique, auxquelles elle se rend par devoir de Grande Conseillère et qu’elle quitte discrètement dès que l’occasion se présente.
Il y a dans cette pièce une centaine de personnes. Et chacun veut montrer sa supériorité. La soirée commence à peine, la salle se remplit, mais l’hôte n’est toujours pas là. La jeune femme commence à étouffer dans son accoutrement qu’elle troquerait volontiers contre quelque chose de plus confortable, et moins tape à l’œil. Elle salue d’un signe de tête un Amiral qu’elle connaît, puis un groupe de jeunes fondateurs d’une Alliance qui vient de naître. Certains visages connus lui adressent des sourires. Elle ne veut aller vers personne. Ces soirées mondaines ont le don de l’ennuyer.

On dirait que vous ne vous amusez pas autant que tout le monde…

Vous êtes discret, monsieur. Je pensais qu’un hôte comme vous préfèrerait une entrée plus… frappante.

Ne vous fiez pas aux apparences… Alors, ne vous plaisez vous pas ici ?

Je n’aime pas cette démonstration ouverte de la force de chacun. Et je ne suis pas d’humeur à discuter pouvoir et batailles avec tout le monde.

Il est vrai que c’est sujet ne sont pas les favoris de la gent féminine.

Détrompez vous. J’ai participé à des batailles, et ai appris à m’y intéresser. Je vis entourée d’hommes, et ne m’en sens pas gênée. Bien au contraire. Simplement, je sais que les thèmes abordés ce soir ne viseront pour la plupart qu’à montrer les connaissances de chacun et de disserter sur des sujets qui ont déjà été plus que discutés.

Devrais je donc vous laisser à votre méditation ?

Non ! Non je vous en prie. Vous m’intéressez. J’aimerais vous parler. Je me trompe peut être, mais votre avis sur les choses me semble… original. Marginal. Au sens mélioratif des termes.

En quoi serais je meilleur que les autres ?

Ne généralisez pas. Je n’englobe pas tous les autres. Simplement, mon humeur ne va pas à la conversation ce soir. Vous m’embrouillez…


Elle ri et essaye d’attraper le regard de l’homme. Elle doit réussir à le cerner enfin…

Slinn m'a parlé d'une danse...

Auteur : Sombrefeu
27/11/06 01h15 | 71 Galan 3725

Un sourire vient aux lèvres du jeune seigneur... sa main s'avance vers la jeune femme qui, par les actions des spécialistes c'est transformé en magnifique coureuse de fortune... En apparence du moins. Sa voix dit, sur un ton amusé...

-Effectivement. Danser vous plait-il? Personnellement, l'on m'a appris que la danse est, de la même manière que le combat, un instant ou l'âme même de l'homme est dévoilé... Et c'est bien le but de tout cela, non? Sonder les pauvres petit aristocrates qui se pensent supérieur à tous... Qui ne pourrais jamais imaginé que ceux qu'ils appellent "roturier" auraient les talents pour vaincre un membre de leur société d'élite.
Alors, que la musique nous emporte...


Sur ces mots, il hoche lentement la tête et semble discrètement frotter quelque choses près de ses boutons de manchettes... À cet instant, le un homme fait un signe près de l'orchestre... et puis la musique change...
Elle passe d'une oeuvre flamboyante et vivante à une mélodie... étrange...
Elle est douce et enivrante... Sombre, plutôt. Elle est vivante, mais d'une vie étrange... Le genre de musique que les hommes apprécient parce qu'elle les attires...

Kraven entame donc cette danse avec la jeune femme... Si la danse dévoile effectivement l'âme d'un homme, son âme est compliqué. Doux et pourtant d'une dureté presque métallique... Mais ce sont les yeux qui attirent le regard. Des yeux noirs... mais qui semblent bruler d'un feu sans fin... Était-ce de là que venait son nom? Sombrefeu? Peut-être... mais quelqu'un peut-il se gausser de le savoir à l'exeption de cet homme? À l'exeption de tout ceux qui ont portés ce nom...

Sa voix est un murmure... un murmure doux qui est sans cesse... Mais qui pourtant semble être inexistant.


-Alors... J'ose espérer que vous ne me prenez pas pour un arrogant sans sagesse qui ne pense qu'à écraser les faibles... Je pense que je ne suis pas ce genre d'homme. Mais la véritable question est... Pourquoi? Vous êtes seule alors que vous êtes le genre de personne qui peut rebâtir sans difficulté. Vous devez sûrement avoir un but, non? Même le saint possède un but. L'ambition de pouvoir, de richesses ou de gloire. Le désir de saineté ou d'aider ses prochains...
Vous savez, j'ais appris que l'honnêteté est parfois plus utile que la tromperie... Je peux vous dire, par exemple, que j'ais en moi le désir de grandeur... Ah, je ne désire pas la guerre... Mais de nombreuses génération d'hommes dur on donnés à ma famille la compréhension du mot nécessité. Par exemple, je vais vous dire un exemple de cette nécessité... Dans une heure environs, un jeune homme s'approchera de moi... Et il énnoncera des mots simples. Alors, presque tout le monde partira pour la simple raison que ce genre de chose est tabou dans la société moderne. Je vous invite à suivre cet... hum... acte qui fait partie de la pièce qu'est ma cour. Je vous souhaite une bonne heure de... mondanité...


Sur ses mots dûment calculés, la musique s'évanouit...
Mais... quel est ce dernier acte?

Le temps passe... Une heure passe... Après la dance, viennent les amuse-gueules et l'alcool... Les officiers profitent de ce moment pour charmer les jeunes nobles... Leurs faire tourner la tête... Sans oublier la petite noblesse qui tente de se procurer, par leur allure typiquement aristocratique, le respect des puissants... C'est donc une cour flamboyante et vivante qui est livré aux yeux de Kalyso... Mais, comme tout être vivant, il y a toujours une mort...

Un jeune homme s'approche. Il est de taille moyenne... Légèrement plus grand que le présent seigneur. Il est habillé de vêtements luxueux à l'excès... En fait, la tenue stylé est légèrement guerrière du seigneur semble morne et sans frivolité devant celle-ci...
Dans son regard, l'on lit le désir de pouvoir... Mais aussi l'arrogance.
Il exulte en cet instant... Il ne pense qu'à la gloire qu'il va obtenir...

Il s'approche du maître des lieux et lui dit doucements quelques parôles...
Puis vient la débandade. Lentement, Tout les nobles se retirent... Comme si ils savaient tous ce qui allait arriver. Ne reste plus que quelques personnes: Un vieil homme habillé tel le fringant jeune homme, un homme qui, par ses cicatrices, dévoile assurément le poste de maître d'armes ou d'ancien vétéran... Ceux ci se tiennent à la droite du Fringant.

De son côté, le Sombre a son fidèle molosse... Cold. Toujours et encore...
Plus loin, celle qui n'est pas de cet état.

Le Sombre porte son regard sur la jeune femme et lui addresse un sourire... Mais l'on peut voir la dureté en lui... Cette totale absence de pitié devant l'ennemi. Lentement, les armes sont donnés... Chacun tient entre ses mains un étrange sabre... Fin et acéré... À la longueur de la lame, l'on peut voir des inscriptions étrange... telle...


-Telle une exécution... Cela ressemble à cela, non? Ou une cérémonie.

Près de Kalyso, la voix dure et sans beauté de Cold résonne. Elle et presque morne.. sans vie...

-Il prévoit le combat avec ce jeune blanc-bec depuis un mois... Karis est bon en fait en duel... Mais je pense que son père lui a monté la tête... Il faut dire qu'il me méprise et me prend pour un être sans finesse. Alors, quand il a appris que j'avais entrainé Kr... Sir Sombrefeu au Nuil-Ak...

Le Sombre regarde le Fringant dans les yeux... Cela ne dure qu'un instant... Puis le combat commence.
Mais une chose était visible dan les yeux du Fringant.
La peur soudaine de la proie devant le chasseur.
Comprendre que l'on a fait sa dernière erreur.


(Bon... un autre post et après... "The Mission" )

Auteur : Kalyso
10/12/06 16h42 | 9 Aquan 3725

Et c’est une beauté nouvelle qui se dévoile à Kalyso. En Sombrefeu apparaît l’homme qu’il est réellement. Sa simplicité de chef d’état parfois arrogant est dépassée par une force insoupçonnée. Son visage s’illumine, les masques tombent. Et il naît devant les yeux de la jeune femme. Elle comprendrait presque d’où lui vient ce nom de Sombrefeu. Il brûle ceux qui s’en approchent trop près, attisant pourtant la volonté de caresser ses flammes. Et non content d’échauffer les esprits, il répand une noirceur qui fait froid dans le dos. Et la jeune femme sait qu’elle n’aimerait se trouver sous sa lame.

Il prévoit le combat avec ce jeune blanc-bec depuis un mois... Karis est bon en fait en duel... Mais je pense que son père lui a monté la tête... Il faut dire qu'il me méprise et me prend pour un être sans finesse. Alors, quand il a appris que j'avais entraîné Kr... Sir Sombrefeu au Nuil-Ak...

Nuil-Ak. La où on dit la nuit éternelle ? Je croyais qu’on avait jamais retrouvé l’endroit.
Quant à vous prendre pour un être sans finesse… Je ne veux tomber dans la flatterie, mais il semblerait que vous êtes tout sauf un être sans finesse. Enfin… J’ai eu l’honneur de vous voir sur le champ de bataille.


Et les deux se taisent, témoins d’un ballet dont l’unique musique est le choc des lames. L’issue du combat est connue d’avance. Et pourtant en détacher les yeux serait sacrilège.
Sombrefeu ne cesse d’évoluer. Il semble s’amuser de son adversaire. Il s’illumine à chaque attaque, pare les coups avec une grâce insoupçonnée. Et jamais son bras ne tremble. Jamais son corps ne faiblit. La seule chose attendue est le moment où sa pitié naîtra, et où il achèvera le combat d’un coup finale son adversaire épuisé, ou le laissera fuir dans la honte.

Sans se tourner vers son compagnon, Kalyso murmure.

Capitaine Cold… Vous qui le connaissez bien… Le laissera t-il vivre ?

Vous le verrez bien. Tout dépendra. Qu’auriez vous fait ?

Je ne le sais. Si j’étais colère, je l’aurais tué sans attendre. Mais après tel combat, je pense que j’aurais laissé la vie sauve à l’homme.

Qu’il vive dans une haine grandissante pour vous ? Et vous revienne plus fort ?

Je n’attend que ça, plus fort que moi.

Prétentieuse ?

Non. Je n’ai pas dis que ça n’existait. Je dis juste que j’accepterais la défaite contre plus fort. Toutes les fois où j’ai perdu me furent salutaires. Toutes mes défaites m’ont apporté. Si la défaite doit être ultime, alors je me plierai.

Ne craignez vous donc la mort ?


La jeune femme sembla aspirée par le combat, les yeux courant d’un visage à l’autre. Pas une goutte de sang ne tachait le sol, et pourtant, le Fringuant semblait déjà mourant.
Elle fini par lâcher d’un ton las.

Non. Je ne la crains pas. Elle m’intéresse. J’ai l’impression d’avoir tout vu de ce monde. D’avoir tout connu ici. Oh ne pensez pas une fois encore que c’est de la prétention, je vous en prie. Mais j’ai tant parcouru, tant ressenti…

Vous semblez jeune, pourtant.

Je ne suis pas des plus vieille. Dix huit ans, pour répondre à votre muette question.

Affirmeriez vous pouvoir lire les questions que je me pose ?

Même si l’intérêt n’était réel, ne vous serait elle venue à l’esprit ?

Dix huit ans… Dans certaines tribus, c’est déjà un age avancé. Ce n’est que le monde matériel où nous vivons qui vous considère comme encore enfant. J’ai vu des hommes dans les plaines lointaines de Vertana…

….Qui à mon âge étaient de vieux et sages guerriers. Mais que voulez vous. Je n’évolue parmi eux. Ici je suis encore une enfant. Et si je tente d’échapper à ma condition, tout m’y ramène.

Vous ne tentez pas assez fort.

Peut être. Peut être pas. Qui sait.

Vous ?


La jeune femme sourit doucement. Cold lui plait encore plus que Sombrefeu. Il est plus difficile à cerner.

Le combat continue, confrontant les inlassables adversaires.

Auteur : Sombrefeu
10/12/06 17h50 | 9 Aquan 3725

Le regard de Cold se perd dans le combat... mais sa voix murmure...

-Vous savez... La vérité, c'est qu'il ne joue pas avec cet imbécile... Il veut montrer à tous ce qui se passe quand l'on l'attaque. Même si, maintenant, il a fait son entrée dans le Consortium Économique Interplanétaire, il est... toujours aussi dur avc ses ennemis... Aucun ne l'attaquera après ce jour... Ou plutôt, pas un de ces jeunes nobles sans cervelles...


Le combat continue. Telle une dance majestueuse qui prend toujours plus de force... jusqu'à que les limites soient brisés...
Le Sombre s'arrête pendant le combat. Il est fort... et cette force démoralise l'autre... comment? Il pense à sa folie... La folie d'attaquer un Sombrefeu... Le Sombre sourit à son adversaire... et puis dit d'une voix dure...



-À genoux.

-Je... ah... père... pourquoi vous ais-je écouté...

Le Fringant se met à genoux... et lâche son arme, exténué...
Le Sombre met sa main sur la tête du jeune homme, et puis dis...


-Tu étais courageux au moins. Tu n'est pas déshonoré.

Puis un dernier cri survient de la bouche du nobliau... puis une vague lumière... Puis l'odeur de la chair carbonisé... Devant la scène, Cold reste de glace. Aucune émotion. Aucune réaction.

Devant tous, la vision d'un être humanoide entièrement recouvert de flammes se présente... L'être se révulse, cri et gémit de douleur... Mais il n'y a rien à faire... Le pouvoir est visible à travers les yeux du Sombre... Parce qu'il est différent. Différent de tout ceux qui l'ont précédés...

La question est... pourquoi? Pourquoi ce Sombrefeu est ainsi? C'est une question étrange... et pourtant logique... mais la logique échappe souvent aux plus sages...

Le regard du Sombre observe son oeuvre et puis dis d'une voix douce et mélodieuse en regardant le père du Fringant...


-Monsieur, je pense que vous êtes entaché par le déshonneur. Et accusé de trahison. L'échec est un crime vous savez...

À ces mots doux et pourtant cruels, une douzaine d'hommes entrent dans la pièce. Habillés en tenue de combat, il est visible qu'ils sont là pour un travail simple et brutal. Devant cela, le vieil homme baisse la tête et sanglote...

Le Sombre se dirige lentement vers Kalyso et Cold... Un sourire est sur ses lèvres... Il est si différent de l'être qu'il était il y a quelques secondes... Lequel est vrai? Et si aucun des deux était véridicte?
Il dit doucement...


-Bien... J'espère que vous avez apprécié le spectacle... C'est un peu dommage de terminer un soirée ainsi, mais il le faut bien, non? De plus, la soirée est le meilleur moment pour ce que nous allons faire...

Son sourire charmeur et composé de grâce apparait avec encore plus de force... Cet démonstration magique avait un but... Lequel? Qui-sait...
Le Sombre se dirige vers la porte et dis d'une voix douce...


-Vos projets m'intéressent... Je vous offre donc un peu d'aide. Un chasseur, du matériel et surtout... hahaha... je peux vous procurer celui que vous chercher...


Le Sombre sort sans un regard...
Quand les trois sont partis, retentirent les détonations multiples.
Les traitres doivent mourir pour que les monarques puissent diriger.


(Direction, Aéroport Militaire...)

Auteur : Kalyso
10/12/06 23h01 | 9 Aquan 3725

Cold et Kalyso suivent Sombrefeu dans le labyrinthe de couloirs jusqu’à la salle de pilotage. D’un ton enjoué, il annonce « Aéroport Militaire de Galactica » et s’assierds dans un siège dans lequel il commence à tourner.

Et si vous nous en disiez plus, mademoiselle Kalyso ?

La jeune femme entreprend d’enlever un à un tous les bijoux qui ornent son corps. Défaisant ses longs cheveux elle murmure enfin.

Je vous l’ai dis, monsieur. C’est un voyage. Un long voyage. Qui nous mènera…bien au-delà de certitudes. Mais… je dis nous… serez vous des notre ?

Un voyage hein ? Connaissez vous l’endroit où vous allez ?

Cela change t-il quelque chose ?

Une lumière est toujours utile quand on avance dans le noir. Je mesure l’ampleur de l’aide que je puis vous apporter. La force de cette lumière.

Je n’ai pas peur de l’obscurité, Sir. Je ne vous demande qu’une chose, l’H…

L’Homo Eternis, oui je sais je sais, mais, jeune fille, serez vous digne de lui ?

Comment puis je vous le montrer ?

Chaque chose en son temps. Attention à l’atterrissage.


La capsule se pose en douceur et le sas de sortie s’ouvre presque aussitôt.

Pas de procédure d’enregistrement ? Je suis impressionnée, monsieur Sombrefeu.

Vous oubliez que nous sommes en mon Etat.


Les deux hommes sortent, laissant Kalyso seule avec le pilote.

Prenez garde, mam’selle, il est des endroits où il n’est pas bon aller. Je sens un truc, et croyez moi, j’ai un sixième sens pour ça. Faites attention, ce serait dommage qu’une chic fille comme vous perde pieds dans … je ne sais quelle mouise.

La jeune femme sourit.

Chic fille ? Peut être suis-je la pire des garces.

Je vous l’ai dis, j’ai un sixième sens pour ça.


Il lui adresse un clin d’œil et retourne à son ouvrage tandis qu’elle descend rejoindre les deux hommes. Ils l’attendent, Sombrefeu de nouveau impassible.

Hmmm je ne veux pas être ennuyeuse, mais… pourrais je au moins me changer avant que nous commencions ? Non pas qu’aller par monts et par vaux en tenue de soirée soit gênant, mais…. Je préfèrerait un pantalon. Et j’ai laissé mes affaires sur la base en orbite…

Auteur : Sombrefeu
16/12/06 18h59 | 15 Aquan 3725

Un petit sourire vient aux lèvres de Kraven Sombrefeu... Un sourire qui rappelle celui d'un petit diablotin ou d'un adolesent qui prépare une mauvaise blague... Sa voix dit doucement...

-Ah? Dommage... Vous devrez donc vous contenter des habits militaires réglementaires... Ah! c'est... ais-je oublié de vous dire que votre chasseur était déjà prêt? Ma mémoire doit me jouer des tours... mais soyons bref: Vous partez quand même dans... en fait maintenant.
Cold, occupez vous du matériel et montrer à mademoiselle ce qui peut lui faire plaisir. Pour celui que vous recherchez... eh bien...
Je pense pouvoir vous le procurer.


Finissant cette petite diablerie sur un sourire étincellant cachant à merveille la noirceur dévoilé lors du duel, le jeune monarque se tourne vers un groupe d'officier qui commencent à lui parler chiffres et données...
Dans le même instan, l'inébranlable Cold dirige Kalyso dans ce qui sembl être un entrepôt. De son regard quasi inanimé, il toise la pièce et dit:


-200 années de matériel au même endroit. Cela devrait suffire.
L'entrepôt se révéla être une réserve d'armement, d'uniforme qui ont fait les années et les guerres... Du matériel non pas inadéquat, mais inutilisé pour des causes diplomatiques depuis l'entrée de la nation dans une union économique. D'une main experte, l'officier présentait ces armes et ces uniformes qui avaient fait de cet empire un empire redoutable en son passé de piraterie...


À une vitesse étonnante pour un homme de sa taille, Cold préparait un paquetage étéroclite... le matériel d'un "s'en-va-en-guerre"... Mais il ne manquait pas noblesse quand il était armé de pied-en-cap: Il portait l'habit noir et moulan des des unités de combat Faucon, des chasseurs aériens dont les unités furent instaurés par Aermirth Sombrefeu, le 47ème. Sans compter une combinaison standartde protection utilisé pour le combats terrestres. Mais il était difficile de compter toutes les armes installés sur son corps... Du poignard au pistolet-mitrailleur en passant à ce qui semblait être un ancien modèle de lance-grenade dont la production fut abandonné pour son tir peu précis il y a 37 ans...


Armé et prêt au combat, Cold regarde Kalyso. Son regards sans émotions semble encore plus froid qu'à son habitude...
Lentement, il se dirige vers la porte et dit...


-Nous pouvons y aller. Emportez tout ce que vous voulez. Un chasseur est mis à notre disposition.

-Et l'HE3?

-Vous savez, si j'étais orgueilleux, je vus dirais que ce terme est insultant. Je préfère de loin le terme "Cold".

L'homme sort d'un pas vif, se dirigeant vers le chasseur... Derrière lui, reste Kalyso et un secret brisé...

(Arme toi comme tu peux... j'ais l'impression que nous allons en avoir besoins...)

Auteur : Kalyso
17/12/06 18h50 | 16 Aquan 3725

Restée seule, la jeune femme hésite. Lui courir après ? Elle se tourne finalement vers le sombre entrepôt.

200 années d’armes hein ?

Son murmure a résonné dans l’obscurité de la pièce.
Même pour deux siècles de recherches, l’endroit est bien trop grand. Devrait elle y aller ? Elle fait quelques pas vers le fond de la pièce non éclairé. Un cliquetis étrange se fait entendre.
Le passé lui appris que la curiosité n’est pas forcément une qualité, aussi, elle se contente de faire demi tour et de se hisser sur la pointe des pieds pour prendre des armes. Un pistolet laser, deux poignards, quelques autres accessoires de ce genre, et un sac à dos. Elle sait que la plupart de ces objets ne lui seront utiles, là où elle les mène, mais l’armement rassure.

Elle se tourne ensuite vers les armoires que Cold a laissées ouvertes et se saisit d’une tenue, noire aussi. Pantalon, T Shirt, et veste. Elle enlève sa longue robe, restant en sous vêtements, sans pudeur aucune. Elle se sait seule. La tenue est à sa taille. Une ceinture, une montre, ses armes, et son sac. Elle attache ses cheveux avec le lacet de cuir qui n’a pas quitté son poignet, ferme toutes les portes et franchit la large entrée.
Trois hommes la saluent. Ils fermeront. Leur lançant un sourire, elle se dirige vers l’astroport d’un pas rapide, ressassant les paroles de Cold.
Ainsi, l’HE 3 n’est pas une rumeur. Elle pense à la connaissance, elle pense à la force, et au pouvoir qu’il pourra lui fournir. Puis elle pense à son côté humain. Il en existe un, c’est un fait. Car, même s’il est incapable de le montrer, il aime son maître.
Est-ce une bonne idée de les emmener, de leur dévoiler tout cela ? Elle secoue la tête et court vers un chasseur. Un petit groupe est réuni sous la machine.

Désolée du retard…

Vous ne nous aviez pas dit qu’il s’agissait d’une femme, Sir Kraven.


L’homme qui vient de parler est un vieillard portant une tenue de combat et chiquant du tabac.

Désolée grand père.
Dites moi, Sombrefeu, vous êtes sur qu’emmener un vétéran au bord de la crise cardiaque est une bonne idée ?


L’interpellé se contente de sourire.

Alors, vous venez avec nous ? Et eux aussi ?

Eux, c’est quatre personnes. Seul le vieillard à l’odeur de tabac est tourné vers la jeune femme et la regarde avec insistance. Cold se tient près de Sombrefeu, et lui murmure quelque chose à voix basse. Les trois autres se tiennent trop loin pour que Kalyso puisse distinguer leurs visages.

Dans l’entrepôt, solitaire, une créature aux formes indéfinissables à cause de l’obscurité, caresse en son esprit l’image de la jeune femme qui vient de faire quelques pas vers elle.