Divers > La Fin d'une époque. L'Aube d'une nouvelle ère.

Auteur : Lord Yu
03/12/06 19h00 | 2 Aquan 3725

En ce beau 2 Aquan 3725, Lord Yu se baladait dans les derniers champs de bérichampagne d'Othalla. Il regardait les lapins rose, heureux comme tous, gambader dans les près et forêt. Heureux, ça oui ils l'étaient, Othalla était l'un des seuls endroits de Galactica on l'on pouvait trouver un peu de verdure, et de végétation. Un jour comme un autre, il aurait déjà lâché quelques fidèles de Sheptal à la poursuite dite manuel de ces bestioles, mais aujourd'hui il n'en était rien, il était heureux de les voir sauter des tous les sens et voler quelques une de ces récoltes. Que faire d'autre? La taverne avait été détruite, et même pour les meilleures maçon de la planète il fallait beaucoup de temps pour reconstruire un lieu de culte tel que celui-ci.

Je ne peu pas rester là à ne rien faire, il faut repartir, les compagnons ne sont plus mais notre groupe et Sheptal sont toujours là.

C'est suite à cette remarque et toutes ces pensés qu'il remarqua ce qu'il lui manquait vraiment, ce n'était pas ces compagnons et son blason comme il le pensait auparavant, non, c'était ses amis et les fêtes que l'on pouvait trouvé un peu partout avant cette grande guerre.

Lord Yu partit donc en direction de son QG, et bien que la balade fût courte, elle fût très instructive. En rentrant il fit une halte à la taverne. Mine de rien, elle commençait à prendre forme, elle ressemblait de plus en plus à l'ancienne taverne qui se trouvait dans le quartier commerçant il y'a déjà quelques mois: le premier étage, aussi appelé lieu de déshydratation était fin près, le second, ou salle des bals était lui aussi prèt à accueillir quelques centaines de personnes, et le troisième, lieu secret réservé aux compagnons commençait à peine à être construit. A l'extérieur, la statue de Sheptal était là, à gauche de l'édifice, attendant d'être hissée jusqu'au toit. La réserve quand à elle, se trouvant au deuxième sous-sol était complètement vide. Non pas que les réserves de bérichampagne d'Othalla avait été détruite (seul les fous auraient pu penser ça), mais Lord Yu n'avait aucune confiance en ses employés.

Il s'approcha du chef de chantier pour lui donner quelques directives et lui tandis une enveloppe:


Vous trouverez sur ce compte tous ce dont vous avez besoin pour accélérer la construction de la taverne, elle doit être terminées dans deux jours, et les finitions dans une semaine. Engagez le nombre d'employés qu'il faudra et contactez moi s'il vous ne possédez pas assez de fonds.

Après ça il ne lâcha plus un mot et s'engouffra dans la centre d'Othalla. Il regardait autour de lui, il n'avait jamais vu autant d'activité au sein de son état, la dernière guerre avait fait quelques ravages et il fallait maintenant reconstruire les batiments civil ayant été touché. En temps normal, toutes ces personnes seraient à la chasse au lapin, à la recherche de Plunky, ou bien entrain de sortir, complètement ivre de la taverne. Cela faisait plaisir à voir qu'ils étaient capable d'autres choses, mais Lord Yu se sentait coupable de ne pas pouvoir leur permettre de fairece qu'ils aiment. Entrant dans son QG il appuya sur un bouton rouge et parla au micro :

Je déclare l'état d'alerte, DEFCON 4, veuillez évacuer les lieux et partir tous en direction de l'imprimerie, je vous y rejoint dans 20 minutes, pendant ce temps trouvez du renfort.

Vingt minutes plus tard il arriva à l'imprimerie et executa son plan sans rien dire. Dans un premier temps il sépara les milliers de personnes présentes en 3 groupes puis s'adressa à chacun d'eux:

Groupe 1, occupez-vous d'imprimer ce message sur le plus beau papier que vous pourrez trouver: « Grande fête à Othalla, vous y ètes tous convié. Rendez-vous à la taverne dans une semaine. Bérichampagne à la clé. ». Surtout n'oubliez pas de remplacer les lapins un peu trop fatigué. Groupe 2, vous serez charger de mettre ces lettres dans des enveloppes, ainsi que l'adresse de tous les destinataires. Groupe 3, hissez le drapeau blanc sur vos chasseurs et livrez ces enveloppes sur tous les états du système, placardez en à la corporation. Ah oui j'oubliais le groupe 1, utilisez de vieux journaux pour ces messieurs de l'Oracle Maudit, nous devons faire des sacrifices et devons limiter les dépenses.

C'est alors que le groupe 1 partit en direction des machines avec une réserves de lapins roses. Ils pausèrent les animaux sur des tapis roulant pour commencer à faire tourner l'imprimerie. Les impressions furent rapide tous comme les mises en enveloppes, les livraisons purent donc commencer.

Une semaine plus tard des centaines de personnes affluèrent et s'amassèrent à l'entrée de la taverne, seul une personne n'était pas là: Lord Yu. L'attente fût longue de près d'une heure mais il arriva enfin entouré de quelques compagnons. Il prit une paire de ciseau et s'approcha de l'entrée de la taverne pour en couper le fil, mais s'adressa avant à la foule:


J'ai l'honneur de vous annoncer l'ouverture de la nouvelle taverne d'Othalla.

C'est alors qu'il coupa le fil et entra. Il y'avait à l'intérieur de celle ci une ligne rouge dans coin, dessinée uniquement pour cet évènement. A coté de celle-ci se trouvait un panneau disant: « Zone de l'Oracle Maudit, interdit à toute personne étrangère d'y pénétrer, interdit à tout Oracle Maudit d'en sortir, si ce n'est pour quitter la taverne. En effet, malgré sa rancoeur, Lord Yu avait décidé d'inviter tous le monde mais ne pouvait faire autrement pour ces énergumènes qu'il n'irais même pas voir. Il décida d'entamer son discours malgré l'arrivée de nouvelles personnes

Asseyez-vous tous s'il vous plait, je dois vous parler. Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous ai invité aujourd'hui dans ma taverne. Non ce n'est pas dans l'unique but de vous la présenter, celui-ci n'était qu'une simple excuse, un petit plus pour ma réception. L'objectif de ma présence ici est de vous annoncer la mort de la compagnie de Sheptal, de m'excuser auprès de vous, et de vous prévenir. Oui beaucoup de choses qui auraient pu être dites au siège de la corporation, mais à quoi bon? Qui m'aurait écouté dans un si grand cadre, des personnes aurait forcement répondu à mes paroles de manière désobligeante, cherchant à m'écraser, à me montrer que je suis faible. Enfin je ne vais rien vous apprendre, vous savez sûrement de qui je veux parler.

Continuons, je vous annonce donc officiellement la mort de la compagnie de Sheptal, nul ne l'avait fait à présent, chose certainement dû à la grande tristesse de mes compagnons.

Ensuite, je suis venu m'excuser, pour commencer je souhaite m'excuser auprès de mes ennemis de ne pas avoir été un bon adversaire. Ensuite je m'excuse auprès de mes compagnons, je n'ai sûrement pas été le tyran qu'ils espéraient, impitoyable, les motivants à détruire l'ennemi. Puis je m'excuse aussi près de vous, vous qui avez cru en nous si longtemps car nous n'avons rien fait pour vous prouvez que vous aviez raison de croire en nous. A présent nous vous abandonnons à votre triste sort, et c'est de ça que je suis venu vous prévenir. Maintenant que nous ne sommes plus là pour le retenir, un fléau ce met en place, un grand est mort, un autre reviens, un autre bien plus puissant, bien plus dangereux, n'ayant aucun scrupule à piller et détruire, ne désirant pas défendre le faible, au contraire, il désire l'écraser, le soumettre, oui, je parle de vous, il montra alors du doigt les personnes vivant sous le blason de l'oracle maudit et étant présente à la réception, vous autre, terroriste, monstre, épidémie! Je ne vous ais pas fait venir pour vous accabler plus que ça, j'encourage seulement les soulis à réagir. A présent que la fête commence.


Lord Yu tourna démarra la musique et fit sortir les serveurs du deuxième sous-sol avec quelques tonneaux de bérichampagne.
Bérichampagne à volonté, la taverne est ouverte tous les jours, 24 heures sur 24, je vous invite donc à venir nous voir plus souvent. Après votre soirée bien arrosé rendez-vous au deuxième étage pour une nuit un peu plus folle, quand à vous compagnons, je vous attend encore plus tard au troisième étage.

[hrp]Ce RP ne demande pas de réponses, je l'ai fait dans l'unique but d'annoncer officiellement la dissolution de la compagnie.[/hrp]

Auteur : Narkia
04/12/06 17h26 | 3 Aquan 3725

Chants et boissons, tous coulaient à volonté dans les gorges des grands personnages présents ici, leur voix tremblotante par l'alcool entre leurs cordes vocales fébriles, et les breuvages qui s'écoulaient telle une rivière dans les hauts cieux retombant sur la terre. On mélangeait ici comme partout les grands dirigeants aux petits pochtrons buveurs, les gentes dames, aux capricieuses catins, qui ne réussissant pas à rentrer, attendait la "marchandise" dehors.

On est toujours étonné par les personnes qui fréquentent tout ce beau monde, et comment, ils s'y plaisent en ennuyer tous ces pauvres gueux qu'ils maltraitent à longueur de journée. Tout ceci est rempli de contraste toujours terrifiant, qui lorsqu'ils se rencontrent, explosent en une orgie assoifante et arrogante.
Beuh, tous ces dignitaires ne sont eux aussi que des pochtrons ! L'argent les y autorise, à fumer leur drogue et à boire leur alcool, mais que laisse t'on au bas peuple, celui qui attend dehors, nu, dans le froid, dans la rue, dans la ruine. Cet état n'est pas mieux que les autres. Il est juste mieux mis en valeur. Valeurs éternelles à l'ancien Sheptal, qui mort sous les balles au combat, s'en fut remplacé par un autre, évidemment plus compliqué, plus complexes,... , plus fort quoi!
Beuh, ne croire en rien est la meilleure solution. Ou du moins croire, mais le leur caché. Se battre pour quelqu'un sans le leur avouer, cela est la solution. Mais affiché sa renommée par un pauvre nom sans soucis apparent derrière n'est guère admirable.

Aussi, autant laisser les préjugés de côté. Car ici, on vient de tout côté pour s'amuser, et bien que tous y soient conviés, l'égalité au respect, n'est elle, pas toujours organisée...


Eh vous ! Votre passe !

Elle regarda l'espèce de grosse brute épaisse qui lui demandait son autorisation de rentrée, de sa bouche dégoulinant une mousse de bérichamp.
Beuh, regain en force, il restait deux solutions : ou il fallait espérer que seuls les videurs étaient tous alléchés, ou faire profiter sa place au misérable assis à ses pieds. Non, car trop de pitié tue la bonté. On va penser d'elle comme une idiote, et puis, ce pauvre étalé là, ne tiendrait pas vingt minutes avant de se faire jeter. Car la carrure, l'ensemble, l'aspect compte aussi beaucoup pour ces môssieurs de la haute cours. Mais il y a des fois où il vaut mieux jouer avec des poules...

Elle sortit délicatement son laisser-passer, dans une lenteur processionnelle, faisant virer au vert le videur déjà coloré d'une couleur artificielle...
La grosse brute essaya de regarder l'invitation, mais par soif, il la laissa passer tellement il n'en pouvait plus de tenter des relents de bières et de bérichamp...

Et là, dans une salle bondée par la fumée et les vapeurs, où tous se remplissent le cœur d'amusement doux et crapuleux ( joli contraste d'une vermine appréciant son travail de fourmis opulentes dans un empire de sauterelles, toujours réclamant sa part, celle qu'il n'a jamais gagnée... ). Et l'on danse, et l'on boit, et l'on se fiche totalement de soi... Le respect de son corps devrait être ce que l'on inculque de premier dans le cœur d'un nouveau-né. Eux, ils sont nés déjà adultes. La perversion les a soumis, elle l'enfant, n'en a pas voulu.

Mais comme elle dit, on est là pour s'amuser, et s'il y en a qui font chier, ils peuvent aller se faire foutre !

Ah... Quel magnifique rideau de fer ! Une immense ligne rouge arriva à ses yeux humides... Un pauvre panneau détint par les vapeurs toxiques des THC toujours plus fortes de la haute société ( vous savez, les poules... ), elle s'assit alors dans son carré, seule, les "Maudits" dansant entre eux, dans cette petite cachôterie. Pourtant c'était là la clé de leur réussite. L'entraide et la confiance en ses amis, ils étaient toujours unis dans la douleur, ils avaient partagé la chute, la fin, et encore, le mot est faible, de celui qui venait de les inviter, on ne pouvait donc pas lui reprocher de les écarter inlassablement des autres, car il les détestait... ; unis dans la douleur, ils se complaisaient dans le bonheur. Pas besoin des autres pour vivres. Seulement notre poire. La leur on l'explose et on en fait un pur jus de fruit sans grumeaux sans imperfection. Pourtant il y en a une : la base, le fruit était pourri...

Alors elle s'assit et chercha du regard l'invitant, l'hôte. Bof il n'est pas là, trop occupé à danse et coqueter avec ses poules ( oui vous savez toujours, les poules, les coqs, la haute-société quoi; enfin, c'est plus la basse-cour ici... ). Pas besoin de lui non plus.

Et elle chercha un autre personnage. Vindilis-ror n'était pas là... Perturbant, car elle n'attendait que de le rencontrer pour une première fois. Lidhyle lui avait tellement raconté de ses exploits et de sa personnalité, que déjà, sans l'avoir rencontré, elle l'aimait un peu... Enfin, pas de confusion, elle "l'appréciait ! "


-Ep garçon, servez-moi donc un petit gobelet de bérichamp, je vous prie.
-Ah désolé ma belle enf... ma belle demoiselle, mais j'ai pour ordre de ne pas servir de bérichamp aux Oracliens, my Lord insiste...
-Eh bien donnez-moi alors un petite bière, une Karhsehen msieur le serveur.
-Vous venez d'où, mam'selle ?
-Arabiahne, et je crois repartir sous peu si quelques divertissement ne s'amènent pas très vite, on s'ennuie ferme de par chez vous...
-Ah, eh bien attendez donc un petite heure, et lorsque j'aurais fini mon service, et la relève assurée par un collègue, alors je vous payerez donc un ptit coup à boire, cela vous tente-t-il ?
-Ma foi, tu me parais bien vigoureux, et... assez simpathique, mais je n'aurais jamais assez de votre monnaie à vous pour me saoûler jusqu'à onze heure !
-Allez, c'est moi qui rafistole!
-Dites, que ce passerait-il donc si je m'introduisais parmis la caucasse famille bourgeoise de votre pays, et si par hasard je foulais du pieds cette ligne rouge, la laissant alors derrière moi...
-Je ne vous le conseille pas. C'est tout.

Et elle retourna à sa place, son bol de bière à la main, déivsageant les quelques comagnons dansant toujours sur la piste, à fleur de peau, sans honte perceptible, avec bonheur, celui'là, sentiments qu'on dévisageait sur leur visage. Car eux il se contentaient de leur du, et ne remue pas le couteau dans la plaie.

Surtout qu'ici, la plaie ce sont qui sont de l'autre coté de la ligne. Il aurait pû tous nous mêler, et les oracliens sont tout aussi bon pour la fête que pour la guerre, mais apparrament, Il veut que certain s'ennuie ( les poules ) et que d'autres s'amusent.


-Mais après tout, si my Lord insiste...

Auteur : Narkia
11/12/06 18h26 | 10 Aquan 3725

Se sâouler... Ah belle mort de l'esprit, délivré par l'enivrement du corps. Toute substance qu'elle est, toute bouteille ou apparait un chiffre astronomique devant un pourcentage ingrat, caché dans le fin fond de l'étiquette de l'assassin... Ah oui car quand l'on peut boire jusqu'à ce que l'estomac refuse et que l'alcool nous arrive jusq'à la gorge ( pleine ), alors on se sent comme sur un nuage, petite particule blanche, occasion de tout réveur d'argumenter ses poèmes d'une inspiratoin inimaginable. Mais elle n'est ni poête, ni philosophe, ni écrivain. Elle c'est une geuse relative aux canards de cette troupe. Gueuse fière, gueuse amère mais belle, poisson à fleurir si l'idée vous en vient, car l'esprit tourmenter elle ouvre ses bras au premier passant qui la croiserait. Oui car il faut peu pour posséder une femme, petre fébrile et instinctif, lunatique et pourtant si complexe. Enfin, il ne faut généraliser : elle c'est elle, et Lidhyil en est une autre, avec une nouvelle carcasse, une nouvelle pensée, et Héliantine en est encore une autre, d'autant plus frêles, d'autant faible, mais sa petit bouille d'ange la protège. Mais elle ? Qui la protège ? Qui et comment. D'ailleurs contre quoi ? Contre tout. Insasiable, elle fuit la simplicité, elle fuit l'ennui et l'amertume, et c'est en se retrouvant dans ces lieux, ces "poubelles", ici pleines à craquer de toutes ces mijorées dégoutantes dans leur tenue de parade, offensant dans leur corsage. Une femme est à conquerir. Elles, elles offrent leur poitrine à la haute gente masculine présente dans tous les couloirs. Quelle fierté d'avoir à baiser un objet que vous n'avez pas convaincu, qui se donne sans sentiments, sans amour propre, sans respect même ! Elle se fait envenimer, seule, car sans autre possibilités. Mais ne pas mal interpréter le verbe "baiser". Il évoque tant d'actions, peut-être misérable, peut-être vulgaire, mais aussi réalisté et des plus expoicite. Il n'incite pas que le geste, il incite les sentiments qui s'enterrinent en dessous. Ne confondons pas également ces pauvres catins, qui pour leur seul requête de la faim, son obligées de donner leur corps et leurs biens les plsu chers pour goûter une nourriture, une vie, bien amer. Non, elles se sont ses bourgeoises, ses femmes de dignités devant le peuple bassiné, de la cour de tel ou tel dirigeant, qui s'extasient devant les "engins" macroscopique des ces messieurs les diplomates.

-My Lord, votre cachoterie n'est pas un aurevoir, c'est une orgie...

Toujours assise là. Attendre. L'horloge tourne encore et encore. Inlassablement, elle, elle peut compter les secondes sans en perdre une miette, sans en retirer quelconque conclusion. Mais Shoan ne pourra pas tourner la tête plus de dix fois, avant l'implosion, avant un profond regain de l'ennui stéril de la vie. Elle ne peut pas !
Et comme il l'avait dit, comme elle en doutait, il arriva, enfin, à l'heure promise. Les hommes sont des chiens, mais il y en a qui reste au panier lorsque qu'on les fait coucher. Lui, c'est un bon, un gros rotviler obéissant, mais surtout respectueux. Alors ils se retrouvèrent et il s'assit également à ses côtés. Pas de gestes brusques. Pas de fauts mouvements. Même si pour lui, et tout le monde le sait, c'est de "serrer", il fait cela en douceur et dans une politesse abstraite mais présente. Alors ils se regardent. Ils plongent leurs plus profondes pensées dans les pupilles dilatées par les vapeurs de la taverne. Ils lachent leur premier baisers sans mots dire, sans même se toucher. Ceux-là sont les plus ravageur, ceux où l'on est sûr de l'autre, ceux où rien qu'en vous engoufrant du regard, il vous embrasse. Il vous embrasse des yeux. C'est interminalbe. Mais c'est tellement beau.

Un bref coup d'oeil : deux canapés, le bar et un nouveau "pigeonnier", quelques amis oracliens entrain de s'exquisser aux danses campgnardes, des tables, des boissons, un ligne. Elle est toujours là, elle ne part pas, même son l'effet néfaste ( ou non, il suffit de savoir en profiter, la manipulation est un art parfait, lorsqu'on sait le maitriser, sinon, il faut tomber la victime dans de plus brefs ennuis; un constat bien affligeant...) de l'alcool. Pourtant une conclusion arrive vite aux yeux remplis d'on ne sait quoi. Pas un endroit reculé, pas un recoin avancé, pas une chambre, pas même une salle, un enclos.

-My Lord aurait-il oublier ? Bizarre, car après cette ligne rouge interminable, après un refus catégorique de bérichamps, il aurait tout de même pu nous mettre un enclos ( un vrai ) histoire de nous ridiculiser un dernir coup. Décidement, il faut tout faire par nous même...

Elle saisit le jeune homme par la main, et elle se jeta dehors avec lui, fusillant du regard l'homme devant l'entrée. Et dans un moment de de rage intense, elle propulsa contre le mur extérieur de la taverne, après l'avoir contournée, à l'abri des regards. Elle sortit un couteau, fin long, tranchant, bref un bel outil, et se rua sur ce dernier. Test ? Crise ? Ce qui lui passait par la tête il s'en foutait. Il n'était pas dupe à ses caprices, et lui savait, qu'il y avait plus qu'une belle soirée passée avec elle. Alors il leva le bras. Et Shoan, impuissante, le couteau bloqué entre ses mains, le lacha et tomba en larmes dans ses bras, puissants, peut-être pas, mais rassurants, certainement oui.


L'homme à la base est une bête. La bête, son milieu, c'est la nature. L'animal a toujours vécu avec elle, tous à son contact, partageant sa vie, et ses songes.

L'amour aussi.