Divers > [ Quête ] Le Diable et la mort... Partie II

Auteur : Kalyso
23/12/06 18h57 | 22 Aquan 3725

Si vous voulez connaitre le début, allez ici

Restée seule, la jeune femme hésite. Lui courir après ? Elle se tourne finalement vers le sombre entrepôt.

200 années d’armes hein ?

Son murmure a résonné dans l’obscurité de la pièce.
Même pour deux siècles de recherches, l’endroit est bien trop grand. Devrait elle y aller ? Elle fait quelques pas vers le fond de la pièce non éclairé. Un cliquetis étrange se fait entendre.
Le passé lui appris que la curiosité n’est pas forcément une qualité, aussi, elle se contente de faire demi tour et de se hisser sur la pointe des pieds pour prendre des armes. Un pistolet laser, deux poignards, quelques autres accessoires de ce genre, et un sac à dos. Elle sait que la plupart de ces objets ne lui seront utiles, là où elle les mène, mais l’armement rassure.

Elle se tourne ensuite vers les armoires que Cold a laissées ouvertes et se saisit d’une tenue, noire aussi. Pantalon, T Shirt, et veste. Elle enlève sa longue robe, restant en sous vêtements, sans pudeur aucune. Elle se sait seule. La tenue est à sa taille. Une ceinture, une montre, ses armes, et son sac. Elle attache ses cheveux avec le lacet de cuir qui n’a pas quitté son poignet, ferme toutes les portes et franchit la large entrée.
Trois hommes la saluent. Ils fermeront. Leur lançant un sourire, elle se dirige vers l’astroport d’un pas rapide, ressassant les paroles de Cold.
Ainsi, l’HE 3 n’est pas une rumeur. Elle pense à la connaissance, elle pense à la force, et au pouvoir qu’il pourra lui fournir. Puis elle pense à son côté humain. Il en existe un, c’est un fait. Car, même s’il est incapable de le montrer, il aime son maître.
Est-ce une bonne idée de les emmener, de leur dévoiler tout cela ? Elle secoue la tête et court vers un chasseur. Un petit groupe est réuni sous la machine.

Désolée du retard…

Vous ne nous aviez pas dit qu’il s’agissait d’une femme, Sir Kraven.


L’homme qui vient de parler est un vieillard portant une tenue de combat et chiquant du tabac.

Désolée grand père.
Dites moi, Sombrefeu, vous êtes sur qu’emmener un vétéran au bord de la crise cardiaque est une bonne idée ?


L’interpellé se contente de sourire.

Alors, vous venez avec nous ? Et eux aussi ?

Eux, c’est quatre personnes. Seul le vieillard à l’odeur de tabac est tourné vers la jeune femme et la regarde avec insistance. Cold se tient près de Sombrefeu, et lui murmure quelque chose à voix basse. Les trois autres se tiennent trop loin pour que Kalyso puisse distinguer leurs visages.

Dans l’entrepôt, solitaire, une créature aux formes indéfinissables à cause de l’obscurité, caresse en son esprit l’image de la jeune femme qui vient de faire quelques pas vers elle.

Auteur : Doxman
24/12/06 00h51 | 22 Aquan 3725

<< Comment peut-on ainsi autoriser à un programmateur la possibilité d'ainsi programmer un robot programmable à volonté ? Certes les faits sont sensés, certes la raison m'a quitté. Mais sincèrement, monsieur, cet athlète de ferraille commence à me pomper sur la carotte. Il ment, boit, boite et re-boit. L'alcool brûle ses circuits et amenuise ses fonctions, par delà rend son existence inutile. Franchement, je vous en conjure, au plus profond de moi... >>
Non non non. Ca ça va pas...
<<Je vous en conjure...>>
A pas possible ! Roboticom, viens là. Donne moi un synonyme de conjurer, supplier !
Monsieur, sauf votre respect Roboticom est le nom que vous avez donnez au robot justement défectueux. Robot plus que remplaçable pour lequel, depuis deux jours déjà vous avez écris cinq lignes et préparez une intonation minable afin de vous présenter raisonnable devant les responsable du service après-vente de la M.S.2I. (Métamorphose Sidérurgique en Identité Intelligente).
Toi, la langue, la ferme. Je vais préparez un superbe discours qui servira à te faire taire ! Un superbe discours qui t'enverra jusqu'à la casse !


Chaque jour, voisins et voisines mourraient de rire devant le ridicule machin qui leur servait de copain. Chaque année ce monsieur devait changer d'appartement, au début amusant puis ensuite méprisé par les familles des hilarantes illustres morts. Chaque nuit ses ronflements eux même sentaient le pourrit, le nul le dérisoire ridicule. Dés sa naissance déjà ne serait-ce qu'en marchant de travers, déjà se tordant dans divers directions pour s'amuser, déjà sautant de bordures de trottoirs en bordures de trottoirs, l'automne il esquivait les feuilles qui tombaient des arbres. Tantôt pour s'amuser, et seulement pour sa personne, tantôt pour faire ce qu'il croyait être un intéressant. Depuis toujours, cet homme s'était immunisé contre un ridicule menaçant. Toujours il s'était armé du privilège de n'avoir peur, ni des regardes ni des pensées. Toujours la tête haute au devant de tous les mépris d'autrui.

Monsieur. Je crois que. Enfin nous avons repéré une source. Nous savons où vous pourrez travailler dans les prochaines heures. Je pense que...
Oui. On voit ça en privée Matrya. Je n'aime pas ces murs. Chacune de leur pierres servent de tympans tous reliés à de trop grandes bouches par l'intermédiaire de neurones défectueux.


L'homme se dévêtit de sa pauvre blouse blanche, trouée et tâchée. Il la pausa soigneusement sur ce qui semblait être une chaise, chaise d'un établis qui lui avait quelques similitudes avec un lit, lit qui dans la pièce d'à côté semblait inutilisé depuis des lustres, sur les oreillers noir, une couche de poussière volait puis se reposait au gré des courants d'air. L'homme, alors nus, nu sous sa blouse et désormais entièrement, avançait au devant une commode noire elle aussi. Il en ouvrit le premier tiroir, en sortit une clef mais aussi un slip. Il se rendit alors dans la pièce voisine, qui à première vue faisait office de cuisine. mais une cuisine d'un homme seul sans vaisselle, c'est une cuisine qui ne sert jamais ou bien trop rarement. Il ouvrit un placard, posa la clef dans une casserole. La clef ne fit aucun bruit, ni claquement métallique ni échos d'une éventuelle pose.

Il mit le nez dehors, en slip. Rien, personne, vide, néant. Il sortit alla jusqu'à sa boîte à lettres et y récupérera le courrier des trois derniers mois. L'informatique ? Non. Rien de tel qu'une preuve matériel, en justice comme en domestique. Mais dans une sorte de trappe, caché au dessus du courrier dans un angle sombre, au loin de la lumière et des mains baladeuses il choppa un pantalon. Long, bleu marine. Une ceinture, simple de cuivre sans sigle ni marque. Une paire de chaussette noires à carreaux de divers couleurs. Une chemise bleu marine, exactement le même que son pantalon. Une cravate rose, un rose délavé, vieux. Dans sa pochette, une rose, minuscule et à l'apparence cartonnée.

Il remonta dans son appartement, traversant les marches de l'immeuble il enfilait un à un ses vêtements récemment dénichés. Il entra, ferma à clef, comme jamais on ne l'avait vu faire. Deux tours, et la clef bloquée à la moitié du troisième. Il réajusta sa chemise, resserra sa ceinture, réaligna sa cravate, remonta ses chaussettes puis enfila une veste-bleu marine comme la totalité de l'ensemble- Il mena à ses yeux deux lentilles, qui remplaceraient ses lunettes d'habitude si bas portées, comme une sorte de papy. Ses pieds entrèrent dans deux chaussures de cuirs noir. Il posa une oreillette à son lobe gauche, en guise de boucle d'oreille. Il la pressa, elle se mit en mouvement et se positionna pour une meilleure ressemblance au prétendu bijou d'origine.


Matrya. Amène moi au Solrayade.

L'ordinateur s'exécuta. Et l'homme fut téléporté dans un endroit funeste sans lumière ni meublier.

Monsieur. Ils sont là-bas. J'ai cru pouvoir comprendre, des bribes de messages olfactifs que j'ai interceptés qu'ils étaient de riches entrepreneurs, voir plus. Enfin on se comprend Monsieur.
Oui, j'en suis sûr.
Guidez moi à eux. Je leur demanderai et me présenterai directement à leur patron. J'ai besoin de fric, je n'ai pas le temps d'espionner plus. Comme d'habitude, dessine les plans d'un déménagement. Arrange toi pour que ma future personne soit discrète et inconnue de son entourage. je compte reprendre le travail. Un coup de tête, ma foie le bienvenu.
Bien Monsieur. Suivez ma voix


Le HE3 ne trompe personne. Et les vieux mercenaires à la retraite, dépassés par la robotique à la recherche d'un pouvoir hors du commun pour enfin reprendre du service, sont souvent très alléchés par ce genre de relique.

Milly's Doc'. Ainsi il se nommait, il y a longtemps maintenant, mais aujourd'hui il ressortait. Comme lui soufflait Matrya à l'oreille, il lui faudrait prendre à gauche, puis à droite. Puis se garer ici, pour plus de sécurité il fera d'un astroport à l'autre à pieds. Il le fit, il aperçut là-bas au loin, une femme apparence commune, but invisible, l'une d'eux. C'est là qu'il irait. C'est là qu'il allait.

Auteur : archane
24/12/06 11h23 | 23 Aquan 3725

Ses "oreilles" avaient du nez si l'on puit dire et, question flair, il s'y connaissait. Il s'était forgé une réputation et une fortune colossale grâce à ce flair; il ne lui avait jamais fait faux bond, une sorte de chance intuitive qui ne cessait de l'étonner. Mais il savait qu'emmener une femme à bord d'un vaisseau pour une mission qui n'avait pas d'objectifs connus à l'avance et dont la préparation s'était faite en catiminie.... Pour lui ca n'amenait rien de bon mais il aimait l'aventure, c'était pour ça qu'il était là au lieu de se rouler dans l'opulente richesse qu'il avait amassé.
Il se tourna vers les autres puis regarda de nouveau la femme devant lui et sur un ton cynique lui répondit :

Rien qu'à ta vue je me sens défaillir, mignonne. Fais gaffe à ce que je me sente bien sinon....

Il cracha sa chique à terre puis se caressa ses cheveux blancs. De son épaisse chevelure légèrement nacrée par les produits cosmétiques, un chaton d'une dizaine de centimètres à peine plus gros qu'une main vint loger sa tête sur l'épaule droite de son maître. La petite bête qui s'était réfugiée sous le duvet cheveuleresque afin de rester au chaud était maintenant visible de tous. Il n'avait rien de bizarre si ce n'était ses grand yeux verts globuleux. Quand on ne cessait de les regarder on avait l'impression d'entrer dans un autre monde, une autre dimension.

S'appelle Degling et il est télépathe. Il parle pas mais ce qu'il ressent il me le transmets et je peux te dire que pour l'instant t'es dans le négatif alors va falloir redorer ton blason rapidement si tu veux qu'on s'entende.

Non mais je vais pas me laisser emmerder par la première jeunette qui passe, merde ! Y a plus de respect pour nous.

Il se retourna encore une fois vers les autres membres de "l'équipe"

Bon on décolle de là ou vous préférez bavasser sans rien foutre ?

Se retrouvant encore une fois regard à regard avec la jeune femme il fit quand les mêmes les présentations. Elle avait peut être un manque de savoir vivre mais pas lui. Au moins aurait il fait le premier pas.

Je me présente, Grimgar mais je préfère qu'on appelle Grim. Et toi la petite ?

Auteur : Duanration
04/01/07 20h51 | 34 Aquan 3725

C’était son jour de chance, trois femmes aux formes magnifiques et aux habits inexistants lui faisaient face.
Alors que l’une d’entre-elle vantait son courage et sa dextérité, une autre vint déboutonner sa tenue de pilote. Tout se passait à merveille, l’excitation montait en lui et il brulait de désir pour ces trois nymphes.


Merde, elle est où la troisième ?

Une morsure au cou… elle était là, derrière. Pris d’une fureur sans limite, il attrapa un long couteau, il massacra la première femme d’une dizaine de coups. Se jetant sur la seconde il la projeta en arrière d’un ingénieux coup de tête puis …

Winnie ??!

…Puis… La troisième se transforma en un canard géant qui se mit a vomir de la lave en fusion…

Oh !! Winnie ! Réveille-toi !

Un sursaut plus tard et Winnie sorti de son doux rêve. Il essuya la bave qui coulait le long de son menton puis observa l’horrible criminel qui venait de briser son délicieux sommeil.

Hé…Oh… Madame… Désolé, je… me concentrais en vue de…

Messieurs, je vous présente Winnie, un des plus habiles pilotes de Volcano à ce qu’on en dit.


Le rêveur se leva tranquillement, les yeux plissés et les cheveux en bataille. Il attrapa machinalement son casque et salua l’étrange groupe qui prenait désormais place dans son vaisseau, son antre, un lieu de pure infondement spatial et temporel ou le pouvoir divin ne s’exerce que par lui et lui seul. Ici prend fin l’inconsistante machination d’un univers qui se veut omniscient et dont l’essence de son existence ne tiens qu’a la seule volonté d’y croire.
Winnie se secoua la tête, il avait oublié de prendre ses médicaments et savait que ca ne lui réussissait pas.
Ainsi avait-il du mal à se concentrer, et sa schizophrénie avait tendance à reprendre surface. Lorsque les lutins emballeront les cadeaux… Lorsqu’il sera seul dans sa cabine il pourra discrètement les avaler. Il ne fallait pas qu’on le voit, on lui retirerait son permis de pilote si cela arrivait.
Sa voix ondulait, s’accélérait, ralentissait, ses yeux étaient dans le vague et son corps balançait comme un malabar.


Booonjouur… Messieurs ! Hum… Je suis… le pilote.

…


-Ressaisis-toi crevure, tu vas encore passer pour un taré.-

Hum, je suis Winnie Louresson, c’est moi qui assurerai le pilotage de ce vaisseau durant l’indicible et périlleux voyage qui se prépare. Je ne vous inquiète pas….Enfin, ne vous m’inquiétez pas. Car la mort, c’est juste un point final a l’existence, et faut bien que… Hum, bref, ne vous inquiétez pas, tout se passera bien, mais veillez à vous attacher quand même parce que bon.

Le long silence qui s’en suivit fit naitre en Winnie au terme d’une réflexion riche en argument une certitude : Il était encore passé pour un abruti. Ainsi se sentit-il dévisagé. Dans sa tenue verte de pilote, il n’avait pas grand-chose sur lui, un simple fusil laser sur sa hanche gauche, et un long couteau à fusion fait d’un métal brillant, il appelait ça un coupe-tout.
Les voila partis s’installer, il fallait…maintenant…prendre…ses médicaments. Winnie suait à grandes gouttes, son angoisse ne cessait d’augmenter. Des phrases tortueuses et incompréhensibles se bousculaient dans son esprit.
Un étrange gout de sang dans sa bouche, il avait mal aux gencives, il fallait vite qu’il trouve les pilules magiques. Il se mit alors à crier.


Alors maudits esprits ?! De quels droits osez-vous vous attaquer à nos âmes ?! Nous, touché de la main d’un créateur irréel ??! Et toi ! Vilain canard jaune ! Veux-tu me combattre ?!…

La boite, elle était là, la boite jaune. Winnie attrapa d’un geste vif le pot, et avala, tremblant, quatre cachets.

Ca ne va pas ?...

Ka…Ka…

Ne sois pas vulgaire Louresson…

Kalyso… ? Heu, vous étiez là depuis le début madame ?

Sans importance, tu es prêt ?

Toujours, où est-ce qu’on va ?

Démarre, tu verras…

Auteur : archane
05/01/07 02h07 | 35 Aquan 3725

Degling tout doux !

Le chat regardait le pilote avec insistance. Ses griffes sorties s'enfonçaient dans le veste de protection de Grimgar. Grimgar n'aimait pas cela et savait que si son chat était dans cet état cela n'annonçait rien de bon.

Commence bien cette mission...

Oui, elle commençait bien. Une emmerdeuse qui aime pas les vieux de la vieille et un pilote qui naviguait déjà sur le styx. Manquait que les pièces d'or pour achever cette parodie de l'enfer dans un chasseur paraissait anodin au premier coup d'oeil, à moins qu'il ne soit vraiment qu'anodin.
Tout cela l'existait plus qu'autre chose. Ses derniers temps ses escapades avaient été mornes et les techniques avaient tellement évolué que la chasse au trésor était devenue trop facile tandis que chasseur de têtes devenait un peu trop dangereux si on le reconnaissait.

Il sortit de la cabine et partit dans la première vide qu'il trouva. Il alla prendre son packetage qu'il avait laissé près de l'entrée du chasseur et commença à déballer. Degling vint lui caresser la joue.

Ok je te sors tes joujous.

De son bric à brac il y avait une petit caisson de repos ainsi qu'un mini scaphandre autonome et un casque miniature pour son chat miniature. il lui caressa la tête et le gratouilla derrière les oreilles.

T'en fais pas. On a pas à s'en faire puisqu'ils sont là. Calme toi et va te reposer, nous devons être en forme pour l'arrivée.

Degling descendit de son épaule et courut sur le lit pour s'intaller finalement dans son petit nid douillet. Après quelques secondes il s'endormit ronronnant comme si il venait de manger.
Grimgar finit de sortir son attirail. Quelques grenades plasmatiques rangées dans leur caisson anti-explosion, sa canne à pommeau pour passer pour un vieux sans défense, une pistolet nacré comme ses cheveux et une combinaison comme celle de son chat adoré.
Il prit le caisson de son chat et le mit sur le côté du lit et rangea le reste de ses affaires dans la seule armoire qui était à disposition dans cette nef. Il s'étira un peu puis alla se coucher. Il aurait besoin d'être en forme si il voulait pas que l'autre emmerdeuse vienne lui rabattre encore une fois que l'âge fait la différence.

Auteur : Sombrefeu
06/01/07 19h46 | 36 Aquan 3725

Un sourire vient sur les lèvres de Kraven Sombrefeu... D'un geste vif, il montre de la main quelques personnes et puis dit...
-Voici donc vos... collaborateur... Pour vous répondre, non, je ne vous accompagne pas. Cold est mes yeux et mes oreilles. Je pense qu'il est déjà un élément suffisant comme participation... Cold, qu'en pensez-vous?

-Celon moi, c'est un ramassis d'ordure, de déchet et de rebus, sire. Mais c'est exactement ce que nous avons besoins.

Un éclat amusé passe dans les yeux de Kraven... Quelque chose d'effrayant par moment... Comme un prédateur devant sa proie...

-Hahaha... Parfais. Alors, messieurs, je n'ais qu'une petite chose à vous dire... Je pense que vous êtes exactement le genre d'homme qu'il nous faut. Donc, vous méritez un paiement honorable. Je pense que cent mille crédits galactiques seraient suffisant. Chacun. À votre retour.
Vous êtes d'accord avec moi? Je pense que oui...


Avec un parfaite désinvolture, l'homme se retourne et dit en souriant à Kalyso...

-Je pense que vous avec tout ce qu'il vous faut pour aller où vous devez aller. Vous devez sûrement être étonné de mes efforts pour tout faire ceci... Mais je ne vous cacherais pas que j'y trouve un profit certainé. Je suis honnête sur ce point. Vous n'avez qu'à partir quand vosu le voulez. Quelques éléments ont été installés sur votre chasseur pour simplifier les choses... Je pense qu'un brouilleur de coordonné est toujours utile quand l'on est pas supposé existé... Ce qui est le cas pour ce que vous voulez faire et pour l'endroit où vous voulez aller.
Je vous souhaite donc bon voyage.


Le regard sombre de Kraven se porte sur Cold...

-Revenez vite, Cold. Vous n'imaginez pas comment le capitaine Kardan m'ennuit pendant vos absence.

Sur ces mots, l'homme s'en va sans un regard... En quelques instants, quelques soldats l'entourent pour le reconduire en sécurité vers le domaine famillial.

Une seule chose titille vraiment la curiosité dans cette histoire... Où est bien ce profit? Que peut bien chercher un homme qui a déjà la fortune, le pouvoir et le respect? Encore plus de pouvoir? Encore plus de richesses? Et si c'était quelque chose d'autre? Quelque chose d'encore plsu étrange...
Le savoir? Le mystère?
Qui sait?

Auteur : Kalyso
24/01/07 12h30 | 54 Aquan 3725

Ca y est… Ils sont partis… Ils sont partis et ils vont y arriver ! L’espoir qui anime Kalyso donne cette fois ci une impression de réel. Oui ils vont atteindre le but. Son but ultime. Ils vont passer les frontières les plus inaccessibles, et arriver en un lieu ou nul avant eu n’a posé les pieds…vivant. Et peut être la retrouvera t-elle alors, cette époque ? Peut être retrouvera t-elle ce en quoi elle ne veux plus croire ? Peut être retrouvera t-elle son sourire sincère, et non pas ce masque froid se pose sur son visage chaque fois que besoin de se cacher est.
Redeviendra t-elle innocente ? Redeviendra t-elle crédule ?

Les yeux perdus dans les milliers d’étoiles qu’ils traversent à une vitesse folle, elle se voit revivre les instants qui rendent son cœur léger. Elle songe à toutes les paroles qu’elle a entendues, à tous les instants qu’elle a vécus, à tout ce qu’elle a ressenti. Et elle sourit. Qu’elle aimerait redevenir cette enfant qui peut se réfugier dans les bras de tous. Qu’elle aimerait ne plus avoir à se battre pour défendre…pour ne rien défendre du tout en fait…

Hmm Mademoiselle ?

Oui ?

Votre plan, il me dit que je dois dépasser Aquablue.

Oui.

Il n’y a rien après Aquablue. Enfin, des vieux astéroïdes tous pourris quoi.

Oui. Allez le plus loin possible.

Euh…On a un but précis ?

Ne plus être détectables. Etre oubliés. Etre effacés.

QUOI ?!


Seul Cold n’avait réagi. Il était resté silencieux, songeur. Comme à son habitude.

Vous vous êtes engagés, n’est ce pas ?

Les clauses n’impliquaient pas d’effacement.

Ne vous inquiétez pas vieillard. Vous vivrez vos dernières semaines. Si tout se passe bien…


Elle avait ajouté cela à mi-voix.
Le silence s’installe. Tous songent. Winnie chantonne. Tout à coup, le téléporteur grésille.
C’est Grimgar qui s’en approche. Il tapote sur le clavier et se tourne vers Kalyso.

Petite.

Hmm ?

Ya un certain Milice qui…


C’est Cold qui coupe la parole du vieillard.

Milly’s Doc’. Il est venu finalement…

Un peu en retard peut être ?

N’est il pas dangeureux d’effectuer une téléportation alors que nous avançons à cette vitesse ?

Hmmm, à moins que la personne tiennent à ce que son corps reste entièrement de chair et d’os, ce n’est pas très risqué.

Vous pouvez vous arrêtez, Winnie ?

Ya des pirates qui traînent dans ces zones…

Milly’s est il indispensable, Capitaine ?

C’est un outil précieux…

Alors prenons le risque.


Le pilote hausse les épaules. Derrière le hublot, les étoiles ralentissent leur course, jusqu’à devenir des points fixes. Des rochers sans vie.

Prêt à recevoir…

Le téléporteur se met en marche.
Dans le vide, le corps d’un homme se dessine.
Et les lumières s’éteignent. Sur l’acier du vaisseau, des chocs retentissent.
On entends une lame sortir d’un fourreau, et un chargeur de pistolet claquer.

Nous avons de la visite…

HRP : désolée, je dois bâcler… Pas très bien écrit, et court… Je me rattrape au prochain, promis.

Auteur : Doxman
31/01/07 12h58 | 61 Aquan 3725

* Et merde ! *

Matryaaaaa ! ! Je t'avais demandé de me prévenir dés qu'ils décolleraient !
Alors là monsieur ! Vous mentez. Vous ne m'avez rien demandé, vous m'avez consigné.
C'est toi la menteuse ! Vous avez quoi les robots là ? Hein, j'peux savoir ? Bande d'insectes ! Ahahahaha. Allez dégage la vieille informe. Informe/informatique, elle est bonne pas vrai ?
Monsieur au lieu de dire plus de merde qu'un pauvre merdeux, vous feriez mieux de courir... Et de la fermer, si vous voulez rester secret.
Bonne idée bouffonne ! Allez à bientôt ! J'te biz ma connasse !


* Non mais franchement j'ai dormis ? Mais quel vieux bouc. Ah Ah, j'suis un vrai d'la vrai j'vous l'dis moi ! Héhé. Allez , au galop ! ! ! *

Cet homme est malade... Cet homme est un crétin... Cet homme et misérable, en fait, Milly's Doc' est le plus grand des menteurs. Simplement car cette personne n'est personne, cet individu est inconnu car il n'en est pas un. Il étai un mercenaire parfait et performant mais aujourd'hui son coeur balance pour certains comportements ce qui le déroute de ses lignes, de ces vents. Il jonglait depuis trop longtemps, il l'avait gardé depuis trop longtemps, il n'aurai jamais due se cacher si longtemps avec cette même personnalité, cela l'a transformé en cette pensée qu'il pensait déguisement.

Enfin, il courrait ! Il traversait la plate-forme. Plus il courrait plus il ralentissait au lieu d'accélérer, les réacteurs du vaisseaux mettaient les gaz. Il s'accrocha in-extremis à un bout de ferraille, il était hors de portée des puissants remous aériens orchestré par les propulseurs. Il était presque à plat ventre après le redressement, plus qu'inattendu d'un chasseur plus que surprenant. Enfin, de là il aperçut quelque chose de creux, un trou. Quel trou n'est pas creux... Enfin. Il se dirigea vers ce-dernier, il fallait qu'il se dépêche le vaisseau sortait de l'atmosphère. ce trou avait une odeur de citron, Doc' pensa au garde manger ! RIEN DE TEL ! pour sa cacher et rester secret bien entendu. Un endroit chauffé, un endroit noir, un endroit stérilisé... Un zone parfaite pour Doc' !

Une fois entré... Dur constat... Espérances diverses plus qu'atténuées. Prévisions totalement erronées... Le mercenaire avait perdu son flaire, l'âge lui avait enlevé.
Il avait atterrit dans des chiottes.


* Ouais... Simple contre-temps ! Il me faut un plan au cas où une envie quelconque viendrai se déverser un peu de caca dans cette gorge à déchets... J'aurai cas me cacher juste derrière le siège, personne regarde derrière son siège quand il va démouler son cake.

Enfin bon. Va aussi falloir que je pense à me montrer...

C' quoi c'bordel ? Ouh là... ça sent pas bon, j'vais rester là moi hein ! *

Sans qu'il le semble, Milly's Doc' était armé. Il continuait d'imprimer cette image crétine, et la jouait avec une familiarité qui sortait de la copie. Mais il sentait le danger se dessiner. Il plaça sept petites fléchètes dans une petite entaille de sa manche droite. Il frappa le haut de son épaule gauche contre le mur, un déclic se fit entendre. Le combat arrivait, et Doc' se prépare.