Divers > [ Exercices - RP Libre ]
Auteur : Kalyso
30/12/06 14h49 | 29 Aquan 3725
[HRP]
Ce topic naît d'une discussion avec un joueur qui me demande comment improviser sur une quête RP.
Il n'a pas de but autre que l'exercice au RP et sera parsemé des conseils de rolistes.
RP libre, faites ce que vous voulez en respectant les règles ;) . Si ça marche, j'ouvrirai un topic RP quête.
Bon Role Play ;)
Auteur : Kemeth
30/12/06 15h28 | 29 Aquan 3725
Qu'est-ce qui peut faire qu'un être humain se sente perdu ?
Se sente désemparé et en arrive même à penser que le combat ne sert à rien ?
Est-ce que baisser les bras est une façon de faire qui a fonctionné pour quelqu'un dans le passé ?
J'en doute. Mais ce sont justement les doutes qui causent ce problème présent, affectant le moral, nous convainquant de notre grande faiblesse : Je ne suis qu'un humain. Et en tant que tel, que puis-je contre ce qui doit forcément arriver ? Ai-je un pouvoir particulier qui pourra m'aider à empêcher les choses de se reproduire encore ?
Pourquoi toutes ces questions existent alors que je n'ai de toute façon pas le choix ? J'ai beau me demander si je vais pouvoir continuer, si je vais pouvoir réussir, si la fin de mon aventure sera une bonne fin pour moi, cela ne change pas que je n'ai pas le choix. Je vais me lever et je vais marcher. Marcher contre le vent qui, comme par hasard, se lève en même temps que moi et ne se dirige pas dans le même sens que moi. Faible vent, tu n'es qu'un surplus de mes doutes. Tu ne veux que mon abandon à la colère et à la rage. Tu ne veux que ma défaite, mais celle-ci ne sera effective qu'avec ma mort. N'insiste pas car ce n'est pas en me ralentissant que mon cur s'avouera détruit.
Tant que je vis, tant que je pourrai aimer, tant que je pourrai marcher, je serai de ceux qui veulent voir s'accomplir la Prophétie de la Lumière Eternelle. On raconte que ceux qui la contemplent deviennent immortels. On raconte que les blessés sont immédiatement guéris quand ils se trouvent à sa proximité. Mais on raconte aussi quune fois que lon a vu cette merveille, nos yeux ne pourront plus cesser de pleurer. Des larmes dune joie profonde, étant le prix dune vision si belle quelle toucherait le cur de celui qui nen a même pas.
Je te veux, toi lumière, qui saura défaire ce qui me fait si mal. Il te faudra être vraie, être ce que jattends de toi, car même si lespoir est une folie humaine, elle nexiste que parce quelle nous amène à dépasser nos limites. Mitrae jarrive !
Et me voici parcourant les plaines et les vallées, à la recherche de ce fragment de poussière. Je cherche lintrouvable car ce monde est si vaste. Les grottes que jai visitées mont toutes demandé de renoncer. Lobscurité qui y régnait a toujours voulu me soumettre à sa volonté. Et pourquoi marrêterais-je ? Tu nes quune représentation de mes doutes. Tu nes là que pour en rajouter au poids de ma douleur. Je ne serais pas dépaysé par cet attrait de pleurer à jamais, car cest déjà dans cet état que je suis.
Je suis maintenant dans ce lieu maudit. Le seul qui paradoxalement, me donne de la force. Vous êtes tous morts pour moi et je ne pourrai jamais me le pardonner. Mais quelle idiote façon de vous remercier que ce serait, si je ne faisais pas de ce but, celui de ma vie. Jerre dans les contrées. Les unes après les autres, je les passe comme file le temps sans jamais sattarder. Le repos est un luxe que je ne peux me permettre de posséder. Je ne dors plus. Je ne fais plus de halte. Je suis un cadavre mouvant qui continue à espérer envers et contre tout. Je suis ...
Auteur : hell
31/12/06 13h52 | 30 Aquan 3725
La lumière éternelle
fable ou
réalité déformée
On dit que tout homme qui la contemple une seule fois ne loublie jamais. On dit que cette lumière suit tout homme qui la contemple au delà de la mort. On dit que la magie de cette lumière est inégalée dans tout lunivers. On dit que cette lumière régit le destin de tout homme qui la contemple. Réalité ou imagination ? Histoire vécue ou racontars divrognes ? Légende ou fable * ?
La solution est toute trouvée. Chaque homme est maître de son destin. Chacun gouverne sa propre existence. Nos actes et nos choix seuls décident de lorientation de notre vie. Ceux qui parlent du destin déjà écrit en évoquant des faits malheureux ont tord. Il ne sagit que des conséquences des actes dune tierce personne. Rien nest du au hasard, tout est du aux hommes et à leurs actions. La mort ? Elle nest pas écrite à lavance. Elle est le résultat dune succession dévènements liés aux hommes. La destruction ? Il en est de même. Les rencontres « fortuites » ? Elles sont dues aux choix de deux personnes daller à un endroit à un moment donné. Rien nest du au hasard, rien nest décidé à lavance par une entité supérieur. Nous sommes tout simplement libres.
Cest ce que je pense, moi, Aries. Et cest en tant quhomme libre de mes actes, libre de choisir mon destin, que je décide de partir à la recherche de cette lumière qui a fait coulé tant dencre. Cette maudite lumière, si elle existe, ne possède pas le pouvoir de changer le destin de quiconque. Elle ne peut au mieux que réchauffer le cur dun faible ne croyant pas à son pouvoir de décision. En ce qui me concerne, je nen attend rien. Juste montrer que je suis le seul maître de mon destin. Jamais cette lumière ne me guidera, jamais elle ne me poursuivra. Et peut être, jamais je ne la trouverais, car tout simplement elle nexiste pas. Mais quimporte, je tente le coup. Après tout, je nai rien à y perdre, juste un peu de mon temps.
Au fil de ma quête, mon esprit ségard parfois. Jamais je nai douté de moi. Et cependant
Les gens parlent de cette lumière avec tant de foi dans les yeux et dans la voix que cela mintrigue. Pourtant, aucun deux ne la découverte, aucun deux ne la contemplée. Juste des histoires sur cette lumière qui circulent. Les crédules et les faibles desprit y croient. Et ils y croient avec tellement de ferveur quil marrive de me demander si ce nest pas moi le faible desprit
Nan, cela nest pas possible
Je leur prouverai quils ont tord, quitte à briser lespoir des personnes qui y croient.
Peu mimporte de briser un espoir imaginaire. Ceux qui espèrent être guéris de leurs maux par cette « magie » ne le seront jamais, car ils ne trouveront pas cette lumière, même si elle existe réellement. La seule vraie lumière qui peut les guérir, le seul véritable espoir se trouve dans leur tête. Le pouvoir quils ont entre leurs mains. Le pouvoir de décision. Si tous se rendent compte que seuls leurs actes décident de leur avenir, ils accepteront les épreuves quils auront à traverser. Ils sauront pourquoi tel ou tel malheur est arrivé, soit en conséquence de leurs actes, soit en conséquence des actes dune autre personne. On ne peut se relever dun malheur que si on en connaît la cause.
Serais-je en train dessayer de me justifier face à moi même ? Peut être. Peut être que le doute sinstalle en moi. Mais je lèverai ce doute en trouvant cette lumière. Je saurais à ce moment que javais bien raison.
* Les légendes sont très souvent basées sur des faits réels, les fables sont imaginées de A à Z (si je me trompe, merci de me le dire par MP que je corrige)
Auteur : Kemeth
01/01/07 16h57 | 31 Aquan 3725
Je ne vois plus rien... Je nentends plus rien... Je ne pense plus à rien...
Une chose est sûre, cest que je ne suis pas encore mort, mais je nen suis pas loin. Une fois de plus, mon impatience et mon envie de trouver ce qui occupe constamment mon esprit mont amené à meffondrer de fatigue.
Noublie pas que tu nes quun être humain... Certes tu peux dépasser tes limites grâce à lespoir, mais il est déjà plus difficile de dépasser les autres limites qui se trouvent un peu plus loin des premières...
Je leur en veux profondément, à toutes ces limites. Elles veulent simplement nous empêcher de pouvoir réaliser nos rêves et de connaître le bonheur sans aucune forme de contraintes.
A moins que ce bonheur vaille tellement le coût de sa personne que les limites nexistent que pour seulement en permettre laccès à ceux qui le méritent vraiment ? Si tel est le cas, je finirai par trouver ce que je cherche car personne en ce monde nest plus disposé que moi à se sacrifier dans un but pourtant tellement égoïste.
Je suis allongé quelque part. Je ne devrais pas savoir où je me trouve car je suis allé dans tellement de lieux que si on me demandait si celui-ci où bien celui-là a pu sentir mes pas le fouler, je ne saurai pas forcément répondre.
Je devrais morganiser et même oublier mon orgueil qui me pousse à chercher seul ce dont pourtant tant de gens rêvent. Je dois penser aux chances que jai de réussir sans aide, comparé aux efforts multipliés par le nombre de compagnons qui pourraient faire partie de ce voyage de fou.
Je nai pas besoin douvrir les yeux pour savoir où je suis, car à chaque fois que je tombe, je me réveille toujours au même endroit. Ce lieu maudit qui me donne la force de continuer. Il est emprunt de souvenirs si noirs que mon âme en est sévèrement marquée. Peut-être est-ce pour cela que ce lieu mest à présent attaché doffice...
Je nai plus quà essuyer mes larmes et me relever de nouveau pour marcher sur mes craintes. Je repars et suis déjà loin quand je me demande où je pourrais bien aller. Je vais me rendre à la ville la plus proche et voir sil me serait possible dinclure dautres personnes dans ma quête de lintrouvable.
Cette Taverne, dans laquelle je suis entré à linstant, me semble un bon point de départ. Elle est placée juste à lentrée de la ville, ce qui explique pourquoi il y a tant de voyageurs qui sy reposent en ce moment tout en sirotant un verre ou deux, voire davantage.
Comme dhabitude, les gens me regardent étrangement dès que je suis près deux. Une fois, un homme sest permis de dire que je nétais que du brouillard, que jétais irréel, que je navais rien à faire dans ce monde. Quel fou. Je suppose que mon état crasseux et que mon apparence louche projettent en ces gens, les images dun homme quil vaut mieux éviter, car il napporte que les ennuies et fait croire quil est seul, mais la mort laccompagne.
Voilà déjà plusieurs heures que je suis assis à cette table. Si je voulais attirer lattention, ce serait raté car je suis dans le coin le plus sombre de la pièce. Mais mon regard semble gêner ceux sur lesquels il est posé, alors comment pourrais-je souhaiter attirer lattention en de telles circonstances...
Cest au bout dune dizaine dheures que je me décide enfin à sortir de ma table plongée dans lobscurité. Je suis au milieu de la Taverne et il ne pourra y avoir de meilleur moment pour tenter de réunir des hommes de bonne volonté, qui ont comme moi, lenvie de trouver ce qui est dicté par la Prophétie. Tous me regardent comme si je venais de sortir de nulle part.
- On dit que celui qui la contemple pourra vivre cette vie dans limmortalité.
On dit que les larmes quelle cause sont source de joie car sa beauté na pas son comparable.
On dit que les blessés se voient être guéris à son étroite approche.
Je dis quelle nest pas une simple légende.
Je dis quune partie de la Lumière Eternelle est en chacun de nous, mais quil faut trouver le reste pour avoir le privilège duser de sa bénéfique clarté.
Je dis quautrefois, les hommes étaient immortels, mais que leur vanité, leur égoïsme, leurs mauvais côtés, leur méchanceté leur ont fait perdre le droit de vivre aussi longtemps que le temps lui même.
Je dis que par conséquent, ceux qui veulent retrouver ce droit, doivent y mettre le prix de toute une vie de mortel.
Joignez vous à moi et ensemble, nous prouverons au monde que rien nest impossible...
Auteur : Kemeth
05/01/07 20h11 | 35 Aquan 3725
Le temps s'est il figé ? Tous me regardent sans bouger et surtout sans répondre. Ont-ils si peur de ce que j'ai l'air de représenter qu'ils n'osent pas surenchérir sur mes mots ? Le moment est pourtant idéal. M'ont-ils entendu au moins ? Et si ce n'était que mon apparition qui avait capté leur attention ?
- Eh bien ? Ne répondrez-vous pas à mon appel ? Je sais que vos curs saignent. De lui coule le sang des pertes chères, tout comme coulent vos larmes, à torrent. La Lumière Eternelle est réelle. Tout le monde en rêve mais personne ne part à sa recherche car le désespoir nous ronge tous davantage chaque jour. Ne voyez-vous pas que nous n'avons d'autre but dans la vie que vivre jusqu'à notre dernier souffle ? Désirez-vous tellement voir vos proches s'effondrer un par un avant que ce ne soit votre tour ?
Ce silence...
Il est froid et témoigne quils ignorent tous, presque consciemment, mes dires dhomme louche. Ai-je à ce point lair de sortir dun asile ? Ai-je les gestes et la façon dagir dun illuminé qui montre du doigt tout ce qui se présente à lui en jurant que la fin du monde népargnera personne ?
Je suis las...
Las du comportement des autres à mon égard. Sils ne veulent pas regarder avec autre chose que leurs yeux, alors je les déclare perdus davance. Restez des humains qui implorent dieu de guérir leurs maux, alors quils ne lèvent pas le moindre petit doigt quand on leur offre lopportunité de ne pas exister pour rien. Moi, je serai de ceux qui rendront son dû à lhumanité. Je serai alors le guide des hommes et des femmes qui désireront vraiment bénéficier de ce que je posséderai.
Derrière la porte de cette Taverne se trouve le monde. Il est vaste et cruel. Il est trop chaud et trop froid. Il rit de nous car peut nous regarder de haut. Il peut se le permettre, il a la force de la nature avec lui. Mais sil croit que le parcourir de part en part me fait peur et me décourage avant même le premier kilomètre, il se trompe lourdement. Sil le faut, je regarderai sous la moindre petite pierre qui jonche le recoin le plus éloigné, le moins exploré, le moins exposé aux regards. Je mettrai à bas les efforts de la vie qui, ironiquement, veut nous faire croire quelle est, et à toujours été, trop courte pour chacun de nous. La vie qui veut nous faire croire que la mort est une chose normale et courante. Les hommes ont finis par se persuader que mourir nétait pas la fin, mais une étape de plus à franchir. Peut-être est-ce vrai, mais on ne le saura pas avant den arriver là. Voilà pourquoi je nabandonnerai pas avant l'extinction de la dernière parcelle vitale en moi. Je le sais, limmortalité nous a appartenu et doit nous revenir.
Un dernier regard à ces hommes qui restent assis sans bouger, me fixant étrangement. Leurs yeux ont la couleur de la tristesse. Je sens que quelque part en eux, ils voudraient avoir le courage de me suivre, mais jamais ils ne le feront car le sacrifice est un prix quils ne veulent pas payer. Ils voudraient que leurs rêves tombent à leurs pieds sans que cela ne leur coûte quoi que ce soit. Mais si les choses marchaient ainsi, je ne serai pas ici en ce moment même, à essayer de convaincre nimporte qui de maccompagner, de venir avec moi à la recherche de lintrouvable. Si tout ce quon souhaitait se réalisait sans efforts, je serai auprès de toi, Mitrae...
- Je men vais de cet endroit. Vous navez quà rester dans votre tranquillité si apaisante. Votre véritable souhait est peut-être que vos rêves ne restent que des rêves et ne voient jamais le visage de la concrétisation. Je men vais, hommes prétendant avoir la foi. Je men vais de cet endroit rempli dhypocrites. Je vais tenter ma chance ailleurs et continuer despérer.
Je me retourne. Je reste immobile et prends mon temps pour contenir les larmes qui tiennent absolument à prendre mes joues dassaut. Ah Mitrae... Je ne suis heureusement pas comme eux. Je vais aller jusquau bout, rien que pour toi. Je suis un égoïste qui ne cherche au final quà te sauver. Mais cet égoïsme est celui de lhomme en général. Et bien que je sois également un hypocrite, je ferai tout pour empêcher que ce que je ne pourrai jamais accepter, arrive...
Auteur : Melman
08/04/07 05h19 | 53 Vertan 3725
Mille fois je cru apercevoir la lumière.
Mille fois jai eu une vaine impression davoir atteint ma quête. Celle que je poursuit depuis si longtemps et dont je ne vois pas la fin. Je pourrai la continuer jusquà la nuit des temps, ce nest que moi qui pourrai trouver la fin. Je ne veux emporter personne dautre dans ma folle quête que moi-même.
Quelle est ma quête? Trouver la Lumière Éternelle dont on chante les biens faits sur les 5 planètes. On dit que ceux qui la contemplent passent de mortels à immortels. On dit que les malheureux qui lentrevoient deviennent joyeux. Mais on dit aussi que les blessés qui la contemplent guérissent. Voilà ce que je poursuis, ce que je cherche. Mon être est blessé et je cherche une chose qui pourra la guérir. Je cherche la Lumière.
Je parcours ce désert de sable, deau, de verdure et de feu à la recherche de cette seule chose qui saura guérir mon être, en me faisant oublier se terrible souvenir, en effaçant ce qui nest pas supposé être effacer. Je garde se souvenir secret pour moi. Il na été partagé que par une autre personne, celle qui ma fait vouloir oublier ce souvenir. Mais oublier ce terrible souvenir ne pourra me faire oublier cette personne. Elle restera graver dans mon cur et dans ma tête, à jamais.
Le temps passe et je naperçois toujours pas la fin de ma quête. Quand finira-t-elle? À la fin de ce ruisseau, de ce désert, de ce chemin où à la fin de ma vie? Si le choix me serait possible, je prendrai le premier choix. Jespère ardemment que mes forces ne me quittent pas tant que ma quête ne sera pas complète, mais je sais que je ne suis pas éternel, je ne suis pas dupe tout de même.
Tout au long de mon parcours, je réfléchis beaucoup à la Lumière Éternelle et une idée est née dans mon esprit : Existe-t-elle vraiment? Serais-ce une idée venue dun esprit en manque de reconnaissance? Serais-ce pur mensonge depuis le début des temps? Des milliers de pauvres et de blessés auraient-ils poursuivis une vaine quête à la recherche de cette lumière? Toutes ces questions se bouscules dans ma pauvre tête qui essaie dy voir clair.
Pendant ma réflexion, un autre question est sest imposée : Pourquoi il y a-t-il autant de personnes qui disent avoir vu cette Lumière? La réponse est venu delle-même : Tout ceux qui disent lavoir vu et être guéri par elle on simplement guéri deux même rapidement en voyant un rayon de soleil quils croyaient être la Lumière Éternelle. Ils ont espères si fort de guérir que leur organisme les a guéri.
Mais alors, quelle est le but de ma quête?
Auteur : Melman
25/04/07 02h35 | 70 Vertan 3725
Je crois avoir trouver quel est le but de ma quête. Je crois que mon but est de trouvé une chose qui pourra me faire oublier ce terrible souvenir dont je ne veux pas parler, qui pourra mêtre bénéfique en me faisant penser à autre chose quà ce souvenir, qui pourra me faire tourner la page. Car, oui, je crois que je narriverais pas à tourner la page seul. Je crois quil me faudra de laide pour passer à autre chose.
Un jour, tard dans laprès midi, japerçu au loin une Cité. Cest une Cité comme les autres, mais je nai rien à perdre à y aller. Jy arrive après que le Soleil se soit caché derrière les arbres pour laisser la place à la Lune, laquelle est pleine. Elle offre une faible luminosité pour les âmes seules comme moi, mais cest correct pour voir où je vais.
Déjà que la Cité de loin paraissais petite, elle est encore plus petite de proche. Jentre donc dans cette Cité et marcha longuement dans les rues sombres seulement éclairées par la Lune et par les lanternes. Ici, il y a une taverne encore ouverte à cette heure avancée de la nuit. Là on voit un ivrogne qui retourne chez lui. Par là, on voit un couple rentré dans leur maison pour une longue nuit damour. Je suis jaloux deux, jaloux de leur amour. Jai un jour été amoureux et jai cru dans ces temps que notre amour durera éternellement. Malheureusement je métais trompé... Mais je garde cela pour moi, car je ne veux pas encore me morfondre sur cela...
Je marcha longtemps, ne cherchant rien, ne voulant rien dautre que dêtre seul. Je me perdis dans le dédale de rue, mais cela na pas dimportance, car j'était seul à être perdu...
Tout dun coup, je marrêta, car je vis une jeune femme sortir dune maison. Cette jeune femme était dune beauté rare. Elle avait des courbes à faire rêver. Sa coquine jupe permettait dadmirer ses longues jambes musclées et sa chevelure volait derrière elle.
Je tomba immédiatement amoureux delle, sans la connaître.
La jeune femme sengage dans un chemin et je la suivi. Je reste à distance delle, essayant de ne pas me faire voir par elle. Je ne voulais pas la quitter des yeux, de peur de ne jamais la revoir. Je la suivi donc un bout de temps, restant toujours cacher dans lombre, au cas où si elle se retournait, je pourrait me terrer dans lombre et ne pas bouger. Ny a-t-il pas meilleure cachette que le noir?
Un moment, elle sarrêta et entra dans une maison. Jallai donc voir ce quelle faisait à lintérieur de sa demeure, car je ne voulais pas la perdre des yeux. Je jeta donc un coup dil à lintérieur de la maison par la fenêtre...
Elle embrassait un autre homme! Et comme de fait, cet homme était plus grand, plus fort et plus beau que moi! Pourquoi m'a-t-elle fais ça, à moi? Je sais... elle ne me connais pas. Mais voir cette femme si belle embrassée cet homme, un autre que moi... Il ny avait quune solution possible pour soulager mon cur brisé...
Je sortit donc un couteau de ma poche...
Auteur : Kalyso
08/12/07 15h02 | 72 Galan 3726
< hrp > Petit exercice de style. Je me sens rouillée en ce moment, donc j'ai tapoté ça. Pas d'intrigue, juste l'envie de mettre des mots les uns derrière les autres et d'essayer d'obtenir un résultat. Bah...mwerf, déçue je suis... Tant pis ^^
Mine de rien, je me suis attachée aux personnages. Si quelqu'un veut développer l'histoire avec moi, pour le fün, bah, mpez moi ;) </hrp>
Je crois quil ny a plus rien que ce monde puisse moffrir. Je veux le quitter et pourtant ne le puis. On dirait quune chose my attache, ou que mon bras tremble trop fort lorsque vient le moment. Alors jattends, et je songe, à des temps plus glorieux. Je rêve dun lointain. Lieu, jour, être, sentiment. Tout sassemble à ce terme lorsquil sagit de mes pérégrinations spirituelles. Oiseau, aucune autre cage ne me saurait retenir. Amant, il nest de femme que je saurais aimer. Peintre les pinceaux fuiraient lindécision de mes doigts. Homme, la faiblesse embrassera mon cou et me jettera dans les bras dune ultime maîtresse.
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Jai aimé un jour. Il sagit de toi. Je navais plus dâme, mes pensées nétaient plus libres, lobscurité avait dévoré mon jugement avant de léclairer de ta lumière. Jétais morte, je ne devais plus recevoir de don de ce monde. Je voulais le quitter, et lorsquenfin je le pus tu es apparu à moi. Et je tai aimé bon sang. Tes baisers seuls pouvaient panser mon cur. Les tortures dont il était la proie fuyaient devant tes promesses. Et je tai détruit. Comme un joyaux quon brise, comme une flamme quon souffle, comme une toile quon déchire.
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Tu étais belle, ce soir dautomne, tes larmes roulant sur tes joues de feu. Tu tes libérée dun poids que jai accepté prendre sur mes épaules. Tu as voulu vivre de nouveau. Nétait il trop tard ? Navais tu raison lorsque tu parlais de labsurdité de taimer ? Jentends encore ton rire qui se mêle à tes sanglots. Qui teinte les fleurs déjà fanées de couleurs vives. Qui vacille une dernière fois dans lobscurité grandissante. Et qui machève. Coup de poignard dans mon cur fébrile. Je veux quitter ce monde, mais hélas ne le puis.
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Je crois quen fait, nous ne nous croisâmes au bon moment. Tu étais trop jeune. Tu as vieilli dun coup. Moi jétais morte. Jai aspiré ta force. Et je me suis tue. Elle nétait pas suffisante. Notre impatience était trop grande. Notre union nétait quutopie. Utopie de celle qui a perdu lespoir. Utopie de celui qui nen a que trop. Je quitterai ce monde, bientôt, lorsque je le pourrais.
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Je te regarde. Tu dors. Dans mes souvenirs flotte, incertain, ton sourire. Et jesquisse, et je dessine, je colore de ma pensée tes yeux, tes lèvres, ta peau brune, ta robe de soleil. Je te sens nue, dans mes bras. Je sens ton dos contre le mien. Je respire ta chevelure. Je cherche tes pleurs égarés. Petite fille peut être trop vieille, qui ma transmis son poison. A qui je pardonne déjà mon départ que pour linstant ne mest possible.
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Je suis revenue. Il était trop tard. Je voulais taimer encore une fois. Je voulais être tienne. Je voulais sentir en moi lardeur de tes muscles. Je voulais brûler de toutes mes forces avant de méteindre. Je voulais que tes lèvres apaisent ma peau, que tes mains taisent mes soupirs. Que ton cur contre le mien, et tes doigts dans mes doigts, et nos jambes sentremêlant, nous saluâmes hier, aujourdhui et demain. Que le jour se couche, que le crépuscule nous embrase, que lamour séteigne, et que nous partions. Car enfin nous laurions pu.
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Je nai su tattendre ma belle. Lappel était trop fort. Mais jai compris enfin, ta douleur et ta peine et ton dégoût de tout ça. Je nai connu que des bribes de toi qui mont suffi à nourrir mon besoin. Et dès que je lai pu, je me suis envolé.
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Le Vertanien - 13 Galan.
Deuil aujourdhui dans létat dIanis, près de la zone interétatique. Deux enfants de Vertana se sont donné la mort. Les conditions du drame sont encore méconnues, mais une enquête est en cours.