Divers > [Quête] Les Entités Primaires

Auteur : Doxman
27/01/07 11h32 | 57 Aquan 3725

La système galacticain vit depuis de longues années sous les même trois règles d'équilibre. En effet, avant même que les avènements Hritiens ne viennent bouleverser la traditionnelle galaxie, avant même que la petite dizaine d'entités élémentaires ne soient créées, avant même que des esprits maladroits, ou bien avisés, tout dépend du point de vue de chacun, ne viennent ouvrir le voile... A l'époque où sur Galactica la vie était un havre de paix et une idéologie à se développer plus que quiconque. Des objectifs comme on ne s'en fixe plus aujourd'hui... Ces pensées ce sont évaporées lors de la création, lors de la naissance de la transformation...

Mais beaucoup oublient, et c'est depuis peu qu'ils y ont réfléchis, que tout ce système, avant de devenir une Chronique de sa capitale, vivait déjà. Grandissait déjà, pensait déjà. Il y avait déjà cinq planètes, déjà cinq écosystèmes et à part en Désertica, l'avènement magique n'en avait bousculé aucun. Aucun n'avait été troublé par ce qui n'affecta que les peuples. Ce qui ne bouscula que les pensées, et de ces faibles faits matériels avait donné à la galaxie une nouvelle morale. Plus vivante mais beaucoup moins louable qu'auparavant.

Aujourd'hui nous vivons avec cette morale. Nous nous battons contre cette morale, mais nous livrons bataille avec sa détermination. Elle nous ronge doucement et nous ne savons comment la vaincre. Plusieurs mégalomanes ont crus avoir assez de savoir pour pouvoir réduire ce comportement à l'état de maudits souvenirs, mais ceux que leur savoir leur octroient, leur morale -celle de tous- leur octroie, c'est qu'ils sont eux-même les fondateurs les précurseurs de cette médiocrité détestable et détestée.

Aujourd'hui nous vivons toujours sous les trois grands traits, certes s'y sont ajoutés des reliques magiques du nom de Sphères Élémentaires, mais sans les entités Primaires personne n'auraient pu vivre sur ces imminentes terres de conflits. Ces traits sont : Le Climat ; La Nature ; Le Temps. Chacun dépend de l'autre, chacun vit avec l'autre, la symbiose parfaite. Cependant en Chroniques de Galactica, nom de renommée dans notre galaxie aux hommes bafoués. Cinq planètes vivent sous cette symbiose, mais chacune des planètes connaît une entité dominante.

En Aquablue, terre d'eau et d'humidité plus ou moins glaciale c'est le Climat qui domine. Il instruit chacune des minutes, chacune des algues d'une manière simple, autoritaire et vraisemblablement dictatorial. Mais il sait au fond, que sans ces deux facteurs il mourrait. Enfin, il domine ici pour se laisser aller en...
Volcano, terre de feu et de chaleur. C'est le Temps, qui domine les entités vitales. La planète et dans un état tel qu'elle ne dépend pratiquement plus de son climat, qui de par son absence plonge le rouge dans un monotonie noire et radioactive. Gaïa et sa mère Nature, n'ose même plus s'y aventurer et si limite à son rôle standard, maintenir la planète vivante...
En Vertana, c'est la Nature qui règne en maîtresse des éléments. Elle est suivit de prêt par le climat, mais le temps est absent, tout ets si reposant en Vertana, qu'après tout, rien ne joue sa vie selon sa longévité et tout profite du climat de sérénité et de repos qu'impose la mère Nature dans cet environnement végétal.
En Désertica c'est le Temps qui trône à la tête des entités primaires. Il y délivre son savoir, sa matière et son unicité. Il prouve chaque jour que sans lui les terre désertes seraient déjà mortes de chaleur, d'ennui et de mépris. Désertica est la mère Magique, mais elle a perdu son titre de maîtresse suite au préférence vertanienne des différents mages. Elle joue chaque jour sur le système, et ces jours c'est le Temps.
Galactica... C'est la merveille de l'entente absolue entre les trois éléments qui se neutralisent et l'emprisonnent dans l'ennui. Dommage, mais cette planète est guidée par les hommes, car sinon elle ne pourrait vivre.

Auteur : Narkia
01/02/07 17h39 | 62 Aquan 3725

Un léger vent fin. La nuit commence à chasser le soleil, et la clarté décroît face à la puissance de la nuit. Longeant les longues lignes des dunes, les crêtes rapides et ardues infligent à l'instable mouvement une route sinueuse et saccadée. Il longe, il flotte, il souligne les douces marques que son prédécesseur a laissé sur le doux sable jaune et blanc, noir et rouge. La diversité de ses strates est impressionnante, plus de dix millions de couleurs peuplent ses vives redondance du jaune commun. Les vagues amères de chaleur laissent étouffer les vents épuisés par la rapide course des déserts.
Car même si les fondements de l'homme sont restés intactes dans cette vieille planète, la magie n'a guère réussi à s'intégrer facilement à l'environnement qui lui était hostile. Les dunes ensablées rejetant les sources intenses de mana, elle ne pouvait subsister des effluves de la pierre de magie. Intacte, comme toujours, seul l'acier faisait aux hommes l'impression d'une puissance, plus, d'une opulence suprême. Ce sont les seuls restent de l'ancienne et magnifique Nature, fille de Gaïa, la Dame. Le Temps, usés par la tempête, par le zéphir et par l'homme, reste en place, il reste fixé aux strates solide de cette terre. Le Temps, cari lest au début de tout chez elle, n'est plus. Et soudainement, il se cache dans les méandres de l'incertitude. Cette morale manipulatrice ne l'a pas touché durant de nombreuses années, mais aujourd'hui il ne peut plus entretenir la défense impeccable de l'histoire d'une vieille mère déserte. L'homme l'a tant dégradé qu'il ne peut plus soutenir le cycle naturel du renouvellement. Les sables envahissent tout, et aux alentours des villes, la pelle essaye en vain de retenir l'avancée fatale. Car pendant la longue période de suprématie humaine, beaucoup ont essayé de s'étendre de par les montagnes, de par les oasis, de par la nature, sans son avis, ils avançaient, calmement mais sûrement. Et tout ce temps de nostalgie l'a réveillée, la violence du Temps, la violence de la Mère. Elle reprend dans la colère sa place d'autrefois, laissant les campagnes sous le feu de la chaleur et de la sécheresse, et les villes sous son blocus imperméables aux messages, aux messagers, à toute communication.

Tout cela n'aurait pas du. Car son passé, au Temps, est trop vaste pour le connaître par coeur, et le scientifique ne peut que supposer. Et il suppose mal... Car sous tous ses soupçons, le Temps a permis l'expansion de la magie. Le Temps en est la base, la fondation, l'exécuteur, et le récepteur. Il enseigne, forme, fabrique et utilise tout par lui-même. Il laissait en ses dunes phosphorescentes de la forte concentration de mana, une preuve de son existence. La planète regroupait en son sein les mages qui trouvèrent ce que tous connaissant maintenant, et ils travaillaient, dans la main du Temps, dans la main de la sagesse et de l'espoir réunis. Les sables étaient violents. Ils ne permettaient aucune intrusion en leur intérieur profond, gardant pour lui-même les secrets de l'unité de l'acier. Le Temps était son créateur et son protecteur, et Désertica était celle qui lui permettait de réunir toutes les conditions pour qu'il puisse s'étendre à son grès. Elle était en communion totale avec lui. Il était l'esprit, il était le corps.

Mais tout cela est révolu. Vertana a tout mangé sur son passage magique. Le Temps ne l'a pas abandonné, mais les mages si. L'homme, sous sa véritable forme, l'a coloniser et il en a fait une mère de l'acier, une mère de la mécanisation. Tous les jours, les usines dégagent de leur enceinte leurs fumées malsaines, leurs rejets gras et instables. Légitimement, le Temps désire reprendre sa place, son trône de sens, et rétablir son autorité.

Les sables mouvent, et le Temps réapparaît, violent et sûr, il engloutit toute résistance en son noyau. Son savoir triomphe inéluctablement de tout, et bientôt, il espère que tous comprendront qu'il suffisait de le respecter pour s'unir à lui. Le respect de la nature amène tout à l'homme, le passé de sa race, et son futur prochain...

Auteur : Doxman
02/02/07 16h57 | 63 Aquan 3725

-- On commence par Désertica. On aura besoin de... Comment dire, toute notre énergie.
-- Très bien ma biche. On va leur en mettre dans l'lard.
-- Pas comme si on avait une autre alternative...
-- J'hallucine où est-ce qu'on vient d'échanger les rôles ?
-- Je suis sérieux là. C'est aussi simple que ça.
-- Ah. Mônsieur est sérieux, bon bah alors ...: Concentration !


Le chasseur avait disparu. Deux nappes noires dégringolèrent du ciel. Deux lignes au travers des nuages, comme deux vaisseaux, mais ces lignes sont vertes et grises, comme de longues bandes d'un tissu transparents... En vérité voilà deux auras, qui imprimées dans le ciel craintif servent d'alerte... Enfin une alerte que personne ne va voir, sentir à temps, ça c'est sûr.

Le naturaliste diplomate et le savant guerrier descendaient du ciel à une vitesse incroyable. Ils auraient pu se ralentir, ils auraient pu se freiner, ils auraient pu se téléporter... Mais non, même leur réserves immuables d'énergie magique, ne devaient être affectées. Il leur fallait un maximum d'efficacité. Mais alors pourquoi ne pas avoir fait simplement atterrir le chasseur ? Ils étaient entrai de chuter sur plusieurs kilomètres, car par précaution, et diplomatie ils avaient préférés ne pas entrer dans l'espace aérien déserticain... peut-être l'une des raisons de cette chute mais bon, deux vies pour trente secondes de bavardages...


-- On va un peu vite...
-- Non non ça ira... Elle arrive.
-- Salut les gars. Bon c'est bon, le trou est fait et invisible. Il se déplace selon notre déplacement, j'ai pensé que ce serai plus sûr.
-- Très bien. Merci.
-- Quarante et une seconde avant la pénétration dans la croute Désertiquienne Thé.


Désormais les mages, tous Seigneurs Maudits, étaient trois. Ils tombaient encore et toujours le sourire aux lèvres leurs desseins dessinés.
Celui du milieu, en la personne de Théran Azhar, avait des buts précis, les idées claires et le jugement assurément fixe. Celui de droite surveillait incessamment la moindre émanation énergétique. Celle de gauche fixait le sol avec un air déterminé, elle s'efforçait de régler la position du trou, à chaque fluctuation de leur trajectoire.

Leur pieds s'échauffaient. Théran jeta un coup d'oeil sur sa droite. Le visé ferma un oeil, il composa une suite de signes avec sa main droite, deux lianes apparurent, longèrent son corps et fouettèrent les débuts de flammes qui venaient s'emparer des pieds de nos héros.
Théran et la fille regardèrent le maudit à l'oeuvre. Une fois terminé, ils lui accordèrent un regard de remerciement. Ensemble ils détournèrent leur regard vers le sol. Ils approchaient !


-- On arrive...
-- Le trou nous attends !

Auteur : Narkia
03/02/07 22h36 | 64 Aquan 3725

-- Oh les gars, vous êtes prêts ?
-- Aucun souci apparent, tu peux y aller !
-- Ok, mais régule bien la dose de transmutation manaélyptique ! J'ai chaud au pieds !
-- T'occupes, tout est régler.
-- Bien. Ouverture temporel du trou. C'est niquel, il ne bougera pas beaucoup.
-- Pas beaucoup...
-- Il y a toujours un facteur chance et malchance. Ce qu'on appelle le "hasard". Il intervient éternellement. C'est un des éléments immortels, que l'on ne peut jamais prévoir, que l'on ne pourra jamais éliminer. Mais ne vous inquiêter pas, ce facteur là, je le connais depuis bien des années, et j'ai appris à le maitriser, comme je maitrise mon sujet ici. On passe ou on casse dans 17 secondes.
-- Concentrez-vous maintenant. Nous n'avons qu'un seul essai. Il ne faut pas le rater.


Elle souriait...

-- Hum, me mettre la pressoin est le meilleur moyen de me déconcentrer. Allez on y va !

Les trois statures descendaient maintenant à une vitesse vertigineuse. Heureusement, de par leurs connaissances et leur expérience, ils maitrisaient les impulsions du mana belliqueux, qui s'interposait entre les différentes strates de l'ambiance provisoire. Car au moindre écart de pression ou de température, la forme manaélyptique changeait de propriété, et il fallait continuellement réguler ces caractéristiques, avant que l'aliage puissant de la vitesse et de la dégradation du mana présent à l'intérieur du corps ne brûle et rende cendre et charbon leur corps.

Lidhyle se concentra. Se vanter était certainement une preuve de réussite, mais ici, chance ou pas, ils devaient passés. Elle fixa le trou de transition des couches qu'elle avait crée, et se concentra dessus. Cette formation l'avait déjà beaucoup épuisée de ces réserves, mais les frissons de bonheur et la présence de ses deux compagnons lui suffisait pur continuer. Et puis, elle aimait par dessus-tout relever des défis qu'on lui lançait, ou même qu'elle se lançait elle-même. Sa la stimulait, et ne faisait qu'accroitre ses quelques pouvoirs.
Le trou perdu quelques instants de sa largeur, du surtout à son maintient, mais la concentration de mana mise en jeu rectifia le tir, et il suffit de quelques centièmes de seconde pour la jeune prétresse de conjuguer ouverture et emplacement, ou comment ajuster la force et la précision à un tel point que les deux éléments se compensent et aliéner à la volonter écrasaient tout espoir de défaite.

Le trou était prêt. Enfin ! Il attendait, patiemment, virvoltant de quelques centimètres à droite, quelques centimètres à gauche.


-- C'est parti !

Auteur : Azath, Seigneur d'Antioch
09/02/07 15h44 | 70 Aquan 3725

Seul, dans l'enfer vert...

Seul, un homme erra sans indice. N'étant plus maître de son corps, il se désola de ne pas contrôler sa destination. Le paysage s'écartait autour de lui et la mousse se modela pour former un chemin verdoyant. Au delà, le chemin ne se voyait plus à quelques pas et les ténèbres entouraient ce manteau végétal.

Seul, dans ce purgatoire vert...

L'homme avait ses habits coutumiers : inperméable noir, chemise verte sombre, bottes noires. Son allure redevenait la même : sure et élégante. Son aura de mort n'affectait que lui. La jungle était déserte. Pas d'animaux. Rien. C'est comme si la végétation avait chassé les prédateurs qui l'habitaient.

Seul dans ce trou vert...

Le chemin s'élargit. Devant lui, Une clairière. Au milieu, l'arbre le plus majestueux qu'il n'ait jamais pu voir dans son existence. il était comme l'Arbre Monde, tenant les cieux loin de la terre. Le destin de l'homme était scellé. Il s'avançait contre sa volonté vers le coeur de la forêt.

Azath.....

Le monde se recentra. Il n'y eut bientôt que l'Arbre Monde et Le prétendu Seigneur des Ténèbres. Du moins, il aimait se faire appeler de la sorte.

Azath....

Il n'était qu'à 5 mètres du gigantesque végétal. L'homme releva sa tête. Ses yeux virent l'arbre prendre une autre forme. L'écorce se modela en une femme et les feuilles recouvrirent son corps sylvestre. Azath fut élevé du sol.


" - Azath, je t'ai choisi....

- Choisi pour quoi ? Qui es tu donc ?
- Ne me reconnais tu point, mon sombre adorateur ?
- Mon Sombre adorateur. Je n'aime que moi pourtant.
- Ton coeur n'aime que toi mais ta Foi ne suit pas le chemin des Maudits."

Azath réfléchit et fit le point. Il était contrôlé par la magie et les lieux semblaient irréels. Pire encore, cet endroit ne figurait pas dans ces terres et il n'y avait pas d'arbres aussi grands existant sur Vertana.

Il se remémora de la journée d'hier soir. A 18H00, il avait rendez vous avec des eco-terroristes. Puis à 19H00 précise, il a torturé un volcanien car il ne répondait pas juste sur la composition exacte du béri champagne. 20H30 : il dîna avec Robert, sa fougère. A 21H03 précisément, il fit appeler ses femmes et ce fut l'orgie baccanale. Puis, à 00H01, au moment où l'une des lunes de la planète était à son zénith, il exécuta un rituel duement bien préparé.

Et bien voilà : ça vient de ce rituel. Il se souvint qu'il devait jeter un bol de céréales sur une étoile à 5 branches dessinée avec du caviar et de l'ambre grise. Puis, il devait arroser les corn flakes d'eau de mer mélangé avec du lait de dauphin.

Les corns flakes ! Sa lieutenant lui avait dit qu'elles étaient périmés. Cela expliquait ce manque de contrôle. Le rituel de vision avait été raté. Et pour s'en sortit ça allait être côton. Pourquoi il avait oublié ce détail... Ca devait être une tare issus de ses relations avec les Sheptaliens.


"Azath, je suis la Mère de toute chose. Je suis la créatrice et je vis au sein de chaque être vivant. Je suis Gaïa."


Le Seigneur des Ténèbres maudit ces pétales de blé et baissa la tête en guise de respect.

"Je viens t'informer de ton destin. Parmi toutes les formes de vie, il en existe une où je suis plus présente que d'autre. Je veux que tu récupères cette créature."
"Où pourrais je trouver cette créature ?"
"Des amis vont t'y conduire. Les Maudits seront là dans quelques temps. Prépares toi et tu partiras sans tarder."
"Oui, ma Dame."


La vision s'estompa. Azath se réveilla dans son cercle. Ses yeux s'ouvrit à la réalité.