Divers > Histoires de péquenots

Auteur : Drizzt Do'Urden
11/06/07 19h47 | 42 Volcan 3725

Quelque part dans l'immensité de l'univers se trouve une galaxie...dans cette galaxie se trouvaient plusieurs système solaire habités par leurs créatures propres. Le plus petit de ces systèmes (et pourtant le plus actif) comportait 5 planètes...ces planètes étaient nommées selon leur environnement: Aquablue (dite la grande bleue) était recouverte d'eau sur plus de 90% de sa suface (fort heureusement, les villes étaient construitent sur des pilotis, ce qui donnais un style architectural assez particulier). Desertica, était recouverte de sable et de terre aride à perte de vue. Volcano, était dominée par des volcans en érruptions, par la lave en fusion et par les bombes volcaniques qui tombaient tel une pluie de météorites interminable. Vertana la belle, était une planète où une unique forêt luxuriante recouvrait le moindre centimètre carré et offrait à ses occupants les plus beaux paysages du solar système. Enfin, il y avait Galactica, planète économique du système, rien ne se passait sur une des 5 planètes qui ne ferait un débat au "Siège de la corporation".

Les planètes furent colonisées il y à fort longtemps par des aventuriers en quêtes de richesses venant des quatre coins de l'univers. Au fur et a mesure, les planètes devinrent des comptoirs pour les longues expéditions, puis des états indépendants...

Chacune de ces planètes abritaient donc des "états", chacun gouverné par un représentant, un chef, un empereur, un tyran, un con,...de multiples mots les désignaient.

Chacun de ces représantants était donc en possession de terres (plus ou moins importantes selon l'état) et sur ces terres, vivaient des civils, ceux ci ne servaient à rien, sinon a donner au dirigeant un sentiment d'importance si ses terres ne lui suffisait pas à être reconnu comme "grand". Les civils se divisaient en deux grands groupes:les bourgeois (qui vivaient la plupart du temps dans les quartiers chics aux abords du QG de l'état) et les paysans (cultivant la terre pour l'état à l'extérieur de la ville).

Sur l'un de ces état se situant sur la grande bleue, il en était tout autre. En effet, depuis peu, la bourgeoisie avait été mise en péril par un petit groupe de paysans rebelles dirigé par son péquenot le plus malin: SEBASTIEN

Sébastien était un paysan de classe 1, c'est à dire spécialisé dans la culture des andives. Il faisait la jalousie de tout les paysans avoisinants car les andives ne se laissent pas cultivées facilement dans ces contrées hostiles.

La culture paysanne était un peu particulière. Outre le fait qu'ils adoraient des dieux tels que "Pur-hein" (dieu des angrais et des terres fertiles) ou encore "Rick Aza-Rail" (dieux de la musique patoise), les péquenots raffolaient des concours. Et des concours dans le système galacticain, il y en avait des dixaines tout les jours. Ceux ci permettaient aux dirigeants de satisfaire les civils afin que ceux ci ne se rebellent pas (car il faut savoir que c'est eux qui se font tirer dessus en premier lors d'une guerre, mais nous y reviendrons plus tard). Rares étaient les péquenots qui participaient à ces concours car ils étaient souvent moins aptes à y participer que les légumes ou autre bétail dont ils s'occuaient.

Mais Sébastien n'était pas comme tout les autres, lui, avait déjà la capacité de compter un par un et attacher ses "scratch" alors qu'il n'avait que 19 ans ! Cela faisait la fierté de ses parents (Alphonsine et Gérard Menfroid) qui le poussèrent à passer des concours.

Sébastien se fit rapidement un nom, et notamment pour le concour du péquenot le plus inutile du pays (je rappel que gagner un concour quel qu'il soit représante un grabd honneur chez les péquenots).

Mais depuis quelques temps, les choses allaient fort mal, les attaques incessantes et répétées faisaient d'inombrables victimes civiles, et après une réunion de village, tous décidèrent d'envoyer Sébastien comme porte parole des péquenots au Siège de la Corporation.


Aussitôt dit, aussitôt fait, Sébastien fit ses bagages et prit le premier vol à destination de galactica...lorsque la navette attérit devant les
immenses portes du Siège de la Corporation, il ne pu retenir ces quelques mots:
"Crénondidjû! Pour sur que ca à de la gueule..."

Auteur : Zeross
11/06/07 21h23 | 42 Volcan 3725

Voici un système solaire. Ce n’est pas un système binaire, il possède juste une étoile et 5 planètes. Un système banal quoi. Faudra dire deux mots au Créateur pour lui demander plus d’originalité. Passons.

Rapprochons-nous un peu. Laissons passer Aquablue et intéressons-nous à Vertana.
Ah, Vertana, quelle magnifique planète. Ses forêts si luxuriantes et son climat si doux. Pays des elfes et de la liberté, pays des …



- Putain de bordel de merde ! Ils peuvent pas faire pousser leurs racines sous terres ces arbres à la noix ?
- Je vous avez bien dit de rester chez nous, mon général.


AURELIEN, fidèle bras droit de son général, l’aida à se relever. La tâche n’était pas facilitée par la carrure de ce dernier. Le général, du nom de Quint, était un grand homme, plus grand que la moyenne. Un corps robuste, des muscles énormes, il était le type d’homme taillé pour la guerre. Il n’était pas idiot pour autant. Diplômé de l’université à l’âge de 13 ans, il avait toujours montré une grande habilitée dans la stratégie militaire. Ses supérieurs l’avaient remarqué lors d’une bataille ou il avait réussi à sauver des centaines d’hommes en surprenant l’ennemi. Cet acte lui avait valu d’être propulsé au commandement d’un petit bataillon où il avait lentement prit du grade.
Pour le moment, son visage rude, traversé par de vieilles cicatrices d’anciens combats, exprimait une fureur sans pareille. La mission allait plus mal que prévu et cette forêt allait le rendre fou. Une fois debout il repoussa violemment Aurélien sans même le remercier. Le jeune homme avait l’habitude de ce genre de comportement de la part de son chef et il avait fini par s’y habituer. Son visage rond laissait transparaître sa naïveté. Il essayait de se donner un air inquiet en regardant son général, mais n’arrivait qu’à produire une grimace comique.


- Aurélien, pour la énième fois je vous le répète ! Si je suis ici avec vous à faire le singe parmi les arbres c’est parce que je suis entouré d’imbéciles et que je suis le seul à pouvoir mener cette mission à bien.
- Mais vous avez dit vous-même qu’avec tout le boucan qu’on fait les ennemies ont dû nous repérer depuis des heures. Laissons tomber et retournons chez nous. J’ai promis à ma tatie de l’aider à aller faire des courses.
- Vous ne croyez pas que la sécurité de notre nation passe avant votre tatie ? Chut taisez-vous ! Baissez-vous !


Quint, s’accroupit et se cacha derrière un arbre massif. Il scrutait la forêt d’un air inquiet.

- Que ce passe-il, mon général ?
- Ce sont eux.
- Qui ça ?
- Ceux que nous sommes venus chercher abruti !
- Les soldats du cercle de la croix ?
- Non les poulpes à cinq tentacules qui dansent le tchatcha !
- Vous voyez des poulpes en train de danser ?
- Mais non, les soldats de la croix, abruti !
- Alors pourquoi vous parlez de poulpes ?


Préférant l’ignorer, Quint se remit à son observation. Il avança prudemment jusqu’au prochain tronc et fit signe à Aurélien de le suivre.

- Ils sont combien, mon général ?
- Regardez donc vous-même.
- Ils ont pas l’air nombreux. On peut les tuer à nous deux ?
- Oh oui bien sur ils sont que deux ou trois et ils pic niquent dans les bois.
- C’est une chance çà ! Allons-y !


Il se relevait quand Quint le tira sauvagement en arrière.

- Mais vous êtes fou ? Ils sont au moins 70 !
- Ah bon ? Je sais pas je vois mal d’ici. Mais vous aviez dit qu’ils sont que deux ou trois.
- C’était ironique.
- Quoi ?
- C’était une façon de parler. Une image.
- Ils ont projeté une image pour faire croire qu’ils sont que trois, alors qu’en fait ils sont beaucoup plus ? Ça, c’est une bonne stratégie ! Ils doivent avoir une technologie avancée !
- Non ce n’était pas une vraie image. C’était…
- Oui je sais je ne suis pas bête. Sûrement un puissant hologramme.
- Non vous n’avez pas compris. Une image c’est une façon de parler. C’était ironique.


On voyait sur le visage d’Aurélien qu’il essayait de comprendre.

- En fait l’ironie c’est quand on dit l’inverse de la vérité pour dire quelque chose.
- C’est débile ! Du coup on comprend rien.
- Mais c’est pour insister sur un point. Là, par exemple, j’essayais d’insister sur le fait que vous êtes un parfait crétin. Du coup j’ai dit l’inverse de ce que je voyais pour me moquer de vous. C’est ironique.


Devant l’air de totale incompréhension d’Aurélien, il préféra laisser tomber. Il donna l’ordre de se retirer et ils reculèrent doucement jusqu'à leur campement.

Une fois rentré, le général s’engouffra sous sa tente et en ressortit quelques minutes plus tard. Il était vêtu d’un habit noir et serré, l’habit réglementaire des officiers de son pays.


- Aurélien, nous partons sur le champ au siège de la corporation. Nous devons demander de l’aide aux autres états. Et magnez-vous !

Le jeune homme, qui était en train de raconter à ses amis incrédules qu’ils avaient vu des poulpes danseur équipé d’une puissante technologie, se précipita à la suite de son chef vers son vaisseau privé.

C’est ainsi que cet étrange duo se dirigea vers le siège de la corporation pour demander de l’aide face à un ennemi inconnu.

Auteur : Lord Yu
12/06/07 11h08 | 43 Volcan 3725

Alex, voilà son nom. Il était relativement grand, enfin une taille normale pour une personne de ce temps, maigre, la barbe mal rasée… Bref, comme tout le monde ici. La chose qui le différenciait des autres était sa robe… En fait non, seul les femmes et les chefs de clans portaient des robes, ainsi il était en tout point identique aux femmes – oui, oui, même et surtout au niveau de la barbe.

Il n’était pas vraiment chef de clan comme le faisait penser son accoutrement, il était simplement à la tête d’une division. A la tête certes, mais loin d’être le cerveau, car on pouvait avouer qu’il avait le cerveau lent. Cette division appartenait aux rondes croix, ou je ne sais quoi.

Venons en donc aux rondes croix. Ce groupe d’individus était considéré par beaucoup comme sectaire, munie de mento(eu)rs, à la tête d’un ensemble de sous divisions chacune munie d’une armée avec son petit nom pour se reconnaître au milieu de tout ces groupes. Celle d’Alex se nommait « Chair à canon », allez savoir pourquoi, d’autres fois, on l’appelait « Diversion ». Alex s’était toujours demandé la cause de ces appellations, mais selon lui c’était un honneur d’être celui qui grâce à la diversion menait à la victoire. Cependant, il ne savait quoi faire, ses soldats revenaient de moins en moins nombreux à chaque bataille, de plus ils étaient en caleçon, dépouillé par les armées alliers.

Pour lui il n’existait qu’une chose à faire : une rébellion. Non pas une rébellion pour prendre le pouvoir, il n’en voyait pas l’intérêt, juste une rébellion lui permettant de s’échapper, d’éviter les tomates et œufs pourris que lui envoyaient les personnes à son service lorsqu’ils le voyaient. Non pas que ça le gênait, il adorait se sentir aimé au points que personne n’hésite à dépenser de l’argent pour le nourrir mais il n’aimait profiter des gens et c’est se qu’il faisait.

Il lança donc un appel, priant toute la division de venir, s’agenouillant sur la place publique afin de ne pas se retrouver seul comme tant d’autres fois. Le soir vint, la représentation pouvait commencer. Trois péquenots étaient présent, il lâcha quelques larmes suivit de mots :


Merci, je suis si heureux de vous voir si nombreux, nous avons battu tous les records d’affluence.

On pouvait ressentir l’émotion dans sa voie…

Mes bien chère frère, mes bien chère sœur, Reprenez avec moi tous en cœurs qu’il pensait avant d’avoir un fou rire, je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle, je m’en vais pour la corporation afin de préparer mon départ par rébellion car seul la ronde croix ne me laissera pas partir. Je suis désolé de vous laisser seul ici sans pouvoir veiller sur vous, j’espère que vous vous en sortirez sans moi.

Trois cri de joie retentirent sur le parvis de la place, aucune tomate n’avait encore été lancée (les personnes présentes étaient des sans-abri contant sur un petit buffet et n’ayant pas d’argent pour lui balancer quoi que ce soit). En cinq minutes, tout le monde était présent pour faire la fête, écouter la musique… Alex eu des larmes, ça le touchait. Fini les récompenses à base de tomate, les gens lui semblaient triste de le voir partir, il n’avait jamais vu ses sujets aussi triste.

Puis n’attendant pas le lendemain, tous l’attrapèrent et le jetèrent dans le premier vaisseau en route pour la corporation, il semblait touché de les voir faire ça afin d’abréger la souffrance de son départ qu’ils pouvaient ressentir.


Bon un peu moyen, c’est juste la solution facile pour entrer dans le RP, je me rattrape à la corporation promis ^^ (jsuis pas comme ça en vrai si ce n'est physiquement ^^)

Auteur : Zeross
16/06/07 01h38 | 46 Volcan 3725

Le trajet jusqu’au siège de la corporation fut passablement ennuyeux. Le vaisseau n’était pas des plus rapide, et avec Aurélien comme seule compagnie, la conversation ne pouvait pas volait bien haut. Quint voulut le mettre en garde sur le comportement à adopter là bas.

- Bon, alors écoutez bien. Là où nous allons, il ne faudra pas faire de conneries. Nous allons rencontrer les grands de cette galaxie, alors faites gaffe à ce que vous dites.
- Pourquoi le faite qu’ils soient grand devrait nous obliger à faire attention a ce qu'on dit ?


« Mais comment fait-il pour être aussi crétin » pensa Quint.

- Vous m’avez mal compris, encore une fois. Quand je dis « les grands » je ne veux pas dire physiquement. Je parle de personnes importantes, des chefs d’État. Evitez de dire des conneries pour une fois, ça vous changera.

Quelques heures plus tard, ils arrivaient sur Galactica, et entraient dans le siège de la corporation. Quint se dirigea directement vers l’accueil pour demander qu’on lui attribue une salle. Il y avait toujours un peu d’attente avant l’obtention d’une salle, la plupart des seigneurs de cette galaxie venaient se plaindre à tout bout de champ et s’engueuler toute la journée.

Après quelques minutes d’attente, on lui informa qu’une salle c’était libéré. Une hôtesse vint les chercher pour les mener jusqu’à la salle. Elle était dotée d’une poitrine avantageuse et d’un costume moulant. Quint prit quelques secondes pour la regarder avant de la suivre. Il voyait là peut-être une des raisons qui poussaient les gens à venir aussi souvent au siège de la corporation. Il se demandait aussi ce qu’il pourrait trouver comme excuse pour revenir.
Une fois devant la salle, l’hôtesse repartit et leur laissa la salle. Quelques personnes étaient déjà présentes, sans doute qu’ils étaient déjà la pour le discours précédent et qu’ils étaient restés voir ce qu’il se passerait ensuite.


« Ils en font un sport de se mettre sur la gueule toute la journée ou quoi ? ».

Il prit place au pupitre, et décida de commencer directement son discours. Après tout, les personnes qui arriveraient après pourront bien regarder sur les logs de la salle.


- Bonjour Messieurs. Je me présente, je suis Quint, général au service de l’état Asbilian. Je viens aujourd’hui en ces lieux vous faire part d’une menace importante. Je viens vous parler d’une menace qui concerne peut-être actuellement que mon état, mais qui pourrait bien vous concerner à l’avenir.

Les personnes présentes, bien que ne montrant pas un vif intérêt pour ce qu’il disait, ne se tapaient pas dessus. C’est déjà un bon début, se disait Quint.

- Mais commençons par le début. Mon état, situé dans l’hémisphère nord d’Aquablue, subit depuis quelque temps des actes de piraterie assez étrange. Une boulangerie, deux pizzerias et un sex-shop ont déjà étaient détruits. Les cibles sont anodines, mais la manière de faire est inquiétante. À chaque fois, le bâtiment a tout bonnement disparu sans laisser la moindre trace. Et on retrouve toujours sur le sol le même bout de papier disant « nous sommes le cercle de la croix ».


Quelques rires se firent entendre à l’écoute de ce nom.

- Oui ils ont un nom... plutôt original. Je ne sais pas du tout ce qu’il signifie.

Aurélien, qui jusqu'à lors s’était tenu derrière son chef, intervint :

- Moi je suis sûr qu’ils sont tout simplement débiles.

La totalité des regards de la salle se tourna vers lui.

- Mais oui ils sont juste débiles, je vous dis. Et en plus pas doué. Tout notre côté ouest est vulnérable, mais ils n’en ont même pas profité.

Quint le regardait d’un air halluciné.

- Mais… mais…
- Mais oui vous savez chef, une intoxication alimentaire. La totalité de la garnison ouest au lit. Ils auraient lancé une offensive par la ils auraient pris le pays en deux jours.
- Mais… mais ferme la !
- Bah ça fait rien général. Vous avez oublié ? Vous avez remplacé les troupes par celles de la garnison nord. Remarquez maintenant c’est exactement le même problème au nord, on pourrait nous envahir facilement en…


Le poing de Quint eut une soudaine envie de se balader du côté de la tempe d’Aurélien, avec une forte accélération. Ce dernier tomba assommé. Le général se tourna vers la salle, pris, sa respiration est reprît.

- Bien euh… je vous prie d’oublier ce qu’il vient de se passer… Il dit n’importe quoi… Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, nous avons réussi à détecter un appareil louche lors de la dernière attaque et l’avons suivit jusque Vertana. Apparemment leur base s’y trouve, au fond de la foret. Je compte les combattre, car je ne peux pas laisser tranquilles ceux qui possèdent les capacités pour faire disparaître des bâtiments sous les yeux de tout le monde et qui s’en prennent à mon peuple. Je vous préviens donc de la menace. Tous ceux qui veulent se joindre à moi dans cette délicate affaire peuvent venir me rejoindre. Merci de m’avoir écouté.

Quint attrapa la cheville d’Aurélien et le tira en bas des marches, jusqu’au mur où il entreprit de lui donner des baffes pour le réveiller.

Auteur : Lord Yu
21/06/07 12h28 | 52 Volcan 3725

« Voilà donc Galactica, la grande place boursière reconnue pour la puissance de l’argent. Heureusement que j’ai amené toutes mes économies ».

Comme pour se rassurer, il glissa sa main dans la poche puis se mit à compter.

« 1, 4, 3 ,8. C’est bon toutes mes pièces sont là. Ma carte ? Elle est là aussi, mais le cercle de la croix m’a fait promettre de ne pas tout dépenser, sans quoi je créerais une grave crise. Je veux peut être les quitter, je sais qu’ils ne me laisseront pas, mais je refuse de leur faire subir une crise économique qui risquerait de faire mourir des personnes … Bon cherchons le siège pour organiser leur destruction. »

Il avança dans Galactica et se trouva face à ce grand bâtiment qu’était le siège. Il regarda quelques instant et paru impressionné.

« Leurs supermarchés sont vraiment très grand »

Puis il continua sa route, cherchant une estrade en bois comme chez lui afin de faire son discours. Passant dans les petites ruelles marchandes il retrouva enfin les regards qu’il voyait chez lui et lui faisaient si plaisir : les rires et l’étonnement. Il ne se doutait pas que son accoutrement était à la base de tout, il pensait sûrement qu’ils avaient entendu parlés de lui. Il était peu courant sur Galactica de rencontrer quelqu’un habillé d’un manteau à carreau rouge, jaune et bleu, avec sur la tête un bonnet muni de clochettes. L’arrière de son manteau possédait un ‘logo’ : une croix montrant un cercle et disant « S’est le mien ». Surement le cercle de la croix…

Il salua donc chaque regard qu’il croisait et demandait où il pouvait s’adresser à des chefs d’états puissant, mais en vain, nul ne répondaient, jusqu’au moment où une âme charitable lui répondit que le siège de la corporation était le grand bâtiment qu’il avait croisé plus tôt. Alex parut pris d’une furie qu’il n’avait jamais connu plus tôt. Il attrapa l’homme, le jeta par terre et … se prie une belle raclé.

Quelques claques et bleus plus tard, il réussit enfin à ce sortir de là.

« Si seulement il ne s’était pas moqué de moi ça ne serait pas arrivé, et voilà que c’est moi qui ait des problèmes. Me croit-il assez niais pour me faire croire que l’on peut rencontrer des chefs d’état au supermarché ? »

Il continua donc son chemin et ne fois sortie du labyrinthe il arriva nez à nez avec le siège de la corporation.

« Bon je vais tout de même aller y jeter un œil, peut-être disait-il vrai… Ils sont fous ces galacticain. »

Arrivé à l’intérieur, il se trouva nez à nez avec deux gardes ne voulant le laisser entrer. Après quelques formalités monétaires, et quelques appels aux hôpitaux et asiles les plus proches, ils décidèrent de le laisser entrer, le guidant vers une salle parlant à peu prêt du même sujet que lui.

Il entra donc dans la salle, alla s’asseoir au premier rang et regarda un peu autour de lui.

« Tiens donc, peut être que l’homme qui m’a frappé voulait simplement me dire bonjour, il semble qu’ici ils fassent de même », se dit-il en regardant Aurélien encore un peu sonné.

Il décida de rediffuser le discours et s’arrêta juste avant le coup de poings, il savait que la bataille allait commencer. Il se tourna donc vers son voisin, ses instincts de joueurs remontant à la surface.


Bonjour monsieur, je me présente, Alex. Veuillez ne pas me frapper, je n’ai pas de temps à perdre avec les formalités galacticaines. Je voudrais savoir si un pari vous intéresse. Voyez-vous la bande vidéo que je diffuse ? Je suis prêt à vous parier 10 000 crédits, que le jeune Aurélien va gagner le combat. Il n’est que peu probable que le vieux puisse le remporter fasse à un jeune. Tenez-vous le pari ?

L’homme acquiesça d’un signe de la tête et Alex remit alors la lecture. Ils regardèrent tous deux la scène, les deux sachant qu’ils allaient gagner leur pari. C’est alors que le poing alla cogner le visage d’Aurélien et celui-ci ne se releva pas tout de suite. Alex se mit à compter fort de 1 à 10, si bien que tout le monde paru étonner. Aurélien ne se relevant pas au bout des 10 secondes, Alex fût quelque peu attristé et regarda son voisin qui était là bien avant que le discours commence.

Comment avez-vous deviné ? Vous devez avoir des dons divinatoires, je ferais bien de vous mon conseiller. Cependant, je n’ai pas de liquide pour moi, je suis désolé, mais si vous désirez votre argent, vous devrez aller la chercher vous-même. Voici ma carte et le code, prenez 10 000 crédits et ramenez la moi. L’homme partit en courant (Biensur, personnes ne l’a jamais revu).

Alex se leva enfin. Les rires retentirent à en voir ses habits de bouffon, il ne le savait pas, il pensait qu’il s’agissait d’un honneur fait par le cercle de la croix, mais il n’en était rien, il ne portait même pas leur blason.

Je me présente, Alex, noble chef sectaire, très bien placé dans la hiérarchie d’une organisation secrète dont personne ne doit connaître l’existence tant qu’il n’est pas attaqué par celle-ci. Biensur, par respect pour mon organisation et mes supérieurs, je ne ferais aucune allusion à elle dans mon discours.

Je suis venu vous demander de l’aide et des conseils. Cela n’a rien à voir avec ces hommes au devant de la scène, mais moi aussi je veux votre aide. Je désire mon indépendance, je veux me défaire de ces liens sans pour autant être tué ou emprisonné, seulement je ne le peux seul. Mon peuple est prêt à m’aider à partir, ils sont même pressé que j’y arrive, mais seul ils ne peuvent rien.

Vous en bas, aidez moi à m’en sortir, et je vous promet mon aide. Vous aurez certainement besoin d’un cerveau comme le miens. Sachez que ma division actuelle se démarque par ses stratégies de diversion hors norme et que mes chefs m’ont dit que j’étais le seul apte à la diriger. Son nom : chair à canon. N’est-ce pas une magnifique désignation ? J’utilise tout le temps des stratégies différentes que celles des autres divisions, et je suis la clé de la victoire.


Il eut une larme, si bien qu’il ne put continuer plus longtemps. Il partit s’asseoir, pensant à l’honneur que lui faisait ses chefs et à quel point il était entrain de les trahir.