Divers > Un Romantique Adieu

Auteur : Seigneur Noir
09/07/07 17h55 | 70 Volcan 3725

Le Peine des Larmes


Crier qu’on a envi d’exploser, de tout détruire, crier que l’on a mal au cœur, que l’on saigne et pleurer que l’on voudrait mourir… perdre l’amour de sa vie par sa faute…. S’auto assassiner…

Ceci n’est pas un livre, ceci n’est pas une histoire, ceci n’a rien de comique, ceci est la pensée d’un homme soumis au mal de l’amour, au mal de vivre… la pensée d’un homme s’étant auto saboter son futur…

L’amour perdu…

Il est des jours magnifiques, pleins de beauté et de charme, des jours uniques ou le soleil illumine de sa douce lumière les visages souriants des hommes heureux de vivre.

Il est des jours mortels, horribles, dépressifs, des jours ou l’on souhaiterait que Madame Mort passe prendre une tasse de café avec nous. Des jours ou l’on souhaiterais crier à tout va son mal-être, sa dépression sentimentale…

Je me présente, je me prénomme Guillaume Parrent, j’ai vingt quatre ans. Je suis « apprentis commercial » dans un garage multimarque de véhicules neufs et occasions et étudiant en bts par alternance. Grand, mince mais sportif, je ressemble à ma mère d’après les dires des autres et je n’en suis pas fier d’ailleurs. Il faut avouer que je ne la trouve pas très à mon goût, et je ne m’en plaindrais pas, c’est ma mère après tout. J’ai les yeux bleus et un grand sourire de démon.

Mais mon passé n’est pas ici ce qui nous intéresse. Alors plutôt que de vous barber avec, Je parlerais plutôt du présent.

Car le présent est le futur proche et, le futur proche amène souvent au futur loin, revenant lui-même, au présent puis, replongeant dans le passé.

Cercle sans fin sachant que du passé émane le présent….

Ainsi donc, je suis en formation en négociation et relation client, mais plus important que tout, je suis amoureux d’une belle et fraîche demoiselle. Elle s’appelle Leila et est Française d’origine Algérienne. Elle, à un an de moins que moi mais, j’aurais tendance à dire qu’il n’en va pas de même quand à la maturité. A vrai dire, je suis encor un grand enfant. J’aime les jeux vidéo, j’aime braver les interdis, mentir, me cacher, …, dans le langage courrant ma mère me dis régulièrement que je suis un « grand gamin ».

Ainsi donc, j’ai connu Leila le 23 Septembre 2005 alors que j’allais prendre un hamburger dans ce que l’on appelle un « faste-food » mais que j’appellerais poliment un attrape porc.
Bref, depuis cette froide soirée qui se finit chez elle, je ne la quittais plus. Contre vent et marées, j’étais prêt a tout pour elle.

Elle était si belle il faut dire, un ange se présentant devant moi alors que j’abandonnais tout espoir de trouver enfin la fille parfaite qui un jour deviendrait mon élue. Elle, sortit du néant, elle, qui avait tant de prestance, elle si envoûtante … Le destin en était fait, mon cœur était à elle…

Pourtant, le temps joua de sa muse …

Avec le temps, les premiers soucis, les premières insultes, les premiers coups, les premières larmes…

Tout était allé de travers, tout avait raté, l’amour, …, elle l’oubliait… Elle déçu de se rencontrer de qui il était, lui renfermé de plus en plus sur lui… Il exultait de rage mais ne savait l’exprimer correctement… Tout était perdu, la mort, le destin futur … Plus rien n’avait de goût. Je l’avais moi-même fait fuir, je l’avais moi-même déçu et fait partir, alors j’étais impardonnable.

Que faire hormis crier sa rage, crier son mal-être, crier que l’on ne veut plus être seul. Mais à la place, c’est l’enfer… Aucun mot, aucun regard, rien … Le froid, la distance, … J’avais eu tout faux et il était trop tard…

Trop tard pour récupérer sa mal gangrené.

Pour ne pas perdre la face je fais semblant de ne pas souffrir, d’espérer, de croire et de sourire… Pourtant, je pleure, je meurs, je n’arrive plus à respirer, je n’arrive plus à penser à autre chose mais … Je ne sais plus lui parler…

Je suis une merde…. Et je me meurs de cet amour secret. Comment crier je t aime alors que l’on sait que celle-ci dans tous les cas s’en ira…

Alors l’on reste fort, on reste droit on garde l’allure d’une personne forte, une personne qui réussit a surmonter le drame… Pourtant, il en ai tout autre… Le cœur saigne, à chaque sourire se sont des litres de larmes, à chaque parole, se sont des litres de sang… La culpabilité de se sentir coupable d’avoir tout détruit…. Celle-ci même qui vous ronge, vous empêche de dormir, de travailler, de vous concentrer…

Elle croit que je veux aller voir ailleurs … elle croit que je vais l’oublier, c’est une persuasion chez elle … mais qu’en ai t-il vraiment… seul moi le sais… Et moi, je sais … je sais qu’il en ai tout autre.

Je sais que je perds l’amour de ma vie, je la regarde dormir et pourtant je sais que bientôt se sera un lit vide à la place. Je regarde partout autour de moi, dans mon petit appartement, tant d’objets, de traces d’elle… Comment survivre ou même simplement vivre dans un endroit ne cessant de vous rappeler votre déception, votre erreur, la perte de tout ce qui pouvait vous faire rêver…

En partant, elle emmènera ma vie avec elle, en partant, c’est mon futur qui se détruit et s’effrite sous mes doigts et me connaissant je sais que je resterais inerte et froid alors que dedans je ne cesserais de crier encor et encor, de pleurer à l’intérieur jusqu'à ce qu’enfin elle parte … L’explosion… l’explosion des sentiments, si l’on devait les comparer à une bombe, HIroshima n’aurait été qu’un grain de sable dans le désert… Les sentiments, cette réserve sans fin de haine, d’amour, de jalousie, de combinaisons….

Mon amour quoi que je dise ou face paraître depuis des mois, dépasse tout ce que j’ai pu connaître, cet amour m’a pourri, gangrené jusqu’à la moile et fait de moi cet être qu’elle repousse.

Je suis dégoûté… dégoûté par moi dégoûté de devoir la regarder partir, dégoûter de cette vie injuste …

Et que faire hormis lui rendre le départ plus simple, sourire et la soutenir, jusqu’au bout prendre sur ses épaules ses erreurs et tenter de les porter pour le temps que l’autre n’en supporte qu’un minimum possible le poids puis, se laisser s’écraser…

Je ne supporterais pas son départ mais je dois à tout pris le cacher, je dois à tout prit la soutenir, jusqu’au bout !

Je l’aime et je suis triste, je l’aime et je ne sais plus lui faire ressentir, je l’aime et je l’ai moi-même dégoûté de moi, je l’aime et je n’ai pas su lui montrer, je l’aime Et …

Il est trop tard…

Alors aide la et vit cet amour jusqu’au plus loin de tes rêves !

Car la peine ne fait pas forcément les larmes mais sans peines joies, sentiments, il n’y a pas de larme




PARRENT.G


Ceci était mon Adieu à C2G, et Leila en est le symbole.

Iwachika Sakazusa