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Les notes de la mélodie ricochent sur les murs de pierre comme autant de papillons sur les parois dune prison darbres. La musique nest envoûtante que pour celui qui la joue. Je me noie dans ce son si léger. Emprunt de ma grâce et ma douleur, de mon amour et de mes larmes. Jamais je ne pourrai quitter cette vie pour retrouver celle qui me tenait le plus à cur, pour celle qui mapportait la paix dont jai tellement besoin aujourdhui. Je noublie pas que ma tâche est essentielle mais elle est toute aussi ardue. Cest lhistoire de ce monde, peut-être même de tous les mondes, qui rend mon travail nécessaire. Cest le chaos qui gagne tant de curs qui me fait rester dans lespoir dapercevoir un jour un monde meilleur. Alors je joue. Oui je joue pendant que je le peux encore. Je joue la musique qui sort de mon être et qui emplit mon ouï ensuite. Je joue pour oublier que très bientôt je vais devoir recommencer. Car quand je ne joue pas, jaccomplis ce qui se doit et tente de voir le droit chemin pour pouvoir y diriger les regards de ceux qui dépassent leurs droits dhommes. Jai confiance en lIpséité de mon âme dont la pureté brille puissamment pour mieux éclairer ceux qui ségarent. Ne savent-ils plus quils ne sont que des hommes ? Un homme devrait-il vraiment avoir du pouvoir sur la mort dun autre ? Pourquoi veulent-ils tous croire quun dieu sommeil en eux et dicte leurs actes... Dans le fond, je sais que cest simplement pour leur permettre de les justifier mais comment peut-on se perdre si loin, au point de ne plus distinguer la fragilité de lexistence. Ainsi lhomme considère quil ny a que sa vie qui est courte et dure. Ainsi lhomme souhaite faire payer les autres pour ce quil endure. Il ny a de longévité que dans la souffrance, tandis que les plus belles choses passent si vite. Pas assez pour nous enlever toutes leurs dépendances, trop pour les regrets dune vie décrépite. Ahh quand est-ce que cette mélancolie me rendra enfin le service de ne plus massaillir si souvent ? Elle ne doit pas avoir raison de mon courage car jai trop besoin de lui. Je perds même la force de ma musique. Elle correspond parfaitement à mon humeur alors quauparavant, cest elle qui chassait ce que jappellerais mon mal. Maintenant elle est devenue si tachetable que jai peur de la voir seffriter au gré de mes plaintes frustrées par mon silence. Il marrive parfois de mendormir pendant que je joue. Cest à mon réveil alors que je me demande si les douces mélodies que jai pu entendre dans mes songes auraient pu venir de mes doigts, conduits par leur libre arbitre, inspirés par mon âme qui aurait vogué dans une nuée de sentiments indescriptibles. Je suis dans lune de ces fois là et je rêve dun étrange endroit. Une salle immense faite de cristal opaque qui recèle dinnombrables instruments. Sur chacun deux, un animal se concentre pour offrir sa part à lorchestre. Cette musique est belle mais si complexe que je ne peux en être lauteur. Peut-être lai-je entendue quelque part mais suis-je en train de la jouer de façon plus basique sur mon piano qui est resté là bas dans le monde réel ? La musique change en un chant qui devient froid, grave, rocailleux, à mesure que les animaux sentre-tuent pour une raison qui méchappe. Et ce dernier chant me fait penser aux pas dune armée qui part en guerre tout en sachant quil ny a aucune chance de gagner. Limage dune femme dont le regard est effroyable, elle tombe et tombe encore, aspirée par les flammes dans un cri démoniaque... Je suis tiré de mon sommeil par un bruit violent et dérangeant. Un bruit qui se trouve être le son sourd et métallique de ma porte se faisant cogner pour avertir dune présence. Cest un coursier qui mapporte une missive. Je savais que cela arriverait car cela arrive toujours trop tôt. Enfin par honnêteté, javouerai quil ny aura jamais de trop tard à mon goût. « Cher ami des hauteurs, Nous ferez-vous le plaisir de redescendre parmi nous ? Nous avons durgence besoin de votre soutien. Notre chère connaissance na pu aller au bout de sa route. Sa perte meurtrit nos curs qui se complairont dans une future guérison. Pour lheure nous et tous les autres vous demandons de nous rejoindre sur cette route qui naura de vraie fin que dans son effondrement. Maudit soit le 38ème soldat qui lentretient. Merci de nous faire parvenir votre réponse, Signé : Le plus petit mais non moins grand de vos amis » Ah ces missives codées. Lordre auquel je fais partie me demande de finir le travail dun agent qui a échoué, apparemment mort en essayant. Jhésite, même sil sagit de la 38ème cible de la liste, un homme pour qui la vie ne fait office que de profits multiples et perpétuels. Le profit égoïste tels que les crédits... Une des nombreuses choses qui poignardent la raison... Vais-je encore une fois délaisser mon rôle ? Je traîne du pied pour accepter quand on me propose une tâche et je réponds favorablement de plus en plus rarement. Mais quand je me lance vraiment alors mon travail ne souffre jamais dincurie. Je désire bien trop détruire le mal qui ronge diverses entités et aider à trancher net sa propagation. Seulement ma motivation semble prise dassaut par mes émotions et cest ma peine qui le plus souvent me freine... Deux semaines plus tard. Jai finalement accepté, non sans me faire violence et sans réellement mettre le doigt sur ce qui ma fait dire oui. Cest dommage car jaurai pu user de cela pour la prochaine fois. Les préparatifs sont prêts, mais le suis-je moi ? Il le faudra bien. Jai toujours aussi peur de devoir tuer et de me perdre dans les méandres du chaos. Heureusement, je sais que les choses ne pourront bien se dérouler que si je garde confiance. Y repenser me donne toujours un regain de force, chose qui ne sera jamais de trop. Cela commence. Nous sommes parés et partis. Les hommes avancent rapidement tandis que je regarde le lieu où réside celui que je suis venu chercher. Comme toujours, je mattendais à une maison glauque, à des murs noirs sur lesquels se dresseraient de sombres statues représentant des squelettes. Les restes des âmes quil aurait troquées contre sa place parmi les plus cruels. Mais comme toujours, cest sur une maison parfaitement normale que je tombe. Si les apparences étaient plus clémentes envers nous alors nous aurions moins de mal à dénicher ce dernier. Jimagine que la facilité nest pas une aide sur laquelle on peut compter. Lattaque commence et je contourne le champ de bataille. Je mengage dans une suite sans fin de petites rues étroites, un labyrinthe de couloirs extérieurs dans un monde qui transpire la déchéance, visible par la pourriture qui jonche nimporte lequel des endroits où je pose mon regard. Je fais ma sortie dans une baignade de lumière. Merci au soleil de réchauffer ainsi mon visage pour me rassurer mais maintenant rends moi mes yeux éblouit car ils vont bientôt me servir. Une patrouille passe près de là où je suis caché. Elle ne se dirige pas vers la bataille mais fait le tour de la maison pour détecter déventuels ennemis. Le temps quelle fasse le tour, jai tout juste de quoi profiter de la faille de leur système. Je maccroche à ce que je peux pour me rendre sur la terrasse du premier étage dont les portes-fenêtres ne sont pas fermées. Un piège ? Peut-être bien mais je suis allé trop loin pour reculer maintenant, alors je pousse les deux battants et pénètre dans la pièce. Dehors jentends le tumulte des combats. Sils savaient seulement que ce nest quune mise en scène, quil ny a pas de réels agresseurs à part moi. Je traverse la pièce vide et passe dans la suivante. Je me retrouve devant un homme qui observe lextérieur par un trou bien placé dans un mur, certainement invisible de lextérieur. Il se retourne et me voit, sans paraître surpris. Il me fait face, me regarde droit dans les yeux puis jette un coup dil à larme que je tiens dans ma main droite. Je ne la pointe pas sur lui par respect pour ce qui lui reste dhumain. Ses yeux à nouveau dans les miens, un sourire franc sans amertume saffiche sur son visage. Il croise les bras tout en sappuyant contre le mur vers lequel il était tourné quelques secondes plus tôt. - Tu nes pas du même calibre que le dernier. Toi au moins tu devrais pouvoir me tuer. Enfin ! Enfin quelquun qui sait comment éviter de se faire surprendre bêtement par une balle traversant son corps en mattaquant de front. Me dit-il sans détacher son regard. Il na pas lair de chercher comment faire pour se tirer de ce mauvais pas. Peut-être le sait-il déjà ou bien y a-t-il une alarme camouflée quil aurait déclenchée. Cela expliquerait son calme si pesant, si dérangeant. Je ne me laisse pas impressionner mais son comportement nest pas lhabituel instinct de survie quont généralement ceux que je pourchasse. - Je suis ici pour faire cesser cette folie, Eigone. Une folie qui, pourrait-on croire, est devenue ta religion. - Nulle religion. Seulement ma nature, une prise de conscience qui date maintenant de plusieurs années. Mais pourquoi perdre ton temps à vouloir mexpliquer la raison de ta venue ? Cest un effort inutile car je le sais déjà. De plus je ne lai moi même pas accordé à mes victimes, ou bien à très peu. Fais ce que tu as à faire. - Parles-tu de mourir ? Le désires-tu tant ? Je te trouve bien pressé de sentir les balles de ce pistolet passer de son chargeur à ta peau. - Disons que jaccepte le sort que lon me réserve, si tant est que lon puisse men réserver un. Et jusquici ce nétait pas le cas. Dailleurs je commence à douter de ton acharnement, vas-tu aller au bout de ce que tu voulais accomplir ? Vas-tu me tuer ? - Mes intentions ne te regardent pas. Montre-moi plutôt comment rejoindre le toit. Je surveille bien entendu chacun de tes mouvements alors à moins que tu veuilles en effet mobliger à te tuer sur le champs, tu ne feras pas décart. Eigone a un petit rire, tandis quil me montre le chemin du toit. - Tes intentions me concernent directement alors ce doit être lune des choses qui me regardent le plus en ce moment même. Me dit-il pendant que nous montons. - Je te laccorde. Seulement comme elles sont miennes et que tu ne pourras rien faire dautre que les subir, cest donc à moi de décider si oui ou non elles te regardent. - Je sens en toi une certaine hésitation dans ce que tu entreprends. Vais-je être jeté de mon propre toit ? Je me suis toujours demandé ce que lon pouvait ressentir quand tous nos os se brisent dune même voix, ou plutôt dun même cri. - Tu auras tout le loisir de crier. Je sens en toi une certaine inquiétude au sujet de ce qui va tarriver, toi que je trouvais si calme. Il sourit, tout comme moi. Nous sommes sur le toit et nous nous faisons face à nouveau. Il mobserve avec curiosité comme si je lintriguais au point de ne pouvoir mourir dans la sérénité. Puis il regarde autour de nous, cherchant certainement des yeux les hommes que jai payés pour ne plus défendre précisément ce point. Cest en ce moment que ma volonté est mise à rude épreuve, car il est à ma merci. Si je le souhaite, je peux mettre fin à ses jours, mettre un terme une fois pour toutes à ses agissements de façon expéditive. Jentends presque son imagination défiler hors de lui pendant quil pense vivre ses dernières secondes. Ses paupières se ferment. Il respire profondément, de son être déferle une vague inspirant une paix longuement attendue. - Je suis prêt. Dit-il dans un souffle à peine audible. Son regard se perd dans le ciel bleu, dégagé du moindre nuage. Un léger vent avec tout juste ce quil faut de fraîcheur apaise mon visage. Aujourdhui encore, je ne vais pas faiblir. Mon plan va se dérouler comme je lai prévu. - Moi non. Garde tes envies de mort pour toi ou ton prochain agresseur. - Cest stupide. Tu serais venu seulement pour mavertir de ne pas continuer ? Tu as loccasion de me tuer et ceux qui tenvoient seraient certainement ravis que tu le fasses. Sache quil ny a rien qui pourrait me faire arrêter, pas même tes menaces. - Nous verrons bien. Tu devrais lever la tête, peut-être apercevras-tu ce qui vient vers nous. Un chasseur est en approche et Eigone ne parait toujours pas surpris. Son absence de réaction semble si naturelle chez lui, je commence à douter quil reste réellement une once dhumanité en cette homme. Son cur serait gris et froid que cela ne métonnerait pas. Une fois à bord du vaisseau, je donne les instructions au pilote qui lance un regard noir à notre prisonnier. Il maccorde le même pour me reprocher de ne pas lavoir supprimé, mais il sait que je nai pas de compte à lui rendre alors il ne sattarde pas et exécute ce que je lui ai demandé. Le voyage ne dure pas une éternité car notre destination se trouve à proximité de la planète. Lendroit sur lequel nous nous rendons est dailleurs déjà en vue, Eigone le remarque. - Quest-ce que cest exactement ? Cela ressemble à un assemblage dépaves dont les minables capitaines nauraient pu se défaire. - Cest un bâtiment spatial pénitentiaire. Un complexe de plusieurs transports fusionnés et aménagés pour accueillir des prisonniers gouvernementaux, du moins officiellement. - Et bien quoi ? Officieusement cest un bal masqué ? Quelle étrange idée de memmener dans un lieu de torture sous couverture. Si cest pour une exécution cest encore plus ridicule alors que tu aurais déjà pu le faire sans mal. - Tu ny es pas. Cest ici que nous réduisons à lesclavage les prisonniers les plus teigneux. Tu vas endurer ce que des milliers de personnes ont vécu à cause de toi, tu vas devenir esclave. Cest bien plus cruel que la mort et cela te fera changer. - Quelle touchante attention. Mais je ne changerai pas. - Tu ne sais pas encore ce qui tattend. Tu vas pouvoir trouver une meilleure voie à suivre. Eigone rit. Lappareil atterrit. Nous descendons pendant que plusieurs gardiens viennent à notre rencontre pour « installer » Eigone et me remettre ce quil me faut. Le prisonnier est emmené en cellule avant dêtre affecté à une zone de travail forcé. Le jour suivant. Je sors de ma chambre et me dirige vers la zone B. La chaleur qui y règne est difficilement soutenable. En plein milieu se trouve un puits de lave en fusion servant aux multiples forges qui lentourent. On y confectionne des outils en acier pour les autres zones, telle que la zone F, là où on fait creuser des détenus dans de la roche cristallophyllienne afin de permettre à la zone A de sadonner à la sculpture et la découverte dautres métiers artistiques. Je parcours la zone B et marrête devant le prisonnier 38B456194 EIG, que je vais continuer à appeler Eigone pour ne pas avoir à retenir ce que je ne considère pas être une désignation. - Est-ce que ton séjour est reposant ? Il se retourne suite à ma question et me sourit. Résolu à ne pas me montrer de faiblesse. - Merveilleusement. Il me fallait justement des vacances, je vais pouvoir maérer lesprit. - Tu acceptes la mort mais ne tavoues pourtant pas vaincu... Demain nous te ferons creuser pour voir si tu apprécies. - Jai hâte. Pour combler mon bonheur il faudrait que juste avant, nous ayons au menu du flanchet aux herbes, mon plat préféré ! Il sourit. Me nargue-t-il ? Certainement. Puis il demande : - Que fais-tu accoutré comme les gardiens ? - Je serai gardien pendant toute la durée de ton incarcération. Histoire de tavoir à lil. - Je vois. Par hasard, ne serais-tu pas également adepte des sévices corporels dans le cadre du sadomasochisme ? Il faut être dérangé pour faire tout ce que tu fais. Jai mal perçu ton calibre apparemment, tu nes pas de taille, tu es juste aliéné. Je ne réponds pas. Je reprends mon chemin en sifflotant lair de mon dernier rêve. Son moral nest pas encore atteint mais jai bon espoir que cela change. Le stade de la remise en question pourra alors se déclencher, suivi par un virage spirituel. Jai assisté au revirement de plusieurs monstres et cest à chaque fois un pas toujours plus grand vers un monde meilleur. Celui-là nest pas différent, il craquera comme les autres et deviendra un homme bon. On dit de moi que je suis naïf, que mon idéalisme est comparable à celui que pourrait avoir un nouveau né en pensant arriver dans un univers peuplé de bonté, où le maître mot serait respect. Evidemment, ceux qui mont envoyés auraient préféré un simple assassinat, mais atténuer le mal par le mal ? Je ny crois pas. Je suis peut-être naïf mais je reste persuadé que lhomme nest pas perdu. Ce que jai pu voir durant mes précédentes missions a renforcé cette conviction. Voilà deux semaines que je suis ici. Eigone na toujours pas lair affecté par sa condition. Il ne doit pas penser que tout ceci est éprouvant. Comme tous les jours, je men vais lui rendre visite. Je vais lui accorder une petite pause pour que lon discute plus longuement, pour voir sil tient tant le coup que cela. Nous marchons lentement dans un couloir éclairé par des halogènes fixés au plafond. Je regarde droit devant moi en réfléchissant à ce que je vais lui dire, il regarde à travers les hublots qui donnent sur lespace. - Les étoiles... Dit-il en hochant la tête, lair émerveillé. Il continue : - Je suis comme elles. Quoi quil arrive, je ne changerai pas. Et même après ma mort je serai encore présent, de par mes actions qui ont touché bon nombre de peuples. - Est-ce pour cette raison que tu as fait tout cela ? Tu souhaites laisser une trace dans le monde, dans lhistoire ? Il rit. Ses bras se croisent dans son dos tandis que jessaie de le cerner. Qui est cet homme qui ne semble jamais démuni contre ce qui lentoure, contre ce qui paraît glisser sur lui sans pour autant le toucher... La folie destructrice dont il souffre na pas une fois été évidente. Comme si ce nétait pas celui qui est dans la liste des plus cruels. Je douterais de cela si son calme et son sourire confiant ne continuaient pas à scintiller sans perdre déclat un seul instant. Ce nest pas une attitude normale pour un homme enfermé, soumis au travail forcé. Non vraiment, je narrive pas à le cerner. Il me répond : - Non. Cest une constatation de dernière minute qui ma sauté aux yeux en même temps que toutes ces magnifiques boules de feu. Tu as vu comme elles sont reines dans lespace ? Elles resplendissent dans un monde noir qui le serait totalement sans leur présence. Il les contient mais ce sont elles qui règnent. Lui ne permet pas la vie, la chaleur, la beauté autre que ce que nous fait ressentir ce vide sidéral dans lequel lobscurité devrait faire sa loi. Mais les étoiles le défient, elles nont pas sa grandeur cependant leur nombre et leur beauté le surpassent. - Je suis daccord avec toi. Pourtant si lon compare notre monde et celui-ci, tu es du côté de lespace, pas des étoiles. - Je suis entre les deux à vrai dire. Mais je nai pas à me justifier auprès de toi. Si tu veux me punir ce nest pas comme cela que tu y arriveras, tu finiras perdant. Je ne faisais quadmirer ce spectacle, ne ramène pas tout à ton monde. Je me demande vraiment quel est ton problème à toi. - Tu ne me feras pas croire que ce nétait pas une comparaison, cest seulement que tu ne veux pas me livrer ta pensée. Je ne sais pas ce qui te fait tenir mais je vais devoir resserrer la vis. Tu changeras Eigone, tu changeras tout comme le monde. Et vous serez bienveillants dans lavenir. - Pauvre fou. Tu veux changer le monde ? Tu me rappelles quelquun daussi dérangé qui combat pour une cause qui est juste à ses yeux. Sauf que lui au moins, il ose utiliser tous les moyens possibles pour atteindre son but. Ta façon de faire est trop longue et incertaine. Dailleurs ce nest ni aux autres, ni au monde que tu penses en agissant ainsi, cest à toi seul. Nest-ce pas ? Tu penses être juste. Ëtre trop bon pour tabaisser à ce qui pourrait te faire te sentir coupable. Tu as peur pour ton âme, comme si elle représentait quelque chose. Cest absurde, tu narriveras à rien si tu continues comme cela. - Contrairement à ce que tu peux en dire, jai déjà eu des résultats de par le passé. Mais il semble que tu ne comprennes toujours pas, je vais donc alourdir ta peine. Il me répond par un hochement de tête, comme si jétais celui qui ne comprends pas. Deux autres semaines sont passées. Aucun signe de faiblesse chez Eigone alors quil cumule les tâches les plus lourdes. Il est temps que jaccentue ses maux. Je suis dans la salle de repos des gardiens et je réfléchis. Cette salle est apaisante, elle maide à penser. Lun de ses murs est couvert dobjets en tout genre, faits dans une matière à la limite du transparent, ce doit être du verre qui provient de la zone F. Mes yeux sont souvent attirer par lun de ces objets, un piano étincelant qui me rappelle le miens. Il m'attend chez moi pour que je puisse encore jouer. Sur un autre mur, plusieurs écrans affichent diverses images vectorielles. Chacune dentre elles est une part de la suivante, formant dans leur globalité un visage intriguant. Les deux autres murs sont occupés par des appareils électriques ainsi que des tableaux daffichage colorés de mille tons. Une salle vraiment agréable qui jure avec lambiance des zones alentours. Je me suis décidé sur ce que je vais faire. Je marche dans les couloirs, cherchant au sol la force daller au bout, car je le dois au monde. Est-ce que je fais fausse route ? Vais-je pouvoir agir ainsi en gardant intacte ma foi envers le bon ? Jimagine que parfois, il faut pousser les choses pour le bien de ce que lon croit juste, pour la bonne cause. Mais cest tellement difficile dêtre un instrument exécutif. Je suis dans la zone B et je viens de parler à deux prisonniers. Ceux là vont mêtre utiles et sil savère quils travaillent proprement, efficacement, discrètement, je pourrai bien les prendre sous mon aile pour de futures tâches à leur sortie. Jaurai besoin dassistants permanents. Je me trouve à plusieurs dizaines de mettre de Eigone. Appuyé contre un mur, les mains dans les poches, je ressasse le passé pour ne pas oublier ce qui me fait courir après les démons. Mon démon à moi est peut-être justement cette responsabilité qui puise ma vie, me fatiguant physiquement, nerveusement, moralement... Quelle ironie... Eigone est au bord du puits dont la lave quil contient chauffe latmosphere presque autant que mon cerveau. Eigone est en train de discuter avec lun des nouveaux gardiens. Ce dernier semble en colère, ou bien a-t-il envie de montrer limportance quil accorde à son nouveau poste ? Je ne sais pas vraiment mais cela marrange, tant que Eigone récolte les foudres, cela ne pourra que me servir. Jattends que le gardien sen aille afin dassister à ce qui va suivre, à ce que je lui ai réservé. Lui dont la dignité semble être taillée dans lacier quil travaille, pareil à un roi dun autre monde bien lointain, un de ces Mérovingiens que lon conte sans en connaître la provenance étant donné que cela nappartient pas à lhistoire du système Galacticain. Un roi qui serait déchu mais qui garderait sa fierté jusquà la mort. Nous allons voir sil le pourra vraiment, sil ne fondra pas. Le gardien séloigne enfin. Quand il nest plus en vue, je fais signe aux deux prisonniers que jai en quelque sorte loués pour maider à faire de cet homme, un bien meilleur. Ils sapprochent de lui avec toute la prudence que je leur ai conseillée, ne voulant pas éveiller le moindre soupçons sur mon implication dans ce qui va arriver. Les choses se passent rapidement, ils se jettent sur Eigone et le couvre de coups, même quand il est au sol, ne pouvant riposter aussi bien que sur ses pieds. Je ne peux mempêcher de sentir une certaine satisfaction à le voir souffrir. Dois-je men vouloir pour cela ? Après tout, ce que je cherche à faire nest pas des plus simples, puisque la possibilité de changer un homme nest pas donnée à tout le monde. Une jeune prisonnière court vers moi, lair énervé, comme si javais tué ses enfants. Elle attrape mon bras gauche et commence à me tirer vers lendroit où se déroule la correction. - Pourquoi vous nintervenez pas ? Il est en train de se faire battre à mort ! Sauvez-le ! Me dit cette petite naïve. Des larmes coulent sur ses joues alors quelle essaie de me convaincre. - Pourquoi tinquiètes-tu de ce qui peut lui arriver ? Tu ne le connais pas et pour le moment tu ferais mieux de ne pas chercher à le faire. - Cest un ami ! Sauvez-le... Je ris. Les deux prisonniers me regardent. Je hoche la tête pour leur faire comprendre quils ont accompli ce que jattendais deux. Ai-je eu tord... Eigone est à terre, ses vêtements déchirés ici et là. Moi et la jeune femme le rejoignons. Elle laide à se relever. Son visage accuse des bleus qui le font grimacer, mais quand il me voit il sefforce de sourire, et réussit mieux que je le voudrais. Certainement une façade devant moi. Il se met à rire tout en sasseyant, la jeune prisonnière laide du mieux quelle le peut. - Ainsi donc tu menvoies tes hommes parce que tu nes pas content de me voir résister, toi le chef du gang des bacs à sable. Félicitations, tu peux considérer que tu sais à peu près ce que lon ressent en tant quhomme imposant ses intérêts sans écouter autre chose que ses propres mots. Réussis-tu à accepter le mal pour un soit disant bien au final ? - Ce nest pas tant un mal que cela, puisque les coups qui ne tuent pas nous rendent plus forts. Tu craqueras dans ce but Eigone, il le faudra bien car je ne peux me permettre de tuer. - Je tobligerai à le faire, ne serait-ce que pour te prouver la stupidité qui tanime. Tu penses dailleurs pouvoir mavoir simplement en me faisant ruer de coups ? Il va te falloir user de beaucoup plus dingéniosité que cela. Regarde mon sourire, toi dont je ne connais pas le nom et qui sobstine à vouloir changer les hommes sans prendre en compte le fait que leur nature ne le permettra jamais. - Pourquoi vous acharner ainsi sur lui ? Cest un homme tellement gentil. Me dit la jeune femme. Je la regarde, incrédule. - Tu as réussi à lembobiner à ce que je vois Eigone. Pour ce qui est de mon nom, appelle moi Ikinaï, javais en effet oublier de me présenter. Il faut dire que cela a tellement peu dimportance. Il sourit et regarde la prisonnière. - Je te laccorde, je nen avais rien à faire en vérité. Pour ce qui est delle, il faut bien quun homme assouvisse ses pulsions. Celle-ci ouvre de grands yeux en se tournant vers lui. - Qu.. ? Quest-ce que tu oses dire ! Nous sommes amis ... - Tais-toi donc. Tu offres ton corps à qui le veut ici non ? Eh bien je le veux. La prisonnière se lève. Elle semble ne pas le croire, ou ne pas le vouloir. Son regard sétend aux alentours et son visage prend la forme dun masque de foire, celui dont la larme reste accrochée à lun de ses yeux. Sa respiration saccélère, comme si elle manquait dair, donnant la forte impression quelle panique. Eigone se met à rire ce qui renforce la réaction de la prisonnière. Elle recule, jetant des coups dils un peu partout, avant de fixer son regard derrière Eigone. Soudain, comme si elle venait de perdre le restant de son goût pour la vie, elle se met à courir en direction du puits. Je réalise son geste et essaie de len empêcher, tendant le bras pour la rattraper, mais cest trop tard, elle tombe dans le puits. Cest alors que le temps se fige. La prisonnière reste en lair avec sur le visage une expression effroyable. Plus rien ne bouge sauf sa tenue qui se retrouve secouée de toutes parts. Le tissu ne se déchire pas, il ne fait quonduler sévèrement dans une fluidité qui ne saccorde pas avec le reste. Quest-ce qui se passe ? Je me rends compte que je suis collé à Eigone qui est également penché vers le fond du puits, vers cette folle qui nous montre la capacité à rester coincer dans un espace vide. Plus rien ne se passe et je sens que la gravité compresse mon corps pour le rompre. Je narrive même pas à trembler alors que ma peur est à son paroxysme. Cest alors que la musique de mon rêve vient faire ralentir mon cur. Sa beauté calme la panique qui mavait à mon tour envahi. Je me concentre sur la mélodie... Tant et si bien que jai limpression den voir les notes voler autour de moi. Le temps revient enfin à la normal et jassiste bien malgré moi à la mort de la prisonnière. Je tombe à genoux... Que sest-il passé... Et quest-ce qui a pu lui prendre... Suis-je à ce point aveuglé par le mal que je narrive même plus à aider les autres ? Suis-je allé trop loin et devenu fou ? Je regarde Eigone qui paraît aussi soucieux que moi, pour une fois. - Quest-ce que cétait bon sang ! Le temps qui sarrête, cest une chose impossible. Eigone lève les yeux sur moi, enfin une réaction, il a lair étonné. - Tu as vraiment vu tout cela ? Le temps qui se fige et cette idiote qui reste en lair sans tomber ? Je lui réponds oui de la tête. - Je ne comprends plus rien, tu naurais pas du également vivre cela. Et puis cette musique, cest la première fois que je lentends... - Ce nest pas la première fois pour moi, et cétait celle-ci précisément, dans lun de mes rêves. Eigone fronce les sourcils. Puis il se lève en me disant dattendre ici. Je ne peux de toute façon pas bouger, une étrange fatigue sest emparée de moi. Mais lui na pas lair de la porter, il se dirige vers lun des nouveaux gardiens et lui parle. Sil veut me dénoncer il na quà le faire, cest sa parole contre la mienne. Il revient et sassoit à mes côtés. Jai les yeux en lair et jessaie de retrouver la force de me relever. - Je pensais que cétait ma part dhumanité qui me punissait à chaque fois que quelquun mourait devant moi par ma faute, mais il ta suffit de me toucher à ce moment pour être plongé en plein dedans. Cest peut-être une malédiction... Dit-il en se parlant à lui-même. Il est redevenu lêtre intouchable qui me déstabilise. - Tu vis cela à chaque fois que tu fais tuer quelquun ? Et pourtant tu as continué... Quel démon peut thabiter. - Je ne vais pas laisser quiconque ou quoi que ce soit me changer en ce que je ne veux pas être, je te lai déjà dit. Bien, je pense que maintenant les deux hommes que tu mas envoyés sont morts. Et les affrontements entre les clans vont commencer. Relevez-le. Ordonne-t-il en sadressant à deux nouveaux gardiens qui sortent de je ne sais où. - Je te présente quelques uns de mes hommes, Ikinaï. Les nouveaux gardiens le sont tous. Et petite surprise qui vaut largement leur paye : Ils ont réussi à monter tous les clans de cet endroit entre eux en peu de temps. Cest admirable, quel beau spectacle auquel tu vas assister. Je le regarde, la bouche grande ouverte. Les deux gardiens me relèvent et magrippent, mempêchant de marcher. La tension monte au sein de la zone et en effet, plusieurs gardiens se sauvent en voyant des groupes de prisonniers armés doutils se former et commencer à se battre les uns contre les autres. Les deux hommes qui me tiennent menlèvent de force ma tenue de gardien et moblige à enfiler celle dEigone, me faisant ressembler à un prisonnier. - Arrête Eigone, tu ne peux pas faire cela ! Jai tout fait pour que tu deviennes un homme bien ! Il rit. - Et que peut apporter le bien, positivement parlant ? Regarde toi, tu nas cessé de vouloir changer les autres pour « Un monde meilleur ». Et quest-ce que cela ta donné ? Tu vas te retrouver esclave, tu vas peut-être devoir tuer pour rester en vie, tu as fait tuer deux hommes qui nauraient pas du mourir aujourdhui, et tu vas bientôt les rejoindre... Est-ce que tu suis lironie de la vie ? Elle te souffle quelle est belle, te chuchote que ton âme et ton karma doivent rester « purs ». Et quand tu lécoutes, je me joue de toi. Qui de nous deux sait le mieux quelle voie suivre en y repensant ? - Tu veux dire entre une vie de droiture et une vie de mensonges, de meurtres et jen passe ? Plusieurs corps sont déjà au sol, inertes. Trois prisonniers entourent un homme et lui font goûter leurs armes avec sauvagerie. Du sang sécoule comme une multitude de flaques qui se rejoignent et deviennent marre. Tout le monde marche dedans sans se soucier de ce que cest. La folie a pris possession des lieux. Ma vue est étrange car je vois tout cela de façon très claire, comme si jétais sous psychédélique. A moins tout simplement que ce soit là le résultat visible dune poussée soudaine dadrénaline. Eigone sourit et me dit : - Regarde tout cela. Si le monde est infesté par le mal cest parce quil est lui même le mal. Il se ronge de lintérieur pour chaque jour devenir davantage lenfer. Ce monde nous déteste, je ne fais que lui rendre sa haine pour pouvoir labattre. Et pour cela je ne peux me permettre daimer mes semblables sous le simple prétexte quils ny peuvent rien. - Allons donc quest-ce que tu racontes ? Ton ennemi cest le monde et tu veux le combattre ? En tuant le plus de personnes possible ? Tu es plus atteint queux encore... - Ces morts me permettent détouffer les dernières parcelles dhumanité en moi car je nai pas de quoi le combattre dans mon état actuel. Si le monde ne peut être vaincu alors je perdrai, mais bien que tu te sois leurré et quelques soient nos différences, nous savons tous les deux quil faut tout de même essayer sous peine de ne pouvoir se le pardonner. - Tu souhaites devenir un monstre pour combattre le mal. Si je ne saisis pas lironie de la vie, je saisis en tous cas la tienne. Tu ne comprends pas que les morts que tu engendres font partie de ce mal ? Tu veux le combattre mais tu lalimentes. Le monde est ce que lon en fait et rien dautre. Cest lhomme qui penche vers le bon ou le mauvais, personne dautre. - Ah le bon et le mauvais, la mort et la vie, labandon et le combat. Tu te doutes bien que tout nest pas soit blanc soit noir... Je suis gris pour entacher le noir. Ensuite je serai noir pour remplacer celui-ci. - Tu divagues... - Tu es lassant avec ton histoire de bien, tu lexposes en avant comme si nimporte qui allait en être charmé et te suivre dans ta croisade contre ce que tu penses être le mal. Tu ne sais rien, tu ne sais pas ce quest réellement le monde. Et de toute manière tu ne seras plus là pour voir si javais raison ou non, donc cela ne sert à rien den discuter. Adieu Ikinaï, ce fut une expérience tout de même intéressante. - Bien sûr que cela peut servir ! Il y a une part de toi qui sait tout ce que je te dis. Il y a ton bon côté qui te somme darrêter cette folie ! EIGONE TU DOIS REVENIR A TOI ET CESSER DE LAISSER TES PEURS TE DIRIGER....EIG... Mais il nécoute plus. Il séloigne avec ses hommes. Japerçois un peu plus loin une unité de gardiens prête à donner lassaut sur nous tous. Jaimerais pouvoir fuir pendant quil en est temps, mais je ne peux toujours pas bouger, je manque trop de force. Jespère quils me croiront sur mon identité... Cette nuit, seule la douleur de ma solitude maccompagne. Cette nuit, seule sa compagnie me tient éveillé pour rester en vie. Je suis un trompé qui n'a d'autre personne à blâmer que lui même. Je suis le désespéré qui va devoir rétablir ce qui devrait déjà lêtre. Et puisque jamais il ne changera, alors cest moi qui vais changer... Au détriment de mon âme. |
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Galactica, 13 Galan 3032 : Arrivée sur létat allié. Lespionnage sera assez simple, accueil cordial, la confiance règne. Tout se passe comme prévu, mis à part ma tête qui me fait atrocement souffrir, migraines incessantes ponctuent mon intégration dans mes nouveaux locaux. Lappartement est vraiment spacieux, mais lambiance ne me plaît guère, il y règne une atmosphère mortuaire, lon se croirait dans un caveau. Lisolation est trop parfaite, les murs ne laissent filtrer ni bruit, ni chaleur. Difficile pour un habitué des milieux sauvages et hostiles comme moi. Jaurais aimé que ma première mission dans les espaces rocheux cristallophylliens ne soit pas écourtée mais il est déjà trop tard, à peine loiseau échappé de la cage quétait la formation despion, on doit lenfermer dans le bocal quest le milieu urbain dans lequel celui-ci est destiné à vivre pendant de longues semaines. Demain joccuperai mes fonctions officielles : garde de la citadelle de lEmpereur Fiera. Galactica, 14 Galan 3032 : Ce matin, jai été réveillé par mes maux de tête. Ils nont pas cessé, je nen peux plus de souffrir ainsi. Avant daller au boulot, je passe par la pharmacie. Fermée. Journée monotone, celle du garde de base. On se place et ne bouge plus. Le temps passe et lon en peut plus. La pause de midi se passe au réfectoire, obligatoire pour les gardiens de limpérial territoire, on y mange de la merde, pour rester poli. Ce midi, flanchet cru. Toujours cette migraine, je voudrais courir à la pharma, mais il nous est impossible de sortir de notre zone de garde, vivement le jour où je surveillerai ce bâtiment ! Fin de journée, je cours à la pharmacie. Fermée. Galactica, 20 Galan 3032 : Début de journée calamiteux, je suis tombé évanoui pendant la garde à cause de mes maux de tête, et un garde sest payé ma tête. Ca a dégénéré, on sest bastonné et nous avons été séparés. Jai passé le reste du jour auprès du chef de la sécurité. Il a rempli mon dossier dun écart de conduite. La violence nest pas admissible ici, et jai donc déjà un casier Jai été « prié » de passer le reste de la journée seul dans mes appartements. Jai eu le temps de filer à la pharmacie. Elle était ouverte, et jai pu enfin fouler son sol. Peu de temps dailleurs puisque malgré mon insistance, on me refusa lachat de cachets qui avaient un effet secondaire dopant. Or ici toute substance dopante est interdite aux personnes possédant un casier. Dommage. Le soir, la nuit. Je reçois un message codé de mon chef de section, loin sur létat sur lequel je suis né. Je ne puis le décrypter maintenant, je sens comme une lame forgée me traverser le cerveau chaque fois que mes yeux croisent un caractère. Il va falloir que cela cesse rapidement. Message crypté: Avons reçu confirmation dintroduction. Situation délicate. Gagnez la confiance du mérovingien puis passez-lui la lame. Informez régulièrement de la vectorielle. Utilisez votre mémoire. Galactica, 25 Galan 3032 : Jai réussi à déchiffrer le message codé. Ma mission est incroyable Je ne croyais pas notre empereur capable dagir ainsi. Il a ruiné en moi tout ce que je pensais de lui. Le traître Je ne vois vraiment pas pourquoi les hommes doivent toujours sentre-tuer Je nai même pas eu le temps dannoncer à mon chef que notre allié était tout à fait satisfait de nous et quil ny comptait rien changer. Je ne puis me résoudre à désobéir, ce serait un affront et le déshonneur sur ma famille. Je risquerai la mort également. Notre empereur ne saura jamais quil a ordonné lassassinat dun innocent. Message décrypté : Nous avons été informés de votre intégration parmi les rangs de la garde. Nos alliés sont devenus une trop grande menace. Nous vous confions une mission : gagnez la confiance de lempereur, puis abattez-le. Tenez-nous régulièrement au courant de vos plans. Pour déchiffrer ce message, utilisez ce que lon vous a appris lors de votre formation. Galactica, 59 Galan 3032 : Je suis exténué, aujourdhui comme chaque jour précédant, jai cherché après mes interminables journées de travail comment gagner la confiance de lempereur. Cela me paraît difficile, néanmoins aujourdhui, lors dun vol qui a mal tourné, jai pris une balle en protégeant mon supérieur. Point positif. Dautant plus que mon écart de conduite de lautre fois est oublié, même sil reste sur le papier. Galactica, 3 Aquan 3032 : La pluie dAquan martèle les vitres de mon appartement comme la migraine martèle mon crâne, et les soucis mes pensées. Je suis tout de même rétabli de ma blessure par balle, merci au docteur Aurélia Wont, que jappelle déjà Lilia et avec laquelle jai noué de solides liens. Peut-être maidera-t-elle à tenir le coup, car il promet dêtre terrible. Jamais je nai tué un homme de mon plein gré. Galactica, 12 Aquan 3032 : Lilia maide beaucoup, elle me fournit des cachets contre mes migraines et mes récents malaises, cela me calme et maide à réfléchir, je pense que la voie est toute tracée, je vais pouvoir retrouver ma lucidité et réfléchir à mes actes. Non le pourquoi, mais le comment. Galactica, 25 Aquan 3032 : Bientôt viendra la cérémonie de lan que lempereur a passé au pouvoir de cet état. Le chef de la sécurité est venu me voir aujourdhui, il a enfin décidé de me confier des responsabilités et ainsi de régler la dette quil avait envers moi : je serai responsable de la sécurisation de la pièce où lempereur se préparera et du balcon où il fera son discours annuel. Cest une parfaite occasion pour moi de mettre mon plan en uvre. Jy réfléchis, ce soir sera le bon, je le sais. Galactica, 26 Aquan 3032 : Jai pris un verre avec Lilia ce matin. Et la révélation est arrivée. Je sais ce que je vais faire, je vais utiliser de lalcool, mieux, du carburant, bref un combustible ! Il sera impossible à détecter, jallumerai le feu à distance à laide dun dispositif provoquant des étincelles, et tout en massurant que lempereur soit bien brûlé devant mes yeux pendant que je le surveillerai. Cest un plan complexe mais qui peut marcher. Je vais me mettre au travail dès demain, pendant que je surveillerai la citadelle. Galactica, 1 Vertan 3032 : Cest fini. Je nen ai pas eu le courage. Je ne me suis pas présenté à la convocation pour la surveillance de lempereur. Je crois quils savent désormais, ils tont lu, cher journal... Jai trouvé certaines de tes pages manquantes, sûrement détachées par quelquun, quelquun qui aura averti lempereur. Je tremble dans ma chambre ce soir, jai peur. Le plan était pourtant parfait, malgré les complications de dernière minute le mur était tachetable, le carburant y était visible à lil nu, mais javais plaqué par-dessus une fibre couleur marbre. Le dispositif était bien dissimulé. Pas dincurie, tout était parfait. Je tai trop fait confiance, journal. Mais la faute à qui, au fond ? Aux chefs, à notre empereur. Le jour où il ma fait tueur, jai perdu ma vraie nature. Lespionnage, cétait mon ipséité, pas lassassinat. Oh voilà que jentends des cris et des pas près de ma porte. Oui jentends quon tente de la forcer. Dans mon état psychédélique dû à mes trop nombreuses absorptions de cachet contre les maux de crâne, jai soudain un réflexe. Je prends mon arme de service, et je la colle à ma tempe. Le fracas de la porte brisée retentit, non je ne veux pas vivre une vie de prisonnier, alors je te ferme pour ne plus jamais te rouvrir, journal. Le soir du 1 Vertan 3032, lhomme qui allait être arrêté pour tentative dassassinat sur la personne de lempereur et haute trahison à la Nation, sest suicidé dans ses appartements alors que nous y pénétrions, preuve de sa culpabilité. |
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''... et toujours je vous serais reconnaissant de ceci. N'oubliez jamais que me reviennent toujours à mon souvenir ceux qui me sont agréables... Votre cher ami, M.'' L'homme laisse tomber la lettre. Il sent les pulsions de son coeur accélérer de manière brusque... Un soupire s'échappe de ses lèvres... Ne reste en lui que la rancoeur du passé. Le savoir que tout aurait pu être évité... L'homme appuit sur un étrange appareil électronique positionné sur son oreille. Lors du contact, une lumière verte étincelle, rayonnant d'un éclat psychédélique et à la teinte malsaine... -Narm. Donnez moi les rapports sur le groupement économique en E-386. -O.K. patron... Hum... C'est la compagnie au nom étrange, c'est ça? Groupe Larg Ipséité Incorporé? Le GLII? -Oui. Fais... Ah... donne moi tout simplement les chiffres... Pourquoi? Pourquoi toutes ces infamies... Pourquoi une simple erreur de jeunesse doit-elle se transformer en une pareille incurie? Il n'était pas un homme malhonnête... il avait toujours fais ce qu'il fallait pour ne pas avoir de problème... Mais faire le bien ne suffit pas. C'est tout à fait le contraire... -333.38 sur la côte galacticaine et 689,42 dans la cote galactique. C'est pas si mal... Vraiment. -Ils font dans quel genre de produits? -Heu... ils disent que c'est dans le matériel militaire industriel. De la haute technologie... Ça reprend peu à peu ce genre choses. Les dossiers parlent aussi de... c'est quoi ça? Du Belagrium 67... Une sueur froide passe sur le front de l'homme... Il parle soudainement d'une voix tremblotante sinon apeuré... -C'est... c'est un matériel élémentaire pur... dans le type des cristallophylliens... C'est inutile, officiellement. Mais... pourquoi? -Je sais pas... mais ils parlent de certains projet antérieurs, là. Des éléments sur la canalisation d'énergie et la rediffusion des atomes dans des... Whoa! C'est... vraiment spécial... -Oui. C'est des constantes vectorielles... T'as étudié un peu, Narm? -Heu... non. -C'est des mathématiques de haut niveau... Il y a des principes un peu étranges qui courrent en physique mécano-quantique à révulsions atomiques... On dit que des résultats spéciaux arrivent avec ce genre de constantes... Bien... je te dois un repas... Chez Kurl, ça te va? -Si tu m'offre une bonne longe... Un peu de flanchet farci au roquefort de vertana... hum... -Parfais. On se voit à six heure, ''salute''! La lumière disparait. L'homme se replit sur lui-même avant de murmure... -C'est... c'est juste un mauvais moment à passer... juste un mauvais moment... L'homme sort un fichier d'un classeur à proximité. Il semble vieillit par le temps... de plus, une notice y est affiché... ''Oublis pas que tout est tachetable, mec. Alors sois pas un tâche et tachette.'' Posant sa main sur le dossier, l'homme touche son télétranscripteur et murmure... -Code... Mérovingien. -Bip... Bip... Klitzz...- -Alors, monsieur? Quelle est votre réponse? -Je... j'accepte. Vendre son âme au diable... Tout homme y arrive un jour. |
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Felix Lopez, fils de Garcia Lopez, un des plus grands généraux de lEtat du Palastrite et créateur dune formue vectorielle permettant de programmer le meilleur chemin pour aller dun Etat à un autre, vagabondait dans les champs de lEtat dirigé par Yoshimino Katakuké. Felix avait 13 ans. En cette journée nuageuse, il portait des chaussures à semelles compensées noires, des chaussettes de la même couleur, un pantalon rouge, une cape, tachetable par la pluie, bleue, un tee-shirt jaune et un bonnet vert. Felix était connu dans tout lEtat du Palastrite par sa mauvaise odeur, en effet, il ne se lavait jamais ou très rarement, preuve dune certaine incurie qui relevait désormais de linimaginable. Cependant, il ne faut pas oublier que Felix eut un grave accident à ses 7 ans, en effet, une bataille, non loin de son Etat dorigine a provoqué de graves pertes au seins de cet Etat. Un chasseur avait explosé 30 mètres au-dessus de la tête de Felix, un morceau de ce chasseur avait percuté le haut de son crâne provoquant un grave traumas Deux semaines à lhôpital et Felix sen sortait mais il était atteint dune ipséité aiguë qui était à lorigine de son comportement quelque peu déphasé Felix vagabondait donc dans lespace galacticain, jouait avec un drone qui nétait plus en état de marche, poussiéreux et plein dhuile dentretien. Il avait acheté au fast food du Palastrite avant de partir en escapade, un sandwich flanchet, mayonnaise, moutarde avec un verre de bérichamp, en effet, les contrôles de lalcool pour les mineurs nétaient pas sévères et Felix raffolait de cette boisson qui, pour lui, avait quelque vertu psychédélique Quelques gorgées de bérichamp plus tard, Felix ne se sentait plus trop bien et tomba sur une pierre avec un certain caractère chlorophyllien. Bien quelles étaient abondantes sur le Palastrite, Felix sétonnait de sa composition, sûrement à cause de son état actuel -Oh !!! Quelle jolie Pierre !! Tu tappelles comment ? Tu veux du sandwich ? Tes belle !!! Et Felix posa sa joue contre la pierre en signe daffection quand un messager express arriva avec une lettre. -Un message pour vous ! dit le robot de sa voix linéaire. -Merci gentil monsieur, dit Pierre en se relevant et en prenant le message. Felix lu la lettre à voix haute : « Cher Félix, Cest Filippine, je sais que tu ne me connais pas mais il y a quelque chose que je voudrais que tu fasses pour moi Il y a peu, mon père est décédé et je voudrais aller voir un copain qui est sur Aquablue mais pour ca il faut que je trouve un pilote de chasseur pour quon my emmène Rejoins-moi dans 2 heures avec le chasseur près de chez moi, sil te plait je ten serais très reconnaissant Merci davance, Filippine. » Pierre était tout émoustillé de cette lettre et bondit de joie à lidée de faire une nouvelle rencontre, depuis son accident, les filles ne se ramassaient pas à la pelle Il était dans n état euphorique, il bu tout le reste de bérichamp cul sec mangea un morceau de sandwich et le jeta par terre. Il mis son drone dans son sac à dos puis il partit en direction du centre spatial. Il savait quil devait faire cela pour le jeune Philipinne. Il arriva en courant au Centre Spatial, un écriteau lui indiquait le nom du centre : « Verre mérovingien ». Drôle de nom se disait-il Mais il entra tout de même, en cachette, le centre spatial était tout de même bourré de technicien, et de quelques gardes, il ne fallait pas quil se fasse repérer. A lentrée du centre, il vit un chasseur venant tout juste dêtre construit. Il courut vers celui-ci. Avec sa petite taille, les gardes ne lavaient pas vu tout de suite, mais en entendant ses lourds pas, un garde cria : -Un intrus la bas, près du vaisseau ZDH933 !! Les autres gardes accourrèrent vers le jeune garçon qui avait réussi à sinfiltrer dans la coque du vaisseau. Tout plein de boutons sy trouvaient, les gardes se précipitèrent vers le vaisseau et Felix appuya sur un gros bouton bleu, par chance celui-ci le fit démarrer en trombe et à la sortie du centre, il se trouva dans les airs, agrippa les manettes du vaisseau et fit une figure aérienne extraordinaire !! Cest parti se dit Felix, il ramena les manettes vers lui et piqua du nez fortement vers le sol ! Felix ne savait que faire, il se dit que sil se cachait les yeux en pensant à lendroit où il voudrait être, il se téléporterait peut-être Là, il pensa fort, très fort à la maison où il habitait et ouvrit les yeux : il était à deux mètres du sol. On entendit un gros crash dans les environs de lEtat. Le lendemain, le journal du Palastrite : le soleil levant, annonçait la mort dun jeune homme de 13 ans qui sétaient crashés près du centre « Verre Mérovingien » Cest ainsi que Felix, fils de Garcia Lopez, mourut |
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Jour 1. Départ prévu à laube. Rien de particulier à signaler si ce nest mon excitation presque enfantine. Après tout ce temps, les recherches réalisées, liées aux témoignages de ceux qui ont su aller au-delà du voile nous permettent enfin de localiser celui-ci. Laide apportée par le Chapelier Fou au Grand Conseil fut précieuse. Seront de ce voyage * Le groupe de chercheurs du Centre de Recherches Spécial de Galactica (CRSG) * La Division Spéciale dExploration du Voile (DSEV), menée par le Capitaine Mc Clusy * Le mage Viliik, représentant du Grand Conseil. [Hors Rapport] Je tiens dabord à te remercier de cette opportunité que tu mas offerte en me laissant la direction de ces recherches. Je me sens comme une petite fille. Tous sont parfaits. Prêts et motivés. Chacun connaît le rapport des Conseillers sur le bout des doigts. Celui qui mépate le plus est Viliik. Cet homme est un puit de sciences. Chaque mot échangé avec lui mapporte connaissance nouvelle. Il est drôle. Sa tenue est celle des mages dAxor. En dépit de leur air perpétuellement amusé, ils sont une élite du monde de la magie. Tu as dû en voir quelques uns. Leur symbole est une sorte de brouette pleine des fleurs de la connaissance, du pouvoir, de la maîtrise. Au départ, ça peut porter à rire, mais la découverte de leur puissance calme tout de suite. Il a une allure étrange qui ne va pas sans me rappeler quelquun Enfin ! Départ ! Mon capitaine, je te le promets, tu ne seras pas déçu ! Jour 2. Nous avons posé le pied sur Vertana en début daprès midi. Le temps nest - assez paradoxalement au vu de la saison et des promesses de notre satellite météo - pas au beau fixe. Une pluie drue tombe, telle quelle nous empêcha presque de nous enfoncer dans la forêt dIor (point où nos satellites remarquent la plus faible énergie zarnelle (voir annexe 1 - a « Équilibre des Mondes ») reflétant léquilibre fragilisé des forces de deux mondes, et par conséquent de la parcelle de voile qui les sépare). Nous nous arrêtons pour la nuit, dans lattente de la baisse de force, prévue pour demain. Espérant que la traversée se fera sans encombres et que ni hommes ni machines nauront à en souffrir. [Hors Rapport] Ton MP de ce matin ma touchée. Jai les jambes flageolantes, de peur, démotion Tu connais mon côté superstitieux. Jai vraiment limpression que la nature même soppose à notre escapade. Mais ton message me fait tenir le coup. Tu ne seras pas déçu, Capitaine, ça je te le promets ! Et lorsque nous reviendrons tu auras les réponses que tu attends. Oh si ce monde pouvait être réellement meilleur Viliik est soucieux Mais je ne pense pas que ce soit fondé. Ses yeux veyrons, un noir et un blanc, mont enfin rappelé qui il mévoque : sa mère était mon professeur de langues à la CSG! Le monde est petit ! Je dois partir, linstallation du campement est difficile et les hommes mal organisés. Militaires Je plaisante, mon beau soldat. Jour 3. La traversée sest faite. Elle a été terrible. Un éclair, et cette sensation de chaleur, puis de froid. Et lodeur de la mort. Limpression que mon âme se sépare de mon corps. La dernière chose que jai vue était mon visage, figé comme une pierre. Nous sommes arrivés dans une grande plaine. Aucun autochtone rencontré pour le moment. Tout le matériel est détruit. Je me vois obligée décrire de façon manuscrite, et mon rapport à une allure de palimpseste. Je suis la dernière survivante du côté des scientifiques. De la Division Spéciale il ne reste que quatre hommes et deux femmes. Le corps de Viliik na pas encore été retrouvé. Je me rappelle du rapport de la Conseillère Kalyso. Cest comme si une sélection avait été faite. Comme si avaient survécus seuls ceux que le voile accepte. Je commence à croire que ses mises en garde étaient fondées Non. Je dois me reprendre. Soigner les blessés, nous reposer, et commencer les recherches. Nous navons que peu de temps avant le retour. [Hors Rapport] Capitaine, jai peur. Je naime ladmettre, mais je tremble aujourdhui, pour de bon. Dieu sait que jai côtoyé la mort, et pas quune fois. Mais là cest différent. Je suis morte Et si nous ne pouvions revenir ? Et Viliik qui a disparu Je repense aux paroles du Grand Conseil quand tout a commencé. La plupart étaient hostiles à cette expédition. Ce nest pas pour rien sils sont conseillers, après tout. Ô mon Capitaine, puissions nous être heureux et ne plus avoir à nous cacher un jour, en ce monde ou dans lautre. Tu me manques, affectueusement, ta Linn. Jour 4. La nuit a été longue. Jai du soigner les hommes. Lun souffre dune pronation, et sans anesthésiant je ne puis opérer. Jai du lui poser une atèle. Le Capitaine Mc Clusy semble confiant. Il est parti découvrir les abords. Sans mes instruments, je ne puis réellement chercher. Alors je reste ici, avec les blessés. Assumant un rôle de femme que jabhorre. Lair est respirable. La terre semble de la même matière que celle de Galactica, ou peut être certains lieux de Volcano. Qui sait. Ça me laisse une chance sur pff je ne veux même plus réfléchir. Je ne veux plus rédiger ce fichu rapport. Les hommes appellent. A toi mon capitaine. Jai laissé tombé le rapport. Cest inutile. Nous ne sortirons pas dici. Si un témoignage de ce voyage doit être lu, quil soit sincère, et non refroidi par les formules officielles. Tu sais, jy ai cru, à cette expédition. Jai placé tant despoirs en ces recherches. Jai tant attendu, tant cru quun monde meilleur existe. Ce nest pas le cas. Les blessés, ce paysage qui me semble si hostile. Heureusement que Mac Clusy est là. Il me réconforte tant quil peut, et je suis heureuse de pouvoir mappuyer sur sa force, sa confiance. Jour 10. Voilà bien des jours que je nai écrit Des semaines peut être. Est-ce que le temps passe de la même façon ici ? Le rapport de cet homme, Halad, dit quil est différent. Même entre les univers. Des hommes se battent contre des créatures étranges. Les fameux écorchés cités dans le Rapport. Tu sais, ces hommes, ces fantômes, ces démons, qui lorsquils perdent la dernière part de leur âme se perdent dans lerrance cherchant un cur salvateur qui pourrait remplacer leur esprit perdu. Tout nest quun cercle, la guerre est partout, la destruction est partout. Nous avons été recueillis par une armée. Celle du Centre. Au moment où ils découvrirent notre origine, une sorte davidité malsaine sest lue dans leur regard, qui ma faite froid dans le dos. Leurs armes sont comme inspirées de celles de notre monde, mais différentes à la fois. Ils portent tous un emblème assez étrange une main qui tient enfermée une pierre à léclat aveuglant. Sagirait il du légendaire cur de la déesse Bagina ? Aucune corrélation na jamais été prouvée, mais imagine un peu lampleur de la découverte scientifique que ce serait !! Alors le premier chant des ombres pourrait être lié au clivage ! Mais je ne veux mégarer dans des espoirs inutiles. Je me concentre sur la partie du Rapport qui na pas été détruite, et tâche de ne pas oublier les mises en garde principales. P.S. Un des chefs, je crois quil sappelle Oméga, promet de nous amener à Inihlier. Nous allons devoir marcher et participer à leur mission. Au moins, à mon retour jaurais des choses à raconter. Un point de vue bien différent de ceux qui sont passés par là avant moi. Jour 10 - nuit. Cette nuit, attaque des écorchés. Jai enfin vu à quoi ils ressemblaient. Ce sont dabjectes créatures qui vivent aux abords du Centre. Mon dieu, mon corps fustigé par la course et la crainte est brisé en mille endroits. On ma expliqué quils avaient été des hommes. Rien que dy penser me donne des frissons. Je joins à mon pauvre manuscrit une petite peinture dun écorché. Je ne veux plus manger. Cette scène ma coupé lappétit. Les soldats me forcent à avaler des Kitt. Une sorte de chips à la valeur énergétique si impressionnante que jen appréhende la digestion. Jour 12. Jai limpression de perdre une part de moi ici. Il est difficile de me rappeler les traits de ton visage, mon Capitaine. Et le périple est dautant plus douloureux que chacun de mes pas me rend plus insensible. Jai peur. Non. En réalité la peur sestompe. Trois hommes sont morts. Mc Clusy a perdu un il. Jai limpression dêtre un animal curieux. Dun autre côté Si quatre démons apparaissaient de nulle part chez nous, je crois que nous les enfermerions sans plus de cérémonie. Quel que soit le monde, ses habitants me dégoûtent. Jour 14.Nous sommes arrivés dans un village. Cest morne. Oméga ma expliqué que le centre sétait éloigné durant la nuit. Rien nest rationnel ici. Une enfant ma raconté une histoire intéressante. Une légende dici. Qui parle dun temps éloigné où tous les mondes qui existent dans cette vie ne formaient quun. Il semblerait que lécartèlement - cest ainsi quils appellent le moment où fut faite la séparation - soient une punition divine. Il y avait lhistoire qui nous fut rapportée par les voyageurs du voile. Elle diffère de cette version. Les protagonistes sont les mêmes. Un jeune homme, une jeune femme, un amour impossible. Non pas empêché, mais non désiré. Lhomme, une sorte de parrain ou je ne sais quoi encore, était épris dune jeune femme quil ne pouvait posséder. Elle souffrait dune forme daphrophobie... Il lenleva une nuit, pourtant, ne se souciant de sa santé et sa crainte. Les hommes sont ainsi. Voulant toujours ce quils ne peuvent avoir. Et il la posséda. Tant et si fort que la pauvresse en perdit la raison. Facteurs magiques entrant en jeu elle lui lança un anathème. On dit que leurs âmes quittèrent leurs corps, que ceux-ci se firent statuts. Et quautour deux se construisit un monde. Le Centre. Qui est le cur. Un cur brisé en dix neuf parts. Les dix neuf mondes. Ma théorie concernant le cur Hritien sefface par la même occasion. Dommage. Ça reste assez intéressant, mais la fatigue lemporte sur ma volonté de relater cela à la lueur dune bougie. Jour 18. Demain nous serons conduits au centre Enfin. Mais je ne sais ce qui mattire la bas. En relisant les lignes que jai écrites plus tôt, je mévade dans des fantasmagories qui ne mappartiennent plus. Capitaine, ô Capitaine. Qui es tu donc, pour que mon cur se mette à battre lorsque je vois le dessin hésitant de mon écriture, sadressant à toi ? Jour 19. Derrière le sombre cache-il de Mac Clusy se trouvent dencore sombres pensées. Il sest fait taciturne, et pessimiste. Il ne rie plus, na plus dautre espoir que de partir au combat, pour « y mourir dignement ». Il aimait tant sa femme, Fintän, et leurs enfants. Dans chacune des fleurs que nos pas manquaient décraser il voyait la fraîcheur de leurs sentiment, dans chacun des reflets du soleil joueur il voyait léclat de leur éternelle jeunesse. Maintenant il ne tend plus quà la bataille. Léclat de son regard borgne ne sallume plus. Comme sil oubliait. Nous marchons, nous arrêtant peu. Je parle aux hommes dont lengouement à notre égard sest amoindri. Ils me racontent leurs existences. De leur vie de lautre côte - celui dont je viens- il ny a rien. Juste un intérêt mêlé à leur inexplicable envie de traverser. En quête dun monde meilleur. Cette envie est partagée avec ceux qui sont nés « démons ». Ce mot na rien de péjoratif ici. Pourtant jai du mal à le prononcer. Il est connoté pour moi à cette terrible expérience du Shadowsong, il y a quelques années Jour nouveau. Jécris pour la dernière fois sur ces pages. Je les avais oubliées. Tout à lheure, je marchais dans les jardins du maître. Et par delà la grille, jai vu un écorché. Il avait un il blanc, et un il noir. Étrange trait chez ces créatures. Et je crois quil .pleurait pourtant il est bien connu quils nont pas dâme. Il ma je ne sais pourquoi rappelé lexistence de mes affaires, rangées au fond de mon placard. Je suis heureuse, maintenant. Mon encre nest plus mêlée de larmes. Je vis avec le maître. Fratt est toujours proche de moi, indestructible souvenir de ma vie passée. Il veille sur moi de son il unique. Son ambition porte enfin ses fruits : il va devenir capitaine de la garde. Et montera en grade. Je le sais. Jai confiance. Je men vais maintenant jeter ce cahier dans les puits. Je ne sais en quel monde ils atterriront, mais que leur lecteur soit informé, quil nexiste de lieu plus merveilleux que le Centre. Et que lorsque le voile sera enfin déchiré, un bonheur total se déversera sur les terres des dix huit. Tia. |
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Le directeur s'avança Alors Enée, qu'en est il du rapport que je vous avais demandé pour hier matin? Je viens de le finir monsieur, il est en cours d'impression, je vous le remet de suite. une DEL s'alluma, rouge et scintillante, la pâleur de l'atmosphère satinée de la salle contrastait vivement avec la petite lampe. Tenez, le voici Enée tendit une feuille de papier au directeur. A première vue, elle ne portait des inscriptions qu'à son recto, la qualité synthétique d'Enée avait toujours su épater le directeur qui commençait déjà la lecture Oui, merci bien, je vais aller lire votre rapport dans mon bureau, je vous remercie pour votre travail mais il n'est plus temps de bavasser, allons tout deux retrouver nos chambres de travail. Bien monsieur, j'y cours! Enée s'affola soudain comme si elle se réveillait d'un violent cauchemar. Elle courut à vive allure rejoindre son poste et gratta un bout de papier qu'elle dissimula dans un tiroir du bureau qu'elle occupait. De l'autre côté, le directeur arriva d'un pas nonchalant dans la grande pièce luxueusement décorée où il avait décidé de passer le plus clair de ses journées à travailler ou à se détendre. Il s'assit dans son sofa et alluma un cigare. Il entreprit de reprendre sa lecture là où il l'avait stoppé ...le voile se déchire donc à certains endroits bien précis de sa constitution ce qui créé de fortes perturbations dans tous l'écosystème et posent de grands problèmes de transit lors des téléportations de flottes trop importantes. Parfois, une flotte peut rester coincée plusieurs secondes dans le voile si elle le transperce au moment d'une déchirure spontanée comme ce fut le cas pour la flotte Test 54, flotte constituée de plusieurs centaines de milliers de leurres. Les pilotes disent ressentir une légère secousse au moment du transit dans le voile déchiré suite à la quelle une partie d'un paquet de patates crues découpées appelaient "chips" et constituées d'amidon pour 43%, d'e*u pour 17% et de parmesan et autres constituants pour 40% c'est retrouvé "téléporté à plusieurs mètres à l'intérieur même du vaisseau dans une courbe de type ln. Un autre problème beaucoup plus grave au sujet de ces passages dans le voile: la flotte Test 88 est restée "bloquée" dans le voile plus de 6 secondes. Les membres d'équipage sont désormais sujet à l'aphrophobie. Les études après passage sur les membres de la Test 88 révèlent qu'ils ont une réelle peur de toute approche oeustrogènique dans leur rayon de perception. Certains des animaux embarqués dans Test 88 ont subi le même sort, une batterie d'examen fut lancé pour savoir ce qui avait provoqué le déclenchement de ce trouble psychologique. Toutes les constations furent vérifier mais aucune nous a paru logiquement liées à part la présence en quantité (86 % de l'effectif total) des caractères dont les membres sont dit "en pronation" mais certains éléments de l'effectif contaminé n'étant pas pronate et une partie de l'effectif non contaminé étant non-pronate nous empêche d'en conclure de manière fiable que ce caractère est le "lien". D'un côté archéologique, plusieurs objets issus d'une époque sûrement très lointaine et peut-être même d'une planète inconnue ou ayant explosé ont été récemment retrouvés au cours de fouilles dans le secteur de désertica (78; 89; -65) et la datation à l'hypocartèse nous permet de les dater à plus de 5 milliards et demi d'années environ. L'institut de recherche Delta Elteronis basée sur cette planète et dont notre laboratoire est le parrain nous a confirmer que le manuscrit retrouvé dans ce secteur quelques jours plus tôt se situait exactement au même endroit que le cache-oeil rapatrié tôt ce matin le 37 Volcan 3725 à 5h38 AM. Le jour de la fouille où le manuscrit fut découvert, il est impossible que le cache oeil n'est pas été trouvé en même temps ce qui nous indique que des objets risquent de traverser le voile et de retomber au même endroit dans quelques temps (la période n'étant pas définie, nous pensons que ces évènements ne sont régies par aucune loi autre que le hasard pur et simple). Pour en finir avec ces troublants évènements, concernant le mystérieux manuscrit, les chercheurs du Delta Elteronis en ont percé le secret. En effet, il fut décrypter quelques inscriptions à 5h45 PM hier 36 Volcan 3725. Il y aurait écrit en haut: Codex Ephraemi Rescriptus. Vous y aurez reconnu du "latin". Le plus étonnant est que cette langue est morte depuis maintenant des milliards d'années. Elle indiquerait que ce manuscrit viendrait de la Terre, planète dont nous sommes issues et qui a explosé depuis des centaines de millénaires. Enfin, une erreur d'un des techniciens aurait endommagé l'encre mais cette erreur a permis de déceler des caractères inscrit en dessous de l'encre visible ce qui suppose que c'est un palimpseste. Des études menaient avec notre matériel beaucoup plus performant nous permettra de le confirmer plus tard. Enfin, La nourriture que les hommes d'équipages ont utilisé pour le retour a créé de puissants troubles de la digestion à tous. Comme avariée, elle semblait pourtant comestible aux dires de ces derniers. Elle était de toute manière tout juste sortie des cuisines d'un grand restaurant. Le voile peut ainsi être cause de la péremption précoce et immédiate de la nourriture. Nous avons constaté que l'uranium était directement enrichi suite à un passage de quelques secondes dans le voile le rendant alors très instable. Pour conclure sur les déchirures du voile, nous avons vu qu'un "blocage" dans le voile de plus de 5 secondes peut causer de nombreux désagréments dans tous les organismes vivants et même sur les minéraux. De plus, nous avons pu voir grâce aux fouilles sur desertica que le voile était directement relié à l'espace temps. Le directeur posa le bout de papier et remarqua que la cendre de son cigare qu'il n'avait pas touché depuis le début de sa lecture s'était amassée sur son tapis en peau d'Ygut de Vertana. Il s'énerva contre lui même, éteint son cigare et ramassa les cendres froides. Il se rassit et remarqua qu'il n'avait pas vu le deuxième feuillet agrafé au premier. Il décida de le lire aussi pensant à des notes. Finalement, c'était bel et bien la suite des premières observations qui y était retranscrite. ...le voile est aussi, comme nous le savons depuis des années, relié aux mondes des morts. Les différents Shadowsongs nous l'ont prouvé plusieurs fois et la récente hégémonie a également réussi à maîtriser la puissance nécromancienne. Une armée de mort déchaînés et invincibles patiente en attente de leur libération. Il nous faudrait étudier ceci de beaucoup plus près car nous n'en savons presque rien. Seul les Shadowsongs maîtrisent la nécromancie et les arts de la magie noire jusqu'au point de savoir les contrôler mais nous ne pouvons pas les interroger puisqu'ils sont morts ou bien disparus. Nos recherches indiquent aussi que le voile est l'élément qui permet à nos flottes de transiter en téléportation. De ce fait, nous nous demandons actuellement si le voile ne peut pas permettre une téléportation personnelle. Des modulateurs basés sur les téléporteurs nous permet d'effectuer des téléportations d'animaux sur une distance de 8 mètres maximum. Malheureusement, la téléportation n'est pas récompenser d'un succès à chaque fois. Nous ne contrôlons pas encore cette technologie et nous ne nous permettrons pas d'affirmer qu'elle sera un jour disponible pour les humains, nous ne sommes même pas sûrs d'assurer l'aboutissement de la technologie pour les animaux de faibles tailles. Enfin, pour conclure sur cette étude incomplète du voile, nous avons put déterminer que le voile est constitué essentiellement d'anti matière, nous ne savons pas à quel taux et les composants alentours mais nous savons de manière certaine que l'anti-matière est présente. L'énergie noire est la plus puissante de toute. Nous pensons incliner nos ressources et nos recherches sur l'exploitation probable de cette énergie. Il en sera tout sur cette étude, un prochain communiqué sera fait comme vous l'avez demandé dans 60 jours afin de vous informez des avancements des recherches sur les deux points traité sur le voile aujourd'hui. le directeur salua le rapport bien ficelé et s'interdit d'aller féliciter Enée. Il n'aimait pas faire de compliment à ses chercheurs, après tout c'était leur métier. Je ne vais pas non plus en faire des brouettes. Il se leva puit remonta légèrement ses lunettes. Une heure avait passé et il ne s'en était même pas rendu compte. Le gouvernement lui avait confié la responsabilité de ce laboratoire lorsque celui ci était encore une petite station en dépendance du Grand Laboratoire Vertanien. Aujourd'hui, il avait fait de la petite station le plus grand laboratoire de recherche sur le voile de tout Vertana la belle. Il en était fière, si fière qu'il serait près à perdre la vie pour ce laboratoire et ses chercheurs. |
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Rapport du 60 volcan 3725. Scientifique code 17225 Classe 8-Bâtiment 227 => Etude du voile. Adressé au Directeur des recherches. Bonjour a vous, je vous envoi le rapport sur le voile que vous avez demandé. Les recherches ont été multiples mais les réponses peu abondantes. Je ne vous écrirais pas un palimpseste mais vous comprendrez vite ma déception. Le voile, découvert par une équipe de chercheurs il y a bien longtemps a apporté un grand changement dans la galaxie mais malgré les nombreuses recherches sur celui-ci, peu de choses ont été apprises dessus. Il y a peu de temps, un groupe de guerriers puissants et redoutés dans la galaxie se sont servis du voile a des fins malsaines : en effet, ils parvenaient a créer une microfissure dans le voile. Une flotte peut y entrer et voyager dans ce voile, porte entre notre et les autres. La flotte se trouverait alors ni dans notre monde ni dans un autre, le temps nexiste plus alors la flotte ressort du voile instantanément à lautre bout de la galaxie. Ils pouvaient alors téléporter leurs flottes et ce, a nimporte quel moment. Plus aucun déplacement pour eux. Et des attaques qui se faisaient par centaines en très peu de temps. Quel inconvénient a cela ? En multipliant les microfissures dans le voile, le voile risque de se déchirer à tout moment. Et la solidité du portail entre notre monde et les autres serait comparable a une chips. Je tiens à vous prévenir que le groupe de guerriers a été jugé et a été puni pour ses actes. Leurs flottes se déplacent désormais comme tout le monde, à lallure dune brouette. Pour ce qui est du téléport, le vrai, il fonctionne de la même façon mais vous savez quil est autorisé à ne lutiliser que 1 fois par jour afin que les microfissures ouvertes puissent se refermer. Je nai pas réussi a trouver beaucoup plus dinformations sur le voile, il est lent pour gérer la digestion des microfissures, il peut se déchirer et probablement entraîner laspiration de notre monde dans un vide total sans temps, sans aucune notion existante aujourdhui. Certains préfèrent ne regarder que le bon côté du voile, comme si ils utilisaient un cache-oeuil mais seulement pour cacher ce quils craignent. Je pense quil ne faut pas éviter ce sujet et se méfier de ce voile. Le parrain du parrain de mon parrain est un guerrier, petit mais guerrier quand même. Il affirme être déjà passé par le voile et non comme une pronation, son corps flottait dans lespace. Puis retombait sur lendroit souhaitait. Il se passait quelques secondes entre les 2 mais dans notre monde, ces quelques secondes de voyage nexistent pas et la flotte apparaît directement sur lendroit souhaité. On dit que certaines personnes ne supportent pas ces voyages, ils en deviennent fou. Certains sombrent dans lAophobie, lAphrophobie, de tout a nimporte quoi. Je nai pas plus dinformations sur le voile pour le moment mais je ferais mon possible pour en découvrir plus. |
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Chapitre I : Nous. Depuis des millénaires que la belle Verte existe, dans ses contrées les plus reculées, bien au-delà des yeux aveugles de lhabitant moyen de Vertana, sopposent deux civilisations, deux peuples si lon puit dire Deux peuples qui ont leur mode de vie bien précis, chacun a sa propre idéologie. Le premier est constitué dhommes si lon peut encore appeler cela des hommes aux poils et à la chevelure, quon confond souvent avec leur pilosité, tous deux très longs. Ces hommes sont voraces et sans cesse affamés, mais leur alimentation est peu diversifiée. Ils se nourrissent la plupart du temps de légumes tels les courgettes et les concombres, bien quils les vénèrent et les prient quotidiennement par de longues litanies. Si bien que leurs rivaux, qui en cultivent dénormes champs, sont depuis le début sous une constante menace. Le second peuple, cest le mien. Je mappelle Igor Thopédie, fils dHector, puissant briseur dos et sûrement lun de nos guerriers les plus important pour la défense de nos champs. A propos de ceux-ci, ils couvrent plus de dix hectares, et nous navons malheureusement pas de bois pour les protéger depuis la ratification du décret de lanti-déforestation des forêts de la plaine de « plaine R. Jitmusic on lit ». Le problème venait du fait que les écureuils à queue blanche émigraient, favorisant ainsi la formation de noisettes parasites qui asséchaient la terre et empêchaient les vers de terre importés du col Ombie par un vieux fou au teint inquiétant dy vivre. Des attaques sont donc subies continuellement sur ces zones fertiles que tout le monde sarrache (ceci nest pas une injonction, NDLR*). Heureusement de fiers guerriers comme Hector répondront toujours présent pour défendre ces hectares qui nous permettent de nous nourrir et plus. Car nos cultures ne se limitent heureusement pas à lunique fin alimentaire. Il en est certaines qui nous fournissent du textile, matière que nous prisons particulièrement en raison de la fraîcheur que nous apporte la banquise vertanienne, produit des vents du sud, quon appelle par ici « Shi-h du mat». Et puis il y a dautres cultures Mais lon ignore à quoi elles servent. Seuls les grands pro-fêtes savent. De leurs huttes on entend parfois des battements, comme une sorte de musique, de la condensation aux vitres et de la fumée qui séchappe des fenêtres. Ici, tout le monde les respecte, car ils ont reçu un don, celui de produire du feu et surtout de la fumée. Ceux-là sont aisément reconnaissables par leurs yeux, continuellement rouges, ce qui doit être dû à leur continuelle relation avec le feu. Seuls eux ont le droit de pénétrer en zone de cultures inconnues. Une fois, javais réussi à aller jusquà un de ces champs don-ne-sait-quoi, jy avais trouvé un des pro-fêtes accroupis au milieu des plantes arrachées. Il avait lair dépité. Je lui demandai ce qui nallait pas, il me répondit quil avait perdu son ex, Stasie. Je navais pourtant jamais vu de sépultures en son nom, mais ceci nest pas le sujet Cela avait été ma première et dernière rencontre avec lun deux. Peu après javais été ramené en des lieux où jétais en droit de circuler. Notre vie nest pas très aisée, mais nous nous en accommodons bien, dautant quen ce moment les victoires sont au rendez-vous, et la secte du concombre ne vient plus, trop occupée quelle est à revoir sa stratégie de guerre. « Peu importe, puisquils ne vaincront jamais Hector », disait toujours le père Ection. Ce matin, je me lève comme à lhabitude, croise Jambon sur pattes, mon porc de compagnie, qui vient me lécher les petons pendant que nous nous apprêtons tous à débuter tous une dure journée de labeur, pour certains dans les champs, pour les autres à lusine textile, ce vieux bâtiment en ocre ferraille rouillée que lon aperçoit de lautre côté de la rivière dans laquelle circule chaque jour des bancs entiers de poissons talibans quon ne pêchait pas en raison de leur goût trop explosif. (Ahem, veuillez nous excuser, il est minuit 21, NDLR*) Pour moi, ce matin, ce sera nettoyage complet de lusine, du sol au plafond parsemé de trous, dégâts causés par les projectiles que nous envoyaient les concombristes. Je suis sur le chemin, et voila que je reçois un coup derrière le genou. La douleur aiguë me renverse, je tombe tête la première sur le chemin humide. Je ne métais jamais rendu compte à quel point la gadoue pouvait puer Hé ! Mais voila quon mattaque, je prends des coups ! "Oh pitié père Ection si cest encore vous, sachez que ce nest pas moi qui ai volé vos épinards au fromage que vous aviez ramené de la montagne du peton ! Arghhh !" Pas de réponse. Les coups continuent. Je mévanouis. Chapitre II : La fierté de nous ! -Pssssssssssssssssssssssssst -Mais quest-ce que tu glandes bordel ? -Je fais pisser mon gosse ça te gêne ? -Oui ! Tu vas réveiller le convalescent avec tes conneries. -Bah écoute cétait urgent, jpeux pas empêcher mon gamin de pisser quand même ! -Si cétait si urgent, pourquoi tu as besoin de faire « frsssshhhhhh » (imitation particulière du pssssst tout en crachant ignoblement sur lautre, NDLR*) pour quil pisse ? -Tas jamais eu de gosses toi -Non, mais à ce que je sache ya pas besoin de faire ça pour le -Vous allez la boucler tous les deux ? Le gamin se réveille. Ils sont là, tous les trois. Mon père et mes deux oncles. Je suis allongé dans un lit crade, ça doit être un de ceux de lhosto, ya que là-bas que lhygiène a oublié ses lois fondamentales. Je me redresse, jenrage Jai entendu « gamin ». Je déteste quon dise que je suis un gamin, on dirait que mon père lignore toujours -Alors gamin tu vas bien ? -Quest-ce quil sest passé ? Pourquoi je suis ici ? -Mon pauvre fils Il tes arrivé malheur, ne te souviens-tu pas ? Je fouille dans mes souvenirs. Pas moyen de retrouver ce quil sest passé ah si ! Jai le souvenir de coups répétés... Le père Ection !! Cétait lui qui mavait envoyé à lhosto ! -Tu tes fait attaquer. Par -Mr Ection je me souviens ! -Quoi donc fils ? Tu tes fait attaquer par des oies mercenaires de la contrée sud. On les reconnaît à leur couleur de plumes et à leur maigre consistance. On suppose quelles ont été payées en roseaux par la secte du concombre pour envahir la ville. Heureusement que jétais là avec tes deux oncles Tudor et Médor. Mon oncle Tudor intervint. -Oui, mais tu ne lui dis pas tout, Hector. Mon second oncle Médor se leva furieux, oubliant son gosse qui tomba dans la cuvette des toilettes. -Oui ! Ces enfoirés de leur mère ont massacré nos hommes, je les brûlerai, un par un, jusquau dernier, brûlons leurs terres, leurs mères, leurs bières ! -Assis, Médor ! Fils, je vais texpliquer ce quil sest passé, plus sobrement que cet alcoolo de service Médor ramasse ta chiure je te prie, elle est en train de couler dans sa pisse en fait gamin, les concombristes ont pris dassaut notre usine et y ont volé notre fierté. La situation est telle que je ne peux réprimer un cri Ils ont volé le T-shirt sacré, qui nous apporte prospérité dans nos plantations de textile en chassant les oiseaux, notre idole, celle qui motive la population à travailler et à fournir le tissu aux pro-fêtes. On ne sait ce quils en font, mais certains disent quil est vendu, et que sans lui on ne saurait survivre et que la planète entière serait menacée, voire même lunivers ! Mon père continue à parler. -Les pro-fêtes sont très contrariés, nous avons vu leur porte parole ce matin, il avait le teint cireux. Ils demandent quune équipe de sauvetage textile pour le bien de Vertana soit envoyée pour retrouver notre T-shirt, mais nos champs ne peuvent être laissés sans surveillance, et la plupart de notre personnel a été exterminé. Tu es le seul à navoir pas pris tes fonctions dans lusine ce matin, il a donc été décrété que ce serait toi qui réaliseras la mission suivante Chapitre III : On a parcouru le chemin Et voilà, je suis parti sans sous, sans souliers, sans sourire, de mon village depuis près dune demi heure maintenant. Je suis seul avec mes objectifs sur le dos, et ils ne sont pas légers. Le premier était dinfiltrer le campement ennemi et dy dénicher le T-shirt. Le second consiste à ramener un minimum de dix prisonniers que lon tondrait et asservirait afin de relancer lindustrie textile souffrant de graves troubles de la main duvre. Et je marche dans la forêt, croisant des hommes étendus dans des champignons, certains se lèvent et me courent après en criant « à moi la forte thune ». Les kilomètres senchaînent, les kilogrammes se perdent, les champignophiles se déchaînent. Pendant ce temps, les marmottes lépreuses sautent darbre en arbre, agrémentant la forêt dun doux bruissement et le sol de jolis lambeaux de chair. Tout mort que je suis, haletant, japproche du camp rival. Jai tout juste le temps de me jeter dans le fossé sur le côté du chemin pour éviter une de ces bestioles quand deux hommes poilus à lair féroce déboulent sur le sentier. Coup de chance pour moi que davoir failli recevoir cet animal ! « Cest le moment », me dis-je. Ils sont désarmés. Je prends un gros bout de bois qui traînait par-là, pour men servir comme gourdin. Les deux hommes ont avancé et me tournent désormais le dos. Je prends une bonne inspiration, minspirant des cow-boys du désert de bambi à lest de Vertana, et je sors du fossé. Je me précipite vers les deux hommes, et pour la deuxième fois de la journée, échoue dans la gadoue. Chapitre IV : Chez lennemi -Que sest-il passé ? -Il nous a attaqué, mais il a trébuché sur une racine et est sest écrasé la tête par terre. -Comment ? -Je vous le jure, chef. Il est toujours inconscient. -Réveillez-le. « Plouf », « splash » (bruit de flotte, NDLR*) -AHHHHH !! Mais ça va pas ?! -Tais-toi, gamin. Oh mais quest-ce quils ont tous, ma parole ! -Qui êtes-vous ? -Je suis le chef du clan du plateau « Tourne, ailé moule inné ». -Ah ! Vous êtes de la secte du concombre ! -Quon le fouette. -Non, non pas le fouet, pitié ! -Daccord... Ouf ! -Quon loffre aux oies. -NOOOOON !!! argh, splurch, sprotch (Cris doies, NDLR*) Aïeuh, jai mal et je suis écorché de partout Oh non voilà quon me prend par le col de ma chemise et quon me traîne hors de cet enclos Mais pour memmener où? Repensant aux aventures des héros quétaient mes ancêtres, je tente: -Ecoutez, il est inutile de me torturer, je navouerai pas! -Quoi donc ? -Euh -Chef, il sait quelque chose ! Jai peut-être dit une connerie, là. -Quest-ce que tu faisais ici ? Je suis rassuré. -Monseigneur des cornichons, je suis venu chercher NOTRE relique, que vous nous avez dérobée ! « Ahah », « hihi », « mouhahah » (éclats de rire, NDLR*) -Oui je sais cest pas les cornichons, mais les concombres, enfin quoi que vous croyiez, cétait délibéré, de la provoc vous comprenez ? -Gamin, tu tes pas demandé comment on a fait pour massacrer vos mecs à lusine et voler le T-shirt avec une simple diversion ? -Si, ça cest parce que les oies sont venues me manger ! Et mon père, cest Hector, et il vous aurait mis une branlée sil navait pas été occupé à me sauver ! Je mattends à les voir effrayés, jen suis sûr, ils vont me confier le T-shirt sans demander leur reste. Père sera fier de moi. -Dis donc, gamin, tu veux savoir qui nous a confié le T-shirt ? Cest ton père et ses deux frères, après tavoir rué de coups de bâtons et jeté dans la merde. Ils ont fait évacuer lusine et nous ont confié les ouvriers, pendant quils sen allaient faire leur rapport aux pro-fêtes. Je ne comprends plus Cest impossible, il ment ! -Cest faux ! Je ne vous crois pas. -Et tu fais quoi, tu nous raies ? « Blam » (coup de poing du chef sur la tête du mec pas drôle, RLDN**) Le chef continue : -Tu sais gamin, vos pro-fêtes, ceux que vous prenez pour des dieux, et bien cest rien dautre que des pochtrons cuvant leur putain de vin avec un joint dans la bouche et une nana entre les cuisses ! Ouvre les yeux, comme lont fait tes parents. Ils se servent de votre vente de textile pour se payer lextasie qui ne pousse pas sur Vertana et à laquelle ils sont accro. Alors nous allons libérer votre village de toute cette racaille, en léchange de quoi nous vous prendrons la moitié de vos champs de concombres. En volant le T-shirt sacré, nous avons réalisé un coup de maître : la fausse idéologie que les pro-fêtes ont eux même inventée pour produire plus vont se retourner contre eux et les forcer à sortir de leurs cahutes bien protégées pour aller récupérer lobjet divin. Ainsi nous réussirons enfin à les toucher ! Je suis resté fixé sur la pauvre fille, sans écouter ce que me disait le gros yack alors cétait donc elle, la fameuse Ex Stasie, celle que les prophètes achetaient -Mais la prostitution nest pas autorisée sur Vertana, cest un acte condamnable, et -Faites-le taire. « Bloum » (cest une onomatopée, pas un acteur, RDLN**) Epilogue : Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, alors autant écourter celle-ci pour quelle ait un minimum de valeur : Troisième réveil de la journée Ca commence à faire beaucoup, surtout que jaurais bientôt une tête de champignon avec tous les coups que je me prends, et vu les timbrés de la forêt, ça ne me tente pas trop. Je me réveille donc dans une chambre dhôpital à ce quil semblerait, je me lève, mhabille rapidement avec les vêtements posés sur une table, et sort. Je suis de retour dans mon village, alors jaurais rêvé ? Possible. Chacun a ses activités bien précises, personne na lair de se soucier de ce que ma raconté le bétail à poils. Alors, troublé que je suis, je cours jusquà lusine comme un dératé. Le T-shirt est là. Je rentre chez moi, et mon père tout heureux me dit : -Ah ! Igor, tu es enfin rétabli ! Tu tes encore pris des coups de bâton par le père Ection Je ne sais pas ce que tu avais fait, mais il a failli te tuer ! Je ne réponds pas, je suis intrigué. Je sors, et regarde du côté des huttes des pro-fêtes. Jignore si cest un signe, mais là-bas, plus une âme ne vit, plus un bruit ne se fait entendre, et plus une fumée ne se fait voir. Le soleil se lève à peine sur Vertana, et cette fois on peut le dire, les oiseaux chantent, le soleil brille, et les écureuils à queue blanche prennent du bon temps avec les marmottes lépreuses dans nos bois redevenus sûrs! *Note De La Rédaction **La rédaction se réserve le droit de changer les initiales, car la rédaction est maîtresse de ce récit! |
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Ce jour était à entourer de façon insistante sur le calendrier comme ayant été la pire journée imaginable pour les habitants du royaume de Takatukitei. Elle avait pourtant commencé comme toutes les autres pour ce paisible peuple nudiste : La traditionnelle toilette matinale dans les fontaines publiques des marchés aux savons, la grande danse du Tounu accompagnée de sa non moins grande musique : "Et si tu mouvais ton boddi". Le petit déjeuner des champions, qui se caractérisait par l'absorption d'une cuisse de Via Gras pour les hommes et d'une soupe aux milles Afro-Disi-Aque pour les femmes. Puis la petite heure prékoquine de sport pendant laquelle tous s'adonnaient à un sport autre que le national en chambre, car celui-ci était prévu pour les deux heures suivantes, au minimum. Seulement quand vint le moment où la pratique du fameux sport en chambre était de rigueur, un affreux cri brisa le silence qui d'habitude occupait cette période de la matinée... - Aaah ... Non, pas celui-là, celui qui suit. - AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Voilà, celui-là. - Sir ! Sir ! Qu'avez-vous ? Dois-je vous faire apporter d'autres femmes expertes de notre si beau et plaisant sport national ? Demanda Enanab Essorg, serviteur du roi Lucudeup. Enanab était lui-même en passe de voir sa pratique journalière gâchée, mais étant au service du roi, il ne pouvait faire acte de caprice. Il se trouvait donc devant la chambre du roi, dans son immense château. - Que l'on convoque immédiatement le conseil du Kiki royal ! Une enquête doit être lancée de toute urgence ! Il en va de la survie du Culte Secte Suelle ! Puis de l'univers aussi mais ça ... Lança le roi en panique, sauf dans sa dernière phrase. Le Culte Secte Suelle était leur joyeuse religion qui prônait l'absence de complications et l'obtention obligatoire de ne jamais dire non. Les Takatukiteivites priaient ainsi la déesse Suelle, car elle était bienveillante en ce qui concernait leurs lits bido. De très jolis lits d'ailleurs. Mais l'existence même du Culte Secte Suelle reposait sur un rôle important, dans une tenue importante, le roi qui se devait de ne pas embrasser le nudisme comme ses sujets le faisaient si bien. Il devait également pratiquer couramment le sport en chambre avec la déesse Suelle afin de l'apaiser. Ainsi le roi avait reçu de la sainte déesse un vêtement divin qui lui octroyait des pouvoirs spéciaux, tels que le don de l'endurance infinie, une musculature axée sur une chose qui ne se nommera pas à cause de la censure, la compétence de lévitation qui accentuait grandement les sensations dans n'importe quelles positions, et la possibilité au royaume de ne pas pouvoir être localisé par d'autres peuples, leur laissant à tous le loisir de couler de longs et tranquilles jours paisibles. Ce vêtement était ... - ... Le T-shirt sacré ! - Pardon sir ? - Euh oui excusez-moi aussi, vous disiez ? Emirent quelques membres du Kiki royal. Ils étaient un peu à cran pour une raison qui les regardait et avaient donc omis l'idée simple d'écouter les paroles du roi. - Je viens de dire que j'ai perdu Le T-shirt sacré ! ! Réunissez un groupe d'aventuriers afin de le retrouver ! Ce groupe sera composé des représentants de sept races différentes : Un Hobmite, un Nain Nain, un Zelfe, un nu main, un Cradock, un Volateur et un père de Fess. Nous lappellerons : La Communauté du T-shirt sacré. - Franchement sir, je ne vois pas de quoi vous parlez ... - J'essaie d'inventer une histoire à raconter à notre déesse Suelle ! ! Le Volateur aurait été le coupable et il lui aurait fallu le retrouver ... Vous n'êtes pas sans vous rendre compte que la situation est grave ! La gravité de cette situation venait du fait qu'en vérité, la déesse Suelle était un ancien démon titan cracheur de feu et mangeur de ptis enfants. La création du Culte Secte Suelle lui avait permis de devenir un être nu main avec tous les sentiments qui en découlaient. Seulement la disparition du T-shirt sacré risquait de tout compromettre : Le Culte Secte Suelle. Dans un deuxième temps, cela provoquerait aussi le réveil de la bête qui alors ferait exploser sa rage sur toutes les planètes qu'elle trouverait, chose plutôt fâcheuse il faut lavouer. - De cette perte dépend la stabilité de l'univers ! ! ! S'écria un serviteur aux côtés du roi qui réagit : - Ouais bah tais-toi donc, tu me casses les oreilles. Pensons d'abord à notre bien cher Culte Secte Suelle avant de s'inquiéter pour l'univers. Qu'allez-vous faire pour nous tirer de là ? - Je propose d'attacher notre déesse et de la couvrir de coups de bâtons sur la tête jusqu'à ce qu'elle oublie l'existence du T-shirt sacré ! - Mmm Moui. D'autres idées ? Ou plutôt, quelqu'un a une bonne idée ? - Nous pourrions remplacer le T-shirt sacré par un T-shirt normal que l'on ferait ressembler à celui-ci ! - Tu pourrais aussi te souvenir que la déesse n'est pas une conne finie comme toi... Bon allez foutez-moi le camp bande de crétins ! Et demandez à Esohc Bigue de s'occuper de ce problème. Lui au moins ne me servira pas de stupidités en espérant être déchargé de la tâche. Esohc Bigue était un aventurier reconnu, depuis quil était sorti hors des frontières du royaume pour aller se baigner dans la rivière Elegseliuq, avec son frère Siuoalg. Cest pourquoi, dès quune mission savérait délicate, on pensait instinctivement à lui pour laccomplir. Sa dernière en date avait été de traquer puis tuer le seigneur des Morpions et toute son armée de fidèles. - Il me les brise avec ses missions débiles lautre traître. - De qui tu parles Esohc ? - De lautre abruti avec son T-shirt tout pourri. Même pas capable de faire comme tout le monde sous prétexte quil est le roi. - Ouais indigne du Culte Secte Suelle, heureusement notre humble nudisme ne sen trouve pas affecté ... Enfin bref faudrait quand même retrouver son truc sacré sinon on va pas pouvoir vivre dans la tranquillité absolue. - Cherche pas. Cest moi qui lui ai piqué. - Ca simplifie lenquête ! Tu es vraiment le plus fort mon frère. - Ouais enfin pour ce qui est de lui rendre ça va être chaud vu que je lai cramé, son bout de tissu à la con. - Et merde... Cest pour nous que ça va chauffer si on trouve pas une solution... - Utilise pas ton cerveau tu vas le cuire ... Bon on fait quoi ? A part se barrer avant que ça se gâte, je vois pas. - On pourrait aussi faire comme si on navait jamais entendu parler de cette mission. - Ah ouais cest encore mieux, en plus cest ultra crédible : Pardon sir ? Oh je navais pas bien compris ce que vous attendiez de moi, veuillez mexcuser. Tandis que Esohc et son frère faisaient donc comme si de rien nétait, imitant lignorance par dhabiles grimaces dincompréhension, une flotte venant tout droit de létat Espheme survolait le royaume afin de repérer les richesses et les piller. Quand un dôme suspect blindé en béton armé attira lattention du Commandant de la flotte : Mya Espheme, cette dernière décida dy envoyer une patrouille terrestre. Une fois sur place, lunité se prépara pour le combat, équipés quils étaient de fusils dernier cri, de tenues dassaut à lépreuve des balles (ou presque), de paires de lunettes avec visée automatique et source de chaleur. Quelle ne fut pas leur surprise alors en tombant sur un groupe dhommes tous nus qui leur jetèrent des regards pleins de dégoût avant de leur lancer : - Pouark regardez-les ceux là avec leur peau toute couverte ! - Cest une honte... Et ils ont lair à laise en plus ! Graine de délinquants sans gène que vous êtes ! Les soldats dEspheme se regardèrent et ne surent pas comment réagir. Leur étonnement prit de limportance quand ils entrèrent dans le dôme et quils y découvrirent une fabrique de sommiers, de draps et de tout ce qui touche à la literie. Le Commandant en fut tout de suite informé. - Très bonne tactique déstabilisante ! Nous devons nous méfier de ce peuple... En conclut-elle quand elle alla voir ce quil en était, lorgnant les attributs de plusieurs Takatukiteivites masculins qui passaient à côté delle en faisant des messes basses. Pendant ce temps, au château royal, le roi faisait tout son possible pour sauver les apparences auprès de la déesse Suelle qui à ce moment sen fichait complètement. Elle était bien trop occupée à jouer à cache-cache avec plusieurs serviteurs. Le roi finit par sen apercevoir et cessa dinsister. Par ailleurs, le Commandant de la flotte Esphemienne venait de lui demander un entretien diplomatique afin de cerner le génie de ce peuple si troublant. Il laccueillit avec tout lhonneur quelle méritait et lui proposa de lemmener dans son bureau personnel. Bien évidemment elle accepta jusquà ce quelle se retrouve dans la chambre du roi, dont le lit prenait pratiquement lintégralité de la pièce, qui était pourtant gigantesque. Mya se demanda ce quils faisaient là. Elle observa le visage du roi et vit dans ses yeux une lueur qui présageait une intention malsaine. Elle en fut scandalisée et partie en promettant le massacre dune population hideusement malade. Le roi fut déçu et voulut se consoler auprès de la déesse Suelle, mais il décida au final quil ne pouvait faire autrement quessayer de calmer le jeu en lui avouant la vérité avant quelle ne lapprenne delle-même. - Chère déesse ... Je dois vous parler de lhorrible chose à laquelle nous sommes confrontés ... Le T-shirt sacré a disparu ! ! ! ! ! Lui dit-il. Suelle entra dans une colère noire et faillit redevenir le démon quelle était auparavant. Mais le roi, grâce à de multiples courbettes et autre, réussit avec difficulté à lui faire entendre raison. La déesse lui offrit peu de temps après un nouveau T-shirt sacré et demanda son reste, chose promise et non expliquée dans ce récit. Peut-être dans une suite... Quelle atroce journée que ce fut en tous cas pour le peuple de Takatukitei... Heureusement, elle se termina dune bonne façon. Ils vécurent dans le bonheur grâce à leur total abandon au Culte Secte Suelle. Fin. |
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Qui na pas déjà entrepris ou voulu entreprendre la Quête du T-shirt Sacré? Dans lhistoire de lhumanité, plusieurs personnes ont entrepris cette pénible quête. Pendant plus de 5000 ans, le T-shirt Sacré apparaissait dans les mains dune personne pour disparaître et réapparaître dans une autre paire de mains. Bref, il a changé de main comme largent, dans une fête foraine, qui passe dun portefeuille à lautre, mais sans tours de passe-passe bon marché... Nous conférons plusieurs pouvoirs au T-shirt Sacré. Pour compiler tout ces pouvoirs, son histoire, son emplacement, et autre choses abracadabrantes à son sujet, un guide à été créé. Il se nomme le Guide du T-shirt Sacré, un nom original me direz-vous. Oui cest assez original, et cest pour que ce nom soit encore plus original quil fut appelé le GTSS, mais tous aiment mieux lappelé le Guide. Personne ne sait vraiment comment a été créé ce guide, mais la raison qui a été retenue dans les options offertes dans les nombreux débats galacticains sur la question, cest quun groupe dhistoriens et de scientifiques mégalomanes se sont enfermés dans une petite pièce sombre dans les Sous-sol de la Corporation pour rédigé ce guide. Ensuite, pour une raison encore ignorée, il a été envoyé à une grande compagnie qui sest empressée de le produire comme un guide pratique qui explique, avec une voix dhomme, ce quil faut savoir sur le T-shirt Sacré. Ce Guide fait aussi un peu de publicité pour la compagnie, comme de fait... Ce fut les premiers mots du Guide de Cypher. Il avait acheté son guide comme plusieurs autres dans les ventes aux enchères, car le GTSS est maintenant une denrée rare que peu peuvent soffrir. Cypher est le dirigeant des flottes de lÉtat Melman. Il se faisait vieux et voulais entreprendre une dernière grande aventure avant sa retraite méritée. Il voulait entreprendre la plus grande quête de sa vie et il ne voulait pas la faire à moitié. Même avec son âge, il a encore une bonne poigne sur ses armées, et il compte bien les utiliser. Il avait arrêté le Guide car il voulait un peu réfléchir sur le T-shirt... Non, en fait, il voulait plutôt faire un somme car il était fatigué, dû à sa journée de fou à marcher dans le Quartier des Commerçant, à trouver une vente aux enchères qui vendait un Guide. Il avait finalement trouvé ce quil était allé chercher. Il est maintenant chez sa maison personnelle, à lÉtat Melman. -------Un peu plus tard...------- Le vendeur lui avait averti que le Guide a une personnalité un peu spéciale. Cypher avait été étonné de savoir quun livre électronique pouvait avoir une personnalité. Il ny avait pas trop cru, mais il aime mieux faire attention au livre, au cas où il fasse une crise de nerf... Cypher était assis sur une chaise, dans sa chambre, avec le Guide dans les mains, à se demandé comment retiré linformation quil avait besoin du Guide. Parle moi du T-shirt Sacré, cher Guide. Il devait se détaillé au maximum sur le T-shirt Sacré pour pouvoir savoir ce quil lattend. Il faut toujours que vous sachiez tout, vous les humains. Vous demandez toujours sans donner. Mais vu que jai été créé pour vous informer... Comme vous le savez sans doute, le T-shirt Sacré a été perdu. La raison pour laquelle il a été perdu, cest que la ménagère était colère contre le dernier possesseur du T-shirt et pour se venger elle avait jeté tous les vêtements de ce dernier, avec le T-shirt Sacré quelle avait mis dans la pile, sans faire exprès. La pile fût jetée dans les poubelles et ramasser pour ensuite être envoyer directement dans la Décharge Galactique, une immense lune qui a été transformé en décharge. Cest aussi un endroit où de nombreux animaux vivent en liberté, dont nombreux sont dangereux. Même si aujourdhui nous savons son emplacement, personne nose y aller. Toujours est il que sans se T-shirt porté par une personne à lâme pure, léquilibre de lunivers est en péril. Cypher ouvrit la bouche pour demander une question, mais le Guide linterrompit. Stop. Ne dites rien. Vous êtes tellement prévisible. Je sais pertinemment que vous posez toujours des questions dont la réponse est à venir. Donc votre question est sûrement quelque chose du genre : « Pourquoi est-ce que léquilibre du monde dépend de la présence du T-shirt Sacré, qui doit être porté par une personne à lâme pure? » Et bla, bla, bla... Cypher compris alors que le T-shirt analyse aussi certains comportements humains grâce à ses derniers possesseurs. Donc il devra comprendre la psychologie du Guide pendant les prochains jours, ou plus... Comme vous le savez, il y a le Bien, et il y a le Mal. Cest la Balance, il doit y en avoir également des deux côtés sinon, le chaos sinstallera dans lUnivers. Le T-shirt Sacré représente dans cette Balance une partie du Bien, car le Bien ne peut être que le T-shirt. Il est aussi toutes les personnes bonnes de lUnivers. Le Mal, lui, représente toutes les escrocs, malfaiteurs, tueurs à gages, criminels, et autre diversification du Mal, parmi les humains. Cela sera tout pour linstant, cher Guide, merci des renseignements. Cypher a maintenant une destination, tout ce dont il avait besoin pour commencé les préparatifs. -------Pendant le voyage de lÉtat Melman vers la Décharge Galactique...------- Arrivons-nous bientôt? Cypher était assis sur la fameuse chaise centrale, tellement clichée, entourée des nombreux ordinateurs chacun regardé par un technicien. Ils se trouvaient dans un croiseur. Capitaine, il faut être patient, larrivée à la Décharge Galactique devrait prendre lieu dans 3 à 4 heures. Cest un de ces techniciens qui lui avait répondu, il était jeune, mais encore inexpérimenté. Cypher décida quil devait se bouger un peu. Il se leva de sa chaise si confortable pour aller à sa chambre, en passant par quelques couloirs. En arrivant dans sa chambre, il referma la porte à clef. Sa chambre nétait pas plus grande que les autres, un lit, une table de chevet, une chaise berçante avec une lampe tout proche de cette chaise. Sur la table de chevet se trouvait le précieux Guide. Il alla prendre le Guide et sasseoir sur la chaise berçante. Il prit un petit moment pour contempler le GTSS. Le Guide était recouvert dun tissu, dune texture ressemblant à du cuir. Il y avait sur le devant du Guide un logo un peu « funky », avec les lettres G.T.S.S. imprimé sur le tissu. Nous pouvons voir, à lendos du guide, la notification « Made in Galactica ». Il fronça les sourcils en lisant des mots, car il se demandais bien pourquoi tant dobjets sont « Made in Galactica ». Son idée est que ce Galactica est un endroit pauvre où tous travaillent pour peu... -------Une minute plus tard, après une longue réflexion philosophique sur la question du « Made in Galactica »...------- Voudrait-tu, ô cher Guide, me parlé des pouvoirs du T-shirt Sacré Laissez-moi dormir... Il nen croyait pas ses vieilles oreilles, le Guide veut dormir... Jai besoin dêtre en forme pour demain... Tu as besoin de... dormir? Quoi? Parce que vous pensez que je suis un stupide robot sans vie? Jusquà preuve du contraire, oui. Ben, la preuve, cest que je vais me coucher à linstant. Puis Cypher entendit un ronflement métallique provenant du Guide... -------3 heures plus tard, en orbite autour de la Décharge Galactique...------- Cypher ne sétait toujours pas remis du fait que le Guide avait besoin de faire dodo, quand il parti dans son chasseur, accompagné de deux autres chasseurs. Il avait apporté son Guide avec lui, car il serait sur quil serait utile, et il devais être sur que le guide soit bien au chand pour bien dormir... En approchant, Cypher remarqua lapparence de la Décharge Galactique. Une immense lune, comme le Guide lui avait dit, avec de gigantesque tas dun peu nimporte quoi, des débris et des déchets. Il pouvait aussi remarqué des épaves de croiseurs et de solars sur la lune. Quel magnifique spectacle... Le trio se posa sur un paquet de débris plus ou moins plat. Ils sortirent de leur chasseur avec un scaphandre et tout le « kit » qui vient avec. Cest à cause de lair irrespirable quils devaient mettre ce kit. Et oui! Car sil y a trop doxygène dans lair, on meure! Je dis quoi là... Bref, Cypher était accompagné de deux soldats, dont Creg Horn qui avait fait ses preuves en tuant le dirigeant dun état dans son lit qui avait donné beaucoup de mal à lÉtat Melman. Il était venu volontairement -bien sur...-, tout comme lautre soldat, pour venir avec Cypher. Jaurais dû me douter que le voyage dans lespace nétait pas pour de la plaisance. Vous cherchez le T-shirt Sacré. Vous allez avoir de la misère à le trouver, car une seule personne avait réussi à la trouver. Mais cette personne na pas pris le T-shirt, elle a simplement écrit un indice sur son emplacement. Et quel est... Cet indice? Le voici : Par Sofia tu devras commencer, Par la lumière tu devras passer, Un chemin te fera monter, Et une lumière dans les ténèbres va te guider... Et en plus clair? Des questions... des questions... Maintenant la boîte parlante est mystérieuse! Étonnant de minute en minute ce Guide... -------Une heure plus tard...------- Il marchait dun bon pas et avait réduit au silence quelques bêtes tels que dinnocents crocodiles et de pauvres limaces dun mètre de long grâce aux deux mitraillettes lasers quils avaient emporté, juste au cas. Ils arrivèrent à la hauteur de lépave dun croiseur. Cest un croiseur de taille normale et ayant lair davoir perdu le devant de lappareil. Ils savancèrent vers ce croiseur, pour le voir de plus près. En sapprochant du croiseur, Cypher écarquilla des yeux. Il pouvait lire sur le croiseur en grosse lettre : SOFIA. Voici ce dont il était question dans lindice, Sofia est un croiseur... Il sourit. Vous aussi vous avez compris? Cétait Creg Horn qui avait parlé. Oui, le T-shirt Sacré ne doit pas se trouver bien loin maintenant. Je vais partir en éclaireur vers le croiseur au cas où il y a un animal ou quelque chose du genre. Faites donc. Creg partis donc vers le Sofia. Cypher et lautre soldat sarrêtèrent pour attendre Creg. Il revint dix minutes plus tard. Cest bon, le secteur est sauf. Parfait, allons-y! Ils marchèrent jusquà Sofia, avec une excitation certaine. Ils arrivèrent au croiseur par le devant de lappareil, le moyen le plus simple dentrée dans le Sofia, vu que le trou quil y avait était accessible par le sol. Cypher remarqua que de la lumière émanait de lintérieur de lappareil, comme si quoique ce soit de lumineux était encore en marche dans cette décharge... Quand il arriva enfin à lappareil, il regarda doù venait cette lumière, mais celle-ci était plus forte quil ne se limaginais et Cypher dû baisser la tête et mettre sa main devant ses yeux pour ne pas être aveugler. En relevant la tête et en plissant les yeux, il pu voir un escalier. Il comprit donc que cétait la troisième étape... En avançant quelque peu à laveuglette, il pu atteindre lescalier, et il monta les escaliers. Il savait quà chacun de ses pas, il avançait vers le but ultime de sa terrible quête, où il... non, où Creg a dû tuer de terribles bêtes, braver tout les dangers. Mais il ne savait pas quà son prochain pas il allait... trébucher. Cétait un beau spectacle, le voir dévaler les marches, ramasser en passant les deux soldats qui laccompagnent et revenir au début des escaliers, tout amoché. Ouais, cétait amusant... Après sêtre relevé péniblement même si ce nétait pas lui qui avait pris tout le choc, à la fin-, Cypher remonta les escaliers qui lemmenèrent dans une sorte de petite chambre qui avait un énorme trou dans le plafond. Cette chambre était proche de la coque du vaisseau, si lon peut appeler cela une coque, vu la façon dont elle a été détruite. Par la force de ses bras -plutöt des bras de Greg-, il monta sur la coque du croiseur. Il ne vit rien, à première vue, sauf les étoiles dans le lointain espace. Creg, qui sétait aussi monté sur la coque du croiseur. Ce dernier regarda tout alentour de lui. Mon Capitaine, le voici enfin, le T-shirt Sacré... Hein, quoi, où ça?? Retournez-vous, ça aidera... Quand Cypher se retourna, il le vit... Enfin! Le T-shirt était au dessus dune pile de linge, tous aussi laid les uns que les autres, mais le T-shirt était bien là... Le duo sapprocha du T-shirt et Creg sen empara. Mais que faîtes-vous? La bonne chose à faire... Me la prendre? Oui. Mais vous navez pas le cur pur, vous avez déjà tué! Et vous? Eh bien... Moi jai assassiné et tué sur ordre de mon Capitaine, vous en loccurrence, et ce nest pas mal dobéir aux ordres. Vous ne pouvez avoir le T-shirt vu que vous avez pillé, détruit, tué, assassiner. Cela vous donne un cur impur, mon Capitaine. Pensez-y... *Il a raison, bien sur.* Ils retournèrent aux chasseurs et ils senvolèrent vers le croiseur dans lequel ils étaient venus à la Décharge Galactique. ------Un peu plus tard...------- Rendu dans sa chambre, Creg mit le T-shirt... Il sentit... Une présence... Pourquoi le mets-tu à lenvers? Cypher avait parlé. Il passait dans le couloir et il avait vu Creg se mettre lui-même dans lembarras. Creg sourit stupidement à Cypher. Oops. Cypher repartit et Creg rectifia son geste. À ce moment, un magnifique phénomène arriva... mais personne nen fut témoin... |
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Il y a de cela des années que le T-shirt sacré était devenu la relique la plus recherchée de tout lunivers. Tous les chasseurs de primes étaient à la recherche de ce T-Shirt. La mise à prix différait, mais la plus grosse offre jusquici fut de 500 000 unités de Pierres de Mana Vertaniennes et 500 000 crédits Galacticains. Cela entraîna tant dévènements que ce fut une bénédiction le jour où il fut retrouvé. Mais peu se souviennent encore comment cela à débuter. Je vais donc vous le conter. Suite à la déchirure du voile, de nombreuses personnes traversèrent la brèche afin de se rendre de lautre côté. Ils y trouvèrent de nombreux objets mais lun des hommes y trouva un T-Shirt. Lorsque les plus grands magiciens de notre galaxie parvinrent à neutraliser la brèche, tous les dirigeants furent ramener et durent se séparer de leurs trouvailles. Seul lhomme qui avait trouvé le T-shirt parvint à le dissimuler. Plusieurs jours après, alors que la brèche sétait enfin refermer, cet homme se rendit compte quil avait des nouveaux pouvoirs. Il pouvait faire apparaître des bouteilles de Bérichampagne à volonté. Mais lorsquil enlevait le T-shirt, le Bérichampagne disparaissait. Rapidement, il devint le plus grand fournisseur de Bérichampagne mais tout le monde commençait à comprendre doù venait ce breuvage et comment il pouvait affluer dans de telles quantités. Le plus surprenant arriva quelques temps plus tard. Alors que notre homme voulait dormir, il se mit comme tous les soirs à compter les lapins roses. Le problème cest quen les comptant, il les faisait apparaître. Il se retrouva rapidement avec une petite colonie. Il savait quavec tout ce quil venait daccomplir, il allait attirer lattention de nombreux Compagnons de Sheptal. Il décida donc de les cacher. Dans la grange ? Non, ils risqueraient de senfuir. Dans la cuisine ? Non, ils pourraient vider le frigo en une nuit. Dans le salon ? Non plus, ils risqueraient de se cultiver en regardant la chaîne du savoir. Mais alors où les mettre ? Dans la cave bien sur. Après avoir déposer ses 13 petits lapins roses dans la cave, il repartit se coucher et décida de compter les moutons pour changer. Cette fois, il put sendormir. Le lendemain une surprise lattendait dans la cave. En ouvrant la porte de la cave, il fut piétiner par des dizaines de lapins roses. Il alla voir dans la cave ce qui sétait passer et là, il fut interloquer. La cave était vide. Des lapins jouaient au poker tout en étant totalement ivres mort, dans le fond, certains lapins avaient démarré une orgie et enfin, tout le Bérichampagne avait disparu. Lhomme était ruiné. Il enleva son T-shirt, en espérant que toutes les créatures disparaissent, mais les lapins ne bougèrent pas. Puis après quelques secondes à se désoler, tous les lapins devinrent comme des zombis. Ils quittèrent la maison de lhomme et se dirigèrent vers un vaisseau. Lhomme heureux enterra le T-shirt dans la forêt avoisinante et oublia lendroit où il lavait emmené. Quelques temps après, notre apprit que les lapins écumaient toutes les caves qui contenaient du Bérichampagne. Il comprit alors que les lapins étaient devenus alcooliques béricho-dépendant. Il fallait faire quelque chose, mais personne ne trouvait le T-shirt. Lhomme désespéré nosait plus sortir de chez lui. Tout le monde avait compris, depuis le temps, que le T-shirt était responsable. Les magiciens furent appelés à laide et ils hypnotisèrent le pauvre homme. Il les emmena vers le T-shirt par son inconscient et lorsquil retrouvèrent enfin le T-shirt, chacun espérait que le T-shirt pourrait les sauver. Lavenir de chaque homme et de chaque femme dépendait de ce T-shirt. Personne ne pourrait vivre sans Bérichampagne. Cétait une évidence. Lhomme mit alors le T-shirt et tous les lapins roses se pointèrent en quelques minutes. Cest que ça court vite un lapin rose se disait-il. Finalement les magiciens rouvrirent le voile et renvoyèrent le T-shirt dans lautre monde. Personne ne compris comment, mais les lapins se mirent à voler et traversèrent le voile également. Le monde était sauvé. Depuis ce jour, le T-shirt devint une légende et fut nommé le T-shirt sacré de Bérichampagne. |