Divers > Sinopsie
Auteur : Artha
10/11/07 17h24 | 44 Galan 3726
Il faisait noir. Très noir
bien trop noir en faite. Quelque part, on pouvait entendre le son de goutes deaux tombant sur la roche, brisant ainsi le troublant silence des lieux. Quelque part, loin dans le noir, deux petits points rouges brillaient, tel léclat maléfique de deux rubis flamboyant. Peut-être même étais-ce deux rubis. Et ces deux petits points rouges sang se mirent en mouvement, dans lobscurité total. Ils se baissèrent soudain vers se qui semblait être un bassin de pierre, surélevé, dont le miroir deau devait atteindre environs 1m30.
Par magie, la surface deau devint légèrement luminescente. Puis, refléta un paysage idyllique. De vertes collines avec de jolie maison à colombage. Des enfants couraient dans les rues, insouciants. Pas de trace de la pollution de galactica. On pouvait, probablement, entendre le ronronnement du moteur dun croiseur, extrêmement éloigné de cette véritable ville calme de maison à lancienne. De temps à autre un homme ou une femme passait, revenait du travail, dautre balayais les rues parfaitement goudronné, et probablement plus propre que la plupart des habitations vulcaniennes. Des petits papillons voletait sa et là
Un sifflement se fit entendre. Non pas dans la vision, mais du côté réel du miroir. Une voix froide, gutturale, et doutre tombe, retentit dans le noir sans fond. « Banni. Ils nous ont bannis. Nous étions alliés. Ils payeront. » . Se qui ressemblait à lombre dune main passa au dessus de la vision. Le cercle deau se nimba de flemmes bleues. La vision de bien être qui émanait de la vision se dissipa pour devenir terreur. Et dans une flammèche bien réelle, la vision disparut
Une lumière bleutée éclaira la pièce, le miroir deau, et, les deux rubis
Quelquun, ou quelque chose se trouvait là. De ses formes, on ne distinguait rien. Ses pieds étaient enfilés dans des bottes de cuir fin, miteux. Son pantalon était fait de la même matière que se qui aurait put être son plastron : simple plaques de cuirs cousues les unes aux autres. Là où elles étaient trouées, cet habillage ne laissait voir aucune partie du cor de lêtre, ne laissant rien paraitre, par magie. Un long morceau de tissu, une toge, sans doute, recouvrait le tout. Capuche rabattu, seul ces deux points rouges sang brillait derrière lombre irréel de la capuche.
Soudain, le son dune respiration difficile se fit entendre. Quelquun dautre était dans la pièce, faite de pierre. Les deux rubis rouges se tournèrent vers ce qui ressemblait plus à une carcasse qua un être vivant. On pouvait encor voir lécusson dune quelconque famille impériale. La peau de lêtre semblait sêtre liquéfiée par endroit, laissant voir ça et là des os ou des tendons. La souffrance devait être terrifiante, et pourtant, cette chose qui fut un humain ne mourrait pas. Le pitoyable être tourna sa face vers les points rouges.
« Et bien, ralf. On sest enfin réveillé ? » Siffla la voix.
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Ralf. Cest ainsi quil sétait appeler. Ce nom signifiait encor beaucoup pour lui. Il commençait à perdre la notion des choses, et probablement avait il déjà perdu celle du temps. Il était membre du Grand Conseil, de cela il se souvenait. Il avait même été puissant et influant. Désormais, il nétait plus rien, et savait quil allait mourir. Ses yeux se tournèrent vers son bourreau. Ralf aurait put sourire, si ses lèvres ne lavait pas déjà quitté. Ses os saillaient déjà au niveau de sa bouche, révélant ses dents, implanté directement dans la mâchoire, les gencives ayant déjà disparurent. Il regarda à nouveau se qui était aussi son hôte. Le Grand Conseillé se sentait de plus en plus pitoyable. Inexplicablement, il réussit à parler. Mais il sétonna que sa voit fut beaucoup plus roque quelle ne laurait due.
« Qui êtes vous ? Que mavez-vous fait ! »
La créature se pencha vers lui. Ralf était certain que sil avait brandit la lumière de 10 000 lampes torches, il naurait put traverser lombre qui se dressait devant se qui aurait du être le reste du visage de cette chose aux yeux rouge. Et, a nouveau elle parla. Ralf lentendait presque a regret, sifflante, envoutante...
« Non. Il ne faut pas parler. Non. Tu es encor faible mon mignon. Oui, faible. Et tu es le premier de mes mignons, le premier. Mais pas le dernier. Se que je suis ? Tu le sauras bien assez tôt, oui, assez tôt. Mais pas encor. Se que je tai fait ? Se que je suis entrain de te faire, plutôt. Oui, se nest pas encor terminer. Mais tu ne poses pas les bonnes questions. Non pas les bonnes. Se que je vais faire, se que je veux, oui, cest plus intéressant.
Brinsgr »
Alors quil prononçait se mot, lêtre masqué tendit une main ganté, au cur de laquelle brilla une flemme. Alors quil avait entendu se mot, Ralf lavait reconnu. Il navait entendu que quelques personnes utilisé ces mots de pouvoirs, et tous nappartenaient quà deux race. Une lueur, ou un Ombre. Ralf attarda son regard sur ce qui ressemblait à deux files dargents entremêlé qui cerclait lendroit où devrait se trouver la tête de la chose, tel une couronne. Un Ombre, donc.
La flemme que lOmbre avait créée sapprocha soudain de Ralf. Lorsquelle entra en contacte avec ses chaires, il les sentit se liquéfié, douloureusement. Il du se faire violence pour ne pas lâcher de crie, et ne sut pas trop sil y était parvenu. La voie reprit :
« cest un honneur pour toi, oui un honneur. Tu es le premier de cette nouvelle race. Cela pourrait être plus rapide, et moins douloureux, mais tu ne comprendrais plus, non, ne comprendrais plus. La douleur est une explication. Oui, une bonne explication. La meilleur, même. »
« Pourquoi faites vous cela ? Les Ombres et les lueurs se sont battu côte a côte contre les démons ! »
« Malin le petit insecte, oui, malin. Mais, je ne suis un ombre que part ma race. Oui. Ces Ombres qui ont défendu se système sont des traitres. Les Ombres sont le conseil même de se plan, parallèle, de lautre côté du voile. »
« Vous ne souhaitez que la destruction du monde ! »
« Non. Je ne souhaite que la mort. Oui, la mort. Vois-tu, les tiens et les miens sommes semblables. Oui, semblable. Votre vie se termine par la mort, et notre mort se termine par la vie. Comprends-tu ? Nous sommes des Oxymores. Mais nous autres, nous mourons de lautre côté du voile, et ce nest pas le choix de tous. Certains des nôtres préfèreraient vivre ici, ici. Mais se droit nous a été refusé, oui, refusé. »
« Oui, le voile fait bien les choses ! Mais vous, comment êtes vous passer ?! »
« Jai été invoqué, bien sur. Assez parler pour aujourdhui. Demain, tu comprendras, et tu maideras, oui tu maideras. Demain, nous commencerons a créé une nouvelle race, te ressemblant. Les miens vivent proches du voile. Ensemble, nous allons le déplacer, oui le déplacer. Et ensuite,
»
Lombre ne fini pas sa frase. Ralf allait répondre, mais il se rendit compte que lOmbre len empêchait par magie, avec une extrême facilité. Bientôt ralf allait sendormir, il se savait. Mais jamais il naiderait pareil créature. Non, jamais il ne laiderait. Il ne penserait ni ne parlerais jamais de cette manière, non jamais.
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Tout se passait comme il le souhaitait. Artha était satisfait. Ralf allait bientôt être le premier dune nouvelle race.
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Le Lendemain :
« Ralf. Te voilà réveiller. Il était temps. Ralf. Que voilà un nom horrible. Il ten faut un autre. Mhérza. Cela tira mieux. Mhérza, le prince de la trame. Que voilà un beau titre, nest-ce pas ? »
« Oui, maître, cest un beau titre. ».
Ralf nétait plus ralf. Là où avait été la peau, il ny avait plus rien. Là où avait été la chaire, il ne restait plus rien. Seul les os étaient encor présent, maintenu ensemble par magie. De ses yeux, ne restaient plus que deux sphères rouges, moins brillantes que celles de lombre, cependant. Mais Ralf, ou Mhérza plutôt, se savait aussi fragile physiquement quun humain, a ceci près quil se sentait massivement plus puissant. Une énergie brute coulait dans ses veines
Ou plutôt dans sa moelle, puisquil navait guère plus de veine. Artha repris la parole.
Il te faut aller dans les sous sol du siège. Oui, les sous sols. Tu as quelque chose a y chercher. Tu sais quoi faire. Oui tu sais.
Oui, maître.
En celui qui avait été Ralf sélevait une nouvelle conscience, une autre méthode de pensée, quelque chose de nouveau
Et de terrifiant.