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Auteur : toffeur
20/12/07 17h35 | 9 Aquan 3726

Le 1 Aquan 3726 à 19:09

La nuit venait à peine de tomber. Le ciel était clair, les étoiles étaient lumineuses, elles étincelaient de mille feux.
Le Seigneur Toffeur prenait l'air sur le balcon de la suite royale. Il admirait la clarté du ciel, ainsi que la beauté des étoiles.
Il repensait à ses débuts. A la souffrance qu'il avait pu faire endurer. Aux atrocités qu'il avait exécuter chez ses ennemis.

Puis, pris dans un élan du souvenir, il dit :

Que la nuit est douce, froide, sèche, mais douce. Les étoiles brillent tellement, cela se fait rare ses temps ci.
Tout comme la lune, elle est d'une blancheur, ceci est impressionnant, elle qui d'habitude est salit d'un rouge sang.
La journée a été calme, peu de bataille, peu de sang versé.

Quand je repense à mes débuts, à ses ennemis qui ont frappé à ma porte, eux qui à peine le début de mon règne sont venus me piller, saccager mes terres. Eux, qui m'ont fait, qui m'ont aider par la cruauté à me forger.
J'ai mis tant de hargne à me défendre, tant de mes soldats sont tombés, juste pour la gloire de mon royaume.
Je me demande ci cela en a vraiment valu le coup, n'était-ce pas trop?

Je sais qu'aujourd'hui mon nom sonne comme l'être que je suis, il sonne lourdement, fait pâlir tous ceux qui l'entendent! Je suis fier de cette réputation, d'homme fort, de dirigeant sans pitié. Mais, j'aurai voulu être un autre homme, trouver d'autre moyen de régler mes ennuis que par la violence, et par la cruauté.


Depuis quelque temps, mon nom est sali, les reproches sur la cruauté mon été fait. Je n'en suis pas très fier. Mais j'assume mes actes, les actes de mes hommes. Mes hommes qui ont détruis, pillés, violés et massacrés.

Mais aujourd'hui, alors que je suis au pied de la mort, je souhaite que mon peuple connaisse autre chose. Qu'il ait le respect qu'il mérite ! Que tout les autres peuples les respectent ! Qu'il puisse se montrer sans honte, sans peur d'être tuer par le seul fait de venir du Narvalo.


Je veux devenir un homme honnête, un commerçant respectable, un dirigeant fier et droit, repartir sur de bonne base.
Il est temps pour moi de ranger les armes, les guerres ne sont plus pour moi, ce n'est plus de mon âge, dans quelque moi je fêterai mes 70 ans.

Dans quelques années, mon fils reprendra mon trône, je souhaite qu'il prenne les traces que je compte lui laissé.

Le seigneur se fit interrompre par sa bien-aimée, la douce Urtensia, elle vint voir ce que faisait son chère époux.

- Mon amour, que faîtes-vous dehors, sous un froid pareil?

- Ô ma chère moitié, je suis rattraper par mes tourments, les hommes que j'ai autrefois trépassé reviennent me hanté. Il demeure en moi une envie de changer, de devenir sage, raisonnable. Qu'en pensez-vous?

- Mais cela ne sert à rien de vous mettre dans tous ses états. Certes, les âmes des défins viennent vous hanter, un désir de rédemption sommeil en vous, cela est normal mon tendre ami. Vous êtes à l'âge de la réflexion, plus qu'à la bataille, ces jeux là sont pour votre fils et...

- Non, je ne veux pas d'une vie comme celle-ci pour mon fils, je ferai de lui un commerçant, certes il sera se battre mais je lui enseignerai l'art de riposter seulement!
- Je comprends vos inquiétudes, il est normal qu'un père se fasse du souci pour le futur de son fils. Faîtes ce qui vous semble le meilleur pour votre enfant, mais n’oubliez pas que seul lui fera le choix final. Pensez-vous qu'après avoir entendu les mérites de son père, il ne voudra pas en faire autant? Je pense qu'au contraire, il voudra vous surpasser pour que vous soyez fier de lui.

- C'est ce don j'ai peur, qu'il fasse les même erreurs que son vieux père, la mort, le sang sur les mains, ces deux choses ne partent jamais. Cela fait bientôt 30 ans que je dors peu. Et voyez, mami, mon visage est celui d'un homme de 100 ans.

Sur ces derniers mots, le seigneur contemplât une dernière fois le ciel, rentra chez lui avec son amour.

Peut-être que le temps de la rédemption du seigneur Toffeur avait sonner...