Divers > Car j'aperçevrais les failles...

Auteur : Valicius
22/12/07 04h40 | 11 Aquan 3726

...qui composeront le monde. Car, faible, me sera donné la possibilité de voir le fort et d'entraperçevoir le destin...
Me sera offert l'établissement de l'incarnation.
Me sera offfert, à moi, le Prophète, le Dévoratum, oeuvre condamné de ma main à ma main.

-Je suis. J'existe. Je vis.
-Oui. Comment? Comment peux-tu vivre?


Il sera forgé des ténèbres elles-mêmes. Conquérant de l'Absolu, sa perte tiendra en sa victoire. Il sera le catalyseur attirant l'horreur de demain.
Sa chair, tiré de la guerre, s'unira au sang de la science. Son esprit atteindra la folie des flammes et y découvrira l'acier de son âme.

-Je vis car je le dois. Rien n'arrive jamais par hasard.
-Puis-je...
-Jamais.


Le sang devra couler... Non pas pour lui ni pour moi...
Mais parce que la vision me le dicte... nous le dicte.
Je ne reçu de nom ni des dieux mystiques, ni des démons de l'extérieur... Nul homme ne fut mon frère, car nul ne fut mon père.
Pour tout nom, je porte celui de l'absolue, pour toute famille, celui obéissant à la vision.
Car si mon regard dû voir le sang de demain...

-Tout est terminé. Tout recommence... Sang pour sang... Feu pour feu...

Lui aura à voir celui d'aujourd'hui. Lui seul paiera le prix de la destiné...
Seul moi le calculera.

Auteur : Valicius
23/12/07 02h47 | 12 Aquan 3726

Parvient à mes narines l'odeur la mort...
Non pas la douce et inflexible faucheuse, plutôt cette mort faîte douleur et tourment, mémoire du passé et du sang.

Mes yeux aperçoivent l'infinie étendue de terre qui nous entoure, une terre âpre et durcie par des millénaires de guerre, rougeâtre de par le sang de ceux qui, génération après génération, partirent pour ne point revenir...
Mais jamais ignorant de leur destin, ils furent.
Jamais.

Quand mes yeux se portent vers lui, me revient le souvenir de la destiné... me revient le fait que ce sang était le siens, que ces hommes étaient aussi bien lui-même que s'il avait été là...
Me revient la mémoire de son sang, de son nom...
Oui, son nom surtout.


-À quoi pense-tu, Dévoreur?
-À ma terre. À mon sang.
-Tout est terminé. Pour tout sang, tu possèderas toi-même.
-Je me possède donc?

Précieuse m'est son ironie, car rare...
Car dénottant du passé.


-Non. Plus jamais.
-Bien. C'est ainsi.

Son regard retourne à sa terre, se rappelant de la forteresse souterraine, se rappelant de ces histoires où ses ancètres, toujours, furent décédés les armes à la main.
Car ainsi était la tradition.

Il se rappelle de cette ère de brutalité... avant le Départ, avant le temps de la ''civilisation''... quand, fils de la fournaises, ils ne possèdaient pour toute divinité que le clan et, pour culte, la violence.

Tout cela, je le sais. Tout cela, je le vois.
Je le sens.


-Je suis de retour. Vivant.
-Ou presque

Ainsi soit-il.

Auteur : Valicius
30/12/07 21h22 | 19 Aquan 3726

Terre de mémoire.
Oui, c'est ainsi que pourrait être nommé cette terre, ce sol chargé de la mémoire des temps passés. Ce sol chargé de violence, chargé de folie...
Chargé de mépris.

J'ais souris avec peine au soleil avant d'emprunter le chemin de l'obscurité, avant de pénétrer au sein de ce sol unis à l'acier, avant de parcourir ces couloirs fait simplicité qui, de par leur seule nature, m'apportaient les odeurs du passé et la rumeur des combats.

Car cette terre était terre de bataille.
Car sous la terre était leur coeur.

La poussière, je le sais, n'est que temporaire. Elle n'est qu'un taquin rappel de la négligence de ses maîtres... comme si cet endroit désirait leur rappeller qu'il ne faut jamais oublier telle amante.

Mes yeux se portent sur l'acier... puis sur les hommes.
Des hommes brutaux. Des hommes forgés par la violence, mis au monde par la brutalité.
Mais c'est ainsi que je les ais vus.
Eux, précurseurs du nouvel ordre.

Le temps passe, dévoilant à mes yeux la vérité, révélant l'innomable aussi bien que l'irréaliste. Ainsi, l'ignorance devient savoir... Car, maintenant, je sais.
Oui, je sais.

Quand j'atteinds le coeur de la créature d'acier occupant cette terre, je sais que mon voyage peut enfin commencer. Je sais que ma vérité est réelle et non illusoire.

Car mon dévoratum attends, sur le trône de l'Absolu, tenant entre ses mains la beauté qui lui fut arraché... Et quand ses doigts s'activent, meurt le silence pour laisser sa place à la mélodie des temps nouveaux.
Et la lyre obéit à son mâitre, en cet instant et pour toujours.

Car c'est ainsi qu'il en devait être.