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A une époque où lensemble de la population tâchait tant bien que mal de survivre et de manger à sa faim, certains hommes consacraient déjà leur vie à la science. Voici relatée lhistoire dun dentre eux, Robert Dumou.
Né au sein dune famille modeste, Robert eut une enfance des plus banales, qui le prédisposait à mener une vie non moins conventionnelle. Cai les joies duest lamour qui changea sa vie, ou plutôt les désillusions qui vinrent avec. En effet, à linstar dun grand nombre de jeunes hommes, Robert voulait un enfant. Mais comme le faisait remarquer son entourage, cela semblait malheureusement impossible avec sa bien-aimée. Etaient-ils maudits ? Certains auraient pu le croire, mais il devait y avoir une explication rationnelle, il en avait la conviction. Fort de sa détermination, il allait faire tout son possible pour la trouver. Il consacra ainsi sa vie à la biologie, espérant pouvoir un jour trouver une solution à ses problèmes. Dans le cadre de ses recherches, il prit part à de nombreuses batailles, examinant du mieux quil le put les nombreux cadavres à sa disposition. Des années passèrent ainsi, et bien que son savoir grandissait, il se sentait toujours aussi impuissant devant les hennissements plaintifs de sa compagne. Il finit par perdre la foi en ses compétences, et pensa alors à dautres solutions. Si son savoir scientifique ne lui était daucun recours, il nen serait peut-être pas de même avec la magie. Il chevaucha alors sa compagne au travers des plaines désertiques, à la recherche dun magicien pouvant résoudre leurs problèmes. Mais ce nest pas dans le désert quil risquait den trouver un. Il revint alors dans son village, où un mage de renom se trouvait à quelques mètres de chez lui. Avant même quil ne descende de sa jument et nentre dans sa maison, le mage en était déjà sorti, et lui adressait la parole : « Un problème amoureux avec votre jument vous oblige à avoir recours à mes services. Ne vous inquiétez pas, je saurai satisfaire vos désirs ». Devant le visage souriant du magicien, Robert ne sût quoi répondre pendant un instant... « Je vous remercie de votre attention, mais ma fidélité moblige à refuser vos avances » La conversation continua, durant laquelle le biologiste expliqua ses problèmes au magicien. Ce dernier lui parla alors dune histoire, celle dun pirate nain qui, sur une île lointaine, vit en harmonie avec une éléphante de mer. Connaissant lendroit où il habite, il lui proposa de se rendre sur place pour percer son secret, contre une compensation financière. Enthousiaste, le biologiste nhésita pas à payer la somme astronomique que lui demandait le mage. Robert rentra alors chez lui, heureux comme jamais à lidée de voir son rêve se réaliser prochainement. Pendant ce temps, le magicien rangeait ses effets personnels : un bâton de feu apocalyptique + 5 (cest écrit dessus), des parchemins dincantations, et des tubes de vaseline. Son voyage pouvait enfin commencer. Il commença par suivre le chemin menant au village suivant, en ponctuant son trajet de « tedokjsto zowe », incantation préalable aux sorts de téléportation quil utilise pour se déplacer. Son dernier sort le mena devant une ferme. Un vieil homme lui bloquait manifestement le passage. Son corps maladif dun mètre soixante témoignait de lextrême dureté de son travail quotidien. En dépit des apparences, il nen demeurait pas moins vivant, et pouvait même parler : « Quest ce que tu fais là, jeunot !? On ne ta pas appris les bonnes manières ? » Débordant dorgueil et dassurance, le mage lui répondit : « Je suis Zerathus le Grand, fils de Jolas Ier, et maître mage du royaume. Oses-tu donc ignorer mon nom ? Hors de mon chemin, ce premier avertissement sera le dernier. » Le vieillard ne bougeant pas de sa position, Zerathus décida de léliminer. Toujours avec la même assurance, il savança vers lui, les mains dans les poches, en ne prenant même pas la peine de se mettre en garde ou de sortir son bâton magique. Un impitoyable combat allait commencer Et ce combat commença mal pour le mage. Dun coup de poing, il se retrouva net par terre, à moitié sonné. Le vieillard le rua alors de coups, en se penchant autant que ses problèmes lombaires le lui permettait. Tant bien que mal, le mage réussit à éviter quelques coups, puis à se reculer suffisamment pour être hors de portée du fermier. Toujours avec la même arrogance, il sexclama alors : « Hahaha ! Que crois-tu donc pouvoir faire contre moi ? Le jeu est terminé, il est temps de te montrer ma vraie puissance. » Sans laisser au vieillard le temps de répondre, le magicien sortit lun des parchemins de son sac. Il le déroula, et commença à lire lincantation : « 14 ufs, 3,5kg de beurre, 1200g de cacahouètes, » Fort logiquement, le vieillard commença à rire, et tomba ainsi dans le piège. Profitant de son moment dinattention, le mage lui envoya le parchemin à la figure. Il prit alors une pose dite du poulpe anesthésié, et enchaîna incantation sur incantation « azeja maj roa di tsuu », « gjudjarh erzsts jô glohr », Puis il continua avec dautres, plus atypiques « Epée viandox », « Saucisson des hautes terres !!! » Ces dernières attaques magiques avaient aussi la particularité dêtre inoffensives. Le vieux put alors reprendre ses esprits. « Quest ce que tu racontes, merdeux, tas perdu la tête ? » Cela marqua une pause dans le combat. Le magicien prit la parole. « Je touche une commission sur les ventes de ces produits, il est donc dans mon intérêt de les faire connaître. Même si ça ny paraît pas comme ça, la publicité est dune efficacité redoutable sur la vente des biens de consommation. Cest encore plus vrai lorsque on les entend dans des moments forts émotionnellement tels que les combats. En faisant entendre le nom des produits au moment où ladversaire croit pouvoir reprendre lavantage sur moi, il tend à associer ce sentiment positif à limage de la marque, ce qui la valorise, et maximise ainsi la probabilité de faire de ladversaire un client potentiel. Cest pour cela que » Loin dêtre endormi par le discours du mage, le vieux fermier en avait profité pour préparer sa contre attaque. Il avait prévu le moment où il rencontrerait un tel adversaire, et sétait préparé en conséquence. Un aboiement aigu marqua un nouveau tournant dans laffrontement. Les lourdes chaînes attachant le caniche nain de lexploitation étant coupées, plus rien ne pouvait larrêter. A toute vitesse, il sélança. Avec des aboiements poussant les tympans dans leurs derniers retranchements, et sa folie meurtrière déchaînée sur les mollets du mage, ce dernier se retrouva vite au bord de lagonie. Dans un dernier sursaut de vitalité, il réussit un splendide coup de pied sauté, à hauteur de 20 cm, qui mit en fuite lanimal. En revanche, la réception se solda par une double entorse. La situation devenait critique Comme si cela ne suffisait pas, le papy nétait pas encore mort de vieillesse, et il entendait bien le prouver. Il sélança à son tour sur le mage, qui avait de plus en plus de mal à parer ses attaques. Lorsque il parvint enfin à se défaire un instant du retraité, il se mit à réfléchir, et se rendit rapidement à lévidence : il navait plus dautre choix que dutiliser son attaque ultime. Une technique transmise de génération en génération dans sa lignée, et dont lincantation est dune difficulté telle quelle seule peut lutiliser. Elle était dite dune puissance telle quelle nétait utilisable quune fois dans sa vie. Il commença par jeter son bâton de mage par terre. En effet, ce dernier navait dutilité que pour impressionner les fillettes. Puis il sélança. Il commença par prendre sa respiration, et cria lincantation : « Jai peur du noir, je dors avec mes nounours, je mange mes crottes de nez et jaime ça, je suis zoophile, je me fais violer par ma petite sur, jaime me prendre des coups !!! Yeah ! » Un silence de mort sinstalla alors. Lincantation du sort avait été terriblement difficile à prononcer, celle-ci obligeant son utilisateur à dévoiler bruyamment et en public tous ses secrets. Cétait le prix à payer pour sa surpuissance. Ceci dit, le silence devenait dautant plus oppressant que rien ne se passait. Le sort avait-il échoué ? Le mage commençait alors à se remettre en question Etait-il indigne de sa lignée ? Manifestement, il navait pas eu assez de choses embarrassantes à dire. Aurait-il dû accepter les avances de ses grands parents pour pouvoir en ajouter le résultat à la liste ? Toujours est-il que le temps venait à manquer pour se poser ce genre de question. Alors que Zerathus se demandait à nouveau comment il allait faire pour survivre au vieillard, un retournement de situation inattendu se produisit : ce dernier se mit à sourire. « Héhé, toi aussi ! Jtaime bien fiston, enfin quelquun qui peut mcomprendre ! Suis moi, jai quelques cocottes à te présenter dans la ferme Hin hin hin » Cest ainsi que tout se finit bien. Le mage et le vieillard vécurent heureux et eurent beaucoup de Euh non, aucun enfant. Voilà qui fait un point commun avec le biologiste, que lon commençait quelque peu à oublier. _______ Vous désirez lire la suite de cette histoire sensationnelle et pleine de rebondissements ? Profitez de notre nouvelle offre ! Pour la modique somme de 8 500 000 000 uo* payable en une fois sans frais, la suite vous sera livrée à domicile** ! Paiement à adresser aux éditions « Thunes facile », royaume de Xerius. * un supplément de 800 000 000 uo de frais de port pourra vous être facturé. ** livraison à domicile sous 48 mois. 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