Divers > Rp d'un ami

Auteur : Zeross
24/12/07 01h54 | 13 Aquan 3726

[hrp] Désolé ca n'a rien a voir avec Galactica mais je ne savais pas ou le poster.
Un ami m'a envoyé un de ses RP et je tenait a vous le montrer tellement il est excellent ^^D [/hrp]


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A une époque où l’ensemble de la population tâchait tant bien que mal de survivre et de manger à sa faim, certains hommes consacraient déjà leur vie à la science. Voici relatée l’histoire d’un d’entre eux, Robert Dumou.
Né au sein d’une famille modeste, Robert eut une enfance des plus banales, qui le prédisposait à mener une vie non moins conventionnelle. C’ai les joies du’est l’amour qui changea sa vie, ou plutôt les désillusions qui vinrent avec. En effet, à l’instar d’un grand nombre de jeunes hommes, Robert voulait un enfant. Mais comme le faisait remarquer son entourage, cela semblait malheureusement impossible avec sa bien-aimée. Etaient-ils maudits ? Certains auraient pu le croire, mais il devait y avoir une explication rationnelle, il en avait la conviction. Fort de sa détermination, il allait faire tout son possible pour la trouver. Il consacra ainsi sa vie à la biologie, espérant pouvoir un jour trouver une solution à ses problèmes.

Dans le cadre de ses recherches, il prit part à de nombreuses batailles, examinant du mieux qu’il le put les nombreux cadavres à sa disposition. Des années passèrent ainsi, et bien que son savoir grandissait, il se sentait toujours aussi impuissant devant les hennissements plaintifs de sa compagne.

Il finit par perdre la foi en ses compétences, et pensa alors à d’autres solutions. Si son savoir scientifique ne lui était d’aucun recours, il n’en serait peut-être pas de même avec la magie. Il chevaucha alors sa compagne au travers des plaines désertiques, à la recherche d’un magicien pouvant résoudre leurs problèmes. Mais ce n’est pas dans le désert qu’il risquait d’en trouver un. Il revint alors dans son village, où un mage de renom se trouvait à quelques mètres de chez lui. Avant même qu’il ne descende de sa jument et n’entre dans sa maison, le mage en était déjà sorti, et lui adressait la parole :
« Un problème amoureux avec votre jument vous oblige à avoir recours à mes services. Ne vous inquiétez pas, je saurai satisfaire vos désirs ».
Devant le visage souriant du magicien, Robert ne sût quoi répondre pendant un instant...
« Je vous remercie de votre attention, mais ma fidélité m’oblige à refuser vos avances… »

La conversation continua, durant laquelle le biologiste expliqua ses problèmes au magicien. Ce dernier lui parla alors d’une histoire, celle d’un pirate nain qui, sur une île lointaine, vit en harmonie avec une éléphante de mer. Connaissant l’endroit où il habite, il lui proposa de se rendre sur place pour percer son secret, contre une compensation financière. Enthousiaste, le biologiste n’hésita pas à payer la somme astronomique que lui demandait le mage. Robert rentra alors chez lui, heureux comme jamais à l’idée de voir son rêve se réaliser prochainement.

Pendant ce temps, le magicien rangeait ses effets personnels : un bâton de feu apocalyptique + 5 (c’est écrit dessus), des parchemins d’incantations, et des tubes de vaseline. Son voyage pouvait enfin commencer.

Il commença par suivre le chemin menant au village suivant, en ponctuant son trajet de « tedokjsto zowe », incantation préalable aux sorts de téléportation qu’il utilise pour se déplacer. Son dernier sort le mena devant une ferme. Un vieil homme lui bloquait manifestement le passage. Son corps maladif d’un mètre soixante témoignait de l’extrême dureté de son travail quotidien. En dépit des apparences, il n’en demeurait pas moins vivant, et pouvait même parler :
« Qu’est ce que tu fais là, jeunot !? On ne t’a pas appris les bonnes manières ? »
Débordant d’orgueil et d’assurance, le mage lui répondit :
« Je suis Zerathus le Grand, fils de Jolas Ier, et maître mage du royaume. Oses-tu donc ignorer mon nom ? Hors de mon chemin, ce premier avertissement sera le dernier. »
Le vieillard ne bougeant pas de sa position, Zerathus décida de l’éliminer. Toujours avec la même assurance, il s’avança vers lui, les mains dans les poches, en ne prenant même pas la peine de se mettre en garde ou de sortir son bâton magique. Un impitoyable combat allait commencer…

Et ce combat commença mal pour le mage. D’un coup de poing, il se retrouva net par terre, à moitié sonné. Le vieillard le rua alors de coups, en se penchant autant que ses problèmes lombaires le lui permettait. Tant bien que mal, le mage réussit à éviter quelques coups, puis à se reculer suffisamment pour être hors de portée du fermier. Toujours avec la même arrogance, il s’exclama alors :
« Hahaha ! Que crois-tu donc pouvoir faire contre moi ? Le jeu est terminé, il est temps de te montrer ma vraie puissance. »
Sans laisser au vieillard le temps de répondre, le magicien sortit l’un des parchemins de son sac. Il le déroula, et commença à lire l’incantation :
« 14 œufs, 3,5kg de beurre, 1200g de cacahouètes, … »
Fort logiquement, le vieillard commença à rire, et tomba ainsi dans le piège. Profitant de son moment d’inattention, le mage lui envoya le parchemin à la figure. Il prit alors une pose dite du poulpe anesthésié, et enchaîna incantation sur incantation…
« azeja maj roa di tsuu », « gjudjarh erzsts jô glohr », …
Puis il continua avec d’autres, plus atypiques…
« Epée viandox », « Saucisson des hautes terres !!! »…
Ces dernières attaques magiques avaient aussi la particularité d’être inoffensives. Le vieux put alors reprendre ses esprits.
« Qu’est ce que tu racontes, merdeux, t’as perdu la tête ? »
Cela marqua une pause dans le combat. Le magicien prit la parole.
« Je touche une commission sur les ventes de ces produits, il est donc dans mon intérêt de les faire connaître. Même si ça n’y paraît pas comme ça, la publicité est d’une efficacité redoutable sur la vente des biens de consommation. C’est encore plus vrai lorsque on les entend dans des moments forts émotionnellement tels que les combats. En faisant entendre le nom des produits au moment où l’adversaire croit pouvoir reprendre l’avantage sur moi, il tend à associer ce sentiment positif à l’image de la marque, ce qui la valorise, et maximise ainsi la probabilité de faire de l’adversaire un client potentiel. C’est pour cela que… »
Loin d’être endormi par le discours du mage, le vieux fermier en avait profité pour préparer sa contre attaque. Il avait prévu le moment où il rencontrerait un tel adversaire, et s’était préparé en conséquence. Un aboiement aigu marqua un nouveau tournant dans l’affrontement. Les lourdes chaînes attachant le caniche nain de l’exploitation étant coupées, plus rien ne pouvait l’arrêter.

A toute vitesse, il s’élança. Avec des aboiements poussant les tympans dans leurs derniers retranchements, et sa folie meurtrière déchaînée sur les mollets du mage, ce dernier se retrouva vite au bord de l’agonie. Dans un dernier sursaut de vitalité, il réussit un splendide coup de pied sauté, à hauteur de 20 cm, qui mit en fuite l’animal. En revanche, la réception se solda par une double entorse. La situation devenait critique…
Comme si cela ne suffisait pas, le papy n’était pas encore mort de vieillesse, et il entendait bien le prouver. Il s’élança à son tour sur le mage, qui avait de plus en plus de mal à parer ses attaques. Lorsque il parvint enfin à se défaire un instant du retraité, il se mit à réfléchir, et se rendit rapidement à l’évidence : il n’avait plus d’autre choix que d’utiliser son attaque ultime. Une technique transmise de génération en génération dans sa lignée, et dont l’incantation est d’une difficulté telle qu’elle seule peut l’utiliser. Elle était dite d’une puissance telle qu’elle n’était utilisable qu’une fois dans sa vie.

Il commença par jeter son bâton de mage par terre. En effet, ce dernier n’avait d’utilité que pour impressionner les fillettes. Puis il s’élança. Il commença par prendre sa respiration, et cria l’incantation :
« J’ai peur du noir, je dors avec mes nounours, je mange mes crottes de nez et j’aime ça, je suis zoophile, je me fais violer par ma petite sœur, j’aime me prendre des coups !!! Yeah ! »
Un silence de mort s’installa alors. L’incantation du sort avait été terriblement difficile à prononcer, celle-ci obligeant son utilisateur à dévoiler bruyamment et en public tous ses secrets. C’était le prix à payer pour sa surpuissance. Ceci dit, le silence devenait d’autant plus oppressant que rien ne se passait. Le sort avait-il échoué ? Le mage commençait alors à se remettre en question… Etait-il indigne de sa lignée ? Manifestement, il n’avait pas eu assez de choses embarrassantes à dire. Aurait-il dû accepter les avances de ses grands parents pour pouvoir en ajouter le résultat à la liste ?
Toujours est-il que le temps venait à manquer pour se poser ce genre de question.

Alors que Zerathus se demandait à nouveau comment il allait faire pour survivre au vieillard, un retournement de situation inattendu se produisit : ce dernier se mit à sourire.
« Héhé, toi aussi ! J’t’aime bien fiston, enfin quelqu’un qui peut m’comprendre ! Suis moi, j’ai quelques cocottes à te présenter dans la ferme… Hin hin hin »

C’est ainsi que tout se finit bien. Le mage et le vieillard vécurent heureux et eurent beaucoup de… Euh non, aucun enfant.

Voilà qui fait un point commun avec le biologiste, que l’on commençait quelque peu à oublier.

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