Divers > Le chant des Mots

Auteur : Namaj Vüenthal
14/05/06 18h24 | 24 Volcan 3724

Le Roi et le Bouffon

Il en promet tellement au pays des richesses
Dans son palais de verre touchant le soleil
Il guette jumelles aux yeux et longe au bras
La proie facile des êtres las
Ceux qui se battaient avant pour un peu de pain.

C’est le roi qui enivre de son bon vin
Roi de trèfle, roi de pique mais roi sans cœur
De son souffle il fait écrouler des châteaux de cartes
On lui en a appris des coups bas
Des mesquins, des blessants, des vulgaires
Le roi veut le monde contre de la poussière.

C’est le roi, celui-là, celui-là
Et les bouffons sont derrière, plus facile pour jouer
C’est le roi, mais il ne nous attrapera pas.

Société secrète : s’il en est une, le monde va bien
Jusqu’ici tout est négociable
Par le choix des balles et des feux d’artifices
De vieux chiens malades qui s’emballent
Rassurés dans les nuits de chaos.

Les bouffons rampent comme des soldats dans la jungle
En bons braves, en héros desséchés mais bien dressés.
Et le roi, à l’abris des grands soirs
Enterré mille pieds sous terre
Et le roi, à l’abris des radars
Bien réfugié dans son bunker.

C’est le roi, celui-là, celui-là
Et les bouffons sont derrière, plus facile pour jouer
C’est le roi, mais il ne nous attrapera pas.

Voici l’heure d’un nouveau monde
A double face et face cachée
Est –elle encore bien ronde
Notre Terre, la mal-aimée
A courir après les soleils noirs ?

Et quand le roi se met à sourire
En gros plan dans les vitrines du monde
On voit, on sait, on laisse faire
On entend encore et encore les mêmes rires
Et quand ça éclate et que ça gronde
On nourrie les bouffons, on laisse faire
.

Ah vous mes confrères dit l'homme, sous sa cape noire.

Auteur : archane
17/05/06 06h37 | 27 Volcan 3724

De sa caresse froide la lune me console
De mes idylles fous et de mes pensées folles.
Elle me rappelle : l'amour est synonyme de rien,
d'un vide à combler, d'un croisement de chemin.

Le hasard nous rapproche mais il est le malin,
Qui joue avec nous mélangeant les destins.
Tous ces petits regards et ses sourires en coin
Qui ne vont et n'iront jamais beaucoup plus loin

Mais voila le hasard aime à nous torturer,
Car enfin te voila et il nous laisse aimer,
Affaiblissant nos coeurs pour mieux les blesser.

Et certains arrivent à se jouer de lui ,
De monsieur l'alea manipulant nos vies.
Mais dans le jeu du chat, maligne est la souris.
Et le hasard superbe, bien des fois est surpris.

L'errance peut nous guider au tréfond des abymes,
Dans les brumes épaisses et dans les monts sans cimes,
Mais le chemin est là et tout comme le hasard
Prends le donc en main pour un nouveau départ.

A toi de choisir est ce la nuit ou le jour ?
La caresse de la lune, les rayons de l'amour ?
Réfléchis, choisis mais avant tout cours !

Auteur : Namaj Vüenthal
17/05/06 12h13 | 27 Volcan 3724

Un bout de vie rêvée
La bas dans cette autre contrée
On vit tout le jour
On oublie le retour
C’est l’appel du grand froid
Les vallées devant soi
Et marcher dans la neige
Les chalets jaunes et beiges
Le soleil pique les yeux
On gambade vers les cieux
L’aventure à la clé
Vers les boréales cachées.

Ensemble dans un autre monde
Voyager pour de bon
C’est si simple, si parfait
Quelle belle réalité.

Croiser la foule dehors
Se diriger vers le nord
En aveugle, excités
L’inconnu recherché
Voir défiler les gares
Partager sans le savoir
On voit passer les anges
On arrive, on se mélange
Dans la chaleur des murs
A s’enivrer d’air pur
Près des canyons glacés
Des chutes d’eau anisées.

Ensemble dans un autre monde
Voyager pour de bon
C’est si simple, si parfait
Quelle belle réalité.


Sur les sentiers perdus
Avec toi, qui l’eut cru ?
On attrape les images
On en écrit des pages
Sans connaître la fin
C’est peut être demain
Au préambule des soirées
On reste encore pour la veillée
On goûte pour les premières fois
Aux alcools des rois
On rie encore du peu
Qui nous emmène en ces lieux.