Jardins > Convocation - dans les jardin du palais des Shadowsong.

hrp// http://forum.chroniquesgalactica.org/viewtopic.php?p=48055#48055

comme personne (ou presque ne pourra y repondre dans le palais... repondez ici a la suite.

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RP
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Peu de temps pres son pélerinage au palais.....

Ender reunis ses amis, invita bon nombre de dirigeant d'etat, d'alliance, pour tenir séance au palais de Warren shadowsong.

personne ou presque ne manquait. nombreux chef d'état, vinrent en personne, quelques uns envoyèrent leurs dignitaires, mais aucun n'envoya de simple subalterne. si Ender, invitait a un colloque, cela devait etre plus qu'important. on devait considérer cela comme une convocation.
un simple mot codé, de quelques lignes, "venez au palais parmi d'autre mon ami - Ender"

Ender n'était pas hommes des grands discours, il n'était pas non plus du genre a élevé la voix pour parler, le silence régnait malgré le nombre de personne présente représentant pres de 450 états. il commença de façon clair, concise et lente.

nous devons nous préparer ma fille Marine détentrice de la 6eme sphères, celle de vie, et sibylle parmi les sibylles. nous a livré l'avenir plus sombre encore, qu'il ne le fut au cours de notre humanité.
Le cercle et moi n'avons pas besoin de vous, vous n'avez pas besoin de nous.... nous survivront a la menace qui nous guete,.... mais ou ? je le sais. Ma fille la vu. je vais vous le dire, mais cela ne doit pas sortir de ce lieu.

il raconta ou ils étaient aller, ce qu ils avaient vu dans le voile, et revela les visions de Marine ar Tewen au sujet entre autre des fédéralis.

Certains nous rejoindront d'autre égoïste, ou incrédule, s'en ficheront, a vous de voir a présent si vous unirez vos forces aux nôtres, a la résistance, nos chance de changer l'avenir sont maigre, mais nous le pouvont. réfléchissez vous m'apporterez vos réponses ici même.

chacun se retira alors du parc immense qui avait été aménagé pour l'occasion, seul les plus impliquer restèrent pour échanger leur point de vu.

HRP// aucun fédéralis n'est présent

En Vertana, le soleil se levait.
Réveillant doucement ces habitants, illuminant de milles et une couleurs le ciel, apportant le doux et matinal chant des oiseaux, il annonçait un nouveau commencement, un nouveau départ, un nouveau jour.

Dans les bases du temple principal encore fragile qu’Aurax avait entrepris de bâtir, un doux parfum de viande grillée et parfumées aux herbes sèches se faufilait lentement dans les longs et larges couloirs menant à la salle principale de cette immense battisse.

Provenant d’un petit feu improvisé, une poile noire usée par le temps était posée sur un petit tas de cendres fumant. Assis sur un petit tabouret fait de ce chêne ancestral, vêtu d’un simple pantalon de soie large aux couleurs claires et d’une paire de bottine de cuir à lacets, mal rasé, Aurax, à l’aide d’une fourchette de bois improvisée pour l’occasion, tournait et retournait la viande afin de ne pas louper sa cuisson. Il avait beau être un jeune homme doué de ses mains, la cuisine et lui finissaient toujours leur rencontre dans un déluge de fumer et d’innombrables insultes.

Faisant jouer mécaniquement mais habilement ses mains, l’homme semblait absent, plongé dans ses pensées, méditant sur les événements passés.

Un bruit sour mais distinct de pas marchant dans sa direction le sortit illico presto de ses pensées et le ramena en un éclair dans la réalité. Pour autant, il ne bougea pas d’un poil, tous les sens en alerte.

De l’Ombre sortit Alfalila, une jeune femme douée dans l’art de se cacher pour mieux espionner et de mener ces hommes au combat. C’était l’une de ces créatures de rêve et métissée, l’une de ces femmes qui de ces hanches vous faisait tourner la tête. L’une de ces tigresses qui, revêtue de sa tunique impériale, ordonnait sans pitié la mort et s’en riait.
De sous ses habits d’or et de pastelles en tout genre, elle sortit délicatement une missive portative qu’elle tendit au nouveau Seigneur.
Il s’agissait ici d’un enregistrement retransmettant les paroles de l’un des plus anciens Seigneurs de l’Univers … Ender
L’image était nette pourtant, son discours… était d’un concis surprenant… mais il était plus que direct.

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nous devons nous préparer ma fille Marine détentrice de la 6eme sphères, celle de vie, et sibylle parmi les sibylles. nous a livré l'avenir plus sombre encore, qu'il ne le fut au cours de notre humanité. Le cercle et moi n'avons pas besoin de vous, vous n'avez pas besoin de nous.... nous survivront a la menace qui nous guete,.... mais ou ? je le sais. Ma fille la vu. je vais vous le dire, mais cela ne doit pas sortir de ce lieu. Certains nous rejoindront d'autre égoïste, ou incrédule, s'en ficheront, a vous de voir a présent si vous unirez vos forces aux nôtres, a la résistance, nos chance de changer l'avenir sont maigre, mais nous le pouvont. Réfléchissez vous m'apporterez vos réponses ici même

La retransmission finie, la lumière du soleil levant repris sa place. Aurax se leva en profitant pour s’étirer laissant en pâture au feu la viande sur le point de carboniser.
De quand date cet enregistrement Alfalila ?

Quelques heures tout au plus. Tu peu je pense encore y être à temps mais il ne faut pas que tu traînes dans ce cas. A cette initiative j’ai déjà fait préparer ton chasseur. Il est dehors, il t’attend.

Ne prenant pas le temps de se retourner, L’homme s’en alla à gandes enjambées laissant aux soins de la jeune et belle femme de gérer les reines de se puissant royaume.


…


Quelques heures plus tard, dans un palais connu de tous pour son passé sombre et tumultueux, l’appareil se posât laissant sortir de son ventre Aurax qui déjà courrait à l’endroit dit de la réunion dans l’espoir de ne pas arriver trop tard.

Entrant dans l’ancien palais de Warren shadowsong, le Seigneur cherchait la salle ou se trouvait la réunion. Se laissant guider par les bruits de voix sombres, il arriva enfin dans cette immense salle, interrompant presque dans son discours l’un des hommes présent, il préféra attendre que celui-ci est fini de parler et en profita pour reprendre son souffle.

Enfin, il put s’avancer.
Se mettant en avant sur l’estrade de bois improvisée, repoussant d’un mouvement souple et vif sa cape en arrière, il se racla la gorge puis imposant le silence, commença enfin.


Seigneurs, Rebel, Hommes, Femmes…

(silence)

Je me présente, je suis le Seigneur Aurax, digne fils de l’Ancien Seigneur Subim plus connu sous le nom de Seigneur Noir ou encor Ombre Maudite, ancien et nouveau régent des Terres l’Iwachika Sakazusa.

Si je suis la Seigneurs, si je suis venu en ce nouveaux jours, en ces anciens lieux, ce n’est pas pour me faire une notoriété et encore moins pour mettre en avant je ne sais quel puissance ou combat. Bien loin de moi cette idée.
Si je suis la Seigneur c’est dans un seul but, un but que tous connaissons. Car oui, vous comme moi savions déjà ce qu’ici Ender nous a annoncé. Le vent vous l’à déjà souffler à l’oreille j’en suis sur.

Moi-même qui travail à mes nouvelles terres, j’ai pu l’entendre… moi si loin de tout…

Une nouvelle se répand, la nouvelle du futur sang coulant sur les terres de l’Univers…
Ici n’est peut être pas le meilleur endroit afin d’en débattre tous. Cependant, il n’y à pas d’endroit pour destiner du futur, le futur que vous Seigneurs souhaitez.

Le danger rôde, le temps ne joue pas en notre faveur et la graisse qui à empattée cette univers ne tardera pas à mincir pour disparaître si personne ne fait rien.
Aurax était encore jeune et il lui restait beaucoup à apprendre pourtant, en lui coulait son sang, son savoir, à lui …, en lui était le dont…

Laissant le silence s’installer, il se retira de la place pour aller écouter la suite du débat un bref instant.
Il avait trop de travail pour ainsi pouvoir rester.

Hestios s'était dépêché sur place en personne. Il prit la parole afin d'éclaircir certains points.

-Je représente l'Aegir aujourd'hui. Nul doute que l'Aegir survivra, peu importe ce qui se passe. Je suis ici, car convoqué par un allié, et non pas par la peur.

Les Fédéralis... une menace ? Oui, peut être, peut être pas finalement. Le système souffre de sa léthargie, les puissants dorment croyant être protégés par des armées qui ne maitrisent pas. Il faut observer, penser et s'organiser avant de foncer. Que proposez vous de concret ? Se cacher ? S'unir ? Oui mais pas n'importe comment.
Je vous suis néanmoins.

Il s'arrêta de parler. Observant les chefs d'états restants.

Ilundaïs entra dans ces magnifiques jardins, elle était convoqués par un alliés, elle arriva a cette réunion puis pris la parole dès qu'elle arriva.


Bonjour a vous tous noble seigneur,
L'Aelendil, ne prendra part a aucun combat pour le moment, nous estimons cette "menace" comme quelque chose de minime, une espèce d'insolence de quelques états.

Si un jours nous entendions parler de pillages envers nos frères de notre Alliance, nous prendrions les armes et ferions une croisade en l'honneur de notre Ase Loki en attendant nous ne porterons aucune atteinte a ces personnes.

Elle commença a aller s'installer dans un petit coin, et écouta les discours des différentes personnes présente. Elle regardait avec bonheur ces fleurs tout autour d'elle, elle en cueillit une et huma le parfum qui s'en degagaient.

L'air, ce souffle imperceptible, fluide modeste aux arômes invincibles...tout ce qui se respire est l'air et l'air est ce qui nous fais vivre. Les instants de néant sont encore d'air et la pureté blanche des vierges femmes issues des plus belles fleurs matinale.

Les jardins de Galactica, seul lieu préservé de la pollution, abrite les discussions des élèves dirigeants et les amours des plus grands, c'est ainsi que la pancarte à l'entrée identifie les lieux.

L'intriguant mystère de l'air, l'aérienne transsubstantiation, ne sera jamais percé. Pourquoi? Parce qu'il est évident que certains mystères inspirent plus en étant tel quel, quand leur voile ténébreux et masquant intégralement leur vérité fondamentale tombe, c'est l'éclatement sidéral et les fontaines ne pleurent plus leur larmes d'eau douce. Plus rien n'entend alors l'eau sourdre.

<<Dans mon pays, nous nous sommes énormément penchés sur la question de cette alliance. Nous avons eu ici nombre de raisonnement mais l'adresse scientifique par laquelle les notre nous convainc est telle que nul ne pourra ici le reprocher.

La Federalis est une menace pour la galaxie. L'hégémonie revient sous un nom bien trop synonymique. L'instant suprême de paix que nous avons vécut vient de cesser avec l'apparition de ces humanoïdes et leur technologies 10 fois supérieurs aux notre.

Le Mikanésia sera mit au service d'une rébellion certaine, soyez en sur. Rien ne pourra arrêter nos foudres vengeurs. >>

L'air, sibyllin et joueur, meurt à chaque instant pour se réinventer. L'air, ils le menacent maintenant, ils le veulent pour en observer les plus petits détails. Comment font ils pour prendre aux étoiles leurs chants sacrés? Pourquoi en veulent ils à nos Dieux? Pourquoi veulent ils découvrir ce secret...

Après avoir ecouté les différent point de vue, Le seigneur Khorne se leva pour parler.

Aucune impurtée ne viendra souiller les terres deserticaines.

Après ce bref discour, il se rassit pour ne plus intervenir durant cette reunion .[/i]

Le diplomate du Drakone entendit l'appel lancé par son allié, le Seigneur Ender.
Après que sa navette se posa sur une plate-forme, non loin des jardins de la corporation, Hades, se dirigea vers ces beaux jardins.
Jamais il n'y avait mis les pieds et il trouva cela dommage d'ailleurs.

Le paysage changea de celui de Volcano; les fleurs, plantes et arbres qui entouraient ces jardins, lâchèrent un doux parfum, envoûtant.

Hades vit quelques hommes d'états et autres, certains qu'il connaissait et d'autre pas. Le Seigneur Endymion se tenait là, non loin de lui.



Bonjour chèr ami, comment allez-vous aujourd'hui?

Ensuite il se dirigea vers Ender pour le saluer aussi.

Seigneur Ender, notre Nation regarde d'un air curieux la formation de la faction de la Fédéralis. Jusqu'à présent il n'y a rien à redire, si ce n'est que les membres de cette faction, à presque le monopole sur les ventes des ressources sur quelques marchés.
D'après mes experts économiques, la Fédéralis n'utilisent que quelques marchés; j'en conclu que pour les marchés non utilisés par cette faction, l'accès leurs est interdit, mais ce ne sont que des suppositions.
La Société de Tochtli ne s'est pas encore penché sur la Fédéralis, puisqu'elle est très occupé à autre chose de plus important pour le moment, mais ce n'est pas le lieu d'en débattre.

Par contre je parle pour le Drakone: Vanina, notre attachée aux affaires économiques a pris contact avec le chef de la Fédéralis, le chef de l'état du Thorinempire; mais jusqu'à présent aucune réponse et je doute que réponse il y aura, ce qui me fait pencher sur le fait que cette faction n'est aucunement intéressée par des relations de quelques natures que ce soient! mais je vais leur laisser encore un jour ou deux.

Pour le moment mon chèr Ender, je n'en dirai point plus.

Hades se retira et alla vers les autres interlocuteurs afin de faire connaissance.

Le Bakta Makhno se tenait en ces lieu depuis l'appel lancé par le Seigneur Ender. Il avait ecouté ses egaux et se decida a prendre la parole pour exprimer ,avec toute la sereinité que ces jardins imposaient , la politique de la Makhnovtschina quand a la Federalis.

Messieurs , Dames ,

La montée en puissance de la Federalis souleve certe beaucoup de question mais se rebeler contre l'inconnu , guerroyer contre quelque chose qui n'a pas declaré les hostilités ne nous montrerait il pas tous sous un jour belliqueux?

Si cette nouvelle faction , si puissante a premiere vue , ne voyait en nous que des Seigneurs de Guerre. Quelle serait sa reaction? Voulez-vous vraiment d'une guerre qui pourrait amener a notre destruction , tout cela a cause de quelques chefs d'etats vindicatifs?

Laissons nous le temps de la reflexion , de l'etude.

Si la Federalis devient aggressive , alors là oui , le temps de la guerre sera venu et la Makhnovtschina se joindra sans hesitations aux combats.

Mais je vous en prie , Seigneurs , laissons nous du temps...

Laissons une chance a la paix...

Makhno se rapprocha du bac a sable habituellement reservé aux enfants des chefs d'etat mais qui lui rappelait tellement sa chere Desertica. Assis dans le sable il tendait l'oreille dans l'attente d'autres interventions.

‘La Federalis,
Une alliance si nouvelle, et pourtant déjà si menacée.
Toutes paroles de chef d’état de cette galaxie, montaient cette faction à la première place des menaces de ce monde. Pourquoi ? Ils ne manifestaient en rien de l’agressivité, ils évoluaient, simplement.’

Cette version serait celle d’un philosophe utopiste d’un univers parallèle, ici, ça ne ce passe pas comme cela..

Une fois les paroles de ce dirigeant renommé comme maître de guerre Ender, une vague de bruit reprit le dessus dans cette espace de parole, des interrogations et toutes autres formes de phrases s’entre choquaient parmi les dirigeants présents. Une inquiétude fit son apparition dans les yeux de tous, la sécurité de leurs états était remise en doutes à chaque nouvelle question, mais avant tout, qui sont vraiment ces Federalis ?

Smart,

Le seigneur Aurax atteignant la sortie du palais s’arrêta, et laissa apparaître un sourire en coin.
Ce nouveau personnage était inconnu aux yeux de tous, ou presque..
De taille moyenne et habillé d’un lin jaune doré, le jeune homme s’avança au devant de la scène pour prendre la parole, regardant Makhno dans ce sable fin débarrassé de ses impuretés.

En êtes-vous sûr ?

Makhno releva la tête,

Un vieux dicton dit ‘’c’est le calme avant la tempête‘’.
Le temps de la réflexion touche à sa fin, à la vitesse où ils évoluent, plus nous laissons passer le temps, plus nous nous éloignons de la victoire. Une résistance ce réfléchit, je vous l’accorde, mais certains événement la fond s’accélérer.

Mes amis, ennemis et personnes ignorant mon existence, l’union fait la force, ne laissons pas passer cette chance.

Un homme, parmi temps d’autres ici éleva la voix pour ce faire entendre,

Mais qui êtes vous exactement ?

Smart aperçut Aurax à la porte, il s’avança vers lui et regarda l’homme du public,

Je suis Smart, souverain créateur d’Iwachika Sakazusa, nouvelle racine de cette résistance.

Les deux hommes s’éclipsèrent dans cette espace flexible.
L’hégémonie, un nom de neuf lettres faisant trembler les plus grands de cette galaxie, et jouir les plus avides de combat. Une nouvelle ère va commencer, l’ère de la résistance..

La sénatrice Andréa Runcorn ,responsable de la comission des affaires étrangères et chef de l'opposition ordcestienne se promenait dans les magnifiques jardins de la corporation.Ruth Luan étant indisponible à cause d'une affaire grave concernant le Conseil,le Pater Chancelier lui avait demandé de le remplacer.

Une invitation d'Ender Tewen ne se refusait pas.La sénatrice aux milieux des dirigeants et des diplomates avait suivi le discours de leur hôte.Il prétendait que sa fille avait eu une vision.Une vision terrifiante.Si cette vision poussait ce vieux guerrier tromp' la mort d'Ender à exprimer ouvertement ses craintes en ce lieu,c'est qu'elle ne devait pas être pris à la légère.Andréa avait apprécié le discours mais resterait silencieuse et observatrice comme elle en avait reçu l'ordre.Car pour le moment Ord cestus ne connaissait pas encore la politique de la Faction Federalis même si sa nation se sentait de plus en plus hostile notamment à cause de griefs économiques.

Plusieurs dirigeants prirent la parole,d'autres discutèrent entre eux.Andréa avait noté avec intérêt le discours du Bacta Makhno,elle l'aperçut près du bac à sable en discussion avec une autre personne.Celle-ci partie,elle le rejoignit et lui posa une main sur l'épaule.Il se retourna.

-"J'ai suivi votre prise de parole avec intérêt,un discours plaisant et raisonnable.En effet pourquoi vouloir se montrer belliqueux envers une Alliance qui n'a pas encore présenté sa politique, fait montre d'hostilité et se rebeller contre l'inconnu?Makhno sourit,heureux de trouver une personne attentive à ses dires et un peu près du même avis.

Malheureusement le présent semble nous donner tord.Il suffit de voir la pratique mafieuse de la Federalis en matière commerciale et économique.ajouta Andréa son regard se durcissant,le ton radicalement moins sympathique.Leur malversations ne sont pas prouvées,mais nos spécialistes sont sans équivoques.Leur développement rapide est anormale,elle ne repose pas seulement sur une gestion formidable de leur Etat.Il n'y a rien non plus de sain dans leur commerce.Ils envahissent les marchés avec des prix plus bas,que les coûts de productions et ce d'une facilité déconcertante.Leur gruge éconmique est plus qu'inquiétante.Sur quoi repose t-elle? Trafic?Détournement?T-elle est la question.Leur dirigeants se cachent derrière de fallacieuses raisons,prétextant la justice.Cet état d'esprit tordu et malfaisant nettement ancré chez eux doit nous mettre sur nos gardes quant à leur intentions politiques.Peut être avons-nous tord d'être aussi inquiets mais leurs actions ne nous rassurent pas,au contraire.

Tewen a raison d'anticiper quelque chose que nous ne pourrions maîtriser si nous nous laissions prendre par surprise.Nous les Ordcestiens croyons aux songes, Dogma est apparu devant nous de cette façon.Alors je vous dis oui,réflexion mais méfiance et vigilance en même temps.

Andrea quitta Makhno avec un sourire,le laissant réfléchir à ses propos.

Makhno accueillit avec joie l'intervention de la senatrice Runcorn. Tout en reflechissant , il se leva afin d'interpeller la representante de l'Ord Cestus.

Senatrice! Je ne dis pas que la Federalis est totalement honnete. Seulement je reste dans l'expectative. Son devellopement est impressionant mais est ce mafieux? Qui sait quelles technologies detient cette alliance? Qui sait si nous ne pouvons en profiter?

Je ne dis pas que tout est rose en ce monde mais regardez vous. N'avez vous jamais pillé d'etats afin de grandir plus vite que d'autres. Certes la croissance des Federaliens est hors-norme mais leurs reactions ne sont pas pires que celles d'autres etats que nous connaissons tous.

En quoi est-ce pire que de d'acheter les ressources mises en ventes par un petit pour ensuite aller le piller? Peut-etre cette situation nouvelle fera reflechir certains pilleurs....

Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire face a la Federalis. Au contraire nous devons boycotter son commerce tant qu'elle n'aura pas offerte des garanties quand a ses intentions.

D'ailleurs avant que vous ne disiez que je suis un donneur de leçon , sachez que je ressent fortement la politique economique de la Federalis. Cette derniere porte gravement prejudice a la Makhnovtschina mais cela ne justifie pas une guerre , des discussions oui , mais pas une guerre.

Mais leur conduite n'est pas pire que celle de certains Galacticains. En cela nous ne devons pas les aggresser en premier.

Libre a vous de preparer vos troupes. Libres a vous de boycotter leur commerce. Mais par pitié ne les attaquez pas. Pas encore...

Makhno retourna dans son bac à sable , impatient d'entendre les prochaines interventions.

La sénatrice se retourna surprise.Makhno qui s'était relevé,l'avait interpellé à haute voix.Elle se rapprocha intriguée.Tandis qu'il lui faisait part de ce qu'il pensait de ses paroles,elle souriait,les yeux pétillant de sympathie et de malice.Makhno une fois terminé lui lança ses derniers mots avant de s'en retourner au bac à sable.Elle réfléchit à ses dires et décida d'y répondre.

-"Sachez qu'Ord Cestus se trouve aussi dans l'expectative cher monsieur.Comme vous,nous attendons.Mais force est de constater que la Federalis devient inquiétante de par ses actions,ses refus de s'ouvrir aux autres,et son développement fulgurant.Ord cestus n'attaquera jamais la 1ère,seulement elle a coeur de se préparer afin de parer à toute mauvaise surprise.Ord Cestus ne prend jamais les armes sauf si sa souveraineté est menacée et la liberté contestée par certains qui voudraient imposer leur hégémonie.Et le songe nous prévient justement de ce genre de menace.

Pour ce qui est des pillages vous avez totalement raison,certaines actions sont tout aussi inacceptables.Mais la différence repose que nous savons de quoi ces états là s'enrichissent,nous savons qu'ils ont une limitte.Mauvaise action certe,mais tellement transparente.Ce qui n'est pas le cas de la federalis qui progresse,progresse mais dont on ne sait toujours rien.Cette faction prétend en plus faire la justice.Ce mot là c'est étrange on le retrouve toujours dans la bouche des individus de la pire espèce.Andréa se tut un instant,dévisageant Makhno avec gravité.

Un boycott ?Oui j'aime cette idée Monsieur.J'aime vraiment.Tant que la federalis n'aura pas mis au clair ses intentions ,un tel processus serait très largement bénéfique si il était général.Malheureusement l'égoisme prévaudra comme toujours,le coeur des hommes est aisément corruptible,certains seront bien trop content de pouvoir s'enrichir et je ne leur en veux pas évidemment.

Mais j'aime votre volontarisme,la paix sera sauvée qui sait?Peut être que nous tous nous faisons des idées.J'espère de tout mon coeur que le songe de la fille de Tewen n'était que faux avertissement,mais j'aurais hônnetement tendance à penser le contraire.Nous verrons bien.

Andréa le visage tendu,s'inclina devant le dirigeant Makhno et reprit son chemin dans les allées du jardin.

L'imprévu arrivait. Tantôt espoir, tantôt méfiance, en passant par la peur, les sentiments que faisait naître la Fédéralis parmi les dirigeants, qu'ils soient puissants ou non, étaient relativement hétéroclites. Certains "grands", comme on les surnomme souvent, se ravissaient de la chute du voile devant leurs yeux aveugles, et certaines moindres entités jouaient déjà les têtes brûlées.
Rien n'était politique, tout était subjectif.

Ici et là, des regroupements futiles, des débats incertains, comme si la crainte d'être surveillé frigorifiait les habituels "m'as-tu vu", des actes irréfléchis, des affronts inutiles, des erreurs de mômes, d'excellentes prestations non cautionnées par tous. Puis la fougue d'un homme plus que déterminé, de ceux qui lancent la première pierre mais sont toujours là pour détruire la dernière, Deserticain dans l'âme, à la fois sournois et courtois, seigneur et tueur, réunit enfin dans un jardin oublié par les contemporains, un nombre suffisant de rhéteurs en pleine possession de leurs moyens et de leur aptitude à la stoïcité.

Est-ce là un débat ou l'annonce de la résistance? Peu l'ont compris, ou beaucoup de ce qui savent se taisent, selon le point de vue.
La Makhnovtschina, en la présence de Makhno, défend ardemment sa non-agression-attitude. Les Ordcestiens déjà réagissent, mais où cela mènera-t-il, quand on sait que l'homme qui les a convié ne cherche que de nouveaux sous-fifres, temporaires certes, mais bel et bien désignés, pour mener une guerre dont il devine qu'il sera le pivot voire le moteur.

<<Les débats de ce genre sont inutiles, messieurs.>>

Et voilà Kossnei, arborant sa cape bordeaux, portant de moins en moins haut les couleurs décidément bien ternes de son alliance, oubliant ardemment de se refaire un nom, une histoire, une renommée, optant pour la défensive, la diplomatie, effaçant les mesquineries et écrasant les guerroyeurs de Galan. Jadis défenseur d'un idéal abandonné, aujourd'hui passif et paradoxal dictateur pour la paix, sa prestance et son éloquence parviennent encore à le maintenir au-delà du ridicule, mais ne peuvent pour autant lui apporter l'attribut tant désiré.
Jamais plus il ne serait ce qu'il fut, sauf aux yeux de ceux qu'il voulût détruire, ceux-là même qu'il aimerait encore mépriser, comme au bon vieux temps, entouré de ses fidèles Aurors du Mépris avec un grand "M".

A quoi bon?

Il ne lui reste plus qu'à se traîner sur le court chemin qu'il lui reste à parcourir en tant que chef d'état, après quoi il finirait sa vie dans les plumes et leur encre.
Aujourd'hui, dernier projet. Tewen en est le précurseur, le platin veut en être l'un des prophètes.

Tous les regards étaient braqués sur lui, il le savait. Il n'en tirait plus aucun plaisir, mais tint tout de même à continuer. Il désigna Ender de la main, lui lançant un regard empli de compréhension au passage, et clama d'une voix qui se voulait en vain convaincante:

<<Cet homme, Ender - je te salue, mon mi-ami, mi-ennemi -. Ecoutez ce qu'il a à dire. Il ne vient pas pour vous demander de lui dire si la Fédéralis est ou non une menace, mais au contraire pour vous avertir que ce fait est bien réel. Aussi je suis désolé de vous couper, mademoiselle qu'on appelle sénatrice et dont je ne connais pas le prénom, et vous Makhno, que j'aurais cent fois préféré écouter pendant des heures, mais vous ne faites que perdre le temps d'un univers menacé.

Mieux vaut prévenir que guérir, n'est-ce pas? Je pense que le sujet que nous aborderons ici ciblera les moyens que nous emploierons pour lutter, si la lutte s'impose. Cela n'implique aucunement d'agir de suite, aussi je suis certain que vous comprendrez que ceci ne pourrait être que bénéfique, d'autant plus qu'il s'avère que la communication renaît entre les dirigeants, qu'ils soient liés par l'amitié ou l'adversité.>>

Il fit quelques pas, ses pieds carressant l'herbe restée courte et humide par la magie de Warren, puis se retourna vers une assemblée décidément bien grave, avant de prononcer, d'un ton monocorde, les mots qui marqueraient sans doute la base d'un bloc faible en puissance mais uni:

<<Je voudrais m'excuser ici même, auprès de tous ceux que j'ai pu blesser, pour mes actes passés. Si l'on doit mourir demain, j'aimerais que ce soit l'unité et non la disparité qui nous caractérise.
Je voudrais, ce soir, que chacun oublie ce qu'il ressent de préjudiciable pour l'autre, car sans cela jamais nous ne parviendrons à quoi que ce soit, et tout projet sera impossible à bâtir.

Êtes-vous prêts à me suivre dans ma démarche, dirigeants?>>

L'unité...quel joli mot, songèrent les diverses personnalités présentes. Quelle allait être leur réaction désormais?

Makhno se rejouit a la vue de ce seigneur qu'il appreciait. Malheuresement la parole qu'il portait etait une lame enfoncée dans les espoirs du Bakta. Encore une fois la guerre l'emporterait , une fois encore la precipitation menerait l'Humanité a la catastrophe.

Makhno quitta son bac à sable , regarda tour a tour les membres present. Son uniforme d'un noir de jais , l'ecusson de la Makhnovtschina luisant sur sa poitrine , ajoutait a la sombreur de son discours. Il proclama d'une voix haute et determinée mais d'ou percait la melancolie:

Seigneurs ,

C'est pendant la guerre que les puissants deviennent plus puissants. C'est pendant la guerre que nous oublions l'existence de nos droits et de nos libertés.

Sachez le , les grands perdants de cette guerre ne seront pas les Federaliens. Non! Les grands perdants seront ceux qui ,en entrainant l'humanite dans une guerre dispensieuse et meurtriere ,detruiront notre race.

Vous parlez d'unité?! Mais ou etait votre desir d'unité quand VOTRE existence n'etait pas en jeux?! Votre egoisme n'a d'egal que votre bellicisme!

Vous nous envoyez tous dans une fange qui nous fera perdre notre humanité. Ecoutez votre bon sens. Patientez!

Comme je l'ai dit , preparez vous a la guerre si vous le voulez , mais laissez vous des ouvertures! Si vous devez vous unir , ne le faites pas dans le but de detruire la Federalis!

Faites le dans le but d'ameliorer notre existence a tous! Tant mieux si ces deux objectif peuvent se rejoindres mais de grace faites que la finalite de ce bloc soit le bien commun et non vos maigres interets personnels!

Nous ne participerons pas a un mouvement où la destruction d'autrui est le but sur la base de simples suppositions.

Mais la Makhnovtschina sera presente si les Federaliens menacent nos existences a tous. Soyez en sur! Vous pourrez compter sur nos flottes si ce moment arrive mais en attendant , sachez-le , nous serons vos plus ardent contradicteurs , meme si vous devez juger notre discours inutile...

Makhno se retira de l'assemblée et alla flaner dans ces magnifiques jardins gorgés d'une humidite qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir. La folie s'etait encore une fois emparée des hommes et la destruction assombrirait encore une fois le destin d'une humanité trop de fois meurtrie.

Les apparents prôneurs de paix sont souvent de violents penseurs. Kossnei le gentil avait pris la malheureuse habitude, ces temps-ci, de se faire recaler quelle que soit sa pensée.
Après la claque, beaucoup prennent la mouche, autrefois lui l'eût fait, mais aujourd'hui, c'était différent, des mots raisonnables semblaient s'imposer...

<<Ce n'est pas la situation de l'univers qui forge mon action, mais réellement mes pensées et mon indescriptible chute actuelle.>> avait dit Kossnei en rattrapant son interlocuteur, laissant quelques minutes le reste du comité.

<<Je sais et je vous garantis que rien n'est lié. Ne tient qu'à vous de me croire, Monsieur. Avez-vous réellement compris mes phrases? Auriez-vous quelque fois lu entre les lignes que le livre de mes songes vous a offertes?>>

Leurs yeux se croisèrent, l'Empereur ne doutant pas que le fier philosophe le comprenait à présent, car le regard du premier traduisait la transparence et la douceur. Les yeux autrefois animés de la rage et de la soif de guerre pouvaient-ils, sous la fausse volonté d'une personne, aussi mentalement forte soit-elle, changer du tout au tout?
Makhno semblait en douter.

Kossnei et lui continuèrent à marcher ainsi entre les arbres où la magie maléfique se faisait encore sentir, en discutant de ce qu'il advenait de faire.

<<Ecoutez, Makhno. Je vous respecte et vous admire, et je pense sans trop tenir à m'avancer qu'il en est de même de votre côté. Pourquoi devrions-nous sans cesse nous opposer, alors qu'au fond la même idée anime nos réflexions? Vous le savez, je le sais, nous le savons: il est nécessaire que l'amitié s'installe dans cet univers. Exactement comme autrefois. Je n'ai pas eu la chance de connaître la bonne humeur au Siège de la Corporation, et je sais que vous non plus.

Alors à présent, que la Fédéralis soit un prétexte ou un réel ennemi, oeuvrez, avec moi, pour la reconstruction d'un univers stable dans son mode de vie, et heureux dans sa communication.>>

Puis ils se quittèrent, ou plutôt Kossnei partit rejoindre le groupe resté autour du seigneur Ender. Le premier ne savait ce qu'il allait advenir de cette proposition à présent, mais il pensait dommage qu'une telle personnalité reste dans l'ombre, alors qu'elle pourrait tant rassembler les hommes.

Des concessions, voilà ce qui était attendu de la majorité. Mais pour ceux qui étaient déjà en avance, il faudrait de la patience. L'Empereur platin comptait là-dessus.

La douceur de la nature amena Makhno à reflechir a sa position dans cet univers. La discussion avec cet empereur l'avait porté à reconsiderer dans une certaine mesure son point de vue.

Le respect qu'il eprouvait pour Kossnei ne venait pas de son titre ni de sa puissance , simplement de l'admiration qu'il avait pour cet homme etrange , ennemi d'hier , compagnon d'idées aujourdhui.Il interpella Kossnei qui revint vers lui et lui tint un language qu'il savait pouvoir regretter dansl'avenir.


Kossnei , si vous jurez sur votre honneur que rien n'est lié , la Makhnovtschina participera , dans un cadre a definir , a ce nouvel elan. Nous avons ete ennemis et cela ne doit pas etre un frein a un nouvel ordre.

Mais sachez le , jamais nous ne participerons a une guerre d'aggression contre la Federalis.

La seule condition sera que jamais nous ne tolererons la mise en place d'un autre pouvoir aussi malsain que celui qui regne aujourdhui. La liberté et le respect ne peuvent etre negociables.

Cette discussion rassurait Makhno. Ainsi un nouvel avenir serait-il possible? Le jeune Bakta decida de laisser se faire cette experience. Lenine , un ancien "empereur" l'avait trahi il y a bien longtemps mais peut-etre cela ne se reproduirait pas...La naiveté avait-elle sa place dans cet univers?
Il esperait que l'ampleur du danger qui guettait cet univers ferait comprendre a ces nombreux gens de bien que l'humanite ne pourrait s'en sortir que par une solidarité sans faille où la violence aveugle serait bannie?

Cher Kossnei. Notre puissance n'est pas grande mais vous pourrez compter sur elle si le besoin s'en fait sentir. Vous ouvrez la porte a un meilleur futur.
J'espere seulement que la confiance que je place en vous ne sera pas trahie. Je sais qu'il y aura des discordances entre nous mais discutons et aplanissons tout cela pour le bien commun.

Makhno retourna vers l'assemblée accompagné de l'Empereur Platin , et il espera que les autres dirigeants se rangeraient a leurs cotés. Le temps etait compté , les flottes sortaient deja de leurs hangars et Galactica etait prete a sombrer dans la folie meurtriere. Il fallait absolument arreter cela.

La sénatrice se retourna à nouveau,cette fois-ci un autre homme l'avait interpellée.Elle le reconnut aisément,il s'agissait du seigneur kossnei,bien connu de la galaxie.Autant hai qu'aimé,il ne laissait jamais indifférent.Autrefois farouche et fier guerrier,il n'était plus aujourd'hui que l'ombre de lui même.Il semblait néanmoins s'être métamorphosé en un autre homme brillant d'une autre personalité,un homme posé et serein doté de nouveaux idéaux,de nouvelles pensées.Elle écouta sagement ses paroles bien que quelque peu interloquée.

Moyen de lutte qui s'impose?Les tambours de guerres s'étaient donc déjà mis en marche?A cause de quoi,d'une seule peur,d'une inquiétude?La sénatrice en l'écoutant semblait penser qu'il était déjà tout du moins dans son esprit parti en guerre contre la Federalis alors que pourtant rien ne le signifiait.Elle croyait aux songes tout comme lui,mais elle n'était pas cependant dotée d'un cerveau pour rien,elle se permettait de se faire réfléxion aussi.Kossnei négligeait t-il cela?Non sûrement pas cet homme si intelligent,peut être avait-il d'autres preuves de la menace "certaine" de la Federalis.Makhno semblait avoir pensé la même chose qu'elle car il dit tout fort ce qu'elle pensait tout bas,bien qu'avec bien sûr ses propres idéaux mêlés à cela.

Andréa voulut toucher deux mots au Seigneur Kossnei mais celui-ci s'enfuit rattrapper Makhno parti un peu plus loin.Déçue,elle décida de s'isoler et s'assit sur un banc à proximité d'une fontaine,faisant fi de la beauté alentour,seulement plongée dans ses réflexions.Seule le retour du seigneur Kossnei accompagné qui plus est du dirigeant Makhno,la fit revenir à la réalité.Elle se releva et rattrappa rapidement les deux hommes remarquant le commandant Earl Fillemore qui finissait de leur adresser la parole.Elle le salua brièvement.Elle sourit à Makhno et présenta sa main à l'homme qui lui avait adressé la parole il y a peu.

"Bien le bonjour seigneur Kossnei,,vous vous rappelez de moi?La sénatrice sans nom.Elle savait bien que Kossnei l'avait reconnu.Plus sérieusement je me nomme Andréa Runcorn,Sénatrice,chef de l'opposition et de la commision des affaires étrangères ordcestienne.Je remplace Ruth Luan qui est occupé ailleurs.Vous m'avez interpellée,permettez que je vous réponde.Je ne peux qu'être réservée sur votre début d'intervention.L'heure du débat ne sera jamais terminé tant que la galaxie ne sera pas fixée sur son sort.La préparation n'est pas incompatible non plus avec le doute et l'espoir d'un avenir meilleur que celui qui nous est présenté à travers ce songe.Ne nous précipitons pas,cela pourrait nous coûter cher.

Seigneur Kossnei vous prônez l'unité et je vous soutiens totalement dans cet idéal,cette "démarche",je transmettrai même ce message qui se doit de devenir réalité si la barbarie devait refaire surface.Nous suivrons les premiers.Pour preuve je vous parle à vous dictateur dans ce beau jardin comme une vieille amie.

Cependant prenez garde à ne pas vous égarer si vous voulez que cet idéal se produise.La majorité des galacticains est patagée entre la peur et l'espoir concernant la Federalis,ne négligeons pas cette majorité.Beaucoup espèrent une voie alternative au songe de la fille de Tewen.Face à une menace commune oui ils s'uniront à vous et aux autres pour défendre la liberté, mais pas pour passer à l'attaque vers l'inconnu ou faire dans la provocation.

Or vous semblez déjà faire de la Federalis votre ennemi à abbattre et faire passer cette Faction pour victime d'un complot de la peur.Une telle avancée agressive n'unira autour de vous que les durs,les inquiets,les va t-en guerre,et ceux qui tout puissant voient d'un mauvais oeil leur pouvoir d'autorité remise en cause par la montée en puissance de cette Faction inconnue de tous.
Cela fait bien peu pour résister vous en convenez,nous aurons besoin de TOUTE la galaxie si le songe se révèlait véridique,pas seulement de certains.L'univers ne s'unira que par la foi libertaire et la croyance en l'amitié face à la terreur.

je suis entièrement d'accord avec vous,préparons nous,ne nous laissons pas prendre par surprise mais sans aller au delà.Ne faisons pas cette stupide erreur de passer pour les belliqueux.Restons dans l'expectative. car nous aurons besoin de TOUT le monde,même de ceux qui doutent et qui recherchent ardemment la paix.[i]ajouta Andréa d'une voix forte et déterminée en se tournant brièvement vers makhno qui l'approuvait de la tête.[/i]Comme l'a très bien dit le commandant Earl Fillemore dont j'ai pu entendre des brides de sa prise de parole,attendons que la Federalis révèle ses vrais intentions avant de lever l'étendard de guerre.

Maintenant comme vous l'avez dit,abattons ces murs entre nous,que les ennemis deviennent frères et que tous s'unissent sous la haute valeur de la liberté.

Makhno,Kossnei et la sénatrice se dirigèrent d'un même pas vers les autres dirigeants.

Se délectant des doux parfums de jasmin, un homme discret dans son uniforme noir anthracite revenait par la petite allée qui séparait la Grande Roseraie du lieu de réunion, avançant avec curiosité dans ce lieu si exotique, si symbolique.
De nombreux dirigeants étaient maintenant rassemblés, l’homme dont la tenue laissait apparaître par moment de scintillants reflets mauves était présent depuis le début, il s’était rendu à la convocation de son ami et allié Ender à l’instant même où il avait reçu son message.
Rarement il se rendait sur Galactica la polluée, encore moins à la Corporation, il préférait rester sur Volcano et ses vapeurs de souffres, mais il appréciait néanmoins l’ambiance légère qu’il régnait dans ces jardins mythiques : tant de princes, de diplomates, de chefs d’états de tous horizons, assurément le volcanien n’était pas habitué à ce genre de réunion si hétéroclite, et de fait depuis le début il se contentait d’écouter les interventions plus ou moins intéressantes qui se succédaient.
Tandis que les débats prenaient forme, il décida de prendre à son tour la parole, refusant de se perdre dans ses pensées il s’avança au milieu de ses pairs, avec une démarche toute militaire, il alla se placer en face de l’assemblée qui semblait toutefois assez éparpillée.

"Chers dirigeants, chefs d’états, empereurs et impératrices : je vous salue tous ici présents, je me nomme Styliannus, je suis le Kommandeur du Méga Zérionus, état qui entoure les cratères du Mont Zérion sur Volcano, et je dirige la Fédération de l’Améthyste.
Je réponds à l’appel de mon ami Ender du Cercle et je dois dire que je partage assez vos inquiétudes concernant les Fédéralis.
Hum, ne disons pas inquiétudes mais plutôt une curiosité mêlée à de nombreuses incertitudes. Que craindre d’une menace que l’on ne peut même pas évaluer? Je ne vois rien dans ces nouveaux états qui nécessite dès aujourd’hui l’union sacrée, à moins que parmi nous certains en sauraient plus sur les intentions de ces Fédéralis ?
Y a t-il quelqu’un parmi vous qui en saurait plus ?"

Marquant une pause volontairement, le volcanien qui se tenait droit comme un général qui passe ses troupes en revue, scrutait rapidement les réactions des autres représentants d’un regard circulaire et discret. Il ne pouvait s’empêcher de se reposer cette question, -Ender a vu quelque chose derrière le voile-
Les images confuses défilaient dans sa tête, tels les lourds nuages noirs qui filent et se mélangent les soirs de grands vents sur Aquablue, l’Améthyste qu’était Styliannus se préparait depuis toujours au pire, pire que les légendes de volcano qui annoncent depuis toujours la fin de notre monde dans un bain de sang qui se mêlera à la lave bouillante et purificatrice de la planète de feu, dans le sillon du déploiement du Naranhjal Suprême.
Que dire de plus à tous ces dirigeants, supporteront-ils la froide vérité qui viendra bientôt frapper avec une violence inouïe le cœur de leurs royaumes.

« Vous êtes tous des chefs d’état, des chefs de guerre, j’ose imaginer que vous vous préparez en tant que tel à affronter toute menace.
Je ne sais pas si les Fédéralis sont belliqueux, car pour le moment pour moi ils ne sont que des commerçants, avec des prix certes très bas, mais pas scandaleux si on le compare aux taux de production de chaque planète. Quoi qu’il advienne, sachez que ma guilde se dressera toujours contre qui nuira à la survie de nos mondes, quelque soit la forme ou la puissance du mal, d’où qu’il vienne, les oriflammes de la Fédération Améthyste s’élèveront.Mais en aucun cas nous ne nous livrerons à des attaques préventives contre une faction qui jusqu'à preuve du contraire est et reste pacifique. »

Styliannus ne désirait pas en rajouter pour le moment, la situation étant pour le moins approximative, il alla cependant prendre le temps d’écouter les prestigieux représentants qui étaient réunis.
S’attelant à une table de pierre blanche, il ne tarda pas à empoigner une bouteille de vin vertanien, et s’en servit une grande coupe, tout en saluant du regard les quelques personnes qu’il reconnaissait.

Il y avait eu Makhno et ses sages paroles engendrées par l'honnête détermination d'un homme loin des préceptes que les platins inculquaient depuis la naissance de leur nom, suivi de près par un Fillmore pléonastique dont le discours avait été quasiment analogue à celui de Kossnei, et enfin la jeune sénatrice s'était fait connaître. Elle avait énoncé de sages paroles, imprégnées de méfiance, certes, mais sages, indéniablement.
Celui qui était à l'origine conseiller, et dont le rôle semblait renaître ici-même, au milieu de personnes dont l'attention laissait à penser qu'elles prenaient note de ses dires, à l'inverse du défunt Platin, attendit que l'intervention de Styliannus, elle-même non dénuée de raison, soit finie avant de prendre la parole et de répondre à tous par la même occasion.
Il glissa ces quelques mots à Makhno avant de rejoindre la désormais masse de dirigeants qui attendaient, tendus.

"Je vais vous répondre"

Au milieu d'une verdure et d'une magie qu'on trouvait rarement au-delà de Vertana, son imagination était décuplée, et la qualité de réflexion de ses interlocuteurs faisait revivre en lui la fougue dont il avait pu faire preuve auparavant, mais réattribuée dans la bonne idée, réorienté vers la bonne direction. C'est ainsi que celui que peu osaient à présent regarder d'un oeil haineux au détriment d'un oeil curieux s'engagea sur le chemin de ce nouvel objectif.

<<Comme je l'ai dit, et comme certains l'ont répété, il faut que nous nous unissions. Fillmore, votre réponse a légèrement traduit la pensée sûrement ... abstraite que j'avais énoncée ici, je vous remercie.

Ironie mise à part, j'aimerais préciser à ceux qui croient encore que nous serons les agresseurs que je ne parlais que de se préparer, et ce dans la plus grande discrétion. Pourquoi? Simple, très simple. Un mathématicien, philosophe à ses heures, a dit, un jour, quelque chose comme cela: "Celui qui croit en une divinité à tout à y gagner, et celui qui n'ose y penser à tout à y perdre."
En effet, imaginez que cette idée soit chimérique, les deux sont perdants. Mais si les dieux existaient bel et bien - et l'on est de plus en plus sûrs que c'est le cas - celui qui n'a pas la foi aura eu tort de craindre l'avenir, et son pessimisme l'aura, malgré tout, affecté.

Ici, la nuance est légère, à ceux qui ne l'ont saisie, je vous l'explique. La situation est simplement inversée, c'est l'optimisme qui est perdant ici.
Ecoutez-moi, si la Fédéralis n'est pas une menace, et que nous nous unissons contre elle, nos forces ne seront pas déséquilibrées, et les liens qui nous unissent se renforceront, ce qui pourrait amener, j'ose y croire, à la paix. Je veux parler de LA paix, pas d'une paix où tout le monde ne rêve que de destruction mais tâche de refouler ses sentiments de haine, non je parle bel et bien de la paix où l'amical est substitué à l'hypocrite cordial.
Qu'aurions-nous à y perdre, en agissant ainsi? Si nous sommes discrets sur nos réunions et nos projets, alors la situation sera maintenue et nulle agression ne sera exercée envers nos nouvelles têtes.

A l'inverse, si nous ne nous préparions pas à une offensive et que la Fédéralis s'avérait destructrice, nous nous serions fait avoir, et elle détruirait tout ce que Makhno, pour ne prendre que cet homme comme exemple, essaie de mettre sur pieds actuellement par l'influence de ses mots rigoureux.
Pensez-vous qu'en agissant de cette façon, nous y gagnerions?

Quelle solution chosirez-vous, dirigeants galacticains? Ne vous ai-je pas mis sur la voie? Suis-je en tort?

Réagissez. Ce n'est pas une demande, c'est un ordre.>>

Le conseiller avait été le juste milieu entre les "frappe-qu'un-coup" et les idéalistes, il espérait que cela serait suffisant, sans quoi il serait à court d'arguments, ce qu'il ne souhaitait en aucun cas. Il décida de saluer les différents dirigeants qu'il connaissait, puis souffla quelques phrases, notamment:

"Je suis fier de votre intervention et de vos idéaux, c'est pourquoi l'incident d'il y a deux jours ne se reproduira plus." à Styliannus,
"Vous pouvez me faire confiance, je ne suis que vérité et sincérité, croyez-moi et nous pourrons tisser un bouclier contre l'injustice." à Makhno, et enfin,
"J'espère qu'à présent l'incompréhension a été éradiquée de vos pensées, ma chère sénatrice Andréa." à Runcorn.

Puis il se figea. Quelqu'un semblait vouloir intervenir. La tension montait, l'effet escompté allait-il être atteint?

Un homme s'avança vers le putitre resté libre, nul ne savais qui il était et son long manteau marron se terminant par une capuche enpêchait de voir qui il était. Tous regardaient cet homme de grande taille et à la forte carrure.
Arrivant au putitre, l'homme retira sa capuche laissant appercevoir une tête blonde aux yeux bleu acier et traits rudes.


Bonjour à vous tous sages et valeureux dirrigeants des états de C2G et merci d'avoir répondu aussi nombreux à la convocation de mon maître.

Je suis Frelon, le dirrigeant de l'état d'Oxida sur la planète vertana, je viens d'une lointaine planète appelait Olivia maisj'ai dû la quitter car notre étoile solansis est sur son déclin et menace toute vie sur ma planète. J'ai donc migré avec mon peuple et après de longues années nous avons trouvés votre galaxie, nous nous sommes installés sur Vertana qui est la planète ressemblant le plus à la notre.
Jusqu'à ce jour ne suis resté discret car en tant que migrantj'estimais que ma place était dans les amphithéatres à écouter sans dire mots. Désormais et ce grace aux amis que j'ai sus me faire j'en connais suffisament pour estimer être digne de pouvoir prendre la parole tout comme vous. Au cours des quelques mois j'ai fais prospérer mon peuple et appris beaucoup de vos technologies supérieures à toutes celles que je connaissait. Parfois je fais un affreux cauchemard, un cauchemard qui commence comme un doux rêve, je suis sur Olivia et Solansis est encore jeune et nous vivons une vie agréable; un jour un groupe de dirrigeant de votre galaxie arrivent sur ma planète, grâce à leur technologies avancées ils devinrent rapdement puissantset en peu de temps détruirent tout ce que mon peuple avait pu construire. Ce cauchemard me nhante trés souvent et aujourd'hui, ce cauchemard risque de devenir une réalité ici!

L'homme est un animal avide de pouvoir et de puissance, en quoi les Fédéralis échaperaient à cette règle?
Certains sont heureux de commercer avec eux, certes leur prix sont tentant mais avez vous penser à ceci? Ils produissent dix fois plus vite mas leur prix ne sont pas dix fos moinbs cher que les notres, de ce fait ils s'enrichissent encore plus rapidement et chaque achat leur étant fait est un achat de moins fait à un ami ou un allié, donc votre ami ou votre allié lui, pene à ce dévelloper!
chaque jour qui passe chez nous, dix passent chez eux, en 30 jours ils pourrons avoir une armée que nous mettrions 300 jours à faire, lorsque vous aurez fait un solar, il en auront fait 10 alors comment pourrons nous lutter contre eux? Pensez vous qu'ils comptes juste faire les fermiers? Pensez vous qu'ils vous vendent des lots pour votre bonheur?
Pour l'instant je ne leur vois qu'un défaut, leurs officiers innexpérimentés, mais je penses qu'ils ne comptent pas les garder au grade de capitaine, comment vont-ils gagner leur gallons, en récoltant de la nourriture, de" l'acier ou des pierres de mana?
Non sérieusement je pense qu'ils sont une dangereuse menace pour toute la galaxie et que nous devrions prendre les devant avant de devenir des victimes, alors uissons nous et irradiquons cette menace de notre monde avant qu'ils n'en prennent le controle, c'est la seule soluton pour pouvoir survivre ne pensez vous pas?

Frelon avait terminé sa présentation et avait donné son avis sur cette nouvette faction qui faisait tant parler d'elle, il ne savais pas si son discour avait pu intéresser les autres dirrigeants mais il avait dis ce qu'il avait à dire et c'était là le plus important pour lui. Il quitta le pupitre et alla attendre la suite dans le fond du jardin!

Insidieux, comme le vent, comme l'a été longtemps l'homme qui a régit la Galaxie. De son souffle Zéphyrien, beaucoup moururent. Aujourd'hui, c'est une nouvelle menace qui sortait de l'ombre et l'homme guerrier chantant démesure et puissance s'extasie devant l'incongrue tout comme devant l'ordinaire. La banalité souffrant d'espoir, suffocante, elle délire. Bientôt ce qui de ce monde parait beauté ne sera que carnage et monstre de violence. Les atrocités sanguinolentes se multiplieront et alors nul homme vivant n'aura connu la paix.

Bien d'entre ceux qui se croient voyants espèrent que rien de toutes ces prédictions n'aura l'audace de se dévoiler devant la cour des courtisans occupant une place démesurée. Seuls quelques hommes ont déjà osaient consulter l'Oracle et celui ci les a mit sur la voie nacrée qui sépare l'étrange du concret. Celle qui passe par le voile masquait, sacrifiant quelques âmes ils purent connaitre tout ce que les batailles engendreront et ils savent maintenant l'ordre de la vie, l'ordre du temps. Ils sont déjà accrochés aux tempes de marbre du fleuve vital. Ils serpentent déjà, visionnant sans cesse les images de l'Oracle. Déjà leurs esprit savent combien la lutte est dure et qu'elle a déjà commencé. Bien orgueilleux qu'ils furent de la croire folle...

<<Demain le voile tombera, l'éclipse totale noircira les âmes déjà trop sombres de tous et d'aucun dira qu'elle est de nature tranquille mourra le premier. S'il existe des hommes encore debout après les premières vagues des Démons vengeurs, ils tomberont ensuite dans les âfres du combat.

S'il demeure encore quelques survivants de ces batailles épiques, ils survivront. Ils vaincront car ils auront dominé l'histoire et tenu par les cornes le taureau des Dieux courroucés. Ils vaincront car l'amertume aura quitté leur corps.

A jamais ils existeront dans les souvenirs de chacun, survivants parmi les décombres de ceux qui auront donné leur vie. Les cadavres puants et décomposés fleuriront les parvis de nos plus anciens batiments, plusieurs kilomètres sous la terre, jailliront les sources des enfers nourrissant l'impérissable honte qui nous aura perdu.

Ceux qui ne trouveront pas l'égal en l'autre, ceux qui n'auront pas vue le silence descendre dans les plaines mortuaires comme ceux qui n'auront pas vu le souffle glacé des entrailles de la terre, tomberont. Ils seront écrasé par la force de frappe Homérique des Titans Fédéralis car comme tel l'Oracle nous les a décrit. Frappant, vengeant, tuant, buvant les entrailles de vos peuples paniqués.

Seule l'alliage du métal et de la chair saura calmer les ardeurs des destructeurs esseulés. Soufflera alors un vent contraire, celui qui nous aura porté comme les vainqueurs connus au delà de tous les crimes, celui qui repoussera de sa vigueur suffisante le vent maléfique de la Fédéralis.

Si les Hommes ne savent pas bannir les chefs de leur contrée pour ne plus qu'agiter un seul étendard de cendres et de poudre, alors, alors nous mourront tous.

Il faudra renfermer et sceller à jamais le silence pour qu'il n'existe plus. L'Oracle nous a montré, il nous a montré les sacrifices des seigneurs de la guerre sur l'Autel vengeur des compagnons dépravés en planète inconnue.

Telles sont les commandements de l'Oracle et lui seul sait où nous allons car dans ses yeux git le monde déjà mort. Il veut par dessus tout retrouver la vision.>>

Endymion avait parlé, tout près d'un arbre millénaire se dressait son corps jeune. Un semblant de brise faisait voleter sa cape rouge sang et son corps semblait ne plus lui appartenir. Sa raison seule dominait le monde. Chacun pouvait voir en lui le savoir ancestral des généraux de la grande guerre.

l'image même des 3000 dernières années semblait l'entourer d'un halo lumineux, éblouissant et pourtant invisible. Son pouvoir, l'immense pouvoir qu'il venait d'acquérir pendant ces dernières années avait fait de lui un mage puissant et craint que l'Oracle appela Elagabal le sage. Cependant, Endymion était Endymion car son esprit, bien que de plus en plus ouvert n'accédait pas au royaume des Parques et seules elles peuvent donner la vie à Elagabal.

Makhno ecoutait avec soin le soliloque plein d'emphase d'Endymion. Malheureusement le moment ne se pretait pas aux grands discours ampoulés. Le Bakta se rapprocha du Seigneur-Philosophe afin de lui parler.

Votre ithos ne trouve d'equivalence que dans votre capacité a exprimer la fantasmagorie de notre univers. Cher Endymion , nous voulons unir l'humanite sous la banniere de la liberté. La menace Federalis , reelle ou pas , necessite que nous prenions des mesures. Nous avons besoin de tous. Mais nous avons aussi besoin de solutions. Je pense que vous vous en rendez compte. Alors Endymion , proposez des solutions , nous n'avons pas d'Oracle pour nous guider. Votre vision pourrait nous inspirer.

Makhno se tourna vers l'assemblée , regarda chaques seigneurs present et dit d'un voix puissante :

Amis! Vous le savez , nous n'avons pas toujours ete en meilleurs termes , des conflits ont existés entre nous. Une alliance , si alliance il y a , ne pourrra se faire du jour au lendemain.

Pour que cette alliance existe , nous avons besoin de gages de confiance. Nous avons aussi besoin de flottes , de ressources. La Makhnovtschina est prete a fournir une partie de ses ressources et une part de ses forces armées.

Mais cela necessite plusieurs conditions qui pourraient servir de prealable a la mise en place de flottes pour lutter contre la Federalis ou , si cette alliance ne se revele etre qu'une force pacifique , comme moyen de faire cesser la chaos deja existant dans notre univers.

Nous n'avons pas vos experiences dans le domaine de la lutte armée mais il nous semblerait coherent de constituer plusieurs groupes de combats sous le commandement d'etats qui ne pourraient etre soupconnés de collusion.

En effet nous allier ne signifie pas créer de nouvelles capacites hegemoniques que certains dirigeants pourraient percevoir comme une menace.

Beaucoup d'entres vous ne sont pas d'accord mais , à l'instar du seigneur Oxida , nous continuons a penser que le boycott du commerce Federalien ralentirait leur croissance nous laissant ainsi le temps de parer a toute eventualités tout en evitant d'appauvrir d'autres etats commercants.

Les idées que la Makhnovtschina propose ne sont que des pistes. A nous tous de discerner plusieurs chemins dans ce futur incertains. C'est par vos suggestions que nous trouveront suffisament de solutions pour faire face a tout les cas de figure.

Nous vous exhortons donc au dialogue , a prendre en main notre avenir. La dangerosite de la Federalis n'est toujours pas prouvée , sauf par le biais d'un songe...

La Makhnovtschina serait d'ailleurs curieuse d'entendre le point de vue du Grand conseil , ne serait ce qu'a titre informatif...

Comme l'a precisé Kossnei , souvenez vous que d'autres choses sont en jeux. A vous de decider. Collectivement.

Makhno alla s'asseoir sur un banc en marbre afin de siroter une bouteille d'absinthe. Il savait qu'il allait en avoir besoin car les difficultés ne faisaient que commencer.

Le diplomate Drakonnien était resté dans les jardins, à regarder par ci par là, la beauté végétale. Des fleurs les unes plus belles que les autres. Sur Volcano il est pratiquement impossible de trouver des fleurs, sauf aux antipodes de la planète, là où les fleurs sont tout de même rares, vu les températures qui régnent sur cette planète.
Toutefois, dans le palais de Ditis, on pouvait retrouver des fleurs et des arbres venant de Vertana, un endroit du palais était d'ailleurs amménagé pour ceci. Cette serre d'une superficie de 3 km carré, renfermait les plus beaux spécimens. Il en manquait une de fleur d'ailleurs, la fleur nécrolienne, mais elle n'est vraiment pas facile à acquérir.

Hades écouta les discussions entre les différents chefs d'état et était totalement d'accord avec Kossnei. Sa pensée est logique, comme celle du Seigneur Makhno.
Le diplomate se dirigea à présent vers l'endroit où était réuni tous les protagonistes

Je vous resalue tous ici présent. Lors de ma première intervention, je n'ai pas encore eu le plaisir de voir tout le monde.
A vous, bien le bonjour.

Hades regarda plus spécialement Earl Fillmore, qu'il avait vu parmi tous ces invités.

Bien, j'ai quelques nouvelles qui pourraient vous faire pencher d'un côté ou de l'autre.
Il y a quelques jours maintenant, notre Impérator, Ditis et son épouse Vanina, l'attachée aux affaires économiques de notre état ont eu une idée, afin de voir si la Fédéralis était une faction sérieuse.

Nous avons envoyé un message au dirigeant de cette faction, le seigneur Thorin. Ce message était un appel économique afin qu'eux et mon état négocient un accord commercial. En fait Ditis était presque certain que nulle réponse viendrait de leur part, mais il voulait tout d emême tenter sa chance.

Comme prévu, après plus de 5 jours, aucune réponse, ne serait-ce même qu'un refus!

Nous en concluons donc, que la diplomatie et la courtoisie Fédéralienne est inexistante! dommage pour eux.
En conclusion, l'état de Drakone, n'achètera plus de ressources venant de ces états. Mieux faire vivre ses alliés et les Nations qui en valent la peine!
En ce qui concerne les membres de la Société de Tochtli, nous sommes encore en pourparlers pour instaurer un boycott de leurs ressources, puisque pour le meoment, je ne puis imposer ma façon de pensée à mes compagnons. Toutefois, une position commune ne serait tardée.

A vous mes chèrs amis et spécialement à vous Seigneur Ender du Tewen, mon ami, je vous suis!
Aux autres, je ne dirai que ceci: réfléchissez bien et pesez le pour et le contre, mais pas trop longtemps, car pendant nos discussions, les bourses de la Fédéralis se remplissent.

Je ne prône pas la guerre, loin de là, mais plutôt une diminution économique; l'argent, voila vraiment ce qui fait mal..... L'option militaire n'est toutefois pas exclue si cela s'avèrait vraiment nécessaire.

Hades, regarda dans l'assemblée les visages des personnes ici présentes.
Il était certain que quelques-uns auraient vite fait de prendre une décision.

L'intervention du Seigneur Hades rappella au Bakta une depeche qu'il avait recu du service des communications Makhnoviens. L'absinthe lui avait fait oublier le contenu de cette missive et , malgré son importance , il l'avait negligemment fourré dans sa poche un soir de beuverie.
Makhno s'avanca pour etre entendu de tous.

Mes Seigneurs , il y a de cela trois jours , j'ai envoyé une missive au chef Federalis afin d'obtenir des informations sur leur politique commerciale.

Nous avons bien eu une reponse que je vais vous lire. Elle emane du Thorinempire , etat dirigeant la Federalis.

"Notre politique se contente de casser un ordre établi par les hautes sphères de Galactica, mais celle-ci reste rentable. Moins que les prix infâmes pratiqués auparavant, certes, mais il s'agit de faire cesser le monopole de quelques vendeurs qui arnaquent les clients."

Voici donc le seul contact que la Makhnovtschina a eu avec cette faction.

Makhno s'arreta de parler le temps d'un soupir et enchaina.

D'ailleurs je vous annonce que je cesserai tout contacts avec l'absinthe jusqu'a ce que nous sortions de cette periode troublée.

Makhno retourna sur son banc en attendant que les autres intervenants s'expriment.

Ender avait écouté patiemment, bon nombre des convoqués, il se demandait comment certain pouvait etre chef d'etat, ou comment d'autre, n'avaient pas été annexé. qui qu'il en etait, chacun avait son avis sur la question, aussi bien les pacifiste que les béliqueux, ou encore les raisonnables aussi bien que les utopistes. mais vraiment peu se rendait compte a quel point tout serait different, dans les prochains mois, les prochaines années.....

Pire, certains bien que conscient de la menace se réjouissaient a la pensé de voir des grosses alliances se faire massacré, imaginant par la même la fin d'un règne pseudo hégémoniques. Ne voyant pas plus loin que leur bout de nez, agissant déjà en égoiste, car qui pourrait combattre la menace si les grand tombaient les premiers ?

- Mes Amis, mes collègues,
Comme je le prévoyais d'aucun trouverait a redire, s'inventerait des excuses. Pourtant la menace, la manigance est déjà là.
Regardez, ouvrez les yeux, nombreux sont les indices concret, si vous ne croyez pas aux prophétises de Marine !!
"Les Fédéraliste" inondent nos marchés, a votre avis DANS QUEL BUT ? martela t'il frappant son point gauche dans sa main droite..... je vais vous le dire. car leur plan est bien rodé.
Dans un premier temps ils tueront l'économie galactique. asphyxiant, anéantissant, tout le système d'échange, car en même vendant a des prix si bas, ils en tire bien plus de profit que tous. leur main d'œuvre est si peu chère.
La contre attaque (hrp membre fédéralis jouez le jeu jusqu'au bout si vous lisez) serait que chaque dépôt sur nos marché soit saisi d'office. sans nos crédits ils ne sont rien. c'est le crash boursier pour eux, au lieu d'être pour nous..... Sans nos crédits, il ne peuvent acheter de vaisseaux, a quoi bon l'acier en stock si ils n'ont pas de quoi payer leurs ouvriers ?

Ensuite dans un second temps, ils se vengeront de ceux qui ont perpétuer des raids sur leurs états ou profiter de leur production.

Puis viendra le tour des alliance dominantes, et la voie leur sera alors libre pour dominer, et anéantir notre civilisation.

j'écouterais encore vos remarques, mais le temps nous compte et demain soir ils vous faudra retourner a vos états, ou a la corporation, je comptes sur votre discrétion, car ici par la magie des shadowsong il ne peuvent avoir d'espion.
vous avez 30h pour vous décider, et je n'irais pas par quatre chemin
si vous êtes pacifiste vous êtes contre nous et serez nos greniers,
si vous êtes neutre vous êtes avec eux.
et si vous êtes avec nous... vous souffrirez, mais pour la survie.

HRP// afin d'éviter le double post j'édite la suite.

Les trente heures, venaient de s'écouler.
Le conseil des ombres avait lui déja decider de rejoindre le Cercle, en transferant tout ses Etats membre, sous la même banière, d'autre attendrait leur retour, pour prendre et donner leurs consignes.
Et après que chacun eu palabrer avec d'aucun. Ender Demanda a ce que chacun, en bon ordre et de façon discrète, car hors de ce magnifique Domaine, vous ne serez plus a l'abris des regards indiscret.

Quelques jours après le dernier appel de Ender, Sima yi se rendit dans les Jardins, il ne paraissait pas effrayé ou distrait par la cause de son voyage, il était conscient des risques qu’il encourait en s’engageant dans de tels actes mais au nom de son peuple, au nom de la galaxie, il avait décidé d’agir ainsi afin d’empêcher d’agir ceux qui nous veulent du mal…
Il était accompagné de deux hommes, peu connus a la corporation, un grand homme, calme, une démarche droite et un sourire a la bouche. Un second homme plus petit paraissant assez jeune, une démarche décontractée, un air sérieux et des yeux découvrant un palais de végétation luxuriante. Sima yi, le meneur des 3 les dirigeait dans les jardins, il savait ou aller pour retrouver ceux qui seraient désormais leurs alliés. Au bout de quelques minutes de marche, les 3 hommes apercevaient un groupe de personnes discutant entre eux, Sima Yi reconnaissait certains chefs d’états déjà rencontrés auparavant et amis connus depuis longtemps. Il fit signe aux 2 autres hommes qui l’accompagnaient de rester à l’écart et il allait rejoindre les autres. Une fois qu’il eut rejoint le groupe, il prit la parole afin d’informer ses intentions et son avis sur le sujet.

Bonjour, je suis Sima Yi du Lénupio, certains d’entre vous me connaissent déjà mais d’autres me voient pour la première fois donc je me présente brièvement, je suis le chef de l’état Lénupio et ancien dirigeant de l’alliance Conseil des Ombres dissoute hier.
Je suis venu ici afin de vous faire part de mon avis sur ces états se développant a grande vitesse, j’ai envoyé 2 de mes officiers explorer leurs états, le Lieutenant colonel Linéon et le Général Zang Liao. Ils ont rapporté un échantillon des quantités de ressources se trouvant sur ces états, ont combattu quelques flottes s’opposant a leur passage et ont admiré la qualité des bâtiments construits en si peu de temps. Les Federalis ont un dent contre l’armée du Lénupio mais n’ont pas tenté de remédier a leurs problèmes, ils ont tenté de s’attaquer a l’alliance que je dirigeais. Nos flottes ont stoppé leur progression immédiatement.
Je suis de l’avis de Ender vis-à-vis des Federalis, il ne faut pas les laisser nous dominer bien que notre union créé la force, nous devons agir et prévenir c’est pourquoi hier, nous avons à la suite d’un vote au sein de l’ambassade de l’alliance décidé de la fusion du Conseil des Ombres avec le Cercle afin d’unir nos forces face a une possible hégémonie.
Aujourd’hui nous sommes prêts à agir face aux Federalis, un seul mot d’ordre, une seule attaque suffit. Je souhaite que tous les chefs d’états de la galaxie prennent conscience de la Situation, qu’ils réfléchissent avant qu’il ne soit trop tard, il est maintenant temps de se lancer et de s’unir afin d’être prêts au pire.
Ensemble, nous ne craignons rien car unis, notre force est invincible, la stratégie de certains, la puissance d’autres ajoutés forment l’unité. Nous avons fait un pas vers cette unité, faites comme nous, affirmez vous dès maintenant.
Je vais maintenant vous laisser afin de continuer de m’occuper de la fusion active, de préparer mon peuple et mon état a des rudes batailles.
Le Lénupio s’opposera !

Sur ces mots, Sima Yi se retira et rejoigna ses 2 officiers, ils repartirent sur le Lénupio pour continuer leur préparation a la bataille, ils allaient continuer de surveiller les Federalis jusqu'à l’extinction complète de ces états hors normes.

Assise sur un petit muret, l'Impératrice Henrietta y était. Comme a son habitude elle ne parle pas avant un lapse de temps pour écouter ce qui se dit et voir les actions qui sont faites dans la galaxie.

<<Chaque dirigeant pourra dire ce qu'il veut. En voyant ce que certain on fait, ll pourra toujours avoir un groupement ou même l'alliance universelle de tout les Etats de ce monde. Chaque Etat vie que pour soi même et son propre orgeuil.
Le chaos qui a été vu n'est pas le chaos que produira la puissance des Etats de la Fédéralis. C'est plutot l'égémonie des grosses oies. Beaucoup se reconnaitront... Hein, dirigeants qui pillaient ces Etats...Quand on veux détruire une menace on l'a détruit, on ne vas pas piller dans ces hangards.>>

Regardit son revolver comme absorbé dedans...

<<Je vois plus des grosses oies qui s'engraissent sur le dos d'Etats ultra producteur. Je sais que vous pensez aussi a tirer la plus grosse part du gateau intérieurement sinon vous ne pilleriez pas ces Etats mais vous les raseriez tout les jours. Je n'ai pas raison? Ce n'est pas en pillant un Etat qu'on arrête sa craissance ou bien je suis totalement dépassé par vos techniques ultrasophistiquées de pillage.>>

Rangis le revolver dans sont étuit...

<<De toute facon personne n'est là pour vous tapez sur les doigts, bien pour ça qu'on en profite pour faire des betises petit galopins.
Bref vous cherchez juste a en faire des esclaves fermiers pour en tirer le plus de ressources en les pillants constament.
Que ces etats soient une menace, vous utilisez juste ce prétexte pour vous engraisser. Bien sûr je ne parle qu'aux personnes qui pratique ceci.
Voilà ce que j'avais a dire.>>

Lord Faust apparu entre les arbres verts des jardins du palais. Ces jardins, il les connaissait tant. Cte homme était si vieux, qu'il pouvait retracer chaque chose de ce monde qu'il eu appris auparavant.

"Ne soyons pas pressé, et écoutons. Car au dela de la décadence des prophètes qui vous prédisent l'avenir, nous ne croyons que la vérité, et cette vérité, indubitable, car elle est nôtre, sort de nos propres bouches.

Car si aujourd'hui vous ne faites rien, demain le Voile tombera, et ce n'est pas vos soldats, aussi puissants soient-ils qui règleront le problème d'un monde paralysé dans l'armosphère ambiante d'une puissance. N'avez-vous donc connu si peu de dictature pour ne pas sentir comment le vent apporte la nouvelle ? BIen sûr, vous implorerez notre pardon, vous ne pourrez plus que vous soumettre, et subir, car apparament vous n'êtes bons qu'à cela. Vous ne croyez en rien, sauf en vos informateurs robotiques. Pourtant, je suis Lord Faust, il est Tewen et il est Mikanésia. N'avons-nous pas fait nos preuves pendant de nombreuses années pour que nous vous soyons ignorés par toute circonstances.

Et si vous réfutez et reniez nos paroles, c'est que vous avez peur. Ils piquent ressources et terrains. Ils envahissent les moindres interstices que vous leur laisser. Car ils sont invisibles, et tellement expérimentés qu'aujourd'hui vous ne les voyez pas. Mais la balle qui se logera dans votre ventricule droit, et qui percera votre coeur, lâchant son sang de honte sur le sol immaculé sera une fin bien triste pour de pauvres dirigeants qui croyaient en la bonne foi de sobres états.

Ces hommes et ces femmes, qui colonisent vos esprits, sont pire que le diable car le diable n'existe pas, mais eux sont bien là, présents. J'ai fait tant de guerre, et pourtant Sheptal n'est rien face à leur puissance, même les Wizards ne faisaient pas peur. Mais le Zéphyr a changé de camp, du moins il nous a suivi et il prèche ses paroles jusqu'à vos oreilles naïves et enfantines.

Croire ? Ou ne pas croire ? Se faire embobiner ? Hum, je rigole. Lorsqu'on se suppose manipuler d'un côté comme de l'autre, on suit toujours celui qui sera le plus facile à contrer. Et si le Nécrolia semble plus puissant que l'Angband, le Thorinempire me laisse un gout amer dans la bouche...


Comme un quelque chose de déjà vu. Mais j'oubliais, vous êtiez trop jeunes pour avoir vécu cela ? Alors c'est comme ça qu'on ose respecter la parole des anciens.
Ici pourtant l'âge n'agit en rien sur ma pensée. Nous sommes les prophètes de cette paroles. Ar Tewen, je vous suis."

Prostré sur son banc , Makhno ecoutait ce Faust. Son discours fleurtait avec le totalitarisme le plus sombre. Ces interventions de chefs d'etats qui semblaient se complaires en tant que seigneur de guerre etaient des plus choquantes. Le bakta se leva et s'adressa au personnes restantes.

Je m'interroge , chers amis va t'en guerre. Je m'interroge sur votre sincerité.

« La bataille , la verite , l'ordre , le respect. » Que de mots pour masquer vos mesquins interets. Vous ne pensez qu'a votre propre survie , pas a celle d'autrui.

Une gigantesque alliance pour lutter contre une hypothetique menace...
Aucunes tentatives de chercher d'autres moyens de resoudre une crise qui n'est qu'economique...
Un mepris total de la diplomatie...
Un appel guerrier...
Pas de nuance : « vous etes contre nous ou avec nous »

Vous invoquez le respect envers votre experience , votre ancienneté.

Seulement mes seigneurs , si vous etes encore là , avec le rang qui est le votre , ce n'est pas grace a l'altruisme ou a la solidarité.

Je ne pense pas me tromper en pretendant que les pillages , les guerres vous ont bien servis à assurer votre suprematie.

Alors quand vous parlez de partir en guerre contre la Federalis , je dois avouer que des doutes surgissent quand a la finalité de votre « alliance »...

Vos actes passés , vos « preuves » comme vous dites seigneur Faust , peuvent aussi etre les raisons de l'ignorance dans laquelle vous devriez tomber si vous precipitez la galaxie dans un conflit pour le moment inutile.

La Makhnovtschina reitere pour la enieme fois son engagement en cas de conflits. Elle participera a toute operation visant a defendre un etat allié ou en position de faiblesse dans le cas où les Federaliens seraient hostiles.

Nous sommes pacifistes. Connaissez vous seulement ce mot? Nous ne sommes pas non-violents , nous ne croyons pas à l'utilité de la guerre. Tout simplement.

Mais sachez le, belliqueux Seigneurs. Puisque chez vous la nuance n'existe pas , je tiens a vous signaler que mon etat ne vous suivra pas dans votre hysterie guerriere.

Selon vos dires nous devenons vos ennemis.

Vous ne faites qu'appliquer un totalitarisme que vous pretez aux Federaliens.

Je prefere mourir debout que de vivre a genoux sous votre domination!

Je crois plus en l'honneur qu'en la soumission a vos menaces!

Alors venez , pillez nous , detruisez nous et vous ne prouverez aux yeux du monde que la vilenie de vos projets car vous exterminerez un etat qui , en cas de guerre , aurait ete votre allié!

Makhno quitta les jardins pour rejoindre le siege de la Corporation où , d'apres la rumeur , un Federalien s'exprimait.

Faust sourit. Makhno réagissait vite, dans sa tête, tout se morfondait à une vitesse ahurissante, pour pondre une analyse poussée et complète, il lui semblait. Cependant Makhno restait Makhno, et dans sa fougue jeunesse, il s’emportait. Evidemment, il n’avait pas tort, et son point de vue était clair et Lord Faust le respectait et l’appréciait. Cependant ses aprioris sur sa propre personne, et sur celle de beaucoup d’autres, dans des conséquences exécrables, sonneraient comme un point mort dans son ventre. Là où il conservait sa chance de marquer des points, dans cette convocation de Tewen, c’était son positionnement face à la menace que nous prédisons, mais sinon : que sait-il de nous ? Pauvre fous qui n’avons aucun lien et qui pourtant annonçons une même prophétie, une même entité poussant. Faust savait que dans cette réunion tant et tant de dirigeants penseraient à l’image du jeune homme. Car il incarnait la nouvelle génération, ceux qui nous succèderont plus tard, et qui nous succèdent déjà aujourd’hui. Seulement, il faudra qu’ils apprennent que si nous sommes dans le même camp, l’expérience est toujours à prendre en conseil pour mieux gérer la posité de ses choix, le pourquoi de ses pensées, le comment de ses actions…

Je n’en n’attendais pas moins de vous, cher ami. Ici, personne ne me connaît, et pourtant j’en connais tant. Dans l’ombre, durant de nombreuses années j’ai tiré des rênes. Ce matin je me retrouve propulsé sur le devant de la scène par je-ne-sais-qui. Pourtant, je ne suis pas là par hasard. Ou alors croyiez-vous au hasard ? Vous tomberiez bas dans mon estime des hommes, l’ami.
Et si, par vos choix et vos raisonnements, je vous suis reconnaissant d’apporter la touche fraîche qui nous manquait depuis longtemps, je ne peux que dire que par tous ces termes que nous employons tous deux, il n’y a guère de manipulation de ma part, car vous, les utilisez… contre moi.

Il faudra simplement que vous compreniez, et cela tous, sans pourtant vous y forçait, que nous sachons des choses que vous n’imaginez pas. Je n’ai que le rôle secondaire, cependant, je le joue à merveille, en ce moment-même. Vous tous, par les remarques perçantes de Makhno, vous allez comprendre en quoi ceux qui prédisent la puissance de l’autre côté du Voile, ne sont pas aussi vil que ceux qui la désirent. Car ils la désirent, vous ne pouvez pas en douter. Et tout comme l’idéaliste interlocuteur, nous sommes pacifistes, dans des mesures… moins indulgentes. Et nous ne voulons en aucun cas quelque puissance que se soit. D’ailleurs, nous ne vous approuvons pas ni ne vous renions, les histoires des Federalis m’importent peu, tout comme vos position face à eux. Nous sommes seulement là pour… pour avertir. Nous ne gageons aucun « intérêt », nous ne demandons rien. Peut-être demain allons-nous tous mourir sous leurs yeux, et notre prestance ici n’aura rien changer au sort qui nous a été réservé. Mais ce que nous approchons ici est sûr, il n’y a pas pur vérité en ce monde, au moment où je vous parles.

Il les regarda tous. Un par un. Dans ses pupilles, mouillées par les larmes de bonheur et de peur, Faust continuait son discours propre et sans bavures ni hautaines insultes. Il ne fallait pas blesser, sans quoi il pourrait toucher tout le projet en lui-même. Et tout partait si bien…

Je n’ai aucunement la prétention de vous voir me rejoindre dans je ne sais quel projet. Ni dans celui de s’opposer à la force montante.
Mais il y a des preuves… des preuves accablantes. Et c’est ici que nous vous les présentons… Elles ont déjà été dites, maintenant je ne défendrais ni l’un ou l’autre des partis, pour ou contre Federalis, je défendrais ma position, et celle de mes amis qui annoncent un futur presque certain, tout en refusant de se lancer dans quelque opération. Nous avons chacun de nous connu dans notre vie une étape qui ressemblait exactement à celle-ci. Le Tewen n’est pas n’importe qui, il a vu d’innombrables victoires, et moi, dans l’ombre de la fumée de ma cigarette, j’ai été plus que jamais dans des projets qui ressemblaient tellement au leur… Je les connais de part leur profondeur, là où j’ai touché le bas, pour un jour remonté.
Je réitère, Makhno. Je ne propose pas le conflit, je ne demande pas la rébellion, car ce n’est pas à moi de le faire. J’annonce, seulement, j’annonce, que demain, ils se lèveront, et exécuteront. Vox chois futurs, votre réaction m’importe peu. Je préviens et appose. Et cela, personne ne peut le nier. Tout le monde le pensait, aujourd’hui, nous sommes sûrs, voilà la différence qui fait l’objet si studieux de notre réunion.

Faust enfila sa capuche, et son visage disparut dans l’ombre du tissu. Seules quelques mèches brunes tombaient le long de son torse. Pourtant, tout le monde aurait pu voir le sourire confiant du vieil homme dans sa peau de belâme.

Une dernière chose Makhno. Vous serez aimable de me respecter autant que je vous respecte, car je vous aime bien.
Et ce respect commence par le fait de ne pas me donner d’ordre sur mes propres intérêts. Je n’ai pas besoin de faire quoi que se soit pour me sauver d’une menace stérile. Sinon je serais déjà mort. Evitez de confondre puissance et orgueil. Evitez de voir les menaces là où j’apporte une vision et un conseil. Evitez de me mettre dans le mauvais camp, Makhno, vous vous tromperiez à coup sûr. Et la prochaine fois que vous me traitez de guerrier, je vous explose la tête sur le sol chaud de Galactica. Je ne suis pas celui que vous voyez par mon simple discours.

Vous ne me connaissez pas.

La voix du Seigneur Faust empecha Makhno de s'en aller. Ainsi une reponse arrivait. Le jeune Bakta se dirigea vers le lieu où ce grand seigneur s'exprimait.

Qu'attendiez vous au juste Seigneur Faust? Vous parlez de manipulations? En quoi pourrais-je detourner des expressions telles que « vous etes avec nous ou contre nous » ou « vous ne serez que des frigos »?

La menace directe que vous et vos seides employez ne peut etre ignorée.

J'espere que vous comprendrez ainsi mon indignation?

Vous dites savoir des choses au delà de ma comprehension. Presentez les , acceptez de les passer au crible de notre septiscisme au lieu de nous demander de nous contenter du songe d'une adolescente prepubere.

Les oracles tels que vous ont toujours predit la fin de l'humanite , la vengeance divine et la disparition du nutella et pourtant tout cela existe toujours...

Il est d'ailleurs assez notables que quasiment tous ceux qui veulent lutter contre la Federalis , que tout ceux qui veulent garder leur puissance disent ne pas se soucier de la position d'autrui.

Ma facon de reagir face a la Federalis ne vous interesse pas? Soit!

Mais sachez que je me soucie enormement de l'avis , des actions de chacuns , y compris la votre. Il n'y a pas une parole , une reaction qui ne me touche pas.

Et c'est cela qui fait que je suis humain. Que jamais je ne menacerais un individus qui cherche la discussion.

La vie , la pensée d'autrui me passionne trop pour pouvoir la traiter avec le meme dedain que vous.

Vous dites que je ne vous respecte pas?! Mais tenter d'arreter cette folie par le dialogue marque deja le respect que j'ai pour vous.

Oser me menacer de me loger une balle si je reitere mes paroles. Quel marque de respect pour quelqu'un qui le reclame!

Quelqu'un qui se joint a une personne menaçant de pillages ses alliés potentiels n'est-elle pas vindicative?

Merite t'elle le respect qu'elle n'a pas pour la vie humaine?

C'est vrai je ne vous connais pas.

Mais vos paroles , votre association a Ender suffisent a marquer le mepris que j'ai pour vous. Le mepris que j'ai pour ceux qui se croit puissant grace a leurs armes ou leurs experiences guerrieres.

La victoire! La victoire de la bete vous voulez dire!

Soyez l'autre que vous pretendez etre.

Malheuresement je n'ai que votre discours pour savoir qui vous etes. Et cela me suffit a dire que l'appel du sang est trop fort chez vous pour tolerer autrui. Vos menaces de mort a mon encontre sont suffisament eloquentes!

Maintenant seigneur faites comme bon vous semble , assassinez moi si vous le pouvez. Vous ne marquerez que votre dechance.

Mais sachez une chose. La Makhnovtschina sera toujours là pour se mettre en travers de l'oppression , de la volonté de puissance de certains.

Nous ne sommes pas puissants mais nous croyons aux pouvoirs des mots , pas a celui des armes.

Perdez votre humanité...

Makhno se mit a genoux face au seigneur Faust et lui presenta sa nuque et attendit le coup fatal que lui promettait le valeureux , l'experimenté , le sage Seigneur Faust.

Faust, comme à chaque fois qu'il écoutait Makhno était éperdumment souriant face à la délicatesse de ses propos. Il n'avait pas entièrement raison, car il connaissait aussi Faust que lui le connaissait. En cela, il ne lui en voulait pas. Mais par la simple formulation de ses phrases, l'homme lui plaisait. Il restait qu'il n'arrivait pas à cerner la conception que développait Faust, et dans quelle substance il était fait, il qui vivait depuis de nombreuses années déjà.

Non, Makhno, vous ne me connaissez.

Si la disposition était mauvaise, je m'en excuse. Par ce que vous avez pris pour une menace, j'espérais vous le voir interpréter comme une explication de ce que je suis en parti, d'une certaine manière, une partie de moi-même. Alors je vais réitérer, expliquer plus précisemment pour que vous ne me jugiez pas sur cette simple phrase que mon humour ravageur et ironique vous a lancé dans la tête.
Je ne suis pas un guerrier, Makhno. Je n'ai jamais utilisé une autre arme que mes mots et mes rêves. Ces mots mêmes, que vous qualifier d'autant violent que les lasers de nos soldats. C'est en quoi le terme de "pacifiste" est un peu éroné. Je ne suis pas pacifiste, parce que j'attaque et je me défends. J'aime cette guerre, qu'est celle des sophistes celle de l'éloquence pure, face à la bêtise des hommes. Rien ne peut enrayer un discours. Tandis que la médecine pourra toujours retirer la balle qui se loge dans le coeur de l'être. Alors non, je n'ai jamais gagné de bataille, comme vous l'espériez. Je n'ai pas d'expérience des combats, je suis aussi ignorant que les enfants qui manient leur premier bâton, pour jouer dans les forêts qui ne sont pas iradiées. Qui ne sont pas "encore" irradiées. Voila ce que je ne suis pas.
Alors oui, vous ne pouvez espérer me connaitre que par mes simples apparitions ici, parce que vous ne me verrez pas sur le champ de bataille.
Jamais !
Je n'ai pas besoin de l'envie toujours croissante de victoires de nos puissants, car je n'ai jamais connu les conséquences de la défaite physique. En quoi l'équation est-elle devenue inéquation ?

Je crois comme vous, et cependant depuis plus longtemps, à la puissance des mots, et aux ravages qu'ils peuvent provoquer.

Faust regarda attentivement la nuque du personnage qui venait de se baisser devant lui. Il la toucha de son doigt fin, et il sentit comme un équilibre qui se mouvait en son sein. Il le relacha alors de sa pression, et le saisit par les épaules pour le redresser, et leur deux visages se mirent alors face à face.

Je ne vous demande pas de prendre parti, Makhno, comme vous tous. D'ailleurs, je sais pertinemment que vous n'en auriez absolument rien à faire. Je vous annonce, simplement, et je le répète. Les faits, ils ont déjà été indiqué, je ne les connais pas aussi bien que vous vous connaissez vraiment. Pourtant... Au plus profond de moi, je sais. Je ne prétends aucunement être le seul propriétaire de ce fardeau, car c'est un fardeau que de savoir parfois, mais je suis sûr de cette situation là.
Je vous demande juste de reflechir et de prendre compte, pour que vous puissiez plus tard, prendre votre décision face à cela, dans le cadre le plus précis possible, pour que chacun de nous ne fasse pas d'acte inconsidérés.

Il est vrai, ma première apparition était... trop violente. Je l'avoue. Vous voyez, je ne sais même pas ce que moi, je vais faire. Peut-être les rejoindrais-je, qui c'est. Je ne veux pas vous donner d'indication. Effectivment, il y a peu de chance pour que je soutienne par mes seuls attribues leur cause, cependant, je ne tient pas à vous mener par obligation dans quel camp que se soit. C'est à vous de faire ce choix. Mais ne me jugez pas sur le simple message que je vous apporte, que nous vous apportons. Je ne suis pas en association avec Tewen, car lui a-t-il sûrement une idée de sa position future. Moi je n'en ai pas, ou qu'une vague idée. Voila, ma position. Elle est aussi fébrile que mes mains portant une arme.

Il lâche Makhno de son étreinte, et recula quelque peu. Son sourire perdu se prolongea sur sa bouche couvert par l'ombre.

Je ne suis peut-être pas humain, alors. Cependant, si la conclusion que vous ferez une fois que vous aurez apprécié ma prévenance m'importe peu, oui, votre réaction me touche, et je la prends. Ne suis-je donc pas en train de parler avec vous, en ce moment-même, alors que je pourrais partir, et vous laissez, dans le plus grand des mépris. Est-ce en cela que je ne suis pas humain ?
Si l'homme devait prendre en compte chacune des opinions de la plus infime partie organique de ce monde, alors lui ne serait pas humain.

Il serait mieux qu'humain, Makhno, mieux qu'humain. Et je n'ai pas la prétention de l'être, moi qui ne suis pas sûr de mon humanisme concret.

Il regarda profondément son interlocuteur, et sous cette dernière phrase à l'ordre du mystère, il finit.

Mais je vous le répète encore, je ne suis pas un guerrier, je ne l'ai jamais été. J'ai été derrière eux, ou plutot devant, mais en aucun cas... je n'ai tué sur ce monde. Sur un autre peut-être. Le Voil est si immense...

Vous êtes doués Makhno, vous arrivez à me faire dire de ces choses... Je ne pensais pas même les dires aussi vite, comme cela.

Messieur nous devons evacuer , nous ne pouvons plus tenir les sorts leurs interdisant l'acces. le camoufllage ne peut etre plus long. regagner vos vaisseaux et etats.

merci a tous d'etre venu,
fini Ender retournant lui même a ses vaisseaux diplomatique

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ne répondez plus dans ce topics merci