Lievanta > Conflits religieux [1105]

Auteur : Sharja Karnatos
14/05/06 19h44 | 24 Volcan 3724

[Démétros... Cellule 231, Quartier Nord, Prison d' Enfernium, Lievanta ... 20h22]

*La vie n'a rien de paisible pour les gens de mon espèce. Enfermé. Ruiné. Peut être que le terme de marginalisé convient le mieux. En tout cas, la situation est plutôt catastrophique. 23 ans et déjà emprisonné. Traitres, je vous tuerais ! en fait, je vais assouvir mes multiples vengeances ! personne n'en réchapera... Personne !!!*

[Démétros... Cellule 231, Quartier Nord, Prison d' Enfernium, Lievanta ... 21h57]

*2 minutes, 2 petites minutes et c'est le repas qui arrive. C'est aussi la relève de la garde. *

...

*Voila, la porte du cahot s'ouvre... c'est le moment !*

Je fit semblant de dormir et lorsque le garde s'approcha de moi pour poser le plateau, ... il recut un bon crochet en pleine tête. Je me projetai sur son corps, l'empêchant de bouger. Je pris sa tête et un petit crac sonore résonna lorsque je passa à l'acte.

*Et d'un ! il me reste 3 minutes avant que d'autres arrivent... courir, toujours courir ... merde, l'alarme. vite , le plan : droite, 2em gauche, 1er couloir droite... c'est bon !*

Je m'étais rendu dans la salle des gardes. En effet, qui aurait pu me rechercher à cette endroit. Il metteront la prison sens dessus dessous mais jamais il ne viendront la. Je pris la porte en face qui donnait sur une petite pièce avec une fenêtre .. sans barreaux ! la chance est avec moi, je prends mon courage à demain, ouvre la fenêtre ... et saute.

Le résultat est peu glorieux, surement 2 côté brisé et en tout cas, la cheville est foulée. Je fonce dans les dédales de la ville et disparait ...


{Suite à venir :wink: }

Auteur : Sharja Karnatos
17/05/06 15h33 | 27 Volcan 3724

[Démétros ... Boulevard Enuk Ier, Epicerie ... 7h02]

Je sortis de l'excavation où j'avais passé la nuit. C'était un petit trou dans la roche qui donnait accès à une mini-grotte, plutôt à une tanière pour un chien. Effectivement, j'en avais l'odeur !

* Il faut que je trouve ces foutus thermes ... Ah ! tiens, c'est là !*

Je rentrais dans un grand batiment au style romain en me dégageant de la vieille porte de bois gardant l'entrée et pris place dans un bain non sans avoir esquivé le responsable auparavant : les thermes ne sont pas gratuits !

* Ah ! l'e*u chaude, ça faisait lontemps*

A moitié assoupis, je m'éveilla brusquement en entendant des cris puis des pas précipités dans ma direction. Les soldats m'avaient retrouvé !

* Et merde !!! on fonce !*

Je chopa mes vêtements puants et courut comme un diable. Le sol était glissant et ma progression n'en n'était que plus lente. Enfin, j'arriva dans le vestibule mais 2 soldats me barraient le passage devant moi et les 2 autres avaient tôt fait de me rattraper. Le combat était inévitable, mais j'étais désarmé.

- Désolé les gars, mais vous ne me laissez pas le choix...

J'étais encerclé mais je me jata sous la table à ma droite, me redressa en la projetant sur les 2 de devant. Sous le choc, ils ne réagirent pas, je pris donc le flingue de l'un d'eux et couvrit mes arrières tout en fuyant. Une balle me frola l'épaule tandis qu'une autre me laissa une légère entaille sur le molet. Je pris à droite une fois dehors et couru de toutes mes forces. Là, assuré que persone ne me suivait, je me réfugia dans la batissa la plus porche. La porte entrebaillé, je ne cessait de jetaait des regards inquiets quand ...

- Qu'est ce qu'il fout la cuila !

je me retournais.

*oups j'ai parlé trop vite*

Face à moi se tenait 2 rapines en train de dépouillet la famille du marchant à qui appartenant ce logement. Je sentis la colère m'envahire.

* Ils vont crevés ces chiens ! ... Non, il ne faut pas aggraver mon cas, il faut les tuer mais pas comme cela. La colère n'apporte rien de bon*

Pendant mon combat intérieur, les 2 autres avançaient.

- Alors le gueux, on vient faire des courses chez tonton le mort ? Ta chienne de mère ne t'a jamais appris à ne pas entrer quand c'est marquer "fermé" ? non elle baisait sauvagement ton crétin de père surement... Et bien tu risque quelques ennuis voit-tu ? Moi et mon pote on va devoir te dépecer pour vérifier si tes abrutis de parents t'ont bien formé et puis un fois mort tu ne plus servira à rien ! Ta poufiasse pleurera peut être ton corps... si jamais on le retrouve !

ils éclatèrent de rire. Quand à moi, mon contrôle m'échappait.

* Ma mère ! Pourquoi en ont-ils parlé, maintenant je ne peux plus me sauver moi même ... je vais .. NON !!!*

Mon corps devint opaque, mes vêtements n'étaient plus que fumée, je me transformais... Les deux brigands me regardaent, ébahient et pétrifiés. l'un se ressaisit vite et m'assainit un coup d'épée dans le torse. Mais celle-ci passa à travers sans rencontrer d'obstacle... j'étais dématérialisé. Plus rien d'humain ne pouvait m'atteindre... Je plongea dans le corps du premier qui, à mon contact, se tordait de douleur et commençait à gémir tout en crachant du sang pas la bouche, le nez et les oreilles. Il se cogna la tête au sol et ouvrit une blessure qui ne manqua pas de le faire souffrir plus. quand à moi, je continuais à maintenir une prise sur son esprit. A l'état d'esprit, je pouvais à loisir torturer le sien, engendrant des conséquences atroces sur son corps. Je lacha. Il cessa de se plaindre... il était mort. Son acolyte couru vers la porte pour s'enfuir mais fut immobilisé, il ne pouvait plus bouger... je le maintenais en arrière. Quand on ne sait pas diriger son esprit, on ne peut pas se défendre contre un Traqueur de Bagina. Sa mort fut plus terrible encore, je lui éteignit simplement son souffle de vie, coupant son âme du flot de la vie, celle qui lui permet d'exister. En conséquence, il demerait esprit errant sans corps, pire punition que l'on puisse infliger : c'est un Errant.

Auteur : Sharja Karnatos
17/05/06 15h49 | 27 Volcan 3724

[Livre du Culte de Bagina ... chapitre I ... de Démétros ... 1138]

Le culte de Bagina divisé en plusieurs branches de cet ordre religieux:

- La Prêtrise.
- La Traque.
- La Mémoire.

Chaqu'une de ces branches à sa fonction. Il faut donc savoir que la prêtrise est le lien avec le peuple, la seule branche parfaitement connu aux yeux du monde contrairement à la Traque qui elle est inconnue et le reste encore aujourd'hui. Quand à la Mémoire, certains privilégié comme les hauts dignitaires, chefs d'état, rois ou autres, les connaissent.

Ces derniers sont l'insance de pouvoir. Ce sont eux qui dicte la conduite à tenir, ce sont les anciens, les sages, ce sont ceux qui Savent.

Les prêtres, eux, font perdurer la religion qui ne peut exister sans la foi et la prière. Une religion meure quand elle n'a plus de fidèle, son dieu devient impuissant. Les prêtres donc cherchent à gagner des fidèles tout en leur enseignant la foi de Bagina, son enseignement.

Les Traqueurs... peut être les plus mystérieux de tous. Leur fonction est simple, combattre les Kranys et autres créatures maléfiques ayant pour projet de détruire Bagina ou sa volonté. Ils sont au dessus des enseignements de Bagina. Personne ne peut les arrêter dans leur tache ni les comprendre. Mais parfois, il y a des renégats dans cette branche, ce sont les Déchus. S'ils se font avoir, les Traqueurs les enferment dans un monde d'où il ne pourront jamais sortir. C'est la seule précotion prossible contre leur pouvoir.

Les Kranys sont comme les Déchus, ils ont embrassé le mal et la voie que leur montre Kronotos, le frère rival de Bagina.

Apprendre les préceptes de Kronotos chez des membres du culte de Bagina, c'est être un Déchus. Et c'est à ce titre que je suis renié et chassé, moi, Démétros, moi qui ai voulu connaitre la magie de l'ennemi pour mieux servir les desseins de ma déesse...

Auteur : Sharja Karnatos
20/05/06 19h46 | 30 Volcan 3724

[Démétros ... Boulevard Enuk Ier, Epicerie ... 7h02]

Je me trouvais de nouveau seul dans cette pièce puante de cadavres. Je m'éveillait douloureusement, les membres engourdit, la plaie au mollet recouverte d'une immonde croute. Et une terrible migraine m'assaillait. C'était le prix à payer pour avoir user d'autant de force en commettant l'irréparable : une migraine et comme j'ai poussé un peu trop loin mes capacité... je me suis évanouie, exténué, moitié mort. J'ai retrouvé forme humaine du coup.

* Il faut penser au présent, au diable ce foutu passé ! quoiqu'il l'est peut être déjà ...*

Je tenta de me lever. Une jambe. Puis l'autre. Puis, titubant, je sortis dans la rue. J'avais tout de même hommis un détail, mes habits étaient ensanglantés ! Tout le monde me regardait, effaré par les idées qui les traversaient. Puis la garde communale. La c'est le trou noir, je me suis encore effondré.

[Démétros ... Avenue des Geoliers, prison ... 10h41]

* Fais chier ! *

- Garde ! J'ai faim !

Petit rire du garde...

- Les morts, ca a pas besoin de manger !

* alors comme ca je suis déjà mort... *

- De quoi suis-je inculpé au juste ?

Le garde se leva et s'approcha de moi

- Euh, laisse moi réfléchir... surement un quintuple meutre, non ? Et je sais pas si t'es au courant mais la sentence d'un vol c'est la mort... alors pour meutre, je dirais que l'on va simplement te laisser bruler lors de la première saison dans le désert des Namouds.

* Vaste programme donc ! *

- On va faire différemment, tu me laisse sortir et je ne te tue pas dac ?

Le garde éclata de rire.

- C'est ca ! et puis quoi encore ! autant dire que le prince Jahikel est un saint homme !

Je voulu tenter un sort mais ma migraine me repris empêchant toute concentration. J'étais bel et bien condamné à mourir.

Auteur : Sharja Karnatos
09/06/06 19h08 | 50 Volcan 3724

[Démétros ... Désert des Namouds ... 5h21]

je me faisais trainer par les gardes de la prison. Pieds et poings liés, je ne pouvais strictement rien faire. Des prêtres étaient venus pour prononcer la sentence et un Traqueur également. Il veillait à ce que tout se passe bien. 42 ans, grand et bien bati, les yeux brun sombre, les cheveux repliés en queue de guerrier et traditionnellement vêtu du manteau blanc, bleu azur et or des Traqueurs.
Il me fixait, il m'avait connu pendant 6 ans où l'on avait travaillé ensemble. Je le connaissais parfaitement bien. Et lui ne me connaissait plus.


* Alors mon vieil ami Hurlik, on vient me passer un coucou ... ou plutôt me voir mourir *

L'assemblée était enfin complète, tout le monde était arrivé. Elle se contituait d'Hurlik, de 4 gardes, de 2 prêtres, du Grand Régent Tablas, de quelques conseillers engraissés par l'argent du peuple et du Lui !

- toi...

il m'ignora

- MALEK ! C'EST A TOI QUE JE PARLE !!!

Des personnes commencèrent à ce tourner vers l'homme en noir. On ne pouvait distinguer son visage mais je resentais son aura fétide jusque dans mes entrailles.

* Ce ne sera pas devant lui que je mourrais ! *

Ce fut un véritable déchainement de magie. Je me trouvais des réserves insoupconnées.

Tout commença par Hurlik qui vit mon aura décuplée et il tenta de me faire barage mais c'était vain, il n'y mettait ni coeur ni ardeur et cela le perdait assurément. Les gardes me saisirent pour m'empêcher de sauter sur l'homme. Ils furent projeter en arrière. Les prêtres commencèrent à prononcer des formules visant à me maintenir bloqué. Quand à l'homme, il riait de mon état. Je commencais pas perdre de la vitesse jusqua atteindre un état de lenteur extrême. Les prêtres étaient décidément doués. Je dirigea mon regard vers eux et l'un fut pris d'une légère douleur qui me permit de m'arracher aux incantations. J'abattis les 2 derniers gardes d'un coup bien placé et revient vers les prêtres pour les empêcher de recommencer. Durant ce temps, les nobliaux criaient à Malek de les protèger. Celui-ci riait de plus en plus fort, et ce fut quand je me transforma pour réduire les 2 prêtres à néant qu'il cessa.


- Comment est-ce possible ? tu ne peux pas savoir faire cela, c'est impossible !!!

Il bégayait de plus en plus mais parvint à se ressaisir. Il dut cèder aux supplications des nobliaux en téléportant tout le monde ailleurs..

Je me retrouvais seul dans ce désert qui allait devenir brulant d'ici une heure. Peut être était ce le moment d'essayer d'atteindre un autre stade de transformation. Après tout, il n'y avait plus rien à perdre.

Auteur : Sharja Karnatos
17/06/06 17h48 | 58 Volcan 3724

[Livre du Culte de Bagina ... chapitre II ... de Démétros ... 1138]

Les Traqueurs ont accès à une connaissance plus pratique et aussi théorique ques les autres branches de l'ordre de Bagina. Leur fonction étant le combat envers le mal, il est de le devoir de connaitre certaines étapes appelées Transformations qui détermine l'avancée et la puissance d'un mage.

Ces Transformations ne sont pas l'apanage du culte de Bagina, on les retrouve partout, que ce soit pour le culte de l'Eau, du Feu, de la Nature qui si on s'y intéresse de plus près, sont des cultes dissidents de celui de Bagina. Le noyau fondateur reste le même : un homme ouvert et prédisposé à la magie, en d'autre terme avec un Anma puissant.

Il existe plusieurs Transformations , toutes représentées par un pouvoir ancestral. Il y a un prix à payer. L'usage d'un pouvoir nous fait devenir celui-ci :

- L'Eau. Cette transformation permet un contrôle absolu sur cet élément liquide à condition de savoir de se maintenir en un tout et non éparpillé comme des gouttes de pluie.

- Le Feu. Même système, même danger. Attention à ne pas se consumer soi même en usant de sa force.

- Le Bois. Le plus fragile des éléments et le plus faible. En revanche, il ne présente pas de danger potentiel pour l'utilisateur.

- La Terre. Etre spectateur de la vie, condamné à endurer ses souffrances vielles de la création et inlassable.

- Le Métal. Le plus déshumanisant des pouvoirs. La rudesse et l'immobilité acquise risque d'être un fardeau fort ennuyeux et malheureusement interminable.

- La Force. Tout à un cout, on peut devenir fort, mais il faut y laisser un petit quelque chose comme votre intelligence par exemple. Le terme de brute sans cervelle vous ira comme un gant.

- L'Esprit. Il ne faudrait pas, par son utilisation, oublier l'existence de son corps sans quoi l'errance risque fort d'être la sentence.

- La Ruse. Jouée avec elle, c'est pactiser avec le diable. On ne la contrôlera jamais. Personnifiant la malin, elle se jouera de vous qui croyez la soumettre. Vous y laisserez surement votre bon sens, transformé en une paranoïa incurable.

- La Vie. Le plus noble des pouvoirs. Celui des justes et des bons. Mais la vie ne fait pas le bonheur. Aider les autres accroitra votre malheur.

- La Mort. On peut choisir qui doit mourir et quand. Mais faire appelle à Elle, c'est raccourcir ostensiblement ses jours.


Ces mises en garde s'adressent aux mages expérimentés ou non qui souhaiterait passer une nouvelle Transformation. Cela est et sera toujours possible. Mais c'est le prix qu'on y laisse qui risque fort d'être couteux.

Dans des temps immémoriaux, les fils et filles de Kronotos et Bagina possèdaient chaqu'un un pouvoir ancestral. Ce pouvoir les avait choisi et ils étaient donc immunisé contre ses effets.

Pour nous, ce n'est pas possible. On se doit d'être humble face à la magie. Je vais étaler sur le papier ce que je sais du Rite de Transformation. Mais seul le soucie de mémoire de de mise en garde me fait dévoiler ce triste secret qui devra être évité au possible.


Le Rite de Transformation :

en réalité, il est spécifique pour chaqu'un. Seule la compréhension de ces vers est utile pour résister à l'attrait maléfique des pouvoirs.

Devenir est connaitre,
Tout en restant le maitre.

Quand les lunes seront unies,
Jeuner sera être béni,

Pour un cycle tu lutteras,
Devenant ce que tu voudras.


Un autre poème a été prophétisé mais il est très mal connu.

Humilité est essentielle pour vivre,
Le Pouvoir rendra souvent ivre,
Pureté doit être la fondation du coeur,
Que mort il y a pire malheur.


A savoir avant d'agir.

Auteur : Sharja Karnatos
17/05/07 10h39 | 17 Volcan 3725

[Démétros... cité de Maloudi ... 12h53]

*Alors le cloitre se trouve en périphérie de cette cité, si ma mémoire est bonne, ils ont ce qu'il me faut*

Je dédalais dans les ruelles chaudes et bruyantes de Maloudi, ma discrétion égalait celle d'un loup à l'affut. Personne ne faisait attention à moi et tant mieux ! Il me fallait trouver le cloitre des moines.

- AAAHH !

Tout le monde se retournait après avoir entendu ce cri de souffrance ultime. Il virent un homme en robe noire à terre qui tentait de se soulever avec la seule force de son bras droit.

- Ca ira. Vous pouvez vous en ... AAAAAAAHH !

Le douleur était atroce, c'est comme ci on vous transpercait à vif le corps et qu'un lent poison s'écoulait dans votre sang provoquant des souffrances indescriptibles à son passage tel un tsunami ravagant le paysage.

...

Je dus certainement m'évanouir de douleur car en m'éveillant, je me trouvait dans une petite pièce sommairement meublée ou les volets en bois laissaient passer quelques rayons d'un soleil brulant.
En observant un peu plus la pièce, j'analysait deux sorties, la fenêtre et la porte. J'entendais des voix à l'extérieur, celles de femmes.


- AAAHHH

Encore un sursaut de douleur. Qui me fit m'effondrer.

Le cauchemar dura une dizaine d'heure. J'y vis défiler ma vie, mes morts, mes craintes. Puis je me réveilla brusquement, me retrouvant nez à nez avec un hachoir à viande.


- Si vous bougez, je vous tue !!!

La je vis que l'on avait délicatement déboutonné ma chemise, laissant apparaitre La Marque.

*Tiens donc, je sens que ca va être parti pour une nouvelle cavale infernale*

Et je ne me trompais pas. Sitôt j'entendis les voix tonitruantes de la guarde montant l'escalier que je neutralisa décilatement la femme et sauta par la fenêtre sans prendre la peine de me rhabiller le haut. A vrai dire ce n'était pas très malin de ma part. Torse nu, je dévalais les ruelles, ma Marque visible par tous. Ce fut très vite le chaos en ville. Profitant de la pagaille générale, je déroba quelques vêtements et me vêtit de ces derniers.

*tout de suite c'est mieux*

Sauf que ma tête était repérée et déjà des patrouilles me cherchait à l'aide de la description sommaire qu'a du faire la femme.

*vite direction le cloitre*

C'est ainsi que je sortis cité sur le sentier battu menant aux moines. Ces derniers n'avaient pas entendu l'alerte, trop loin de la ville pour ça.
Je me présenta aux portes comme pélerin, capuchon rabattu sur la tête, souhaitant voir le frère Guiro.
Ma requête fut bien évidemment acceptée. Il est dans la coutume des moines d'offrir l'hospitalité.

On m'installa dans une pièce où l'on me demanda d'attendre l'arrivée du frère. J'acquieca, tendant par tous les moyens de dissimuler mon visage.
Le moiniau s'en alla.
Une dizaine minute plus tard, je sentis le Guiro arriver charger d'une liasse de documents. Il ferma la porte, traversa la pièce et posa sa pile sur le bureau sans le moins du monde attention à moi, expliquant simplement à voix haute qu'il n'avait que peu de temps.

- Je crains qu'il faille m'en accorder un peu plus, Guiro.

Il se tourna brusquement vers moi, contemplant mon visage, celui d'un ami qu'il n'avait pas vu depuis des années, celui d'un homme qui voyait également comme le mal !

Il tenta de formuler un sort mais aucun son ne sortit de sa bouche et ses mains restèrent figées.


- Ca ne sert à rien de tenter quoi que ce soit. Je ne suis pas là pour te tuer, ni tuer quiconque d'ailleurs. Je souhaite consulter le livre de Kronotos que vous garder ici. Je sais aussi que personne ne peut y avoir accès à part le gardien des 5 sceaux et il se trouve que c'est toi. Tu risques fort d'essayer de me pièger. Mais avant ca j'ai une petite histoire à te raconter.
Tu te souviens de l'abbaye quand on avait respectivement 19 ans pour moi et 20 pour toi. Tu te souviens du jour où un Kranys s'est échappé de la crypte on ne sait comment. Et bien moi je le sais et c'est bien pour ça que je suis poursuivi. C'est en ce jour fatidique où je venais de rentrer de mission pour annoncer à notre père supérieur ma réussite. Simplement, je ne suis pas tomber sur son visage souriant mais sur son cadavre. L'abbaye était vide ce jour là. J'ai suivi les traces de sang au sol. Cela m'a mener à la crypte. Et là j'ai vu un homme retirant les sceaux. J'ai bien tenté de l'arrêter mais j'étais bien plus faible que lui. Je suis tombé assomé lors de ma chute. Cependant j'ai eu le temps d'apercevoir un détail d'une importance grande ... un tatouage sur le bras droit en forme de serpent se tortillant autour du signe de l'eau.


Les yeux de Guiro s'ébahirent à cette nouvelle.

- Et oui, Malek ! c'est lui qui a libéré le Kranys. Au bien sur, tout le monde connaissait ma fascination pour la magie de Kronotos et tout le monde en a dédui que c'était moi qui l'avait libéré et qui n'avait pas su le controler. On m'a alors coller un procès rapide aux fesses réclamant comme sentence la mort. Apparemment Malek n'a pas pensé pareil et a fait en sorte que je m'échappe. C'était surement pour distraire l'attention de ses petites cachoteries. D'ailleurs soit dit en passant... ça a très bien marché. Je me retrouve avec la Marque des Déchus.
Maintenant la seconde parti de l'histoire est la plus intéressante. A ce stade, je suis traqué et pour des raisons que je ne vais pas t'expliquer car tu ne comprendrais pas... j'ai utilisé les formules de livre de Kronotos pour augmenter ma puissance. J'ai déjà effectuer des Transformations à vrai dire j'en ai fait deux et je suis à la 3em. Je peux donc agir sur le corps et l'esprit à volonter. J'ai tenté SEUL le stade des éléments. Mais je crois que j'en ai oublié la règle la plus fondemental dans ma folie. Je n'avais pas assez à donner pour réussir. Cette transformation est donc inachevée. Et c'est pourquoi j'ai besoin du livre de Kronotos pour fournir la puissance nécessaire à finir la Transformation. Sans quoi, je mourrais d'ici 3 jours.


Je libéra Guiro du sortilège que j'avais appliqué.

- Mais... mais.. alors ton corps doit se tuer lui même ! Malheureux! Et puis je suis très sceptique quant à ton histoire. Pourquoi Malek ferait une chose pareil. C'est un Traqueur , il combat le mal.

- Si les traqueurs représentent la vie, les déchus existent et Malek en est un que l'on n'a pas encore indentifié.
Aussi pour la transformation j'aurais besoin de ton aide. Je suis trop faible pour utiliser le livre de Kronotos. Ca me tuerait.


- Tu connais ma puissance !!! Elle n'atteint pas des sommets et pour moi c'est aussi mortel d'utiliser ce livre !!!

- Je te le demande en tant qu'ami. Et puis tu ... AAAHHHH

Une nouvelle crise, plus virulente que les autres. Les dégats dans mon corps étaient impressionants. Déjà du sang me sortait des narines et de la bouche. Puis je m'évanouis de nouveau...