Lievanta > [1997] Le Début d'une longue Histoire...

Auteur : Vada
06/08/06 17h41 | 33 Desertan 3724

Lievanta…. C’était donc ça qu’elle était devenue, la grande, la belle, Lievanta.

Vada dérapa et s’accrocha de justesse au bras d’Illian. Elle baissa les yeux et vit avec effroi sur quoi son pied avait glissé. Le sol était jonché de corps. Animaux, insectes, et même des enfants… Tous morts. Certains n’étaient plus que masse informeà l’aspect d’organes dont même les rats n’avaient voulu.

Ca va aller ? Ou est ce qu’on est ?

Je crois que c’est un cimetière de fortune. Il semble que la pauvreté et la misère ne cessent de croître en ce lieu…

Tu es sûre de ce que tu veux faire ??


La jeune fille sourit d’un air décidé. Elle enleva le casque qui protégeait son visage ; l’analyse de l’air n’avait décelé aucun danger. Une forte odeur désagréable la fit déglutir. L’atmosphère était « opaque ».
Secouant tristement la tête, elle sauta par-dessus un obstacle et prit doucement la parole.

Ma grand-mère m’a beaucoup parlé de cet endroit.
Elle l’a fui, suivant ses ancêtres. Ses ancêtres encore plus lointains l’ont fondé. C’est une ville chargée d’Histoire. Combien de mains ont caressé ces murs, de pas ont foulé ces sols ? Et qu’est ce qui a provoqué la chute de la géante Lievanta, dont on dit que les Dieux même ont façonné les reliefs ?
Ma grand-mère était aveugle. Elle avait perdu la vue dans un éclat de lumière reflété par l’immense désert qui entoure ce lieu. Il ne lui a jamais pardonné sa fuite. En partant, elle a pourtant réussi à emporter ses souvenirs. Et les images volées de la géante jalonnaient son esprit. Les paysages, les sensations, elle me décrivait tout cela tant et si bien que j’ai réussi à me transporter ici, en rêve. J’ai vécu les aventures des princesses – ne rie pas, j’étais toute petite fille. J’ai connu les trahisons, les morts. J’ai parcouru les livres des légendaires bibliothèques, senti les enivrants parfums de fleurs que même une imagination développée ne permet pas d’observer. J’ai vécu ici, je le sais. Et mon cœur appartient à cet endroit.
Le sien aussi. Elle n’est plus très loin, je la sens… Elle veille. Elle guette. Elle attend.


Illian sourit, à moitié amusé. Vada était pour lui comme une petite sœur. De quelques années son aîné, il l’avait toujours connue. Ensemble, ils avaient vécu mille aventures, leurs jeux – trop vite terminés – les avaient menés à mille endroits. Aujourd’hui, il la suivait dans le plus grand jeu qu’elle n’ait jamais entrepris.
De toute sa vie, Vada avait toujours été ainsi. Prête à tout pour tuer l’ennui, prouver la véracité et l’importance de ses idées, toujours rieuse et partante pour une nouvelle histoire. C’est ce qu’elle était, oui, une collectionneuse d’histoire. Sa tête, son cœur, en étaient remplis. Elle en connaissait assez pour une vie entière.
Il la regarda, si petite et pourtant déjà grande. Sa silhouette s’éloignait vers un horizon aux contours incertains, petite fille frêle, vêtue d’une simple blouse censée la protéger des affres d’un hiver rigoureux.
Lorsqu’elle lui avait parlé de son projet, il l’avait crue folle. Mais tout s’était tellement précipité ! Le mystérieux donateur, l’étrange mission, …
Bien sur, Vada avait sauté à pieds joints dedans. Et lui, il l’avait suivie. Pour la protéger, l’entourer….

Vada ! Attends moi…

Il entendit son rire cristallin au loin, tandis qu’elle posait ses mains sur ses genoux pour souffler et se réchauffer. Il semblait que le faible soleil de la géante ne couvrait qu’elle. La neige même ne semblait pas aussi brillante que les rayons jouant dans les boucles de la fillette.

Mais où nous emmènes tu encore Vada… vers quoi est ce que tu marches ?

Auteur : Conteur
07/08/06 13h25 | 34 Desertan 3724

Ils devraient être là depuis vingt minutes. Pourquoi a t'elle voulu que je me coltine trois emmerdeurs et en plus inexpérimentés ?

Zelin était venu à l'heure fixé à ce cimetière de banlieue. L'atmosphère était lugubre et cette crypte au milieu du cimetière lui rappelait les vieux films d'horreur qu'il avait vu quand il était môme. L'hiver avait tout blanchi et les tombes de fortune paraissaient encore plus menaçantes que d'habitude comme si la mort pouvait surgir de n'importe où.
Pour se rassurer Zelin regardait fixement sa montre pour oublier ce qui l'entourait et surtout le froid. Les chiffres défilaient et toujours personne en vue.

On a pas le temps et aucun des trois n'arrive à l'heure ! C'est décidé dans cinq minutes je me fait la crypte tout seul et les autres je les laisse crever sous la neige... si ils sont venus au moins.

Le temps passait mais les grains de sable paraissaient beaucoup plus gros et plus blanc surtout. Zelin commençait à entendre des murmures venant de partout. Son imagination prit le dessus et il se mit à penser de tous ces corps décharnés se relevant, se trainant en hurlant tout les maux de la terre tout en essayant de l'attraper pour lui faire subir leur sort. L'odeur le prit soudain aux narines, cette odeur de mort et de cadavre en décomposition devint plus forte à mesure que son esprit lui envoyait des images de zombies putréfiés lui courant après.
Il entendit alors un rire. Il se retourna et vit une fille. Elle paraissait avoir surgit de nulle part et aux yeux de Zelin c'était un ange tombé dans le nid de la mort.

Mademoiselle ! Vous devez avoir froid comme ça ?

Zelin avait remarqué le peu qu'elle avait sur elle et lui proposa une veste en fourrure synthétique qui était rangée dans tout l'attirail qu'il avait pris pour lui et ses trois futurs compagnons. Sa galanterie l'obligeait à agr ainsi et tant pis pour les retardaires pensa t'il. La jeune fille l'accepta légèrement génée semblait il.

Vous seriez morte de froid si vous aviez continué. Et puis que faîtes vous dans un cimetière par un temps pareil avec un tel accoutrement ?

Il n'eut pas le temps d'avoir sa réponse qu'il aperçut une autre personne, cette fois ci un garçon courait vers eux. Réflexe de courtoisie et une autre fourrure était sortie pour se proposer aux épaules du jeune homme.

Que de rencontres ! Je peux vous aider ?

Vous devez etre Zelin! Je suis Vada, et voici Illian. Nous sommes deux de vos contacts, nous avions rendez vous.

Effectivement. Enchanté de vous rencontrer !


Zelin fit une légère révérence. La jeune fille eut un petit rire et tendit sa main à l'homme. Malgré l'odeur pestilentielle Zelin eut l'impression qu'un doux parfum envoutait ses sens lorsqu'il embrassa sa main. Elle lui sourit joyeusement et s'adossa au mur d'entrée de la crypte.

Il manque qui?

Normalement un dernier invité doit nous rejoindre mais il est en retard comme...j'en ai l'impression.


Il allait dire "vous" mais il se reprit au dernier moment. Il partit alors chercher deux des trois sacs à dos qu'il avait préparé. Avec la distance Zelin observa bien les deux nouveaux venus. La fille ne paraissait pas avoir plus de la majorité, elle est petite et Zelin s'imaginait déjà tous l'embarras des situations qu'il devrait déméler. Le garçon paraissait par contre la vingtaine et ne lachait pas des yeux la gamine.

Surement sa soeur... J'espère qu'ils savent dans quoi il s'embarque au moins.

Voilà votre équipement de survi..eillance et de... enfin de quoi vous débrouiller quoi qu'il arrive. Je ne sais pas trop ce qu'il y a dans la crypte et je préfère être prudent de nature.

Zelin scruta une fois de plus sa montre. Il réfléchissait à ce qu'il devait faire. Finalement ils étaient trois et c'était suffisant, mais les ordres... Puis merde si elle avait décidé qu'il devait être quatre c'est qu'elle avait ses raisons.
Zelin saisit sa clé et ouvrit la porte de la crypte. L'odeur d'air frais l'étonna. La mort n'avait apparemment pas laissé de traces en ces lieux.

En attendant le dernier du groupe on va se réchauffer à l'intérieur. Tenez un tube réchaud. Je vais attendre encore un peu dehors au cas où.

Il invita Vada et Illian à entrer et il donna le cylindre calorifère au jeune homme ainsi qu'une lampe de torche.

Auteur : Tira
07/08/06 17h08 | 34 Desertan 3724

Et merde, encore en retard. Et puid peu importe, peut être qu'ils ne sont même pas encore là, et s'ils ont un problème à mon arrivé, qu'ils s'en aillent, je ne leur ai rien demandé moi.

Daichi prit quelques vètement pour ne pas mourrir de froid durant cet hiver, et de la nourriture pour tenir le coup.

J'espère que la récompense sera bonne pour que j'aille me les cailler et risquer de mourrir de froid pendant l'hiver, puis pourquoi nous donner rendez-vous dans un cimetière, il n'y a rien pour se réchauffer, même pas un "petit du revenant" avec un bon feu de cheminé.

Avant de partir dans ses pensées, Daichi reprit son esprit pour ne pas être plus en retard, et partit sans même fermer la porte derrière lui.

Il avança dans les rues de Lievanta depuis son hotel jusqu'au cimetière, s'arrétant par ci par là pour boire un coup ou demander son chemin. Il ne connaissait pas très bien Lievanta, et pour lui cette ville n'était qu'un tas de ruel l'une à coté de l'autre et se ressemblant toutes les unes des autres.

Arrivé devant la cimetière, il fut accueuilli par une grande porte en bois, lugubre, comme celles qu'on pouvait trouver à l'entré des manoirs. Il hésita quelques seconde à la pousser, le cimetière paraissait très grand, mais on y voyait pas grand chose avec l'épais brouillard qui commençait à se lever.

Il prit donc son courage à deux mains, pensant au ce généreux donnateur qui lui avait promis mondes et merveilles, et entra dans le cimetière.

Une odeur pestilentielle était omniprésente, malgré l'épaisseur de neige, celle-ci n'était pas bloquée, et encore moin étouffée. A certains instant, marchant sur un chemin droit, il entendait des craquements d'os sous ses pieds, rien de bien rassurant pour lui, il pouvait s'imaginer la même chose que toute personne mettant les pieds ici: des bras sortant du sol et lui attrappant les pieds...

Ca commence bien, deux chemin et aucune indication, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire?


A la suite de ces paroles il sentit une souffle d'air frais qui émanait du chemin de gauche.

Bizarre, se dit-il, comment cette air frais à bien pu rester aussi pur en traversant un cimetière...

Il s'arréta puis repris d'un ton énervé et précipité

...Cette odeur, s'en est trop.

Comme pris d'un panique, il pris ses jambe à son coup, et partit le plus rapidement possible, suivant cette odeur anodine habituellement, mais enivrante dans cette situation. Courant toujours plus vite vers la source de cette pureté il aperçu une silhouette au loin, il partit donc pour la rejoindre.

Il s'approcha de la personne, et lui adressa la parole:

Une crypte, un cimetière, un homme devant la crypte... Oui c'est bien ça, vous ètes surement l'un de mes trois contacts. Je suis Daichi, expert en ... euh ... enfin bref, je vois que je ne suis pas le dernier, ça fait plaisir, mais j'espère que les deux autres vont bientot arriver, j'ai pas envie de geler sur place.

Auteur : Conteur
08/08/06 14h29 | 35 Desertan 3724

Raté ! Les deux autres t'ont précédé et sont déjà dans la crypte. Enchanté Daichi, vous devez savoir que nous sommes pressé alors trêves de bavardage et allons rejoindre les autres.

Zelin offrit au dernier arrivant un sac identique à celui qu'il avait donné à Vada et Illian. Il invita Daichi à entrer dans la crypte qu'il referma aussitôt derrière lui. Ils descendirent quelques marches et arrivèrent face à leurs deux autres compagnons en train de se réchauffer.

Tout le monde est là donc on peut commencer le briefing. Tout d'abord Vada et Illian sont ici à cause de leur rapport avec ce lieu. Daichi est ici en tant qu'expert dans un domaine qui nous intéresse. Enfin Zelin, donc moi même, suis votre contact permanent avec votre mécène mais aussi votre fournisseur et garde du corps si besoin est.

Il tourna la dorure de la bague qu'il avait au doigt pour faire apparaître un tout petit branchement qu'il relia à l'ordinateur de poche qu'il venait de sortir de son veston. Une carte tridimentionnelle se matérialisa devant eux. Le plan représentait la crypte telle qu'on la connaissait et un vaste réseau de tunnel qui y était reliée.

Voilà le but de notre mission : les dessous de cette crypte.

Zelin désigna un coin de la carte qui représentait une cavité. Légèrement plus grande que les couloirs. On aurait pu comparer les tunnels à un cheveu dont la cavité serait la racine.

Ceci est sûrement la salle spirituelle ou la bibliothèque principale. Nous devrons aller là bas en premier pour trouver tout ce qui concerne des sphères et un voile. Nous aurons surement la nuit à passer là bas vu la taille de la pièce. Nous devrons nous concentrer essentiellement sur des écrits mais tout symbole ou oeuvre emblématique devra être récupérée.

Il désigna ensuite une trentaine d'autres cavités plus ou moins petites par rapport à la première.

Certaines de ses cavités sont des chambres, d'autres vraisemblablement des autels individuels ou pour petit groupe. Il pourra sans doute y trouver des objets intéressants donc il ne faudra pas les négliger. Si vous avez des questions vous les poserez en chemin pour rattraper notre retard. Mais avant toute chose je dois ouvrir le passage. Je reviens dans un instant.

Zelin sortit sa propre torche et commença à examiner la crypte. Plusieurs tombes imposantes, une trentaine, occupaient chacune une salle. Les salles étaient rondes et autour de chaque tombe, dans des espaces aménagés dans les murs, se trouvaient les corps décomposés d'une cinquantaine de personne.

Un véritable musée d'ossement., pensa t'il tout haut.

Il prit son ordinateur et zieuta quelques documents pour le guider.

Bon celui que je cherche était en bleu-pourpre. Encore un mec qui avait des goûts de chiotte.

Il fit un rapide tour du propriétaire et se rendit compte qu'il n'y arriverait jamais seul. Il retourna auprès des trois comparses qui se réchauffaient tout en papotant. Au moins le courant passait il pour eux, cela améliorerait l'entente et le moral du trio. De quoi faire du bon travail se dit Zelin.

On va devoir commencer de suite. L'ouverture du réseau de tunnel est commandé je ne sais comment. Par contre je sais que la dépouille d'un prêtre habillé de bleu ciselé de pourpre pourra nous éclairer. Le hic est qu'il y a environ un voire deux milliers de cadavres dans cette crypte et que je ne sais pas si cet homme était assez important pour avoir une tombe.
Donc dans l'espoir qu'il reste des traces de ses frusques on va commencer par là.

Auteur : Aurel
08/08/06 17h47 | 35 Desertan 3724

Un écho lointain.

Ma poitrine se soulève doucement. L'air vicié par les ans emplit mes poumons.

Encore du bruit.

Mes pensées refont surface. Tout se réordonne. J'expulse l'air de mes poumons.

Des pas. Encore éloignés. Mais plus très longtemps.

Ma respiration se remet en route. Etrange sensation. Durant ces siècles de sommeil, j'en avais perdu l'habitude.

Les battements de mon coeur s'accélèrent. Je repasse à un rythme normal. Bientôt, je pourrai bouger.

Combien de temps ai-je dormi ? Je n'en sais rien. Les derniers pillards se battaient à la massue. Comment seront ceux-ci ?

J'ouvre les yeux. Je ne vois rien. Je les humecte. Ils sont totalement déssechés par les ans. J'aurai mal pendant quelques temps.

Ca y est, ma vision me revient. Il fait noir, je distingue avec peine les détails de mon sanctuaire. Bientôt, mes yeux s'habitueront à l'obscurité qui m'entoure. Pour l'instant, je ne peux me fier qu'à mon ouïe.

Un nouveau son. Ils sont plusieurs. A environ deux ou trois kilomètres de moi.

Je me lève avec difficulté. Il va falloir que je m'en occupe. Mais d'abord, je dois me nourrir.

Un rat. Je l'attrape et, d'un coup de machoire, lui déchire la tête. J'aspire avidement la vie qui s'échappe de la plaie béante. Ca va déjà mieux. Mais cela ne suffira pas à me contenter. Vite, cherchons. Je ne peux pas m'occuper de ces pillards dans mon état.

Encore du bruit. Décidemment, ceux-la sont tout sauf discrets.

Je déploie mes ailes membraneuses et quitte le sol. Je sors de mon sanctuaire par l'orifice découpé dans le plafond, et me mets en quète de nourriture. Je suis faible, j'ai soif. Vite, je dois faire vite. J'ai dormi pendant trop longtemps.

Auteur : Tira
09/08/06 13h09 | 36 Desertan 3724

Après midi chasse au trésor, décidemment ce mec ne sait vraiment pas quoi faire de sa vie, on est pas là pour jouer à cache-cache avec un mort!

Daichi commença à chercher un moine avec une toge bleu... enfin plutot la toge bleu car il s'avère assé difficile de reconnaitre le squelette d'un moine parmis mille autres squelettes. Il marcha dans le sens opposé de Zelin pour gagner un peu de temps, mais il ne prétait pas tellement attention aux corps, sont but était plutôt d'aller loin, de s'asseoir dans un coin, et d'attendre que les trois autres aient trouvé ce qu'ils cherchaient.

Rèveur, marchant depuis près de cinq minutes, Daichi marcha sur un corps qui en fit bougé beaucoup d'autres, il fut pris d'un sursaut, et mort de peur tomba quelques instant dans les pommes pour se réveiller deux minutes plus tard:


Décidemment cet endroit n'est vraiment pas fait pour moi, si l'autre pouvait passer devant moi je serais bien plus à l'aise... Si biensur Illian reste derrière pour surveiller....

Il se remémora alors quelques scène qu'il avait pu voir dans diverses films d'horreur, ou non, et la peur lui noua l'estomac.

Et si ça arrivait vraiment? Je vais peut-être me rapprocher un peu du groupe, dit-il tous bas

Il repartit donc du coté de Zelin pour être protégé en cas de problème, arrivé près de lui il commença à lui parler:

Lorsque j'ai accepté ce contrat on ne m'avait pas parlé de tripoter des morts pour trouver un je ne sais quoi dont vous ne savez rien. Vous ne savez même pas par où commencer, faut-il fouiller les tombes ou bien se qui les entours? Personnellement je ne toucherais pas un seul de ces corps, biensur tout est négociable, et je suis sûr que vous arriverez à me faire changer d'avis assé facilement avec quelques arguments...

Il continua de suivre Zelin, attendant une proposition, ou bien une permission d'aller se reposer le temps qu'il trouve se qu'il cherchait.

Auteur : Vada
11/08/06 02h55 | 38 Desertan 3724

Voilà, ils étaient quatre. Les quatre qui allaient écrire un nouveau chapitre d’une grande importance dans l’Histoire.

Zelin et Daichi semblait étranges, mais réglos. Enfin pour le moment, ils n’avaient pas montré grand-chose. « qui vivra verra ». Faire confiance mais pas trop, comme d’habitude !
Vada souriait en pensant cela. Elle sautait de rochers en rochers, prenant grand soin de ne pas glisser et se briser un os.


Vaaaad !

Yeap ?!

Descends de là haut, j’ai promis de te ramener en un morceau…

Très drôle… Il y a des macchabées ici aussi, on sait jamais, peut être que notre porteur de clef était un grimpeur !

Moué…


Hey ! Je crois que j’ai quelque chose !!

C’est Daichi qui avait interrompu les deux amis. Il était accroupi au dessus d’un corps enveloppé de ce qui jadis aurait pu être une tenue mauve.

La jeune fille entrepris sa descente. Un frottement de tissu sur son bras la fit sursauter, et elle manqua de tomber. Relevant la tête, elle crut apercevoir une silhouette. Pâle, frêle, effacée.
Agile, elle remonta dans le renfoncement qu’elle venait de quitter.
Il y avait quelqu’un, en effet.
Une petite fille vêtue de blanc. Cliché pour une apparition, pensa Vada en s’approchant, téméraire.


Hey, ça va petite ?

La petite fille tourna les talons et se jeta à genoux sur le sol. Elle fouilla l’air de ses mains, comme si elle « cueillait » quelque chose, et le portait à sa bouche, avidement. Puis elle mastiquait l’imaginaire nourriture. Ses joues se gonflaient au fur et à mesure. Elle s’arrêta subitement et tourna doucement sa tête vers le témoin. Ses yeux vides semblèrent s’illuminer tandis que ses lèvres articulaient les mots

J’ai faim. Ca fait des siècles que j’ai faim. Aide moi

Et elle s’évapora, laissant une Vada étrangement bouleversée.

Vad ! Tu fous quoi ? On a trouvé la clef, bouge toi un peu.

Elle redescendit sans mot dire et se plaça doucement à côté de ses compagnons.

Hey ? ça va toi ? On dirait que t’as croisé un monstre.

Un monstre….non Illian, les monstres n’existent pas…
J’ai rencontré un fantôme issu d’un passé hélas encore trop présent….

Auteur : Conteur
14/08/06 12h39 | 41 Desertan 3724

Un fantôme ! Tu es sur qu'il n'y avait pas de la poussière hanucygogène...haluni...euh qui fait avoir des visions ?!

Zelin se sentait géné par cette légère bévue sur un mot si connu de lui puisqu'il utilisait souvent, et même trop souvent, des substances halucinogènes que ce soit pour délier les langues ou tout simplement pour son propre usage.
Zelin, qui maintenant avait la clé, fit un nouveau petit tour sur les documents qu'ils possédaient et se dirigea vers le tombeau de la pièce où le quatuor se trouvait.

D'après ce que l'on a recueilli ce tombeau est en fait un escalier...

Il essuya la poussière sur les côtés du tombeau jusqu'à repérer une fente. Il en retira tout la poussière et prit une minuscule lampe à laser qu'il placa dans le petit trou fraichement nettoyé. Il jeta un regard à ses compagnons qu'il le regardait faire légèrement troublé.

Alors pour expliquer tout ça en gros... Si j'avais mis la clef dans ce petit trou qui apparemment lui sert de serrure, le tombeau se serait tout simplement mis à me cracher du poison. En fait la véritable serrure est dans le mur là où pointe mon laser. Ce petit procédé a servi pas mal de fois et je pense que la moitié des gens dans cette pièce ont du se faire avoir.

Scrutant l'endroit où la lumière rouge pointait il épousseta encore une fois la pierre pour y trouver ce qui semblait être une autre serrure mais cette fois ci la bonne. Il y introduisit la clé et la tournant un bruit de pierre se déplacant en frottant contre une paroi se fit entendre. Le tombeau s'affaissa dans le sol laissant place, grâce à un ingénieux mécanisme, à un escalier qui menat semblait il à une grotte.

Le début du réseau des tunnels ! On progresse bien. Sacré coup de chance qu'on la trouve aussi vite cette clé.

Zelin, enthousiaste à sa mine réjouie, emprunta le nouveau passage en premier invitant, par des signes de main insistants et légèrement hystériques, ses compagnons à le suivre.
Une fois tous descendu il entreprit d'afficher de nouveau le plan des tunnels. De l'index il situa leur position.

Donc nous sommes ici. Ce relevé topographique de ce réseau a été fait lors de fouilles archéologiques juste au dessus de nos têtes et après un balayage intensif nous avons pu constituer ce plan. Cela date de trois mois et donc certaines parties peuvent s'être éboulée et d'autres peuvent lachées à tout moment. Nous ne savons quasiment rien de ce en quoi sont fait ces tunnels et ce qui les soutient, donc aux moindres indices que ça peut lâcher tirez vous.
Maintenant nous avons tout le matériel dans votre sac à dos et surtout vous y trouverez un bracelet émetteur. Il me permettra de vous localiser mais il vous servira aussi grâce à ses bips à nous retrouver en cas de besoin.
Je pense que tout est dit donc commençons à descendre jusqu'à la cavité principale puis nous aviserons sur placee.


Prenant la tête du groupe Zelin débuta la longue marche qu'ils auraient à faire jsuqu'à leur destination.

Auteur : Lord Yu
14/08/06 14h20 | 41 Desertan 3724

Schizophrénie!

C'était le premier mot qui était venu à la tête de Daichi au moment où Vada parla d'un fantôme.

Hum ais-je pensé à voie haute?

Elle n'aurait pas pu se taire celle-là? Voilà que qu'on est entouré de cadavres et qu'elle vient nous parler d'un fantôme, cette fille a un don pour nous foutre la trouille.

La clé était trouvé, la pression montait donc d'un cran, les aventuriers allaient s'engouffrer dans la crypte.

Et si cette fille avait raison? Ne vaut-il pas mieu faire demi-tour? Des armées de fantômes pourraient très bien arriver derrière nous, et nous coincer pour que cette tombe soit aussi la notre.

Daichi se perdait une fois de plus dans ses pensées, ou plutot rêves macabre en tous genre. Il avait lui aussi un don, celui d'imaginer le pire pour s'effrayer encore plus qu'il ne l'était. Pendant quelques instants il imagina toutes les situations physiquement possible... ou non.

D'un coup, une voie que l'on pourrait penser être sa conscience lui dit:


Bon stop, respires, calmes-toi, elle a eu une hallucination, tu sais très bien que les fantômes n'existent pas, maintenant reste bien entre Zelin et Vada, tu seras sûr de ne pas te prendre le coup en premier.

Ecoutant cette voie, il attendit que Zelin ouvre le tombeau pour le suivre de nouveau. Celui-ci ne cessait son blabla, montrant à quel point il était intelligent, et cela avait le don d'énerver Daichi, mais bon, cette homme est apparament utile pour la quète, après tout, s'il s'était trompé, il serait mort à cause du poison, pendant que les autres seraient repartit tranquillement chez eux.

Décidemment cette crypte semble truffée de pièges et tours de passe-passe, mais son architecture et technologie utilisée est vraiment impressionante par rapport à l'époque de sa création. Je pense que nous allons apprendre beaucoup de choses intéressante ici, mais n'est-ce pas trop dangereux de s'aventurer plus loin?

Sans même attendre de réponse il put répondre lui même:


Non, l'objectif en vaut bien trop la peine, continuons et garre aux fantômes, dit-il regardant Vada avec un sourrire.

Daichi avança avec le groupe, courageux mais pas téméraire, il resta tous de même derrière Zelin, la présence d'un garde du corps ne lui déplaisait pas.

Il faisait sombre, le sol et le plafond étaient assé irréguliers, ils marchaient donc lentement pour ne pas trébuché, il n'y avait donc pas un bruit dans la "grotte". Par moment on entendait quand même des craquements, l'impression que tous pouvait s'effondrer d'un moment était omniprésente, et à chaque craquement chacun étaient aux aguets prèt à courrir le plus vite possible.

Auteur : Vada
22/08/06 14h41 | 49 Desertan 3724

Ils ne la croyaient pas…
Qu’importait. Ils étaient sur la bonne route, et le reste ne comptait pas.

Vada marchait derrière, à la traîne. Elle songeait à cette enfant, sûrement abandonnée avant sa mort. Elle songeait à toutes les victimes de …. De la vie, du destin…
Elle ri doucement. Voilà qu’elle se mettait à parler comme les chanteuses à succès chez les adolescentes des cinq reines.
Illian lui jeta un regard et saisit la tristesse dans ses yeux. Ne voulant pas le laisser la percer ainsi, elle sourit, subitement malicieuse, et s’élança. Elle dépassa le petit groupe étonné et courut jusqu’à ce que le tunnel plonge dans les profondeurs glacées de la terre.
Là elle s’assit et reprit ses pensées où elle les avait laissées, permettant à toutes ses préoccupations de recouvrir son visage et de voiler ses yeux sans que nul ne le remarque.
Lorsqu’enfin un bruit de pas se fit entendre, elle accueillit ses compagnons à coups de moqueries.

Si seulement il s’agissait de ses compagnons…

La première silhouette qu’elle aperçu était celle de la petite fille de la caverne. Moins rachitique, mieux portante que tout à l’heure, mais pourtant toujours misérable. Comme si un lourd poids pesait sur ses frêles épaules, éteignant son regard et effaçant la couleur de sa peau.
Elle tenait par la main une femme. Une des plus belles créatures que Vada n’ait jamais vues.
Son teint brillait d’un éclat bleuté. Des écailles couvraient partiellement certain de ses membres. Sa poitrine généreuse se soulevait à un rythme régulier. Sur son cou, un collier, un pendentif qui aurait pu contenir une pierre précieuse. Et derrière elle, cinquante, cent, peut être mille enfants qui avançaient.
La femme plongea ses grands yeux dans ceux de Vada, et, dès ce moment, la jeune fille comprit.

Maman…

Elle commença à marcher, puis fini par s’élancer, tendant ses bras vers la femme mystérieuse. Elle courut, de toutes ses forces, de tout son souffle, et…. Illian la rattrapa et la retint, fermement entourée de ses bras. Elle se débattit, criant, hurlant, appelant, pleurant. La seule chose qu’elle obtint de la belle créature fut un triste regard. Et tous, enfants, Mère, ils tournèrent les talons et disparurent dans l’obscurité, malgré les appels incessants de Vada.

Lorsque leur image se fut totalement dissipée, la jeune fille se découvrit au prise des trois hommes, suspendue au dessus d’un sombre puit. Sans savoir pourquoi, elle avait le souvenir de sa volonté de se jeter dedans.

Elle ressenti l’impuissance, et les larmes qui lui montaient aux yeux.

Et elle s’effondra.

Elle pleura de longues minutes, des heures peut-être. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait, mais elle se sentait bien. Enfin elle leva la tête et croisa le regard de Zelin.


Plus jamais tu ne t’éloignes ainsi de nous gamine. Allez chercher tes restes dans les profondeurs ne m’enchante pas !

Pardon…

Elle baissa les yeux et se releva, aidée d’Illian. Elle était prête à repartir.
Ils étaient très près de leur but… si près que les autres feraient tout pour empêcher cela.

Auteur : Conteur
18/09/06 11h13 | 1er Galan 3725

Comment j'ai pu accepter ?! Putain on m'avait pas dit que j'aurai affaire à une folle suicidaire !

Il marchait toujours en direction de la supposée bibliothéque, ou bien était ce un sanctuaire quoique c'était le cadet de ses soucis dans l'immédiat. La marche avait été longue, une pause serait bientôt de mise mais après avoir digéré le récent événèment.
Zelin bouillait d'envie de se retourner et de passer un savon mémorable à Vada mais il préféra observer les murs pour s'en empêcher. Les galeries avaient été creusées par l'homme depuis bien longtemps. Certains de leurs outils étaient d'ailleurs encore dans la roche, d'autres trainaient par terre quelque fois accompagné d'une main et de quelques os métacarpiens.
En regardant au dessus de lui Zelin vit que les poutres paraissaient très vieilles même si elles résistaient bien, un magnifique ouvrage et très bien étayé, pensa t'il sur l'instant. Il reconnut de suite la nature du bois : du sypien dicnotius, le bois des mineurs des grandes profondeurs. Il se rappela la carte et les mesures effectuées.
Se pourrait il que les ondes des creuseurs aient raté quelque chose ? Ces arbres étaient d'une très grande résistance et donc fort apprécié dans tout type d'ouvrage de profondeur surtout quand la pression sur les parois devenait extrêmement importanes.
Il se souvint des mines de pierre d'essence sur Vertana. La lueur de ces pierres l'avait toujours fasciné. Leur couleur changeait avec le climat mais quelqu'il soit leur éclat était le même, si fort, si chaleureux. Il repensa à sa vieille lampe de nuit, à sa maison... La nostalgie le gagna.
Il reprit ses esprits et continua sa réflexion. Il n'avait jamais vu de gaspillage chez les mineurs donc soit il y avait eu des galeries trè sprofondes qui ce soit écroulé avec le temps, soit cette crypte avait des secrets bien gardés et des gardiens très astucieux.
Il resta plongé une vingtaine de minutes dans ses pensées avant de prendre une pierre, sur le crâne, qui venait de se décrocher. Il se frotta la tête avant de ramasser la coupable de sa future bosse. Il jeta un regard froid au plafond comme ci ce dernier devait se sentir géné de partir en morceau. Il examina alors de près la charpente qui tenait encore.

Si une explosion avait lieu toute la crypte s'effondrerait sûrement... Excellent pour ne laisser de trace de notre passage.

Il posa son regard devant lui et continua la marche très silencieuse depuis le puits. Son attention se porta sur chacune des poutres afin de déterminer le meilleur endroit pour y poser des explosifs afin que leur retraite ne soit pas plutôt une fuite. Il serait facile de tout faire ébouler par contre les riques de se faire ensevellir était grand.
Jaugeant le pour et le contre il continua de scruter un peu partout aussi bien le plafond que les légères crevasses du sol et les petits cavités faites par les anciens mineurs.
Des traces, sur une des poutres qui semblait avoir pris un coup, attira son attention . Des morceaux de peau séchée, sans doute arraché lors d'une fuite à la manière dont elles se trouvaient. La crypte en restant fermée avait empéché la décomposition de quelques morceaux de peau pensa t'il, mais il revint sur ce raisonnement terriblement idiot.

Stop ! ordonna t'il à la troupe. Regardez bien là ! Apparemment ces lieux ont été visités il n'y pas si longtemps et ceux qui nous ont précédé y ont laissé un peu d'eux.

Il prit un couteau de chasse dans son sac à dos et appuya sur la garde tout en tournant le pomeau. La lame d'une vingtaine de centimètres en fit bientôt soixante et Zelin gratta la poutre à l'endroit des "restes" humains. En palpant le morceau de peau il s'apercut qu'elle n'était pas très fraîche. A ce qu 'il aurait pu en dire elle avait du se détacher il y a moins d'une semaine.
Qu'est ce que cela voulait dire ? Qu'est ce que cette crypte avait de si intéressant pour qu'elle soit visité il y a peu ? La piste de pillards chanceux pouvait être largement écarté vu la manière dont ils étaient entré eux même.
Les questions se bousculaient et les réponses ne venaient pas pour autant. Mais une question l'inquiétait : comment celui qui avait laissé ce souvenir était il rentré ? L'accès qu'ils avaient pris n'avaient pas été ouvert depuis longtemps vu la poussière qu'il y avait donc soit il y a une autre sortie soit il vivait ici soit il était mort... Il s'adressa aux autres.

Faites attention maintenant, nous n'avons croisé personne mais il se pourrait qu'on ne soit pas seul...

Il se tourna alors vers Vada avec un regard ténébreux.

... et pas de fantôme ce coup ci !

Manquerait plus qu'elle commence à nous prendre pour des gamines et à nous trucider.

Il marcha vers Daichi et ouvrant une poche de son sac çà dos il sortit un couteau de chasse identique au sien.

Chacun en a un. Je ne pensais que ca pourrait servir mais faisons avec maintenant.

Il reprit la tête du groupe après les avoir vu tous tirer la lame de son rangement. Zelin jeta alors un rapide coup d'oeil sur sa carte. Il restait au plus d'une centaine de mètre avant d'arriver à leur objectif. Il marchèrent jusqu'à un embranchement et consultant la carte il fut choisi de prendre à
droite parmi les trois directiosn possibles.
Zelin scrutait chaque parcelle de tunnel, lançait des regards inquiets dans chaque trou si petits fussent ils. Pressant le pas les autres augmentèrent le rythme. Zelin regardait sa carte avec plsu en plsu d'anxiété. il sentait un poids, une présence.
QUand ils furent à une quarantaine de mètre de l'accès à la bibliothèque il ordonna de s'arrêter. Il se retourna vers ses compagnons.

Nous ne savons pas ce qui nous attends. Cette cavité est grande et donc parfaite pour camper pour une équipe comme la nôtre... aussi bien que pour d'autre. Ils ont très bien pu piéger l'entrée par sureté. Je vous demande de faire attention quand nous...

Zelin n'eut guère le temps de finir qu'un cri strident se fit entendre dans les galeries. Devant Zelinà une vingtaine de mètre, légèrement dans l'obscurité, se trouvait une créature qui semblait furieuse. Vada se retourna en même temps que les deux autres et Zelin crut l'entendre dire : Maman.
Soudain surgissant de derrière la silhouette une vingtaine d'enfant au sourire tranchant se lancèrent à la poursuite de la troupe.