Palais du Shadowsong > Chacun son tour Archimage...

Auteur : Doxman
15/12/06 17h59 | 14 Aquan 3725

-- Dame Aburale ? Téléporte moi sur Galactica. Le plus loin possible de la Tour des Grands Conseillers. Je ne veux ni être repéré, ni ressentit ni vu. Je pense que tu saisis où je veux en venir ?
-- Bien sûr Thé. C'est compris. Allons-y, attrape ma main.


Aburale... Un souvenir, un ancêtre, une entité magique, une relique spirituelle... Dame Aburale est de retour, cette femme au passé brillant d'obscurité. Une magie indétectable, une élémentalienne, il en restait une ! Une seule, l'unique celle qui sait tout faire, celle qui barre plus qu'elle fait naître, celle dont les sortilèges dépassent les simples voeux naturels de la basique création. Elle respire un air pur, elle créé un air pur, elle sait comment détruire le pollution pour la remplacer en Askarathe, seul molécule inconnue des scientifique, la molécule sans atome la molécule à électron, la molécule qui à jamais annule toute les tensions. La molécule qui en cas de conflit apparaît ou disparaît à volonté dans le seul but d'apaiser. Principal ingrédient du calme et de l'audace Nécrolienne. Princesse convaincue des bienfaits de la mort. Elémentalienne aux traits approfondis, bien loin des éléments elle voit plus loin, plus profond que l'élémentaire. Dame Aburale Créatrice de l'Askarathe, capable de taire toutes manifestations magique. Comment ? Comme toujours en procréant ses molécules miracles. Elle les diffuse assez vite pour que les auras, créatrice de tension, soit dissimulées devant une barrière d'Askarathe, en continue création, car l'aura absorbe.

Enfin, le 9 Aquan 3725 à neuf heure neuf Théran Azhar était téléporté dans la discrétion la plus grande à douze milliards de pas de la Corporation. La téléportation avait dégagé une énorme quantité de magie. L'air avait atteint une pression démesurée, tenir debout relevait de l'exploit. A l'habitude le mana se dissipe dans tout l'atmosphère et même au delà pour les plus puissant. Cependant, ici Dame Aburale faisait plus que son travail, elle annihilait littéralement toute la puissance dégagée par Théran. Particules, grammes, tonnes, au fur et à mesure chaque Askarathe, chargée selon la demande, rendait au fur et à mesure du temps cet air respirable, cette puissance négligeable, cette pression naturelle. Théran lacha la main d'Aburale, leur demain tombèrent au ralentit, chacune en direction de leur corps propre, chacune sans vie, s'avachissant sur leur robe, comme dépourvue de volonté de vivre... Comme s'abandonnant de leur vouée, l'une et l'autre, traduisant un sentiment de peur, de revirement celui de la séparation, séparer deux âmes qui s'étaient promises. Un court silence suivit cette déchéance. Un regard, un sourire... Puis une crampe au ventre, chacun en même temps ! La réalité les rattrapait. Un vaisseau approchait.


-- Il faut que j'y aille Thé. Un...Théran lui coupa la parole avec une intonation aimable, presque aimante et un petit sourire amicale
-- Vaisseau arrive. Dans neuf minutes il sera là, posé à nous chercher. Ne t'inquiètes pas, ici, après mon jeu préféré, il mettront au moins deux cents ans pour localiser le lieu, et la cause de sa disparition.
-- Tu connais mon goût pour ces choses là... Je vais y aller. Le Nécrolia est à moi ne t'inquiètes pas. Tout se déroulera selon nos plans, et le plan "Purgatorisme" est lancé.
-- Merci Ab. J'y vais, sois avec moi ! Aujourd'hui la fleur m'importe peu, j'ai peur pour ma vie. J'espère que tout se passera bien...
-- Tu sais ce que je pense de cette quête, de la personne que tu t'en vas voir, des principes que tu mets en jeu... Tu sais, alors fais. Mais ne te trompe pas...


Une ombre vola. Le Vaisseau arrivait, puis il disparu, rien, le néant. Puis deux pas, lourds, une langue passant et repassant sur deux lèvres fines et noires. Aucune manifestation spirituelle ou bien Magique. Aburale se retourna avec une larme à l'oeil droit, une goutte de sang se dirigeait vers ses jolis traits, ceux de son visage, elle la désintégra d'un simple regard... Elle annihila, accusa, et partit pour Vertana...
Puis, sur cette plaine miséreuse le soleil redevint roi. Plus aucune ombre ne venait entraver son interminable règne se réactualisant chaque matinée jusqu'à son coucher.


Deux jours s'écoulèrent. Théran évitant d'user de la magie, se contentait de marcher, un pied devant l'autre, une inspiration une expiration, ses poumons, ses muscles, sa foie, son envie. Lentement mais sûrement préconisant le secret à son habituelle folie centriste, son égo si vous préférez... Personne ne le reconnaissait, personne ne le voyait, la furtivité d'un félin, l'instinct d'un démon et une acuité qui lui est propre. Il arrivait à la Corporation, le plus gros restait à venir.

Il se reposa quelques heures dans une auberge poussiéreuse. Il nu but rien, ne commanda rien, se posa simplement et reposa ses membres, son esprit perpétuellement en alerte, c'était le sommeil de Théran. C'en était assez. Il se leva, marcha, sortit. Il regarda le toit du monde, cette tour, cet étage ce bureau. Il y croisa un regard. Il sentit son objectif lui sourire. Il sentit cette relique, il sentit son BUT il sentit la neuvième sphère élémentaire, celle qui juste avant la vie, donne la chance du renouveau. Il escalada une par une les marches de la gigantesque tour, il manifestait ses premiers tours de passe-passe. La magie était si dense, les parois si lourde et l'ambiance si terne qu'une pâle imitation d'un visage ou bien l'étrange ressemblance avec un objet ne serai décelable que par très peu d'individus. Il faisait partit de ce peu d'individu, mais pour Théran ce n'était pas un problème. Il montait, marchait. La magie se faisait plus forte, les quelques archimages croisés dans l'escalier commençaient à regarder étrangement les cachettes de Théran mais jamais elles ne bronchaient...

Enfin il était arrivé. Il se posa, face à l'entrée, patientant... Avachi contre le mur, son pieds gauche relevé et ses bras croisés lui fournissait un équilibre optimale. Avec cette posture nonchalante il se préparait à accueillir le chef du Grand Conseil.



* Terluan... Je suis là. Sors *







EDIT Aurel : Finis vite, et mp-moi quand c'est fait sinon je le verrai pas ;)
PS : Un nuage électronique sans noyau ? Hum... J'aimerais bien voir quelle tête ça a ^^
EDIT Dox : Ouais, une quantité infinie d'électrons libres qui rendent les charges positives dégagées par le Mana simplement indésselable au delà de la barrière, ça marche pour les charges négatives du mana et donc une décharge positive de la part de la Dame ;-) La tête, j'sais pas invisible, simplement une grosse densité de l'air comme la force spirituelle dans Bleach :roll: (profite du HRP pour filer ses idées)

Auteur : Aurel
25/12/06 16h20 | 24 Aquan 3725

Un instant d'éternité. Le choc approche, tous deux le sentent, tous deux le savent.

* Terluan... Je suis là. Sors *

Bonjour, Théran...

Voix éthérée aux frontières de la conscience du Wizard.

Théran bondit juste à temps, sa cachette explose dans une gerbe de flammes. Tout commence très vite, comme tous deux s'y attendaient. La porte du bureau de Terluan n'est plus que cendres, l'Archimage se tient derrière, campé sur ses deux jambes, toisant le Wizard. La puissance brûle l'air environnant, les deux êtres se font face. Un sourire étrange fend le visage de Terluan. Ses yeux brillent d'une intense lumière rouge. Le monde extérieur n'existe plus, seul l'instant compte, la tension dans les esprits, la certitude que tout peut finir en une fraction de seconde, mettant fin à tout ce qui a été entamé.

Le Wizard et l'Archimage se font éclair. Leurs corps lames affilées. Leurs esprits s'affrontent.

Attaque fulgurante de Théran, la moitié du bureau de Terluan n'est plus que poussière. L'Archimage, pour la première fois depuis longtemps, craint pour son existence. Le danger le stimule, le sort de l'ennui dans lequel il était figé. La magie déferle, une tempête d'énergie secoue le sommet de la tour du Conseil.

Petite pause. Les deux êtres se font faces. Au loin, on entend les hurlements des sirènes. Terluan hoche la tête, un sourire aux lèvres. Le décor change.

Le Wizard et l'Archimage sont maintenant dans un lieu indescriptible, dans des limbes éthérées. Il n'y a plus ni haut, ni bas. Pas de monde extérieur. Rien ne pourra les déranger ici.

Voici l'entrée du Voile, lâche Terluan doucement. Je ne peux pas aller plus loin, mais ce lieu suffira à notre affrontement.

Savez-vous pourquoi je suis là ?

Bien sûr. Mais tout est tellement plus simple lorsque l'on combat. A quoi serviraient nos pouvoirs si nous ne nous en servions pas ?


Et l'affrontement reprend, acharné. Tous deux donnent toutes leurs forces, dans un combat qui pourrait être le dernier. La magie coule dans leurs veines. Leur sang coule sur le sol. Il faut continuer, encore et encore, tout donner, pour enfin vaincre. Le combat... Le moyen le plus simple pour régler des problèmes. Une formalité incontournable.

Les lames aiguisées s'affrontent. Choc de titans. A eux deux, ils pourraient détruire le monde. A eux deux, ils ne sont qu'une goutte dans l'immensité du Voile.

A travers eux, de gigantesques enjeux. De l'issue de leur combat dépendra l'avenir de Galactica. Leur combat changera tout... ou ne changera rien, figeant le monde dans un éternel immobilisme.

Nouvelle pause. Les deux combattants reprennent leur souffle. Terluan pose une main sur sa poitrine, et en sort une étrange et macabre sphère de lumière noire. Nouvel Oxymore dans un monde qui en est plein. Inconsciemment, Théran frissonne légèrement. Une soif inextinguible de puissance l'étreint. Son but est là, juste à portée. La Mort. Ultime. Porte vers un autre monde. Déjà il entend les Ombres chanter.

Si vous parvenez à me vaincre, Théran, je serai avec vous. La Mort vous suivra. Mais pour cela, vous allez devoir faire votre maximum. Tout donner. Car je serai l'adversaire le plus dangereux que vous rencontrerez jamais.

Terluan absorbe de nouveau sa sphère. Et le combat reprend.


HRP : Désolé, c'est très court et très nul, mon emploi du temps actuel ne me permet pas mieux... :s

Auteur : Doxman
27/12/06 23h01 | 26 Aquan 3725

Rendez moi ça !!! C'est à mon tour de l'avoir ! Rendez la... Rendez la... Rends la moi !

Théran avait changé... Au fur et à mesure du combat, au fur et à mesure des changements des évènements ; son calme, sa sérénité l'avait abandonné, pire encore il les avait abandonnés. Il combattait avec haine, malêtre et souffrance. Tous ces sentiments qui depuis la nuit des temps il avait refoulé, ces manifestations physique et caractérielles qui par leur absence le particularisaient. Il devenait ce que toujours il s'tait défendu, un Azhar comme les autres... Comme tant avant lui, si faibles et si rustres. Mais il avait ce "ça" en plus, il le sentait monter en lui, lentement suffisament pour le rendre confiant.

Doucement, la bure grise, noire qui faisait de Théran cet être obscur et sans détermination aucune, se transformait. Ce tissu de mensonges que Théran avait mis des années à se fisseler, des années à ce matérialiser en une courte journée il allait le détruire, l'annhililer comme ci de rien n'était. L'oeuvre de toute sa vie, sa seconde vie celle de ce lord dont peu connaissent la véritable provenance, la véritable naissance, la véritable cause de sa procréation, sa véritable prophétie celle de sa vie et peut-être, aujourd'hui, mettrait-elle en jeu celle de toute la galaxie. Toute une vie, pour un combat, une fausse personne pour une révélation ultime celle d'un pouvoir ultime pour une organisation ultime, Wizards depuis la Création, menteur depuis son éveil. Théran et son aboutissement.

De fil de laine, de coton en fil de polyesther une par une les mailles de cette bure mysthérieuse se transformaient. Elles redevenaient ce que Théran avait toujours caché, elles redevenaient symbole de ce faux-démon. Aujourd'hui le génie des bidonvilles galacticains revenait, encore plus grand plus fort que jamais. Désormais vêtu de cette tunique aux coutures parfaites, blanche, à la doublure noire, cette merveille s'alliant à merveille avec son visage livide et ses larmes noires, coulant en permanence de ses yeux vivants, eux. Cette veste, divisée en deux parties, fendues en son centre pour laisser place à un nouveau sabre... Une nouvelle lame...


Et bien Archimage... S'il n'y a d'autres moyens pour obtenir mon du que de vous le subtiliser, alors je subtiliserai. Préparez-vous, à combattre comme jamais vous ne l'avez fais. Préparez-vous à en découdre avec le garçon qui à ses huit années avait déjà trouvé la sortie de votre immense voile... Préparez-vous, à perdre devant l'imminence de notre grandeur ! Nous Wizards...
Eklidhïa dum Tidim ! ! !


Une larme coulait de l'oeil droit de Théran. Il avait prononcé sa première incantation, sa préférée, pour invoquer son arme préférée. Un fourreau venait d'apparaître sur la hanche gauche du Wizards. Il déformait la bande gauche qui descendait de sa veste. Ce fourreau était blanc, comme tout le reste. La main droite de Théran se posa dessus. La main gauche du messi essuya la larme. Ses yeux fermés, ses lèvres dessinèrent :

Incantum... Gor... Dibium... Manalomna... Stirdiapt...

Plusieurs enveloppes corporelles, à l'image du Théran d'origine, poussaient. Toutes entouraient les deux combattants. Lentement, chaque doigts de la main droite du Wizards se refermaient sur son sabre. Langoureusement cette main soulevait la lame... La tension augmentait.

Néglidob Organhïa.

Entamons enfin les choses sérieuses.


Chacune leur tour les enveloppes corporelles prenaient vie, au détriment de la principale. Chacune bougeait chacune avançait vers sa cible. Mais l'archimage comprit. Le premier sort visait à créer des clones, le second à détacher l'âme de Théran à son corps. Ainsi il pouvait se balader d'hôte en hôte quand il le voulait. Il était cependant étonnant que Théran use si aisément de ses sortilèges les plus courrants alors qu'ils étaient dans le voile... Une petite centaine d'années qu'il n'y était pas entré, mais pourtant toujours cette expérience, jamais oublié. Remarque... Pour oublier cet univers il faudrai presque le vouloir...
L'archimage leva la main, une trentaine de créatures du voile annéantirent les clones. Un seul survécu. Celui qui quelques instants plus tôt était notre original. Le sabre d'outre tombe avait tranché, puis désintégré chacune des invoquations.


Quel jouissance que de se battre enfin avec son vrai visage... On se retrouve, après toutes ces années de dérisions et de rêves insensés. Nos personnes retournées à leur état le plus primitif, riche de leur passé déchu... Notre force n'a de comparable que notre expérience. Aujourd'hui aucun de nous deux ne devrait disparaître. Mais si tel est ton souhait... Alors je l'exaucerai et t'exterminerai.
J'ai mal rien qu'à l'idée d'effacer tel édifice que le tiens. Je souffre, plus que je ne fais souffrir...

Trève d'éclaircissement, ton futur est sombre...

Terluan. Pour la dernière fois, donne-la moi...


Théran marchait vers l'Archimage, le fixant de son regard vide. Son calme retrouvé. Dans ses entrailles de l'énergie en fusion, une force inexplicable renaissait... C'était le bon jour, au bon endroit.