Siège de la Corporation Galactique > La cour des arcanes.

Auteur : Namaj Vüenthal
01/09/06 18h05 | 59 Desertan 3724

La chaude soirée de Desertan venait à peine de commencer sur Galactica. Personne ne savait pourquoi tout le monde avait les même saisons en même temps : on ne différenciait ni les hémisphères ni les planètes, une étrangeté de l'administration, une de plus se disait Malinia qui essuyait se rattachait les cheveux. La chaleur l'avait obligée à s'habiller légèrement. Elle portait un t-shirt bleu assez large du style relâchée, cool, ainsi qu'un jean relativement délavé qui terminait aux tibias mais qui moulait légèrement les fesses.
Alors qu'elle parcourait un gigantesque couloir pavé en marbre blanc, elle s'interrogea :
« dois-je bien faire ce discours ? Je n'ai jamais vraiment aimé le contact avec les hommes. Mais maintenant ? » Elle eu une pensée pour un de ses amis : Trévor, qui lui avait donné confiance en soi, un peu plus, suffisemment pour qu'Anahita - revenue dans le corps de Malinia - ait plus d'assurance, plus d'hardiesse.

Elle fit le nécessaire pour avoir une salle de conférence et, en espérant ne pas faire le même « flop » que Keyrato naguère, elle pris une grande bouffé d'air et abaissa ses paupières. Pendant ce temps, des gens arrivaient, discutaient entre eux, se demandaient de quoi il pouvait bien s'agir, surtout venant d'une ancienne « grande personne » comme disaient certains, mais pour Malinia, elle était juste une personne altruiste, altruiste pour les planètes et ce qui se trouvait dessus.

Ses yeux se rouvrirent, ses lèvres tremblèrent durant un très cours lapse de temps et remuèrent plus amplement. L'air qui s'échappa de se bouche se transforma en mots.

« Humains, mutants et autres espèces supérieurement intelligentes comme disent les naturalistes, bonsoir.
Je vous présente aujourd'hui un nouveau groupe qui se réunit au sein de la cour des arcanes. Ce groupe éponyme est un groupe fermé, mais pas totalement. Notre but et non pas nos idéaux, car vous vous demandez 'quels sont vos buts ?' est simple, et vous comprendrez sûrement du premier coup. Nous voulons libérer l'homme de toutes les contraintes morales qu'il subit sans s'en rendre compte. De plus, comme cela relève de l'impossible, nous pourrons simplifer en ceci : seul un groupe d'hommes libérés peut gouverner - sans la conotation péjorative du mot - les hommes non libres.
»

Elle se tut.

« Mais qu'est ce que j'ai dis ?» dit-elle à voix basse. Trop tard pour reculer. Tant pis. Et puis au point où tout le monde en est...