Siège de la Corporation Galactique > Moi, à mon ...

Auteur : Thorin
28/04/07 23h41 | 73 Vertan 3725

Bisounours, je lui fais des bisous...
...chantonnait Thorin arrivant au siège, équipé d'un magnifique, non, sublime bisounours électronique tout dernière génération. Attisant la curiosité de nombreux empereurs, il se rendit dans une salle.
Peu importe si l'on l'écoutait, ou si on le huait.
Il avait accompli sa révolution religieuse personnelle, s'était réformé, et reformé.

Maintenant, il fallait exprimer le bonheur et la joie aux autres.



Notre monde est plein de haine.De violence.De meurtres.Et de tromperies, mensonges, hypocrisies, saletés, connards, abrutis, salauds.
Quand on sort de chez soi, on y voit de la crasse et de la poussière, des ordures ménagères, des pauvres trainant dans nos rues hivernale, sacrifiés sur l'autel de la Connerie Infernale. Parsemant cette vision apocalyptique de notre univers, quelques dégénérés voient quelque espoir dans leurs rêves.
Allez-y ; cette espoir dit malsain qui vous confine au fond de votre matérialisme primaire, débarrassez-vous-en, annihilez-le dans le brasier de votre esprit amer.


Des milliers de bisous....

Cessez donc d'écouter ce que nul ne vous dit, pédants ! Cette rumeur générale parcourant vos maisons pieuses n'est qu'un tissu de mensonges trônant sur cette idée fallacieuse que le bonheur n'est plus permis que par l'argent.

Le monde, il est le votre ; ce monde, il est autant dans votre tête que dans la réalité que vous adulez. Vous pouvez le changer, non pas en balayant les pauvres pour vous donner bonne conscience ; non pas en affirmant votre réussite en vous comparant à plus faible que votre science ; non pas en dédaignant toute parcelle d'espoir résiduel qui perturbe vos sens !

D'aucun se demande si le paradis après la mort existe, moi, je le dis, le paradis, il est là où vous voulez qu'il soit.


Un bisou sur la joue,
Un bisou dans le cou.
Car mon p'tit Bisounours,
Il adore les bisous.

Auteur : Kétanolan
29/04/07 00h00 | 73 Vertan 3725

Thorin mon cher.

Kétanolan apparut de nulle part en s'adressant à Thorin.

Mon cher voyons nous vous l'avons déjà dit, il ne faut pas quitter votre chambre tant que vous n'êtes pas guérit. Allons suivez moi je vous prie je vais vous ramener avec mes deux amis en blouse blanche. Je vous promet que vous aurez droit d'avoir une autre peluche.

Kétanolan s'avança vers Thorin en lui tendant une main. Il attendait que Thorin le suive.

Auteur : Seal
20/05/07 00h36 | 19 Volcan 3725

Allons allons, que de grands mots !

Les grands yeux émeraude de Seal brillaient de vie tandis qu'elle s'avança vers l'orateur. Le faible soleil printanier caressait sa peau brune et faisait briller les mille bijoux qui ornaient son corps. La femme partit d'un grand rire franc, rejetant ses lourdes boucles sombres dans son dos. Les plis de sa longue robe rouge volèrent sous un courant d'air porté par une porte qui claqua, dévoilant des pieds nus.

Que de grands mots pour dire si peu de choses !
Alors quoi, il suffit de vouloir le bonheur pour être heureux ?

La femme rit de nouveau et sautilla jusqu'à l'homme. Elle tourna avec légèreté sur elle même et vint se placer juste lui, posant ses mains sur ses épaules et son regard sur les quelques badauds présents dans la salle.

Allons messieurs dames, réagissez donc ! Je viens d'arriver en ce lieu avec mes compagnons, et cette ville qui est pourtant la plus puissante de notre monde est aussi morte qu'une plaine de Desertica !
Monsieur .... - l'orateur, qui avait détourné son attention sur une poutre, baissa les yeux sur la nouvelle venue avant de lui répondre.

Thorin...

Monsieur Thorin vous offre la possibilité de débattre d'un sujet si passionnant, et vous restez là, pauvres larves apathiques, à ne pensez que tourner en dérision un homme qui, malgré une forme peu conventionnelle présente, je pense, bien des intérêts.
Enfin, si votre préférence va à de futiles discussions ponctuées d'un humour rustre, c'est votre droit. Moi je vais vous répondre, monsieur Thorin.
Le monde n'est notre. La vie l'est. Certes les deux sont liés, mais pas indisociables. Voyez vous, je prône une liberté totale pour tous. Je pense qu'alors, sans obligations, l'homme pourra partir en quête de bonheur. Toutefois, je ne le vois pas assez mature pour être débarassé de toute forme d'autorité.
Ensuite, le paradis... quel grand mot, toujours. Vous parlez bien. C'est comme une mélodie qui résonne à mon oreille. Elle me donne envie de danser ! Mais ce n'est pas le moment.
J'aimerais que vous me parliez. Que je vous comprenne d'avantage. Votre vision du paradis, et de la quête du bonheur, m'interessent.
M'accorderez vous ce plaisir ?

Elle rit de nouveau et se plaça face à l'homme, les mains dans le dos, ses nombreux bracelets se cognant dans une douce musique.

Auteur : Thorin
28/05/07 21h07 | 28 Volcan 3725

Elle était d'ores et déjà bien mal partie. Dès lors qu'elle posait une question en s'attendant une réponse qu'elle pourrait comprendre sans y réfléchir pendant des jours et des jours, elle n'avait pas la moindre chance d'en saisir la portée...

A ce corps délicieux, j'accorderais bien des plaisirs...Pourvu que ce soit là, maintenant, tous vos désirs. Car je ne suis pas disposé à mener un combat de rhétorique, ni à m'apercevoir que votre demande n'était qu'affablement cynique.

Vous me demandez de vous expliquer le bonheur ; le bonheur, c'est l'Eveil, mais qu'est-ce que l'Eveil ? Nous ne sommes pas au bon endroit pour en parler, car il n'y a pas de mot pouvant vous exprimer ce dont il s'agit ; et pour le trouver, il n'existe pas 2 manières, il n'en existe qu'une.

Il vous faudra chercher.

Evident, me répondrez-vous, en fait, non...
Car vous, comme les autres, vous refusez de chercher ; vous voulez d'abord, avant toute recherche, savoir ce que vous aurez à la sortie. Vous ne voulez pas avoir de surprises, et si vous cherchez le bonheur, vous ne pouvez supporter de ne pas savoir d'avance à quoi il ressemble, d'en avoir un avant gout.

Vous avez prononcé le mot quête, et grand mal vous en fasse. Il ne s'agit pas d'une quête. Il n'y a aucun moyen pour arriver à cette finalité. Chaque moyen que vous utiliserez est une fin en soi.
Vous trouverez le bonheur en méditant sur votre être, mais vous ne devez pas méditer sur votre être afin de trouver el bonheur : il s'agirait là d'une quête.
Vous devez méditer sur votre être pour trouver votre être, savoir ce que vous êtes. De là vous sera possible le bonheur.

La bonheur, oui ; pas le bien être...matérielle et superficielle notion qui ne dure pas dans le temps.

Et qu'est-ce que le paradis ? Mais diable, le paradis ne dépend que du sens que vous donnez à ce mot. Toute recherche de la perfection étant vaine, le paradis n'est pas parfait et il ne peut exister matériellement.
Mais le paradis, même vivant dans la misère et le dénuement, vous pouvez l'atteindre. Lorsque vous aurez trouvé l'Eveil, il vous semblera si pathétique de désirer une vie luxueuse. Quand vous serez Eveillée, ma chère dame, vous saurez ce que vous êtes , et savoir ce que l'on est apporte la connaissance de notre volonté, notre vraie volonté.
Pas du confort matériel qui n'apporte que du bien être, pas de recevoir de l'amour, qui ne flatte que l'égo. Le vrai Eveil, c'est simplement la volonté de vivre. vivre, non pas pour gagner, non par pour tuer, ou pour se prélasser dans le luxe et la luxure. Non, vivre pour voir se succéder les matins, les uns après les autres. Vivre pour voir les gens naitre puis mourir. Vivre pour voir jusqu'au dernier rayon de soleil qui illumine les paysages. vivre pour vivre. Car la vie non plus n'est pas un moyen, la vie est simplement une fin en soi.


Et le regard de Thorin finit par se perdre dans une admiration jouissive d'elle...
Oui, quelle belle poutre, se dit-il...

Auteur : Sharja Karnatos
29/05/07 17h32 | 29 Volcan 3725

Gracieuse, élégante, charmante... une once de parfum des 5 fleurs du printemps ... une poignée de senteur du champs des fées ... et une pointe de douceur aphrodisiaque.

C'était elle.


- Bonjour mon toto. Vous souhaitez discutez bonheur ? Il va me falloir vous l'enseigner de milles et une manière pour bien cerner sa signification la plus ... profonde.

Laissez moi vous expliquer le souffle chaud glisser sur votre nuque pendant que vos pensées vagabonds au gré de votre imagination.
Laissez moi vous expliquer le contact ferme mais délicat entre deux êtres dont l'union rime avec perfection.
Laissez moi vous expliquer comment en si peu de temps devant l'infinité des temps, une simple nuit peut vous transformer en animal féroce ... ou en agneau.

Les instincts primaires sont présents en nous, ils nous guident dans nos moments les plus intimes... ceux qui vous apporte jouissance et ... bonheur.

Ce bonheur dont vous nous parlez d'un langue adroitement maniée est, dans mes moeurs, encore plus étroitement lié au plaisir les plus ancestraux, ceux qui nous ont permis de survivre. Je parle évidemment d'une relation entre deux sexes opposées.

Tel est selon moi un infime entrabaillement laissant apparaitre les raies rayonnantes du bonheur. Pourquoi cherchez un idile, un rêve comme le paradis quand on a tant à portée de main et qu'il suffit simplement de se servir ?


Elle laissa doucement glisser sa main sur son torse et s'éloigna avant de se retourner et planter son regard dans le sien