Siège de la Corporation Galactique > Un différend peut se résoudre

Auteur : Kétanolan
20/10/07 17h09 | 23 Galan 3726

Ces temps derniers ont été bien calmes et en même temps si agités. De discutions politiques à diplomatie réelle, on aura presque tout vu. Pourtant, lorsque la guerre revient, tout s’envole.
Aujourd’hui, après tellement de réflexion, il revenait quand même. Qui donc ? Celui qui par ses paroles en avait blessé beaucoup. Celui qui par ses idéaux, avait sombré dans le manque de respect le plus total, le manque de compréhension, presque la mégalomanie mais à échelle raisonnable. Cela ne touchait que les esprits et non les états. Mais les états dépendent tellement des esprits. C’est ainsi qu’après plusieurs semaines de retraite, de réflexion et surtout d’étude de la situation, Earl Fillmore, le Commandant en chef des armées Atlantes, remplaçant du disparu Kétanolan et diplomate des Cendres Célestes s’avançait de nouveau dans les couloirs de l’assemblée. Peu nombreux étaient ceux qui ne tournaient pas la tête en le voyant arriver. Pourtant, malgré que beaucoup pensent que rien n’a changé, beaucoup de choses étaient différentes. Il s’avança dans une salle ouverte et par curiosité, quelques dirigeants et représentants entrèrent. Un processus bien banal pour une discussion qui allait encore risquer de mal tourner. Pour lui, il n’était pas question de rentrer dans des débats sordides du meilleur ou du plus fort de tous ou encore du plus intelligent. Il serait comme il l’a toujours été. Honnête, droit et respectueux. Toujours, ce n’était pourtant pas le mot. Il allait le démontrer rapidement.


Mesdames, Messieurs, bonjour.
Je me présente car même si je ne doute plus que quasiment tout le monde me connaisse, il peut encore y avoir certains qui ne me connaissent pas. Je suis Earl Fillmore. Commandant en chef des Forces Armées Atlantes au grade de commandant. Je gouverne en Atlantica et je suis devenu très récemment Premier Ministre des Cendres Célestes. Si je suis ici aujourd’hui, malgré beaucoup de rancoeurs envers moi, c’est pour essayer d’apaiser les esprits et surtout de faire en sorte que beaucoup me comprenne ou plutôt que chacun comprenne mieux ce que je pourrais rechercher.
Il y a quelques semaines, j’ai observer un acte que je trouvais assez bas, lâche et qui ferai rager plus d’un dirigeant. Un ami cher perdait sa flotte contre un groupe d’homme sensé rester pacifique avec mes amis et moi-même. Cet acte fut une goutte d’eau dans un vase déjà débordant. La situation paraissait, pour de nombreux dirigeants Célestes dont je fit partie, intolérable et voulant le montrer, nous avons monté un plan de protestation. Mal interprété, il a été le moteur de bon nombre de règlement de compte et je dois dire que je n’ai pas fait beaucoup pour arranger les choses. Peu de gens voir personne n’a fait quoi que ce soit pour cela. Je suppose qu’il fallait que chacun crache son venin un bon coup histoire de se sentir mieux après.

Bref, comme j’ai eu l’occasion de le faire d’une autre façon, aujourd’hui je ferai preuve de courage. Il en faut pour faire ce que je vais faire comme il en a fallut pour faire ce que j’ai déjà fait. Aujourd’hui, je tiens à présenter une nouvelle fois mes excuses aux dirigeants du Philou Land. Les dirigeants de l’Armée Pourpre, qui se sont sentis bien viser, lors de différentes attaques que j’ai portés, ont eu tord mais je m’excuse si cela les a offensé. Il est certains que les autres dirigeants n’ont pas eu à se plaindre autrement. J’ai une pensée pour le Grand Conseil. Pourquoi ne demandez-vous pas de l’aide ? Vous êtes débordés et j’ai eu tord de ne pas vous comprendre. Depuis longtemps, vous êtes les cibles d’attaques et la corporation suite au passage des Wizards notamment. Bref votre situation est difficile et je m’excuse d’avoir accuser le conseil de ne plus êtes à la hauteur.

Endymion, Lidhyle, Ouzine, soyez assurés que vos agissements que je qualifierai de droit envers moi, jusqu’à présent, ne m’incite que du respect envers vous. Je ne saurais pas contrevenir à cela que ce soit aujourd’hui ou demain. Je souhaiterai quand même avoir des explications de la part du dirigeant de l’Empire Platin. Ce dernier était un homme respectable autrefois et un bon ami. Depuis quelques semaines, il montre un visage qui ne lui ressemble pas du tout. J’aurais aimé comprendre cela et savoir ce qui aurait pu motiver ce dédain et même l’hostilité envers la communauté Atlante même bien avant les altercations que j’ai jusqu’ici évoqué.

Je vous laisse maintenant la parole afin de vous exprimer clairement et simplement sur ce sujet. J’espère juste que vous ne partiez pas dans des débats sans fins et sans intérêts. J’ose espérer que la grande clémence de beaucoup ici sera sollicitable.


Earl Fillmore avait vu rentrer beaucoup de monde depuis le début de son discours. Il avait fait sensation sur beaucoup de monde jusqu’ici mais les personnes qu’il visait en serait-elle également touchées ? L’avenir le dira.

Auteur : Kossnei
20/10/07 18h06 | 23 Galan 3726

Tant de choses avaient changé, et tant de monde l'avait accepté sans vraiment s'y opposer. Certains s'étaient battu contre cela, certains s'étaient levés, mais comme chaque homme qui se lève, étaient retombés bien plus bas qu'à l'origine.
Kossnei avait changé, au sein du Mikanésia, sa personnalité s'était affinée mais ses traits comme ses pensées s'étaient durcis, il n'était plus le même qu'avant, oubliant l'amitié à sens unique, favorisant la réelle fraternité, haïssant trois fois plus ses ennemis, mais pardonnant plus facilement.

Le pardon, qu'est-ce donc que le pardon? Il y a le faux pardon, et il y a...


<<Le vrai pardon, Earl, mon ancien compagnon, avec qui je vécus une bien belle mais aussi tragique histoire en Vertana, vous souvenez-vous? Enfin là n'est pas la question, je disais donc...>> Kossnei avait pénétré dans la salle en poussant tout le monde, se frayant un chemin rapide pour être le premier à répondre. Il avait attendu ce moment depuis longtemps.

<<Le vrai pardon, savez-vous ce que c'est? C'est l'absolu contraire de la rancune, mais le partiel contraire du faux pardon. Qu'appellé-je le faux pardon?
C'est celui que de nombreuses personnes vont proférer ici, mon vieil ami... Les excuses que vous entendrez ici ne seront pour la plupart qu'un leurre pour vous attirer dans un piège. Vos ennemis sont partout, et tenteront de vous faire voir une chimère, imitation quasi-parfaite de la réalité apparente, mais bien loin de la vérité.

Prenez garde, je vous le dis.>>


Kossnei observait l'Atlante, sachant pertinemment que, même dissimulé sous son capuchon, son regard serait perçu. Mais serait-il compris?
Il décida d'affiner ses propos, et reprit d'une voix monocorde, espérant que les faibles esprits s'endormiraient sous cette litanie.


<<Je ne suis pas un ingrat, Earl. Je ne vais pas sans ignorer que chacun de nous a fait des erreurs, les vôtres étant - excusez-moi de ma franchise - les plus lourdes, mais je le répète, je ne me conduirai pas comme un ingrat.
Je vous porte un peu moins bas en estime après ce que vous avez fait publiquement il y a quelques minutes, et j'espère que vous continuerez sur cette voie qu'est la sagesse et surtout la sobriété.
Il n'y a pas de mal à se laisser aller à la mégalomanie de temps à autres, je suis bien placé pour en parler d'ailleurs, mais il faut savoir s'incliner de temps à autres. Là encore je sais de quoi je parle.

J'espère que vous comprendrez mes propos, et y saisirez à la fois la consience et l'aigreur. Enfin, je suppose que vous aurez retenu la leçon... Prospérez, mon ami, et faites-vous petit, pour une fois. Suivez-donc ma voie.>>


Après ces quelques propos, le dirigeant de l'Empire Platin alla s'asseoir sur un banc relativement proche de l'estrade. Il en aurait, des choses à dire...

Auteur : Kétanolan
20/10/07 20h45 | 23 Galan 3726

Earl regardant Kossnei pensa à cet instant retrouver celui qu'il n'avait plus vu depuis bien longtemps. Cela le ravit. Pourtant, des zones d'ombres subsistaient encore.

Mon cher ami, merci pour vos encouragements. La prospérité aura lieue si l'Atlantica ne s'efface sous les eaux de nouveaux pour une durée probablement infinie. Cela n'a pas encore été décider. Nous verrons cela en temps et en heures.

Je voulais savoir qu'est ce qui vous a tant fait changer. Des rumeurs vous disent sur Mikanésia depuis quelques temps mais je préfère écouter les personnes en jeu que les rumeurs peu fiables. J'espère que votre rancoeur que je ne comprend toujours pas s'effacera si ce n'est pas déjà fait car si j'en suis affecté de mon côté ce ne sera motivé que par la votre.

En tout cas je vous remercie d'avoir prêter attention à ma démarche.


Earl Fillmore finit son discours sur ce geste de bonne volonté. Il en avait toujours eu envers son vieil ami mais ces derniers temps, l'affrontement était devenu une vieille coutume à sens unique. Cela il ne l'avait jamais compris.

Auteur : Kossnei
22/10/07 18h06 | 25 Galan 3726

Un instant de flottement, d'incrédulité, puis l'Atlante avait pris son élan et avait une nouvelle fois sauté dans l'arène et comblé le vide qui s'était installé au milieu de l'amphithéâtre maintentant que chacun s'était plus ou moins confortablement installé.

Courte prise de parole, mais les propos étaient clairs: pas question pour les deux parties de se répandre en excuses, l'orgueil équivalent de ces deux hommes les en empêcheraient. Mais l'implicite était là, fort heureusement.
Peu furent ceux qui avaient calculé, mais l'on en voyait sourire quelques-uns dans l'assemblée, on aperçevait des célestes, l'on perçevait du pourpre.
Réconciliation? Loin de là. Simplement tolérance. Accepter le pseudo-pacifisme s'efforçant de paraître plus réel que sa désignation.

Il faut dire que ces temps-ci les efforts étaient partagés, cela pouvait mener à une situation intéressante, encore faudrait-il savoir en profiter... Kossnei prit la parole pour répondre à Fillmore avant de faire part de quelconques réflexions. Le temps s'imposait.


<<Earl, Earl, voyons... Seriez-vous devenu sage? Vous savez le paradoxe que l'on énonce à ce sujet: les ragots sont totalement faux, mais la vérité n'y réside pas moins.
Je ne suis absolument pas résidant du Mikanésia, mais fut un temps où je l'étais. Enfin je pense vous n'ignorez pas cette partie du sud, nommée Helgan, où j'ai élu domicile après la prise de pouvoir de Katarilis.
De plus, mes passages sont fréquents chez mes amis Firuba et Endymion, vous vous en doutez.
Voilà la cause de ces rumeurs à moitié vraies.>>


Il se mit à faire les cent pas, regardant alternativement la foule et Fillmore, montrant sa nouvelle cape à un ou deux Aurors, souriant à certains amis reconnus parmi l'auditoire.
Puis il reprit, très stoïquement.


<<Vous parlez de ma rancoeur, cher ami, vous dites d'ailleurs en ignorer la cause... Mais avez-vous seulement pensé à prendre un point de vue objectif? Celui d'un état qui, par son besoin d'avancer très - ou trop - vite, pille et effraie les jeunes dirigeants. Celui d'un dirigeant qui a frôlé la mort par dépit, qui a eu envie de reprendre vie après une déprime interminable, après la vue de son état déchiré par les mains et les charmes habiles d'une jeune peste. Celui d'un peuple qui a souffert, et qui réclamait une once d'humanité.
Je me suis vu dans l'obligation, soyez-en assuré, de faire cela.

Et puis, bien sûr, vous n'avez pas apprécié...vous et quelques célestes. Néanmoins, vous, et vous seul, avez osé insulter le blason platin. Je ne dis pas que vous n'en aviez pas les raisons, mais vous avez traité ces soldats d'incapables, ces dirigeants d'irresponsables, mais que savez-vous de la gestion d'un état? Dois-je rappeler ce que vous avez dit?
Et dois-je démontrer ici-même que les prouesses d'un amiral ne naissent pas de claquements de doigts? Que son grade a dû se mériter?
Vous n'étiez que le second de Kétanolan, vous n'avez pu qu'effleurer quelques bases, je comprends.

Apprenez donc, et je suis sûr que bientôt, vous commencerez à comprendre que nos affaires étaient très bien gérées. La preuve est, qu'en état indépendant, les attaques subies ne venaient que d'excédés du genre de vos subordonnés. Notre état s'est forgé un nom, mais sous l'eau l'Atlantica ne l'a jamais vu. Et à son retour, elle n'a jamais voulu l'admettre.

L'accepterait-elle maintenant? Si vous êtes prêts à ravaler votre fierté et à avouer que vous vous étiez peut-être trompé, je ne nierai pas que vous aurez fait mieux que ce que je serais capable de dire aujourd'hui à cette assemblée.>>


Et, désignant la foule d'un geste théâtral, il alla se rasseoir. Le ton était resté correct, mais de telles paroles ne pouvaient être prononcées sans une certaine amertume. Calme, rester calme. La récompense viendrait sûrement.

Auteur : Kétanolan
22/10/07 19h39 | 25 Galan 3726

Tout se mérite. Fillmore le savait, bien sur, mais qui peut l'admettre en toute circonstance?
Aujourd'hui, ses interlocuteurs montraient beaucoup de volonté à faire que cela s'améliore. Ainsi, le problème pourrait-il se résoudre?


Mon cher ami, je vais sûrement en étonner beaucoup. J'ai fais une erreur. Je l'admet car je ne vois pas pourquoi il me serait impossible de l'admettre.
Je n'ai pas su voir ce que je me refusait possible. Maintenant mon orgueil peut me jouer des tours, ici je le mettrai en défaut. Mon vieil ami je m'excuse de ne pas avoir considéré l'Amiral Mana-li comme il se devait. Néanmoins, bien qu'elle soit une formidable meneuse d'homme, les réaction vous concernant ne me faisait pas croire à la légitimité de son rang. Chacun son point de vue, sur ce coup là, le mien était erroné. Vous n'avez pas eu à me le prouver mais cette réflexion que j'ai entamer il y a maintenant près d'un mois m'a permis de le voir.

Maintenant, je souhaite vous le dire, à l'heure d'aujourd'hui, je ne suis pas sur que cette salle soit celle de mon départ ou celle de mon retour. La question se pose encore. Nous verrons cela en temps utile.
Pourtant je suis sur que ma considération, bien basse actuellement, saura remonter avec le temps et les actes. Quoi qu'il en soit, j'ai des réponses voir toutes mes réponses de votre part et j'espère voir vos compagnons d'armes ou d'autres dirigeants venir discuter comme vous l'avez fait jusqu'ici à nos côtés. De votre côté prendrez vous la mesure de la maturité même du plus petit céleste actuellement encore bataillant pour se faire un nom. Je pense que comme moi, vous l'aurez remarquer, nos membres les moins évoluer montrent de grands potentiels dans ce domaine et peuvent parfois en étonner plus d'un grand.

Encore merci d'avoir répondu présent ici même. Portez vous bien mon ami.


Fillmore venait de voir entrer Kétanolan dans la salle. Il se dirigea vers lui et entama la discussion tout en restant attentifs à chacun dans la salle. Earl montra et explique même à son ami ce qu'il avait déjà pu dire, faire ou entendre jusqu'à présent. Kétanolan en fut fier et resta en retrait de tout cela.

Auteur : endymion
24/10/07 20h02 | 27 Galan 3726

Un grondement métallique emplie le couloir de la corporation menant à la salle où depuis quelques temps, certains dirigeants Pourpre et autres discutaient.

Chacun dans la salle c'était plus ou moins excusé de leur comportement respectif.

Malheureusement, les évènements de la nuit passée avait abolie toute tentative de résolution des problèmes.

Le grondement métallique provenait de l'armée de diplomates, techniciens en communication, attachés de presse et autres ministres du Mikanesia. Un homme a l'allure fière marchait devant eux, le buste droit.

Il était habillé comme ces soldats mais quelques détails faisaient de lui un être hors norme, bien distinct des serfs qui le suivaient. Il resplendissait de fierté et s'amusait des voix qui grinçaient à son passage.

La fleur des fleurs du Mikanesia, l'arbre monde de cet état si puissant, si fort. Sans lui et sans son compagnon de route, le Mikanesia ne serait plus depuis longtemps. C'était l'essence même de ce microcosme qui jaillissait de son âme grandi par l'expérience de tant et tant de guerres et de paix, de destruction et de reconstruction. Peu peuvent prétendre avoir vu autant de morts que lui.

Endymion, Aurors Pourpres de naissance, noble parmi les nobles, puissant parmi les puissants, avançait irrémédiablement vers ce qui allait devenir la scène des affrontements les plus violents que la Corporation ait connu depuis bien des Galan et des Desertan.

Son armée de personnel prit place dans le fond de la salle, dans l'ombre inquiétante qui jouxtait toutes les consciences. Un grand bureau fut installé.

En quelques minutes, les ordinateurs, les transmetteurs hautes fréquences, basses fréquences, thermo guideurs et machines à café avaient été mit en place, démarrés et utilisés.

Endymion requit le silence avant son élocution. Il n'y avait rien de plus frustrant que d'entendre des voix dans son dos lors d'une si importante prise de parole.

Il imposa son grand corps sur l'estrade centrale et offrit à toutes les personnes présentes un sourire radieux.


<<Aujourd'hui, débute les choses sérieuses. Nous avons subit la plus grande des offenses hier soir où l'Armée Pourpre a perdu son statut d'alliance, elle qui certainement méritait le plus de le garder. Nous avons été attaqué de nuit, pendant le sommeil des troupes et de gigantesque nuées de missiles ont parcouru nos états afin de détruire nos si effrayantes flottes. Malheureusement pour vous, nous n'avons presque rien perdu ou si peu qu'il ne nous reste plus qu'à vous rendre la monnaie de votre pièce.

Vous n'avez cessé de piailler, gémir, hurler que la morale guerrière était perdu. Vous nous avez vilipendé parce que nous profitions de nos flottes pour détruire ce que vous aviez de plus cher c'est à dire vos usines et vos complexes.

Vous nous avez insulté parce que vous étiez soit disant commerçant, parce que vous étiez uniquement défensif.

Aujourd'hui, c'est vous qui lancez les hostilités et c'est vous qui attaquez avec des flottes plus que suffisante à raser un état en seulement quelques secondes.

Vous nous avez prit pour des imbéciles, aujourd'hui, demain, après demain, tous les jours que vivrez seront désormais le pire de vos cauchemars.

Notamment vous Ketanolan, vous qui depuis l'Atlantica avez lancé des attaques meurtrières sur différents petits états frêles et inoffensifs, vous qui avez fait votre mea culpa ici même, dans cet salle. Je vous promet sur mon honneur que vos nuits seront hantés, elles seront hantés par la peur de l'Armée Pourpre, ses soldats seront votre angoisses, vous ne saurez quitter des yeux le sombre ciel pollué de votre état, là bas, à l'Est de la corporation.

Que le Showland soit assuré lui aussi de subir les pires peurs qu'un humain puisse endurer. Nous serons à sa porte, plus puissant que jamais, meurtries certes par vos bombes mais avec le morale et l'entrainement suffisant pour qu'un de nos hommes résistent à un millier des votres. Soyez sur enfin que nous ne vous laisseront aucune échappatoire.

Enfin vous, Vaalor, votre état qui nous semblait si peureux, vous cachiez bien votre jeu n'est ce pas? Vous étiez en train de fomenter votre mauvais coup!


Endymion commenca à rire et sa voix devenait de plus en plus sardonique, son pouls était très régulier, très droit, calme et tranquille.

Vous allez désormais apprendre que la vie coute bien plus cher que la mort, que vos âmes viendront bientôt rejoindre celles de nos anciens ennemis, elles troneront au sein de notre Elysée, si notre passeur daigne vous permettre d'y accéder...

Cher amis, bienvenue en enfer!>>


Le regard qu'il lancait été des plus terrifiant. Digne de la mort elle même. C'était le règne Poupre, le règne de la justice et de la société des puissants qui désormais allez vois le jour.

Une aura mystique l'entourait et resplendissait de milliers d'éclat alors qu'à chaque battement de son coeur, elle s'intensifiait.

La guerre était présente. Il n'y avait plus de détour possible, la lacheté des Céleste sera réduite à son plus simple schéma atomique, tout comme leurs états, tout comme leurs vaisseaux.


Cendres ils ont voulu être, Cendres ils seront.

Auteur : Kétanolan
24/10/07 22h43 | 27 Galan 3726

Earl Fillmore s'avança si près de endymion que ce dernier pouvait sentir sa respiration. Il avait vu ici un homme meurtrie dans son ego et dans son âme. Il décida pourtant de lui montrer qu'en aucun cas, il n'avait fait autrement que ce qu'il avait dit auparavant.

Endymion, mon cher. Je vois dans quelle détresse vous êtes.
Je suis venu ici faire mon mea culpa et je le respecte. Vous dites que j'ai attaquer des petits états et missiler ces derniers. Pourtant mes rapports montrent que seuls deux états ont été attaqués par les forces Atlantes. Le Scorpion tout d'abord et ce uniquement par mes forces armées et ensuite l'Aegir par ces mêmes forces et enfin un largage de missile sur ce dernier.
Bizarrement, classés ces deux états dans un groupe de petits états est un peu indigne d'eux et un peu blessant pour Hestios notamment.
L'Armée Pourpre a toujours montrer qu'elle voulait piller sans craintes les Cendres Célestes ou les écraser par leurs flottes. En effet, lorsque le dirigeant du Tiger a piller, comme nous l'avions convenu, avec restriction les Aurors, il a été raser par l'Aegir. Lorsque le Mikanésia ou n'importe quel état pourpre pillait, le rasage n'était pas toléré. On ne récolte que ce qu'on sème mon cher ami. Vous le voyez aujourd'hui.
Et oui ! Les Cendres Célestes se sont rebeller contre l'oppresseur. La victoire leur appartient.

Maintenant, j'ai toujours clamer que je n'attaquerai pas le Mikanésia et je l'ai fait. Je n'ai aps attaquer le Mikanésia. Le fait que Kossnei s'avance pour accepter mes excuses m'ont décider à refuser de l'attaquer lui aussi. Ainsi, je n'ai pas attaquer l'Empire Platin. Le Lénupio et l'Atlantica ont su s'arranger il y a longtemps. Par respect pour le passé et le présent comme pour le Nécrolia, ces états n'ont pas été touchés par l'Atlantica. En revanche, l'Aegir, responsable de nombreux maux de mon peuple a été la cible prioritaire de nos forces armées. Je pense que c'était mérité.

Cela peut vous paraître injuste. Et oui aujourd'hui, c'est vous qui goûtez à la défaite ce que nous subissions depuis longtemps. Mais en aucun cas nous ne viendrons vous manquez de respect ici même à la corporation.
Pour ce qui ai des petites malversations que certains Aurors ont fomenter. Je trouve cela minable. Je vous ai considérer comme des ennemis et respecter comme tel. En aucun cas je n'aurais tenter vos petites manigances. Malheureusement pour vous, les Illuminatis ne sont pas aussi facile à tromper. Si vous, Endymion, ne savez pas de quoi je parle et je le pense, demandez à vos ami de l'hestios ou du Lénupio. Ils sauront vous expliquez.

En tout cas je ne regrette pas ce que j'ai fait et je crois que tous les membres de notre alliance ayant participer sont comme moi. Vous avez jouer et pour une fois vous avez perdu sur notre main. Vous connaissant je ne doute pas que vous saurez remonter et même rejouer rapidement. Je vous fais confiance pour cela. En ce qui me concerne, je ne me battrai pas contre le Mikanésia, et cela, Firuba pourra vous le confirmer.


Earl Fillmore venait de s'énerver légèrement mais n'avait quitter sa ligne de conduite. Le respect restera en toute occasion son maitre mot. Aujourd'hui il le montrait encore et continuerai de le montrer. Il espérait seulement que cela affecte les autres dirigeants et surtout les Aurors qui en manquait.

Auteur : Kossnei
24/10/07 23h21 | 27 Galan 3726

<<Que dites-vous? Victoire, Cendres célestes? Êtes-vous sûr de ce que vous avancez?>>

Ethel Trust, ministre de la diplomatie de l'Empire Platin, avait ouvert la bouche close depuis quinze heures par l'incrédulité et l'émotion.
Déléguée d'une ruine, symbole d'un tas de cadavres, prophète d'une religion dorénavant écrasée, elle arrivait encore à se tenir fière. Et il le fallait, car Kossnei avait rejoint l'Empire pour y préparer un projet de reconstruction.
Une fois de plus, cela devrait attirer la souffrance, mais pour le bien de l'univers.
Il faisait nuit sur l'Aegir, il faisait nuit sur le Nécrolia, il faisait nuit sur le Mikanésia, il faisait nuit sur l'Empire Platin.
L'aurore attendue devrait se faire attendre, voire... Non, l'on ne pouvait penser qu'il en serait ainsi. Les ténèbres ne pouvaient s'installer éternellement dans Galactica... C'était inconcevable.

Tant que l'Armée Pourpre, du moins ceux qui lui ont porté allégeance, aurait la puissance au creux de sa main, rien de tout cela n'arrivera. Tout n'est que preuves à apporter.
Et elles le seront.

La grande et charismatique Trust, qui avait gagné en efficacité et en pouvoir dans ses discours, se lanca donc.


<<Où voyez-vous donc une victoire, monsieur Fillmore? Je ne puis qu'insister sur le fait que nous SOMMES là. Nous AVONS peu de puissance, mais nous savons jouer avec les forces légères, sur l'Empire Platin. Nos officiers vous blesseront. Votre fourberie en vos missiles incarnée a peut-être détruit une alliance, mais elle n'a fait qu'effleurer le fleuron de la fleur nécrolienne, froisser le fébrile anti-nucléaire mikanésian, flatter la fâcheuse éloquence platine.
La rage a germé. Vos alliés s'effaceront les uns après les autres sous l'influence incroyable des Aurors Pourpres, qui garderont éternellement leur nom.

Je pensais que vous pourriez aisément vous satisfaire des croisés, dont nous faisions partie, en tant qu'exemple de persévérance. Ou encore des Ocres au nom de la validité de votre prétendu règne qui, j'en suis navré, fut écourté.
Sachez que le nôtre n'est pas encore venu, il faudra peut-être des mois maintenant, mais qu'importe... Le Showland ne nous aura jamais achevé. L'Empire Platin sera à votre chevet quand vous trépasserez.
Nous en sortirons marqués, mais vous, célestes, n'en sortirez pas.
Défi lancé, réponse envoyée.
Défaite recalée, victoire prochaine acceptée.
Groupe brisé... seuls certains se dresseront contre vous. Nous en serons.

Je ne vous en veux pas. Je regrette juste que vos retrouvailles avec Galactica ne signent qu'un nouvel arrêt de mort, le premier ayant été, à cause de notre manque de lucidité, reporté.

Je vous souhaite une bonne fin, Cendres.>>


Et elle se rassit, toujours calme. Fraîche, frappante puis froide. La douche le sera tout autant pour les amis de l'Empire Platin...

Auteur : Kétanolan
25/10/07 00h00 | 27 Galan 3726

Victoire car nous avons réussi à détruire l'alliance qui nous causait du tort.

Fillmore se devait d'expliquer la victoire qu'il avait énoncer précédemment.

Kossnei. Sachez le. Notre but n'était particulièrement de vous rayer totalement de la carte. Si cela avait été le cas pensez vous que l'on aurait pas augmenter notre nombre de missile?

Il est certain que les Cendres Célestes vous ont blesser dans votre orgueil. Je le comprend. Mais essayez de réfléchir à cela et vous comprendrez qu'il était nécessaire pour nous de nous défendre. Dites moi combien de temps vous pensiez nous laissez ainsi avant de nous détruire comme nous l'avons fait? Je crois que cela est de bonne guerre.
Elle n'est peut-être pas finie mais aux vues de la désertion totale que l'on peut observer, je trouves que tout le monde va concevoir que nous avons eu une grande victoire. Néanmoins, nous savons que vous n'êtes pas encore vaincus. Nous sommes pourtant disposer à vous laisser en paix. La trêve est possible dans votre intérêt comme dans le notre. Mais vous pensez bien que chacun sait à quoi il s'expose lors de son engagement dans ce conflit. Donc vous ne surprenez personne en menaçant. La seule chose à savoir c'est est ce nous ou vous qui en ressortirez diminué et qui regardera l'autre trépasser. Ne refaites pas la même erreur mes amis je vous en conjures. Je ne peux pas promettre que nous gagnerons comme je ne peux garantir l'inverse. Je pense que vous saurez faire le même constat.

Merci de m'avoir écouter.


Earl voyait bien que désormais, une impasse se créait. Mais il ne pensait pas que les anciens Aurors seraient bornés au point d'en oublier la réalité. Il était certains que ces hommes et femmes de caractère seraient difficile à abattre.

Auteur : endymion
25/10/07 00h36 | 27 Galan 3726

Une victoire? Je ne comprend pas que vous preniez un simple passage d'alliance en faction pour une victoire...

Les premiers mots d'Endymion vinrent frapper le visage d'Earl Fillmore avec une rare violence.

Ne vous prenez pas pour le psychiatre que vous n'êtes pas. Ne pensez pas nous avoir toucher dans notre orgueil ou notre égo. Nous ne sommes absolument pas perdu, notre alliance est encore belle et forte, ce n'est pas parce que nous avons momentanément perdu quelques membres, et moi même je l'ai quitté, que l'APR a perdu la guerre. Ce n'est que le début d'une longue histoire.

Je ne suis ni blessé, ni désorienté, ni impressionné par vos méthodes. Vous n'avez fait qu'utiliser ce que nous avons utilisez et que vous avez réprouvé. Je n'ai pas vu, par exemple, de salle ouverte pour la guerre que vous nous avez déclaré.

Par contre, j'ai très bien vu que vous avez utilisé des missiles pour nous détruire nos flottes. Ce que vous avez très bien raté puisque vous n'avez réussi qu'à nous déposséder que d'une très faible partie de nos flottes. N'était ce pas là même la méthode que vous trouviez si...comment disiez vous déjà? ...lâche?


Endymion marchait désormais le long de l'estrade, il scrutait les moindres expressions des dirigeants présents.

Que voulez vous? Une trêve? N'y comptait pas, aucune trêve après ce que vous avez fait. Vous vous prenez pour autre que vous êtes.

Je crois que vos "basses manipulations" sont du même acabits que votre compétence de dirigeant.

Quand vous parlez des Illuminatis, j'ai du mal à vous suivre. Je ne vous comprend pas...nous sommes pourtant en très bon terme avec eux et cela depuis toujours.

Tiens, cela me fait penser à autre chose. Ce n'est pas vous qui, il y a de ca quelques semaines, nous disiez que le principal ennemie était l'Illuminati? Apparemment, vous avez une nouvelle fois retourné votre chemise. Comment appelez vous ca? De la lâcheté non?


Une nouvelle fois, Endymion fit la diagonale de l'estrade pour revenir près d'Earl. Il s'approcha lui même de cet être relativement instable jusqu'à ce qu'Earl puisse sentir son souffle jusque dans les plus petites parcelles de sa conscience manipulatrice.

Il faut bien dire que vous avez gagné une manche, peut être était elle importante mais ce genre de victoire là ne reste que peu longtemps dans les mémoires et demeure à jamais dans les annales des oubliés. Sachez que votre rébellions n'est rien fasse à ce que nous pouvons endurer. Nous sommes souder, notre défaite, si cuisante soit elle pour notre fierté, n'est que le début d'une grande victoire. Peut-être que nous sommes réduit à l'inaction, que nos flottes ne peuvent rien contre les votres mais les mots, voila notre victoire.

Et sur ces mots, Endymion gagna sa place au près d'Ethel Trust.

Auteur : Noa izumi
25/10/07 20h33 | 28 Galan 3726

Noa était assise et écoutait les échanges tranquillement. Elle était fatigué de par l’attaque de la nuit dernière et surtout de par le stresse d’une décision, d’un choix qu’elle a du faire par obligation. Fraternelle.


Et voilà que les Aurors continuent dans leur entêtement qui les conduira à leur perte et pas forcément par les Célestes. Elle était lassée de ses comportements hautains et surtout déplacés. Elle se leva donc ne pouvant plus rester dans le silence et épauler son fidèle ami Fillmore.


« Je me tourne vers vous avant tout seigneur Endymion, la lâcheté est de partir lorsqu’on se trouve fasse à une difficulté hors jusqu’à maintenant ce sont vos Aurors les plus importants qui ont déserté malgré vos arguments si peu convaincants. Je pense plutôt que c’est votre colère aveugle envers les Célestes qui vous fait divaguer dans vos propos. Car la situation n’est pas la même nous avons attaqué dans les protocoles il n’y a rien à accuser là dessus.

Bien sur que nous avons gagné la bataille et non la guerre mais pour le moment nous constatons juste une chose, vos membres partent à diverses alliances quoique vous en disiez Endymion c’est un acte de lâcheté. Vous nous traité de lâche mais par nos multiples agressions envers les Célestes nous avons le mérite d’être toujours resté fidèle a nos amis et compagnons d’arme et de malheur ainsi que fidèle à notre nom les Cendres Célestes.

Vous m’avez parlé jadis que vous préfériez manger plutôt qu’être manger, je vous avais prévenu que vous risqueriez de faire naître de nouveaux ennemis et c’est le cas. Personne ne pleure cette attaque et bien au contraire car vous n’êtes aimé de personne bien ce que vous pouvez bien penser. Vous avez demandé de l’aide a des alliances plus fortes que vous, preuve que vous nous craignait malgré vos non-dire, et ces alliances ont refusé, preuve que vous n’avez pas tant d’ami que cela.

Ne venez pas cracher votre venin comme cela car au niveau de la morale vous en êtes très loin et j’ai pour preuve des documents falsifiés en notre encontre, pour demander de l’aide et pour vous venger, je trouve cela pitoyable et pathétique. Vous ne l’êtes peut être pas au courant mais renseignez-vous bien avant de venir blasphémer.

Je voudrai dire une chose de plus mon cher Endymion, l’Etat Fantasia est serte un Etat commerçant mais a des devoirs envers son alliance aussi. C’est un échange logique et équitable. Je suis et reste toujours contre la guerre et sachiez que ma décision ne fut guère facile à prendre car des êtres humains ont perdu la vie lors de cette attaque mais je l’assume tristement. J’ai agit avec les convictions de l’alliance dont lequel je fais parti et non de la mienne ne mélanger pas tous. Il faut savoir vivre dans une communauté sinon autant partir. »


Puis elle se retourna vers le seigneur Ethel Trust., toujours aussi calmement elle dit :


« Seigneur Ethel Trust je ne vous ai guère attaqué pour la simple raison que j’ai encore de l’estime pour vous malgré votre façon de faire et votre ego démesuré. Nous avons prouvé à la galaxie que les Pourpres n’étaient que de faux dieu et qu’ils n’étaient pas si invincibles que vous le prétendiez faire croire à l’ensemble de l’assemblé. Restez serein et digne et ne sous estimez pas votre ennemi vous pourriez être étonné. Nous savons ce qu’il se trouve en face de nous et nous ne vous prenons pas votre capacité de riposter à la légère alors faite en de même part respect de vos adversaires ou êtes-vous trop fier et hautain pour agir ainsi ?


Elle resta cette fois-ci debout, elle attendait les réactions de ses interlocuteurs et s’attendait à de fortes représailles orales.

Auteur : Doxman
25/10/07 21h48 | 28 Galan 3726

Une cape démesurée, une aura fière et un ego sans pareil ; c'était les composants du nouveau grand Conseiller. Le Lord Théran Azhar. Cette cape lavait un sol poussiéreux, arpentant l'allée centrale, glaçant une ambiance survolté, une force qui attirait vers lui tous les éclairs, avant de les annihiler dans le plus paisible des sourires. Noa Izumi venait de s'exprimer, une voix calme, reposée, saine et qui aurait tendance à donner des leçons. Mais elle n'était ni bonne conseillère, ni grande conseillère. Et sa place n'était pas aux remontrances, plutôt au remonte moral.

Dans la salle dont le plafond atteignait les limites de la vue, les paroles énervées de chacun des chefs d'états résonnaient sans jamais s'estomper. Les mille et une oreilles qui percevaient chacune de ses syllabes les transformaient en une immense pensive. Immense et néfaste, car chacun gardait sa réaction, chacun laissait la pression monter sans prendre ni le temps ni l'amour de l'effriter, lentement. De venir, au devant de tous s'exprimer ; pour ne plus à conserver une pression, qui devenait tension. Bientôt palpable, l'air devenait plus étouffant que respirable : on était bien sur Galactica et c'était bel et bien le siège de la Corporation, soulagement pour le conseiller que d'enfin se croire chez lui, de retour, avec un grade supplémentaire.

Son corps, autrefois un déchet caché sous un cape noire, aujourd'hui une silhouette parfaite derrière une parure blanche ocre. Sa voix s'empara bientôt de toute la salle. A la fois portante et sourde, à la fois spirituelle et physique, il tannait tous les esprits, parlait à tous.


Bonsoir.

Mesdames, messieurs... Mesdemoiselles.

Son regard alla se poser sur les pauvre serveuses, enfermées dans leur coin, immobilisées par un baromètre pas loin du surrégime.

Merci. J'aime ce silence, j'aime vous entendre ouïr de mes paroles. J'espère qu'elles sauront tous vous satisfaire, tous vous renseigner, et surtout aboutir à la construction d'un débat saint et sans envol.

Je commencerai par mes amis, alliés et ex-ennemis. Les Aurores.

Ethel. Merci à toi. Merci de porter si haut notre étendard. De, même dans les causes perdues, honorer ton peuple de ta prestance, honorer tes maîtres, de ton savoir faire. M'honorer moi de ta foi. Sache, qu'où que soit mon nom, où que se cache le Nécrolia, où qu'aille mes mains. Je serai toujours le portier qui t'accueillera chez moi. Je serai le valet qui t'assiéra sur la trône en face de moi, quand nous boirons le thé.
Je te tendrai toujours mon plus franc sourire, comme maintenant.

Nous avons subi une cuisante défaite, peu importe les ôlas politiques de nos adversaires flambants. Nous nous devons de nous concerter, de leur répondre posément et sagement. Alors, laissez le militaire derrière nous, là-bas au delà de ses grandes portes. Venez-ici l'esprit politique et loin des agressions verbales des plus mal prononcées. Merci madame. Ecoutez attentivement la manière avec laquelle je vais poursuivre le discours. Et... analysez.


Endy' !? Doucement l'ami.


Théran tourna lentement la tête. Vers un ami, perché au parloir, un verre d'eau penché aux lèvres et une goutte de sueur perlant le long de sa tempe. Etonnant spectacle, Endymion était quelqu'un d'habituellement classe et souple, saint et orienté. Mais là il tendait à perdre ces moyens, Théran l'observait avec un sourire presque un rire.

Alors ? Après tout le blabla que j'ai pu t'envoyer, toutes les accusations que je t'ai porté, les salles positions où je t'ai enterrées... Jamais tu n'avais laissé une goutte d'eau te quitter. Allons, soit toi-même dans toutes les situations, peu nous importe l'interlocuteur. Pour ben' ou Ed', nous sommes les mêmes. Des Aurors aux apparences de faux-dieux. Alors, pourquoi répondre à Ed' ainsi, et à Ben' autrement ? Reste le même Aurore.
Je sais que tu saisis toujours tous mes sous-entendus, alors me lâche pas alors que tout le monde nous entend !


Théran accompagna son départ d'un petit clin d'œil.

Il tourna la tête vers Earl.


Vous, je vous apprécie.

Mais vous n'arriverez jamais à jouer un jeu franc. Encore moins un jeu mentis. Alors arrêtez de me faire croire des tonnes de conneries. Si vous vouliez nous razer complètement vous auriez fais plus de missiles ? Et avec quelle argent ?

Où auriez-vous pêcher les cent onze millions de Crédit nécessaire à la destruction du Nécrolia ? Et où les autres pour détruire intégralement le reste des Pourpres ?

Raaaah ! Je suis celui qui négocie avec les échelles les plus grandes. Je suis le seul galacticain qui s'autorise le droit de vie ou de mort sur quelconque état, je suis le seul rhéteur qui n'ai jamais reçu comme agression : "arrêtez de pousser les chefs d'état au suicide". Alors ne me parlez pas de rayer totalement une contrée, j'en riais à une époque. Mais ma noirceur s'en est allée. Combien de temps cela fait-il qu'une terre n'a pas reçu la sanction que je fus le premier à appeler divine ? Une demi année. De quoi changer une réputation ? Non.

Vous pourrez faire avaler des vessies à un cochon, mais quand je vois une lanterne je la reconnais.

N'est-ce, Lulla' ?

Ces derniers mots s'envolèrent, accompagnés d'un ton rêveur et souriant.

Earl, vous êtes un homme honorable, et qui a su faire sa place. Les faits sont là désormais. Vous avez réussit. Mais, ne confondez jamais réalités et extravagances. Certaines peuvent être vraies, c'est ce qui fait l'unicité et l'importance de certains évènements ; mais pour beaucoup ce ne sont que des phantasmes. Et, mon passé, ma connaissance me permettent de discerner le phantasme de l'ébat. Soyez franc avec moi, je mens, mais on ne me ment pas.

Noa'. Izumi Noa. Si je ne m'abuse ?

Aaah ! Heureusement que ma mémoire pallie vos bonnes manières égarées.

Nous n'avons pas de venin. Nous n'avons pas de crocs. Et c'est bien à mon plus grand regret. Vous avez été les plus forts. Je suis ravis de le reconnaître.

Mais, la lâcheté... Est une notion qui dépasse de loin vos courts horizons. Entre les suppositions, et l'arrogance de vos propos, vous ne laissez même la place à un plan organisé et concis. Comment, autrement que part le plus hautain et le plus méprisable des discours pourrions-nous vous répondre ? expliquez moi comment tuer un animal qui ne possède ni organes vitales ni tête ? Autrement qu'en s'acharnant dessus de la plus sauvage des manières jusqu'à le voir mort. Vous voulez une réponse à la hauteur de vos arguments ? Alors... Tentez d'effleurer nos oreilles, qui pourtant sont grandes ouvertes.

Une fois de plus, par ma grande réflexion, je vais pallier à vos négligences.
Nous ne traitons personne, mais vous vous nous traitez. Nous vous accusons, nuance. Nous nous prenons pour des dieux, mais nous ne vous prenons pas pour des déchets. Nous ne vous enfonçons pas, autrement qu'en appuyant sur les boutons que vous nous laissez apparents. Alors que vous, ne décelant fissures dans nos discours, vous nous reprochez notre pauvre déhanché. Vous ne trouvez qu'à nous assimilez à des mégalomanes ; un défaut. Mais pas une preuve qui mérite débat. Alors, si vous voulez pouvoir un jour accuser une morale, faites en sorte d'en avoir une. Faites en sorte de ne pas vous suffire par quelques lignes bien prosées, car, d'une elles ne le sont pas ; de deux elles ne le seront jamais si vous restez ainsi.

Evoluez, devenez constant et appliqué. Peut-être alors mériterez-vous d'épauler Earl.

Passons, j'attends un discours concis, des arguments organisés, et pas tous balancés comme dans une foire, sinon je n'aurai aucun mal à vous balayer, que ce soit claire.

Merci.


Théran s'assit dans le vide. Au dernier moment, un trône rouge, avec deux initiales à son sommet vint tendrement le soutenir : GC.

Auteur : Kétanolan
25/10/07 23h05 | 28 Galan 3726

Earl Fillmore était fier. Aujourd'hui il allait se mesurer avec le grand Théran. Beaucoup le redoutait mais Earl semblait prêt aujourd'hui. Probablement que aujourd'hui il avait assez murit pour cela.
La tâche ne serait pas simple mais elle ne serait pas impossible non plus.


Grand Conseiller Théran Azath. Tout d'abord je tiens à vous féliciter pour votre nouveau poste. Cela rend ma démarche encore plus difficile.
Ensuite je vous remercie pour les compliments que vous me faites cela me flatte beaucoup venant de vous sachez-le.
Comme vous l'avez fait jadis pour moi, je suis ici même prêt à faire de même. Vous aviez annuler votre demande concernant un tribu de guerre et, malgré que nombreux sont ceux qui chez les Cendres Célestes le voudrait des plus important, je suis ici même disposé à stopper toutes hostilités envers l'Armée Pourpre. Votre état le Nécrolia n'est déjà plus une cible pour nous depuis que vous êtes entrer dans les rangs des grands Illuminés. Vous êtes quelqu'un de respectable que je ne pouvait attaquer cela explique que vous ne m'ayez pas vu en vos terres pour y répandre la mort et la destruction. Et maintenant que vous n'êtes plus un Auror, vous ne subirez plus d'hostilités de notre part.

Ethel lui même montre beaucoup de bonne volonté et de sagesse comme vos mots en ont inspirés dans mon esprit en vous écoutant. Notre but n'était pas de vous anéantir totalement cher Theran. Le but de la mission que nous avions nommée Restore Hope était de calmer les ardeurs des Aurors s'attaquant régulièrement depuis près de deux mois sur nos états Célestes. Certains ont même subis des attaques qui ont entraînées la mort de milliers de personnes et la destruction de nombreuses structures. L'économie de ces états en étant sérieusement affectée et l'économie Céleste devenant ingérable avec autant d'agression, les dirigeants Célestes sont convenus qu'il fallait cesser cela. Mission accomplie pour les Cendres Célestes.

Beaucoup nous ont dis par la suite que les missiles n'étaient pas justifiés. Au contraire ils l'étaient. Les forces détruites certes peu nombreuses par rapport au nombre total mais symbolique de notre détermination à s'opposer autant à votre économie qu'à votre armée. Nous avons touchés votre économie en la détruisant totalement. Nous avons touché votre moral par notre force nucléaire. Bien entendu, nous n'avions pas les moyens financier de détruire intégralement toute vie sur le Nécrolia. Même si certains auraient pu le vouloir, en aucun cas nous ne pouvions l'espérer. De plus, le Nécrolia bien que touché n'a pas été notre cible prioritaire mais plutôt une cible symbolique et bien à mon grand regret.

Je vais aborder maintenant ce qui s'est passer dans les douze premières heures après nos attaques. Nous avons certes gagner cette manche, qui ne fut pas si simple à planifier, il faut le dire, et qui était déjà le report de vingt quatre heure suite à un manque d'effectif, mais nous nous attendions à une riposte. Nous pensions tous faire l'objet d'un retour meurtrier. Au lieu de cela, la seule riposte que nous avons reçu, c'est une demande d'explication. Je vous explique et il a été prouver que l'Aegir a participer à ces faits. Je suis prêt à en jurer la véracité et l'authenticité. Certains de vos compagnons ont imiter une de mes déclarations et ma signature afin de faire croire à vos alliés de l'Illuminati que les Cendres Célestes, sous ma direction, allions continuer nos exploits sur les Sombres Croisades mais surtout sur les Illuminés. Vous comprenez que mon ami Noa ici présente parle de lâcheté et de malhonnêteté. Je trouve même que cela ne ressemble pas à l'image que je me faisait d'un affrontement avec vous les Aurors.

Comme vous avez demander d'être concis et que j'ai essayer de l'être le plus possible, je vais m'arrêter ici mais je clame malgré tout ici une chose. Notre attaque répondant à autant d'agression, je le trouve justifié et permettant à chacun de le dire haut et fort. Les Aurors méritent tout le respect que l'on doit à un adversaire mais ne sont pas invincibles comme cela a pu être proclamer un peu partout. Je vous respecte et continuerai de le faire jusqu'à ce que vous n'en soyez plus digne ou que ma mort m'emporte.


Earl bien qu'ayant encore beaucoup à dire décida de s'arrêter ici et de laisser le soin à Théran de continuer. Ainsi chaque chose serait traiter au bon vouloir de tous mais bien traité.
On ressentait quand même de la fierté. Earl avait accomplit ici un exploit en arrivant à dire autant et si calmement. La diplomatie l'envahissait mais la passion aussi. Le mélange des deux semblait avoir du bon. Il reste conscient que la partie ne faisait que commencer.

Auteur : endymion
26/10/07 02h08 | 29 Galan 3726

Heure tardive, le sommeil ne l'emportera pas. Theran, grand conseiller, ami, Aurors pour la vie, la mort, l'existence et tout ce qui fait de lui un être sans pareil dans la commune vie de la galaxie.

Sans pareil, il en était de même pour tous les Aurors car eux seuls ont ce pouvoir tant convoité par les humains. Ce pouvoir si terrifiant, si puissant, si destructeur et pourtant si structurant, le pouvoir de la parole, le pouvoir oral, le pouvoir qui depuis des millénaires fait de l'homme le possédant le supérieur des autres. Dans toutes civilisations il y a des chefs, des empereurs, des personnes qui n'ont pas de lien avec les autres, ils sont seuls, seuls parmi les autres qui les regardaient avec envie.

Ce pouvoir appartient désormais aux Aurors. Ils l'ont toujours chercher, ils l'ont peut-être trouvé, à moins que ce ne soit le contraire. L'art des rhéteurs, l'art de gouverner, une magie plus puissante que n'importe quel armée. C'était ca l'invincibilité des Aurors, cette puissance oppressante qui fait d'eux des Dieux.


Une vie, qu'est ce? Ce n'est qu'une mort en puissance. A quoi servirait il de nous lamenter sur ces personnes qui ont perdu la vie dans les combats des jours précédents?

Une journée de plus dans l'adorable vie galactique. La chair à vif, nous avons fait une petite chute. Nous avons seulement trébucher.

Si aujourd'hui le Necrolia n'est plus un des états mondes de l'Armée Pourpre, Theran Azhar est et sera toujours Aurors. Vous vous êtes fourvoyés Earl.

Lorsqu'un jour l'on devient Aurore Pourpre, on le reste à vie. Il nait de là même un amour indicible envers chaque syllabes qui composent ce nom.

Détrompez vous Fillmore, le Nécrolia est Aurore tout comme chaqu'un de nous.


Endymion marqua une petite pause dans son discours. Il regarda à la fois Theran et Earl. Un sentiment de fierté d'une part puis de pitié de l'autre. C'était ca la force des Aurores: toujours être au dessus même lorsque les conditions ne s'y prêtent pas. De l'orgueil? Peut-être mais surtout l'honneur. Honneur d'appartenir à une famille plus soudé que jamais, plus grande que jamais. Ressortant de ces défaites avec plus de force et de conviction qu'avant.

Vous ne vouliez pas détruire le Nécrolia, certes, vous n'en étiez pas capable de toute facon. Personne n'en est capable. La seule facon de détruire le fleuron de la galaxie serait de tuer Theran. Malheureusement, ceux qui s'y sont aventurés sont aujourd'hui morts ou bien dans un état de non vie, errants à travers les psaumes lancinants qui émanent de l'âme même de la mort.

Vous justifiez le lancement d'une force de frappe nucléaire en expliquant que c'était juste réponse à nos attaques répétés. Malheureusement, ce que vous n'avez pas compris encore une fois c'est que ces attaques étaient déjà le fruit de notre bonté. Vous auriez du être honoré que nous nous intéressions à vous pour vos ressources. Peut-être que nous avons été trop bons. Je l'admet volontier, vous avez su user de nos faiblesses et de nos failles pour nous faire choir. C'est un chapitre clos, quasiment insignifiant dans nos existences. Nous avons longtemps attendu ce moment de rébellions. Nous n'avons pas su imposer suffisamment notre puissance et cela nous a servi de leçon.

Cependant, vos missiles ont plus que touché nos hommes, ils ont aussi touché nos âmes de guerriers. Notre soif de bataille a été frustré et ce besoin primaire qui nous accable n'a pas pu être comblé. Cent fois, j'aurai préféré perdre ces hommes dans une bataille que dans une mascarade nucléaire plus couteuse pour vous que pour nous. Polluant nos états et surtout polluant vos états.

Vous avez parlé de symbole. Un symbole? Qu'est ce qu'un symbole? C'est simplement l'image représentative de quelque chose, votre détermination pour l'occasion. Alors votre détermination s'arrête à nous bombarder de missiles? Vous n'êtes capable que de ces maigres larcins? Je sais que vous êtes capables de bien mieux, de bien plus stratégique, excusez le jeu de mot.


Il marqua une nouvelle pose. Son regard se perdit dans le vide, là où la lumière ne revenait plus jusqu'à son œil. Là où l'espace se confondait avec l'horizon, c'était son lieu de naissance, son enfance, ses souvenirs et enfin, lorsque que tout eu défilé dans son esprit, ces nouveaux compagnons Pourpres vinrent prendre la place.

L'Aegir et Ten'batsu, Hestios. Nous ne sommes absolument pas responsable de ses actes. Non seulement pas responsable mais pour ma part, pas informé. De plus, si acte il y a eu, qui prouve qu'Hestios en soit le responsable? Et quand bien même il le serait, ne pourrait ce pas être le symbole de sa détermination?

Enfin, de quel affrontement parlez vous Earl? Je n'en ai connu aucun. La lâcheté ou la malhonnêteté d'un des notre n'est pas celle de tout le monde. Nous sommes certainement ceux qui ont le plus voulu vous affronter seulement, vous ne faisiez rien. Il a fallu attendre plusieurs semaines avant de vous voir vous rebeller. Nous avons eu le temps de profiter de vos productions journalières et finalement, ce que vous avez détruit ne nous a rien couté, vous vous êtes auto-anéantis, préférant ainsi détruire ce que l'on vous prend plutôt que de nous empêcher de le prendre.


Endymion ferma les yeux, il écoutait son poul battre à l'allure de la mort qui répandait son sinistre cortège sur toute la galaxie. A chacun de ses battements de coeur, une vie s'éteignait. C'était la loi de la nature. Vivre pour mourir et s'il fallait mourir alors Endymion mourrait mais dans la dignité, dans l'exaltation de la bataille. Pas dans la sournoiserie.

Les attaques Célestes étaient justifiées, les attaques des Aurores n'avaient pas lieu de l'être car elles n'en avaient pas besoin. Ils sont libres, libres car conscient de ce qui les détermines, de ce qui les contraints. Vastes champs de désolation qu'une morale Pourpre. Il n'y a de morale que là où les gens ont besoin de référence pour vivre. Les Aurores, eux, vivent au delà de la morale, ils sont dédaigneux de celle ci et n'ont de goût que pour ce qui fait d'eux des Dieux, contestés mais incontestable, détestés mais aimants et aimables, éludés mais inéluctables. C'était la force Pourpre, celle que seuls ceux qui ont perdu tout espoir, tout sentiment et tout dogme peuvent connaitre.

Auteur : Kétanolan
26/10/07 11h34 | 29 Galan 3726

Earl se tourna vers Endymion. Celui ci était stressé à un point. Pourtant Earl resta calme et ne chercha pas à déstabiliser Endymion. Son but était qu'il prenne conscience de ce qu'il était devenu.

Malgré que Théran vous ai demander de rester ce que vous êtes, vous semblez de nouveau repartir dans la Mégalomanie atypique. Mon cher ami je vais vous expliquer qu'une fois et j'aimerai que cette fois vous ayez la bonté d'écouter tout et non seulement ce que vous souhaiter écouter ce que moi je fais. Je vous écoutes intégralement.
L'affrontement je suis d'accord il n'y en a pas eu. C'est bien ce que je disais. Pour moi, les flottes seraient devenues les dernières lignes de défense de chacun. Aujourd'hui l'affrontement se résume à discuter ici.
Pour Hestios, il y a encore moins d'un mois, Lidhyle me disait comme vous que toucher un Auror c'était toucher tous les Aurors. Mais lorsqu'un Auror fait quelque chose il n'y a plus personne? Ça montrerai ce que vous êtes et excusez moi mais vous vous ridiculisez dans ce cas. Si vous voulez être informé je suis prêt à le faire. Mais nous savons tous les deux que vous vous y refuser.
Notre détermination maintenant ne s'arrête pas à vous bombarder. Elle n'a justement aucune limite quand il s'agit de défendre notre situation. Nous venons de nous libérer de vous. Je sais que cela vous affecte et vous aurez à coeur de vous accrocher ici mais c'est trop tard déjà.
Enfin votre bonté celle dont vous parler pour justifier vos propres attaques nous vous avons demander assez souvent de la conserver pour d'autres que nous mais surtout pour vous même si vous en débordiez. Je crois qu'aujourd'hui il serait temps que vous pensiez à cela.


Earl s'approcha de Endymion et tout en regardant l'assemblée lui expliqua :

Maintenant Endymion. Vous avez un égo. Aucune unité de mesure n'arrivera à le quantifier aux vues de son niveau impressionnant et écrasant. Rendez vous en compte un peu. Vous et vos amis Pourpre êtes les seuls que cela peut pourtant affecter. Vos mots ne sont pas le reflet de ce que vous pouvez faire. Aujourd'hui sans qu'on ai besoin de faire quoi que ce soit vous l'avez prouver. Je me suis exiler pendant près d'un mois et j'ai réfléchit à moi, à chacun d'entre nous et à mon état. Aujourd'hui, vous devriez faire de même. Cela vous servira. Vous en avez besoin. Je ne me dit pas supérieur à vous aucunement. Je ne peux pas me dire supérieur c'est aux autres de le dire. Maintenant il reste une place dans mon psychostar show. Le mégaloman a clamser. Acceptez vous de le remplacer? vous serez encore plus naturel que lui j'en suis sur.

Bien redevenons sérieux quelques minutes. vous voulez bien?
Aujourd'hui nous sommes prêt à stopper ce conflit qui jusqu'ici n'a fait que vous détruire. Sachez le, ce que vous pouvez dire ici ne changera pas ce que vous avez fait à côté ou ce qui se passe aujourd'hui. Si votre force est dans vos mots, je crois que la guerre est donc vraiment gagnée. Même si je suis ici reprséentatif des Célestes, je suis surtout là pour expliquer à vos esprits perdus qu'il est temps pour vous de vous remettre en question comme nous l'avons fait. Nous l'avons fait et avaons décider de quitter notre état de gens passifs qui ne réagissent plus aux attaques sur nous même. Le résultat est là mais uniquement pour notre défense. Pensez à tout ce que je viens de vous dire et si vous revenez ici vous exprimer essayez d'avoir plus d'honneur que vous le dite et un peu moins d'égo. Cela vous servira beaucoup plus j'en suis sur.


Earl se recula et vit entrer des dirigeants Célestes mais aussi des dirigeants de l'Illuminati. Aujourd'hui, il n'était plus seul. Même si Noa serait attaquer afin qu'elle quitte le débat, il la soutiendrait jusqu'au bout.
Beaucoup était fier de lui mais lui l'était encore plus de lui même.

Auteur : Noa izumi
26/10/07 14h35 | 29 Galan 3726

Noa toujours debout dans l’assemblée, écoutant attentivement le débat. Elle espérait que ces échanges allaient aboutir à quelque chose de concret et non qu’à des formalités de reproche en tout genre. Fillmore avait toute fois commencés la partie essentiel qui pouvait enfin mener le débat à une discussion d’échange constructive. Elle n’était guère impressionnée par sa position d’Etat moyennement fort car la valeur ne se comptaient pas par le nombre de guerriers mais pas la parole qui était ouvert à toute tranche social. Quand vient le silence elle prit la parole.

« Lord Théran Azhar, vos paroles sont remplies de sagesses, si vous avez entendu des miennes une quelconque arrogance, sachiez que je ne faisais que répondre aux accusations, comme vous dites, de certains de vos alliés Auors qui sont aveuglé par leur haine démesurée.

En aucun cas je me permettrai de vous prendre de haut ce n’est pas ma politique, je prône le respect et je suis ferme dans mes paroles lorsqu’on me manque de respect tout simplement. Serte j’ai insulté la façon de faire des coupables qui ont osé essayer de tromper les Illuminatis pour obtenir malhonnêtement de l’aide. Mais comme la signaler mon ami Earl c’est une accusation faite à l’ensemble des Aurors qui sont, vous parlez ainsi ici, en tant qu’Armée Pourpre et non une participation individuelle.

Il est concevable que nous avons fait des erreurs mais nous avons encore une morale bien que ce que vous en disiez, une morale qui se renforce jour après jour par notre solidarité entre Célestes qui grandi de plus en plus. Nous sommes que des Hommes et nous n’avons pas la prétention d’affirmer le contraire.

Mon ami Earl a ouvert une porte où des solutions se trouvent juste derrière, à vous maintenant de la franchir ou non. Car nous ne cherchons pas la destruction, loin de là nos intentions mais plutôt une défense et un message disant que les Célestes ne se laisseront plus humilier ou piller sans réagir derrière mais sachiez que nous prônons la parole plutôt que les actes.

Maintenant messieurs les Aurors la balle est dans votre camp à vous de choisir où vous voulait la lancer.

Je vous remercie de m’avoir écouté. »


Elle prit place au côté de son ami Fillmore, attendant une réponse des Armes Pourpres.


Auteur : Hades
26/10/07 16h06 | 29 Galan 3726

Dans cette salle, où l'ambiance était quelque peu éléctrique, mais à la fois, sereine à certain moment, Hades, diplomate du Drakone, entra dans celle-ci. Il vit les grands de ce monde et notemment, Théran, le Grand Théran, le Nécrolien, ce personnage était une légende à lui seul. Cet homme lui inspira confiance, pour quelque raison que ce soit. Cet homme qu'il ne connaissait pas, mais un lien peu clair le lia à cet individu. Il lui parraissait gentil, les traits affinés, le regard plein de sagesse.
Hades savait qu'il fût un temps que Théran était craint de tous, l'était-il encore aujourd'hui?
Bref, les autres dirigeants d'états regardaient le Drakonnien prendre place au fond de la salle. Que faisait-il ici, d'ailleurs, se demandaient quelques-uns? La curiosité? Son alliance avec les Célestes? L'état de Drakone n'avait en rien pris part aux hostilités. Pourquoi l'aurait-il fait d'ailleurs?

La grande cape du diplomate volait dans les airs de cette salle, s'enroulant autour du corps de ce gaillard grand et costaud. Il s'assit à côté d'un autre personnage, qu'il n'avait jamais rencontré en personne.



Bonjour chèr Monsieur, vous permettez que je prenne place?

Auteur : Doxman
26/10/07 18h29 | 29 Galan 3726

Théran, les yeux scintillants berçait son regard en balayant la salle. Il profitait de la sensation, pour la première fois, il toisait une salle entière, une salle de la Grande Corporation, l'un des immenses Sénats. Mais lentement les vapeurs positives que son aura générait sentirent leur fin approcher. Ses traits se creusèrent, sa mine se ternit. Son bras, sur son genoux posé, vint accoster son accoudoir. Autrefois affalé, le voilà qui se redressait. Ses lèvres passaient à tour de rôle sous ces dents, sans pour autant que ses dernières ne vantent leur blancheur aux yeux de tous. Dans la discrétion, le silence le plus sourd, Théran s'agaçait. Lentement, quelques bribes noires vinrent envahir son esprit blanc de rêves translucides. Sa seconde main caressa sa joue, parfaitement rasée. Sa jambe droite passa par dessus son genoux gauche. Le bras, ayant fini de caresser son visage s'accrocha à la cheville, tout en touchant le genoux d'une phalange.

Son coup s'étendit, s'étirant. Quelques cartilages vieux comme le monde eurent tendance à craquer sous la pression qui jaillissait de ces pores. Son reagrd bientôt se transforma... C'était la fin du discours de Earl, Endy' et lui l'avait presque offensé de part leur comportement. Endy', encore, il laissait plusieurs portes ouvertes, alors qu'on le lui avait demandé de les fermer, certes, mais peu importait, un discours est une messe ; qui n'a aucun écrit. Si l'on s'égare dans les messes, alors qu'on y confine la foi de milliers, milliards d'âmes ; on pourrait admettre que l'homme est le droit à une infime erreur de calcule dans ses brèves paroles... Mais Earl s'engouffra dans cette porte, trop grande laissée ouverte. Théran ne pouvait lui en vouloir, c'était aussi tout à fait naturel. Mais, il se sentait écouté qu'à moitié, et cela le fâchait.

Un silence de quelques instants lui permit de commander une tasse de thé. L'eau était à cent et trois degrés... Probablement du à la pression accrue de la salle, pour vu que personne ne craque. La tasse était brûlante, Théran pressa deux lamelles pratiquement invisibles qui pendaient devant le siège, une tablette de marbre sortit de l'accoudoir de droite, il y déposa le récipient. Il appuya une fois, en haut à gauche de la tablette, un petit ramequin sortit, remplit de sucres. Il en prit deux et les déposa délicatement dans la tasse. Il écarta la tablette, pensant pouvoir prendre la parole pendant que ça refroidirait, mais, Noa revint. Théran s posa au fond de son siège, un sourire aux lèvres. Il laissa la table de côté, lui permettant de réadopter une position ma foie fort à l'aise.

Elle s'exprima d'un ton souple, et presque mielleux. C'était enfin un régal. Quelqu'un qui enfin reconnaissait, tout en faisant avancer, un discours claire et organisé. Comme les deux précédents, moins bien roulés, mais... Sainement réfléchit, et c'est ça qui fait la différence.

Noa se retira. Un homme venait de pousser les portes, Théran porta attention à ce visage familier. Il en profita pour parler avant d'entamer son discours, histoire de se calmer, au cas où il s'échapperait à lui-même. Car bien que cette question ne lui fusse adressée, il connaissait la réponse.


Prenez donc place mon ami.

Rien ne vous ai interdit. Tant que vous restez dans le public siège de la Corporation. Faites comme chez vous.


Théran se leva. Il posa sa main sur la tablette. Une fois redressé, il s'empara de la tasse et bu une gorgée. Encore brûlante, son visage nous l'assurait.

Bien.

Noa, merci. Mais j'eus espéré des excuses pour tous les oublis que j'avais pris soin d'énoncer. Mais, peu importe, la pureté de votre discours, la fluidité de votre énonciation, et la douce mélodie qui accompagnait votre sourire aura eu le dont de me plaire. J'espère vous revoir, vous réentendre ; avec autant de maîtrise lors de vos futures interventions.


Quant à vous. Earl.
Je viens déposer dans votre carquois une nouvelle flèche. Sachez que réfléchir à la place de vos interlocuteurs n'est bon que pour des enfants. Des adolescents qui bercés par la dite " fleur de l'âge ", se sentent au delà de toutes formes plus âgées. Mais, vous n'êtes de ces êtres qui ont un ego en inéquation avec leur pauvre vécu. Je sais que vous valez mieux.

Cependant, je sais qu'Endymion a laissé, parmis ses respirations, quelques trous qu'il aurait fallu combler si nous voulions véritablement hausser les débats.

Enfin, l'un comme l'autre. Vous ne m'avez pas porté grande attention, il me semble... J'en suis directement affligé. Alors, je vais faire abstraction de vos derniers dires. Tout du moins, je ne vais pas relancer le débat, mais y mettre fin en quelques phrases.


Théran prit une petite respiration. Il avala une gorgée de son thé menthe. Il était toujours chaud, mais celle fois-ci il s'y était préparé.

Contrairement à ce que vous sous-entendez, les Aurores Pourpres n'ont pas besoin de s'exiler pour respirer et réfléchir. Il leur suffit de méditer, calmement sous leur tente bleue, derrière la trappe, prêt de la fontaine rouge. Nous avisons déjà de notre futur en ces lieux saints.

Personne ? Le temps est une entité indélébile, le négliger dans une situation telle que celle-ci prouve l'empressement dont vous vous défendez être victime. Alors, faites comme nous, aurores, prenez du recul. et analysez posément la situation. Passons, je passe à quelque chose de plus sérieux. Voyez mes propos comme des conseils et non quelconques vulgarités.


Théran descendit la première marche, revenant à la même hauteur que ces rhéteurs.

Nous ne refusons pas, dans l'absolu votre proposition de paix. Mais, que compte ce contrat ? Essayez, s'il vous plaît d'explorer les moindres recoins de cette proposition, sinon nous ne pourrons pas prendre la moindre décision, et ou, initiative.

Merci.

Auteur : endymion
26/10/07 21h58 | 29 Galan 3726

Sous le regard de Theran, Endy compris que c'était le moment d'abandonner l'attaque, il fallait organiser le monde autour de cette pseudo-défaite. Pourtant, il n'était pas du genre à se laisser faire mais Endymion préféra écouter la voix de son ainé. Theran Azhar était avisé. Il avait l'expérience. Il aurait été idiot de ne pas y prendre garde.

Endymion regarda une dernière fois Earl pour ne plus jamais le regarder ensuite.

Il s'assit près de sa meute de conseillés, scruta certains écrans et se servi une tasse de café. Le chef d'état écoutait d'une oreille discrète les murmures alentours sans rien entendre d'intéressant.

Scruter la pièce, les murs grisonnants, fatigués par tous les complots qu'ils avaient entendu; les chaises usées, parfois près de s'effondrer sous l'incroyable poids des personnes qui s'asseyent dessus, poids physique, mental, économique, militaire ou de leur influence; le tableau blanc, support de la projection des informations complémentaires, devenu aveugle de ce qu'il a vu et puis les gardes, deux à l'entrée, deux dans la salle et deux protégeant le Lord, eux n'avaient pas de consistance, ils étaient si inexistant que très peu avait conscience de leur présence.

Le regard en avant, il se leva, semblant soulever les âges avec lui. Ses gestes étaient si lents qu'ils semblaient avoir ralentie par un quelconque sort.

Ses jambes se déplièrent avec l'assurance des vieux arbres vertaniens, ses bras articulèrent autant de paroles que sa bouche aurait pu le faire, son coeur battait un rythme lancinant, son esprit emplissait la salle de sa fougue mélancolique.

Le débat devait repartir sur des bases plus saines.

Il était debout, immanent à chacun, transcendance des esprits et des âmes présentent ici. Il percevait ce que tous imaginaient. Il voyait, lisait, explorait la souffrance des inconscients et s'émouvait à chaque instant de ce que la vie pouvait réserver au plus commun des mortelles et au plus important. Cependant, rien ne déterminait plus ses pensées que le voile bleui qui s'affermissait d'heure en heure au creux des plus belles visions oniriques d'Endymion.

Le premier pas fut lourd, le deuxième plus léger. La résonance naquit sur le chemin lumineux qui brodait les fleurs rouges écarlates des silences émanant de la pièce. Les discours décousus avaient cessé.


Imaginons que nous acceptions le traité


La voie âpres et suaves d'Endymion retentit comme une basse puissante au sein d'une de ces batisses trop anciennes qui ornent majestueusement certaines villes reconstituées.

Imaginons que les piètres victoires que vous avez réussi à obtenir vous donnent l'honneur que nous vous accordions un pacte, rien que par le souvenir périssant de votre stratégie gagnante. Que nous proposez vous? Quel sera la teneur de ce pacte? Allons nous retourner à cette base malsaine du pacte accordant les pillages?

Je ne crois pas que nous ne puissions réellement coexister si cela continue. Nous vous laissons le droit de vivre encore et nous fondons un véritable PNA. Je crois que nous, Aurores, avons suffisamment réfléchie et fonder une véritable argumentation.

Nous ne souhaitons pas vous laissez l'occasion de venir nous piller, vous savez ce que cela provoquerait comme réaction de notre part et vous savez surement que vous n'aurez pas l'occasion de recommencer votre petite parade insignifiante et votre feu d'artifice très jolie à voir, plus que ridicule question rentabilité.

Si vous acceptez de nous communiquer les informations que je vous demande et celles que me demanderont mes amis, nous pourrons peut-être envisager une co-existence pacifique.


Endymion vint se rassoir, suffisamment clair dans ses questions, ravalant un peu ses questionnements quant à la prétendu victoire des Célestes, évitant le retour de la stupidité affligeante qui émanait des propos des uns et des autres et oubliant ainsi qu'il s'était rabaissé à ce niveau. Il s'en était rendu compte. La punition envers lui même serait exemplaire, il fallait garder la mesure en tout chose. Son caractère y compris.

Auteur : Narkia
27/10/07 12h44 | 30 Galan 3726

Thorgrin pénétra. Il avait changé. Il avait mûri et pourtant... dans ses yeux, un brin de folie se lisait. Il se mouvait comme les fleurs d'un voile déconsidéré. Dans cette atmosphère, il rentrait et sur son casque de maître des terres fertiles, les lettres de sang se lisait comme le rouge pourpre des Aurors sur la vengeance que certains manipulent et stimulent.

Ahah, nous sommes les couverts d'un immense souper. Nous sommes les condiment de ce même repars et vous êtes les bouches affamées d'un étalage dégoûtant et pouilleux. Je me répugne de me portez comme nutriment de vos envies et de vos croyances. Les victuailles sont grosses et appétissantes et vous comme les gras personnages que vous êtes vous vous empiffrez de ces mets, sales bourgeois de visqueuse composition.

Je suis Thorgrin et comme ange je chante un hymne qui me mènera soit à la victoire soit à la défaite. Et quand l'un annule l'autre, l'autre ne s'annule pas quand l'un n'est pas total. La morale est ainsi : un lapin chassant chassé sans son chien est un bon chasseur. Vous êtes le chasseur nous sommes les chiens, et sans nous vous n'avez pas de consistances. Car nous sommes votre foie et votre joie de vivre. Vous ne vous reposez même pas pour avoir les meilleurs places au feux d'artifices nocturnes que vous avez préparé. Mais si nous n'étions point là il n'y aura pas motivation, il n'y aura pas envie, il n'y aura pas méprise et débilité réunis dans une même alliance, qui dure et qui dure sans que jamais nous ne nous rendions compte non pas du danger que vous représentez, mais de celui que nous représentons pour vous et donc pour nous-même !

Ahah, vous voila perdu dans mon raisonnement, mais, moi qui n'aime ni Eve ni Adam, je ne puis compter que le voile et sur ma conscience pour vous démener dans des chemins les plus mortels. Et aujourd'hui, malgré cette chute, nous resterons ces lapins qui feront apparaître la colère d'hommes ! Et nous courrons. Dans votre mépris, vous nous avez oublié et votre considération s'est basé sur une entité que vous ne connaissez pas. Ahah, qui ose s'attaquer au Nécrolia ? Qui pense que son image n'est plus l'illustre métaphore de son passé ? Pourquoi espérez-vous ne plus nous revoir ? Car cela est bien un fantasme que je bloquerais dans le Voile et que vous ne reverrez jamais. Nous voulons plus votre chute que vous désirez la notre.

Vous êtes mort, et cela, dans quelques position que se soit, je le dirais encore et encore.


Il souriait, son regard se plongeant dans celui de Théran. Il n'avait plus cette impression de soumission. Aujourd'hui, il était complémentaire, dangereux et puissants. Un rire narquois se dessinait, jugulant de sa puissance, jugulant de sa position, jugulant de leur tête de chasseurs désemparés devant sa face décomposé d'homme bête et simple.

Je suis la métaphore même. Le paroxysme de l'antithèse, on devrait même m'appeler oxymore, car l'attribut serait d'une violence égale à mon pouvoir de dérision.

Et ce n'est pas un pacte qui régulera ma joie de vous faire souffrir impunément La souffrance est interne, je n'ai pas même à utiliser mes mains pour vous, je n'en vaux pas la peine !

Auteur : Kétanolan
27/10/07 23h53 | 30 Galan 3726

Earl venait de voir trois Aurors, coup sur coup, venir exprimer leurs avis. Noa Izumi de son côté perdait peu à peu son calme. Il sentait l'air devenir électrique. Il lui fallait tenir le calme afin que le débat aille au bout de son déroulement. Il voyait que les rangs de l'Armée Pourpre grandissait et pourtant il ne s'en souciais aucunement. Il se devait te se montrer à la hauteur de ses responsabilités. On allait savoir très rapidement s'il allait en être capable.

Mes amis, voyons un peu de calme. Soyez attentifs à ce que chacun dit et ayez un peu d'ouverture d'esprit. Respectons nous jusqu'au bout et je suis sur que nous en sortirons tous gagnants. Maintenant il est temps de répondre à vos questions mon cher Endymion.

Non! Il n'est plus question de régulation de pillage. Ce système était voué à l'échec. Nous ne nous interrogions que sur le moment où vos amis allaient réussir à l'enfreindre. Nous avions raison et nous ne voulons donc pas que cela se réitère de nouveau. Nous voulons donc ici même signer ce traiter de Non-Agression. Nous voulons que nos relations s'améliorent et retrouvent un calme relatif. Pourquoi ne pas reprendre ce pourquoi nous avions une alliance jadis et ce pourquoi notre alliance vit. Le commerce. Mais vous qualifiez bien ce pseudo pacte signé entre les dirigeants Hestios et Firuba, pour les Armée Pourpre, avec moi même et alex du Vaalor, pour les Cendres Célestes, car nous voulions un Pacte de Non-Agression dès le début. Content de voir que nous avons la même idée de ce pacte.
Sachez qu'en aucun cas nous n'avons l'intention de vous piller ou de vous enfoncer. Maintenant que nous sommes libérés de votre joug, nous sommes prêt à continuer de vivre normalement sans inverser la situation. La renverser était notre seul objectif.


Earl se tourna tout à coup vers le grand Théran Azhar afin de lui répondre à son tour.

Ne croyez pas que je ne vous ai pas écouter. Au contraire. Mais je n'avais pas encore compris toutes vos paroles jusqu'à lors. En tout cas sachez le ce pacte n'aura pour but que de stopper cette guerre et de permettre de créer une amitié. En effet, je ne peux pas vous dire aujourd'hui que l'amitié sera directement là. En effet, dans vos rangs, vous avez des seigneurs qui n'ont pas la même façon de faire et qui ne nous considérerons jamais comme ils devraient le faire. Mais ne tenant pas créer d'incident ici même, je crois inutile de m'étendre là dessus. Néanmoins, je suis capable de vous dire que ce pacte je l'ai déjà exploré. Il permettra de créer des liens profitables pour tous. C'est en disant cela que j'entends déjà certains dire qu'ils n'ont pas besoin de ce pacte et qu'il ne s'agit que de nous faire plaisir mais c'est ici qu'il faut arrêter son hypocrisie.
Je ne vous accuse pas vous, Théran, ni vous, Endymion, mais d'autres dirigeants de votre alliance qui dans le passé ont déjà eu ces propos.


Earl s'arrêta quelques instants avant de se lancer dans une analyse sûrement erronée du discours de Thorgrin.

Si je vous suis, mon cher Thorgrin, vous pensez que nous n'avons attaquer votre alliance uniquement par soucis de nous occuper voir même de nous montrer en héros. Les héros qui auraient fait tomber les grands états que vous représentez. Je pense que vous vous trompez lourdement. Si nous avions voulu nous vanter et nous montrer, nous aurions été les premiers à lancer ce débat. Nous n'avons pas fait état d'une écrasante victoire. Nous avons fait état, pour vos répondre d'une victoire. Une qui serait des plus banale. Nous avons de l'humilité et cela vous ne semblez pas trop vous en rendre compte.
Ensuite, toujours si je vous suis, je comprend que vous n'en resterez pas là. Que vous soyez vainqueur ou vaincu, vous serez engagé jusqu'au bout du combat. Ne croyez pas que le fait que votre puissance augmente fasse de vous de plus en plus une cible pour nous. Seuls vos actions sont un danger pour vous. Elles le sont pour vous comme pour nous.
Enfin, je vous rassure, je ne vous enlèverai pas le droit de dire ce que vous voulez. Mais si cela vous amuses de crier des choses comme vous êtes mort, votre impact sera identique à celui d'un témoin de Jéhovah. En effet, la fin du monde est proche.

Je finirai pas un grand remerciement. Tout d'abord à mes compagnons d'armes de la nuit du 22 au 23 Galan de cette année 3726. Alex du grand Vaalor, Mortal|Cubi du Cubiland, Mac Razor du Showland, Alex du Tiger, Noa Izumi du Fantasia et notre ami Small du Smallcity. Je remercie aussi le peuple du Neverland pour son dévouement à notre cause dans ce conflit.
De plus, je remercie le dirigeant du Philou Land et les dirigeants de l'Illuminati pour l'intelligence dont ils ont fait preuve alors qu'ils auraient pu ne rien écouter et foncer tête baissée.

Enfin je remercie les dirigeants Endymion, Théran Azhar et Thorgrin d'avoir pris la peine de venir discuter de tout cela. Ce fut en tout cas un plaisir de vous retrouver pour ces joutes verbales qui furent d'un intérêt tout particulier aujourd'hui.
Merci!


Earl Fillmore se courba légèrement afin de saluer ses opposants d'aujourd'hui. Il se releva et s'approcha de ses compagnons qu'il avait cité. Il était fier d'avoir servi à leurs côtés. Puis il chercha dans la salle les dirigeants Illuminatis afin de leur sourire et de les saluer à leur tour. Il senti une sorte de détente l'envahir. Probablement le sentiment d'avoir accomplit quelque chose. Pourtant la discussion était encore en cours. Néanmoins on remarquait que pour lui, elle avait déjà porté ses fruits.


Auteur : Narkia
31/10/07 16h34 | 34 Galan 3726

Thorgrin souriait dans son masque de fer. L'univers s'effondrait, ou pas, et eux dans leurs mouvement de misérables, ils agissaient comme des enfants. Fallait-il montrer de la compassion, de la pitié ? Ou fallait-il soutenir la femreté évidente qui brillait dans les yeux du jeune homme divin. Ses yeux bleus... Colère, haine, sadique et jugulatoire ! La mort, le sang, la violence ! La victoire ou la défaite, tant qu'il y a mort, il y a vie...

Arrétez de suivre, Kétanolan, vous le faites mal. Mon visage de gueux du combat, de maitre sournois s'fface, et je le reprendrais un autre jour peut-être même dans quelques secondes. Je ne pense pas que vous n'ayez à vous ennuyer en ce monde où vous êtes chaque minute remis en question dans des bouches diverses et variées. Non, vous nous avez détruit parce que nous étions là, sans quoi,.. il aurait été difficile de nous éradiquer, puisque nous n'aurions pas exister ! Ahah, vous faiblissez devant mon raisonnement. Pour avoir gagné, il faut bien qu'un autre perde... Or si personne ne perd, personne ne gagne et le Voile s'excitera de la stupidité des hommes ! Je n'ai que faire de vos considérations à notre égard, ni d'ailleurs de votre interprétation de mes propos. Je ne suis pas orgueilleux ni prétentieux. Je suis moi, et c'est pour cela que vous ne pouvez qu'inventer, courire autour de mes dires, parce que tout le monde sait très bien que je me connais et connais mon alliance mieux que tout autre, et surtout mieux que vous. Alors laissez tomber vos railleries habituelles : orgueil, vanité, prétention sont les maux de vos âmes, et pour cela je n'y peux rien.

Ici même vous vous vantez, dans cette salle où le chapitre est écrit à l'accueil comme "Un différend peut se résoudre". Vous me faites honte là, mon cher. Nous allécher ainsi puis nous poignardez. Vous avez chamboullé Kosnnei et rien que pour cela je vous hais encore !


Alors aujourd'hui, que nous soyons grands ou petits, que nous le montrions ou non, je refuse toute tentative de pacte avec vous, sans quoi je le dis encore, se serait se moquer de nous. Je préfère la guerre à la paix, elle régule les hommes et les rends vrais. Le pacte ne changera rien. Soit l'Armée Pourpre soit elle vainquera et sortira de l'impasse que vous construisez autour de nous, sans même que nous nous en rendions compte. J'aime et je tue. Je n'ai pas besoin d'autres émotions pour vivre.