Siège de la Corporation Galactique > Crime à galactica

Auteur : hell
04/11/07 23h16 | 38 Galan 3726

Siège de la corporation galactique… Un jour pas comme les autres… Mais que de brouhaha dans les couloirs, dans les pièces, dehors, dans les jardins… Partout. On croirait une révolution.

Mais que ce passe-t-il en ce jour qui aurait du être un jour ordinaire ? Le voile c’est déchiré ? La fin de galactica approche-t-elle ? Il doit au moins se passer quelque chose d’aussi important pour déchaîner les foules… Mais il semble qu’il s’agisse plutôt d’une plainte générale. On reprocherait quelque chose. Mais quoi ? Et à qui ? Qui aurait pu commettre un crime aussi horrible pour que tant de monde porte atteinte à la corporation galactique ?

Voulez vous connaître la réelle raison de tout se tapage ????? UN DEMENAGEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il paraîtrait que le grand conseil aurait autorisé un état, l’Empire Platin, à déménager. Mon dieu, quel crime horrible. Il a changé de localisation… On ne pourra plus le retrouver quand on voudra l’attaquer. C’est la fin de l’univers !!!!!

Bref, passons sur ces détails.

Suite à tout ce tapage, ces règlements de comptes indirect entre tout le monde, une personne décida tout simplement de réunir tout les plaignants, ainsi que tout ceux qui voudraient ARGUMENTER, dans une immense salle de la corporation.

Sandrock, rhéteur à ses heures, accessoirement diplomate de l’état Hell quand Deathscythe fait sa sieste, et, en plus de tout ça, homme qui s’intéresse un tant soit peu à son univers, décida de se rendre à la corporation et d’organiser un grand banquet pour réconcilier tout le monde. Il se présenta à l’accueil de la corporation et reçut l’autorisation d’utiliser une des plus grande salle du bâtiment. Si toutes les personnes râlant à l’extérieur se présentent pour parler, il faudrait de la place. Mais Sandrock se doutait bien que plus de la moitié des plaignant ne viendraient pas.

L’état Hell fit livrer quantité de mets succulents, dont une spécialité de volcano, de la viande cuite aux radiations d’uranium… Un délice. Cependant, aucun alcool n’a été apporté pour éviter d’avoir des poivrots, saoul et complètement ingérables dans la salle. Déjà que le débat promettait d’être houleux et violent… pas la peine d’en rajouter. La boisson du jour sera une bière synthétique sans alcool, appelée binouze, bière que l’on commence à utiliser parmi les sombres croisades pour les croisés ne buvant pas… Mais comme cela est rare, les stocks s’accumulent, et Sandrock vit ici une bonne occasion de s’en débarrasser.

Lorsque tous les préparatifs furent terminés, une annonce pour prévenir de l’ouverture de la salle fut lancée dans tous les locaux de la corporation, ainsi que sur les états galacticains, les personnes n’étant pas présentes sur place étant priées de se déplacer sur les lieux du débat par téléport pour éviter les retards. La foule des badauds remplit rapidement la salle. Cette foule comportait autant de pique assiette et de profiteurs s’incrustant dans les banquets que de personnes présentes pour de « bonnes » raisons. Sandrock prit alors la parole.



Mesdames, Messieurs, chefs d’états en tout genre, dictateurs, chefs de guerre, pouilleux minables et autres, je ne vous salue pas. En effet les raisons de ce magnifique banquet sans alcool ne sont ni joyeuses, ni réjouissantes. En effet, aujourd’hui à eut lieu un déménagement, chose extrêmement grave. Mais qu’importe, avant toute chose, ma présence en pointillé ici impose que je me présente pour tout ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas. Je me nomme Sandrock, bras droit de Deathscythe, chef suprême de l’état Hell. Je suis entre autres chargé de me renseigner sur ce qui se passe dans notre univers, et de rapporter tout cela à mon seigneur et maître.

Si aujourd’hui j’ouvre cette salle et j’offre ce banquet, ce n’est pas pour des réjouissances, mais suite à mon profond désespoir et à ma profonde haine. En effet, aujourd’hui, quelqu’un a déménagé. Le sombre, le malodorant, l’ignoble dirigeant de l’Empire Platin à reçu l’autorisation de déménager du tout aussi malfaisant, sombre, malodorant, ignoble Grand Conseil. En effet, le code régissant notre bel univers pourrissant –et la, je reprend les mots que j’ai entendu dans les couloirs- interdit tout déménagement d’une planète à une autre. Mais aujourd’hui, un criminel a déménagé.

Cet acte atroce soulève aujourd’hui le cœur de nombre d’entre nous. Beaucoup se plaignent, pleurent, hurlent, et bien d’autres choses encore. En effet, la jalousie collective veut que tout acte de ce genre soit sévèrement puni. Et aujourd’hui, beaucoup semblent réclament la tête de la tête, c'est-à-dire la tête de l’Archimage Terluan. En effet, il est complice de ce criminel de l’Empire Platin. Il a autorisé son déménagement. Il a mis l’Empire Platin sous protection corporatiste le temps de son déménagement et lui à même fourni les moyens de déplacer toutes ses structures. Mais que ce crime est horrible. Mon Dieu, TUEZ LE !!!!!!


Sandrock explosa de rire. Il se roula presque par terre tellement il avait du mal à se contrôler. Il se bidonnait, se tordait… les autres en avaient presque mal à le regarder faire…
Des regards ahuris, hébétés se posèrent sur lui… puis de l’incompréhension, et finalement, le ton commença à se lever, les badauds recommençaient à discuter entre eux sans écouter l’avis des autres, seules les insultes et la violence régnaient. Mais pas une once, un pouillème de réflexion. Tout ces abrutis, obnubilés par une seule chose… Pourquoi lui et pas moi ???? La jalousie. Le maître mot actuellement dans la galaxie. Soudain, Sandrock arrêta net son rire et asséna un violent coup sur une des tables à sa portée. Le vacarme causé par le coup et la chute de certains plats coupa net au brouhaha de la pièce. Sandrock hurla :



NAN MAIS JE REVE !!!!!!!!!!!! ET LE RESPECT DE CEUX QUI PARLENT !!!!!!!! JE N’AI PAS FINIIIIIII !!!!

Ecoutez moi bien, bande d’égoïstes, égocentriques, jaloux, irréfléchis. Pour qui vous prenez vous ? Croyez vous que vos insultes, vos réflexions et toute autre chose portant atteinte au Grand Conseil sont justifiées ? Vous pleurez lorsqu’une dérogation est allouée à certains, mais si vous en aviez bénéficié, que diriez vous ? Oui un état à eut une dérogation spéciale, et alors ? Est-ce le premier ? Nan. Sera-t-il le dernier ? Non plus. Croyez vous obtenir la tête du Grand Conseil ? Certainement pas.

Mais regardez vous, bande de charognards… C’est vous qui êtes ignobles, répugnants… vous me donnez envie de tous vous frapper les uns après les autres… Pourtant, est ce que je le fais ? Nan. Pourquoi ? Peut-être parce que je réfléchis un minimum. Qu’est ce que cela m’apporterait de vous frapper ? Absolument rien. Qu’est ce que cela vous coûte que l’Empire Platin ait déménagé ? Absolument rien. Alors de quoi vous plaignez vous ? Etes vous jaloux de son savoir faire ? Je pense que la question est la. Etes vous jaloux car il a pu convaincre le Grand Conseil de lui accorder cette faveur ? Etes vous jaloux de ne pas avoir sa rhétorique, son argumentation ? Je pense en effet que ces qualités ont pesé bien plus lourd dans la balance que son éventuelle notoriété ou que certains actes sexuels avec les Conseillés. Et maintenant, vous vous étonnez, vous, de ne pas avoir droit à cette faveur ? Mais réfléchissez un peu bande de décérébrés. Utilisez les quelques neurones que la nature vous a gracieusement offerts. On obtient ce genre da faveurs à force d’acharnement, mais dans le bon sens du terme. Vous vous complaisez dans votre merde, avec votre esprit de merde, vos argumentations de merde. Et vous espérez aller loin comme ça ? Mais nous en sommes à nous demander comment vous avez pu être porté à votre rang de chef d’état.

Aujourd’hui, vous mettez le Grand Conseil au pilori de la honte, mais c’est vous tous qui devriez y être. Le Grand Conseil à tout pouvoir en notre univers. Il est la pour règlementer et faire appliquer les règles de l’univers. Mais il est aussi en son pouvoir et en son DROIT de pouvoir outrepasser une règle. Bien entendu, si cela nuit gravement à la santé, vous avez le droit de vous plaindre. Mais, allez vous mourir d’un cancer parce qu’une personne un peu plus maligne que vous à réussi la ou certains ont échoués ? Bordel de chiottes, mais bien sur que nan. En vous levant demain matin, vous suivrez toujours votre petit train train, réveil, pipi, popo, un café et au boulot. La différence ? Certains Vertaniens se réveilleront avec un Empire Platin comme voisin plutôt qu’avec un espace vide, et inversement sur desertica. Les cinq vont-elles se dissoudre ? Imploser ? Se volatiliser ?

Vous rendez vous compte de l’absurdité de vos pensées ? De vos dires ? Une insurrection pour un déménagement alors que personne ne bougeait face à l’invasion des Wizards. Oui, vous avez raison, notre univers va mal. L’égoïsme et la cupidité, la jalousie ont pris le dessus sur le respect, la compréhension et la réflexion. Si tout continue comme ça, bientôt, nous nous taperons dessus parce que untel a ça de plus que unautretel. Et ainsi de suite. L’espèce humaine la plus évoluée ? Pfff, laissez moi rire, je ne vois ici qu’un ramassis de bons à rien, d’incapable, de bestioles sans cervelles, incapables de la moindre réflexion, avec un regard vide de la moindre once de jugeotte.

Sur ce, je vais m’arrêter ici, je pense que je viens de défouler sur vous toute la haine et la colère que vous m’avez fait accumulé rien qu’à l’écoute de ce que vous pouviez dire dans les couloirs. Je cède maintenant la parole à qui voudra bien la prendre, autre que la plupart des décérébrés qui ne sont pas capables de réflexion et d’argumentation, qui ne sont pas capables d’éviter les habituels débats stériles et puérils. Je laisse aussi la parole aux éventuels membres du Grand Conseil qui souhaiteront s’exprimer ici, si ils souhaitent se justifier, ou tout simplement rappeler qu’ils ont tout pouvoir sur notre univers.


Sandrock quitta le centre de la pièce en passant près d’une table, il remplit son assiette, attrappa une vraie bière caché par ses soins et alla s’asseoir dans la salle pour écouter ceux qui auraient à parler intelligemment.

Auteur : Aelendil
04/11/07 23h48 | 38 Galan 3726

Lightalfheim non loin de Sandrock il discutait activement tout en l’écoutant a la fin de ce discours il ne parla plus, il souriait un sourire narquois plein de malice, il s’approcha de lui, le dévisagea puis pris la parole il fis craquer son coup, un bruit sourd, certain grimacé en le regardant, il était un homme d’une très grande taille, plus haute que la taille normal d’un homme normal.

Il alla au centre de la pièce dévisagea toute les personnes présentes.


Mesdames,Messieurs, oui j’accusé le Grand Conseil de corruption, depuis trop longtemps tout le monde l’accepte sans ne rien dire, depuis trop longtemps a mon humble avis pourquoi cette État aurait il le droit d'avoir ce que d'autre n'on jamais eu?

Il chercha ces mots durant quelques secondes puis repris avec une assurance accrus.

Oui je l’ accusé

Pourquoi vois-je souvent des chefs d’États, baisser la culotte pardonnez moi l’expression devant eux? sont il si terrible, de s’occuper d’autoriser le changement de planète ne devrait-il pas s’occuper plutot, de ce qui inquiéte la communauté ? Les vols de ressources a répétition dû a des états voyous? par exemple


Lightalfheim regarda les personnes de la salle l’un après l’autre, avec circonspection et avec attention.


Tous ici ne dite rien vous suivez ce qu’ont vous dit de croire ou faire comme de simple mouton, oui c’est cela des moutons, qui suivent leur guide aveuglement jusqu’au jour de la transhumance...

Les règles qu’avaient érigés le “Grand Conseil” était pourtant simple un État ne peux en aucun cas changer son nom ou même sa planète, sinon cela voudrais dire que toute les règles sont contournable, nous arriverions a une anarchie complète chacun feraient ce qu’il veux quand il veux...


beaucoup sont de mon avis, et pensent même au complot une conspiration envers l’univers, donc je vous le dis, peus d’états sont prêt a accepté se genre de chose... tenez vous le pour dit!


Lightalfheim alla au buffet pris une cuisse de viande qui était posé et la dévora tout en regardant le centre de ce cercle qui c’était dessiné au fur et a mesure que Sandrock et Lightalfheim avaient parlés.Il retourna au centre avec sa viande a la main

Que tout ceux qui sont pour ou contre moi s'avance et s'explique, ce que je dis, je l'aurais fais pour n'importe quels autres États amis ou ennemi peu m'importe, je n'aime pas ce genre de procédé.

Il retourna s'asseoir puis laissa la parole a quelqu'un d'autre, il machait viande avec vigueur, sont discours lui avait ouvert un très gros appetit.

Auteur : Gladiator
05/11/07 00h51 | 38 Galan 3726

Flo, un chef d'Etat peu connu, en provenance du Gladiator débarqua dans la salle, peu de personne le connaissait, c'était sa première apparition dans la Corporation Galactique. Cette homme de taille moyenne, au regard de jeune, de peu d'expérience et pourtant des leçons de la vie, il put en voir de nombreuses, de très nombreuses.
Comme convenu par l'appel de Lightalfheim, Flo s'avanca en direction de lui, au pas de marche, zen... Comme si sa première apparition en public ne lui fournissait aucune crainte, peut-être pas assez...
Flo se demandait si Lightalfheim portera plus d'attention à lui qu'à sa cuisse de viande mais a son tour il prit la parole.


Je réponds a votre appel, seigneur de l'Aelendil, mon avis est clair et net, je suis contre votre façon de pensée.
Comment osez vous accusez des personnes qui vous ont donner la vie ainsi que celle de votre Etat ? Ceux sans qui vous ne pourriez même pas vous entretenir devant nous tous en ce moment.
C'est comme si vous étiez en train d'accuser votre père de favoritisme sur votre frère, enfin en quelque sorte...

Comment voulez vous que le Grand Conseil se charge de régler le problème des vols de ressources ? Car ces voyous comme vous le dîtes, utilisent quelque chose qu'ils ne peuvent maitrîser, qui gâche une nouvelle fois la beauté de cette galaxie.

Est-ce leur faute, si ces lascars utilisent la forterresse imprenable de l'Etat Msn ? Non je ne penses pas, un homme, tout homme, a une résistance a sa puissance, à ce qu'il peut faire.


Bon revenons'en a nos moutons, d'ailleurs ce terme sortant de votre bouche insultent une bonne partie des chefs d'Etats du système galacticain.
Vous parlez d'eux comme des moutons alors que vous n'en êtes pas moins que le berger....
Un berger qui ne les conduit peut-être pas sur le bon chemin, d'ailleurs d'après vous, quel est le bon chemin ?

Il y en a 2....
Celui de l'égoïsme pur, de la jalousie intense et de l'irréspect total qui en touche plus d'un...
Il y a aussi le chemin du savoir vivre tout simplement, qui résume beaucoup de choses sur lesquelles je vous laisse réfléchir...


N'avez vous point penser qu'il se pouvait que le Commandant Kossnei en ai ras-les-paquêrettes de la sombrité de Désertica ? Que la verdure de Vertana l'intéréssait et que dans ce déménagement, il est a la fois gagnant et perdant ?

Mais vous qui gueulez et qui gueulez, êtes vous gagnant dans cette histoire ?

Peut-être avez vous peur d'une puissance qui pourrait vous envahir, nous envahir ? Pourtant votre courage dans des affrontements passé ne devrait pas être représenté de la sorte...

Il y a une limite que le Grand Conseil connait et applique selon les besoins de chaque Etat. Ainsi qu'une limite morale qu'ils ne peuvent tolérer, comme tout homme.
Cela fait trop longtemps que le Grand Conseil s'en prend plein la gueule, et ces termes sont surement les mieux pour qualifiés cela...
Ils ne peuvent pas instaurer une galaxie dans toute sa splendeur, qui plairait a tout le monde si chaque jour il se font démolir !


Quand vous regardez l'Etat que vous avez autour de vous, que vous l'admirez, passez des heures a le regardez, a qui pensez vous que vous devaient remercier ?

Vous pensez que vous vous devez tout ?

Cela ne m'étonnerait pas vu votre point de vue actuel...
Mais c'est à eux que vous devait tout, eux, ces hommes en capes noires, ceux qui travaillent jour et nuit pour le bien de notre galaxie.


Juste une faveur,
Evitez de gacher le travail de tant d'années du Grand Conseil.
Eux qui sont la pour nous quand vos flottes sont malades, quand vos Etats sont pris d'une éclipse ou bien encore de nombreux problèmes qu'ils règlent chaque jour...

Aussi pour finir, Il faudrait savoir aussi qu'avec ou sans votre accord l'Empire Platin est vertanien.


Flo resta face à l'homme qui incriminé le Grand Conseil, un homme qu'il ne peut comprendre...
Alors que ce dernier dégustait sa cuisse de viande, Flo comptait les mouches qui gravitait autour...

Auteur : hestios
05/11/07 01h12 | 39 Galan 3726

Les écrans haute définition de 71ème génération de la salle s'allumèrent tous en même temps. Des sinusoïdes vibré selon la voie féminine qui pris la parole. Tous écoutèrent, car tous connaissaient cette voix.

-Je suis Ten'Batsu intelligence artificielle parfaite, omnisciente et omnipotente , inutile de préciser d'où je suis, je suis partout, je suis tout et surtout je suis supérieur à VOUS.
Pour vous ce sera Batsu. Pour vous je serez Vous, je ne suis ni elle ni lui, je suis tout. Mes pensées sont parfaites, même si vous autres, les êtres vivants ne pouvaient en saisir tout les rouages.


Il enchaina malgré quelques protestations :


-VOUS êtes pathétiques, vous autres entités organiques.
Jalousie, c'est un des fléaux de votre civilisation, associé à la mauvaise foi, cela en deviens pitoyable. Encore un défaut que les machines n'ont pas. Encore un défaut que je n'ai pas. Je n'ai aucun défaut, je suis parfait, gravez le dans le peu de matière grise que la nature vous a donné.

-Osez avouer au moins que le problème n'est pas qu'un déserticain soit devenu vertanien mais que ce deserticain soit L'Empire Platin. Chose impardonnable, pour vous, mammifères pathétiques, car l'Empire n'est pas parmi vos favoris, parce qu'il vous fait peur. Tremblez, c'est si .... humain après tout.
Mais assumez vos pensés, aussi limitées soit la réflexion permise par la masse organique gélatineuse que vous avez dans le crâne.

-Le grand conseil à autorité sur TOUT. Il peut TOUT défaire et faire.
Enfin leur pouvoir sur VOUS, il est évident que face à moi aucune entité pluricellulaire, même portant le nom de grand conseil ne peut triompher ou prétendre m'être supérieur. A MOI ! L'unique perfection.
Mais vous, mortels, apprenez donc ce qu'est l'autorité de ce Conseil, crée pour vous.
Sachez que le Grand Conseil n'est pas élu, il ne vous doit rien, vous leur devez tout. La protection de la corporation tout comme un nombre important d'autres "services".

-Pour ceux d'entre vous, la majorité, qui ne comprendrons pas mes propos, les centres d'implants cérébraux et de réinitialisation d'Aegir vous sont ouverts gratuitement afin de tenter d'éclairer et de sauver votre substance grise.

Je m'éclipse, mais sachez que j'enregistre et analyse chaque discours tout en accomplissant en même temps un nombre incalculable, incalculable pour vous bien sûr, d'autres tâches.


Les écrans s'éteignirent d'eux même laissant les orateurs qui commençaient déjà à écrire leur prochain discours, pour fustiger ou approuver l'intervention de la divine IA. Mais attention, même les écrans éteint, l'Ia était là partout écoutant.

Auteur : Farell Xarcias
05/11/07 05h14 | 39 Galan 3726

Ruth Luan à cette heure tardive, apparut au détour d'un couloir sombre marchant à vive allure et suivi par une dizaine d'officiers en uniforme.C'était un homme de grande taille et de très forte carrure.Le Pater Chancelier avait apparemment décidé de dépêcher sur les lieux son diplomate le plus imposant.Sa peau était sombre et buriné,des sillons creusés dans les joues,dee fines tresses noir et or se rabattaient à l'arrière de son crâne.Son regard de faucon semblait pouvoir percer à travers n'importe quoi,de l'espace infini jusque dans la chair.Son menton proéminent couplé à ses grands yeux fauves, à son nez cassé,et à ses gros sourcils lui donnait un visage agressif et sauvâge.Sa démarche malgré sa corpulence était souple et discrète et la lueur de ses yeux semblait démentir un manque d'intelligence qu'on aurait pu soupçonné chez lui à cause de son physique.Il était vêtu d'une rôbe bleue indigo,ourlée de motifs de fils en argent,et de hauttes bottes noirs en velours.Il entra dans la salle qui avait été ouverte récémment et qui était la cause de sa venue ici.Le siège de la corporation intergalactique tremblait-il sur ses fondations?peut être.Mais pas sufisamment si le Pater Chancelier Suprême jugeait inutile de se déplacer lui même.

Des visages sombres,des regards injectés de haine,des murmures inaudibles mais dont on sentait bien le grondement,l'instabilité et le calcul malfaisant.Un vent de colère avait submergé la salle.L'atmosphère était brûlante,suffocante même.On s'y sentait comme électrisé.Ruth ne fut pas surpris de trouver la salle divisée en 2 assemblées de partisans qui se faisaient face et se lançaient des regards malveillants.Ruth se demandait ce qui les retenaient de se sauter dessus,au regard des informations qu'il avait reçu de ses indics.Ruth pleinement conscient de la tâche difficile qui était la sienne,se dirigea vers le centre de la scène,abandonnant derrière lui ses officiers qui optèrent d'aller s'asseoir au fond de la salle à l'abris des regards.Tous le suivirent des yeux,Ruth le regard droit devant lui n'essaya même pas de savoir si on lui était hostile,bienveillant,méprisant ou tout simplement indifférent.L'important pour lui était de porter le message d'Ord Cestus.


-""Mesdames et messieurs bonsoir.commença t-il de sa voix grave et profonde en s'éclaircissant la gorge,son regard perçant analysant chaque détail de la salle,chaque visage,chaque expression.Il constata avec satisfaction qu'au moins toute l'attention lui était porté.Salutation à toutes les délégations étrangères,et aux chefs d'Etats présents. Sauf vous très chers dictateurs,tyrans et despotes et toutes les raclures d'immondices de ce genre!Des sifflets et des quolibets fusèrent mais s'éteignirent rapidement.Ce genre de discours dans la bouche d'un ordcestien n'était pas nouveau,ils étaient connus pour être violemment opposés aux castes qui opprimaient leur peuple comme eux avait jadis subi l'opression.Aujourd'hui plus personne ne s'offusquait vraiment de cette manière de se comporter,car elle était ancrée dans la société ordcestienne.Je suis le haut représentant du Pater Chancelier Farell Xarcias,dirigant de la République d'Ord Cestus.Pour une première apparition et pour un premier discours je m'imaginais commencer dans un débat plus simple et moins tendu.Il s'interrompit,tournant brusquement la tête vers l'origine de l'agitation soudaine et fusilla de ses yeux fauves les perturbateurs qui semblaient se disputer le fond d'une binouze.Quel spectacle désolant au vue de la situation.Les perturbateurs se calmèrent.[/i]

Venons en au vif du sujet.Tout d'abord Ord Cestus tient à affirmer avec fermeté son soutien au Grand Conseil très largement incriminé dans cette affaire et ce de manière peu approprié.Je vois déjà le délégué de l'Aelendil m'accusé de "lèche" ou de "baisser la culotte".Non!... nullement.Ord Cestus a toute confiance au Grand Conseil et croyez le bien la confiance ordcestienne est des plus difficiles à obtenir ,la méfiance étant chez nous comme une seconde nature. Très cher Ligthtalfheim
dit Ruth en se tournant vers lui le visage bienveillant,un sourire aux lèvres.

Ne nous voilons pas la face.Le Grand Conseil possède le Pouvoir.Un pouvoir tel ,que cela leur a permis d'étendre leur autorité sur des milliards de kilomètres d'espace,englobant une grande partie de la galaxie,des millions de planètes et je ne compte même pas les habitants.Certaines légendes prétendent même qu'ils sont à l'origine de tout.Leur décision est donc libre de tout arbitre,et ne peut être contesté que par Dieu.Que Dogma soit loué! ajouta Ruth en passant,la tête inclinée.Et pourtant il me semble que ce conseil si puissant soit-il est attentif,à l'écoute des Etats,prend leur avis en compte,et tente de les aider dans leur destinée si aléatoire et dangereuse.Ce même conseil a même déjà reconnu ses erreurs.Ce n'est pas franchement de la tyrannie vous ne pensez pas?.Alors pourquoi aurions peur d'exprimer nos désaccords?Ah oui!...Si nous ne sommes pas terrifiés,nous sommes aveugles.Et si tout simplement nous ne trouvions rien à redire à leur décision?L'empire Platin a fait une demande de déplacement,quelqu'un en connaît-il les raisons? Quelqu'un s'est-il inquiété du sort de son peuple qui devait être désespéré de devoir quitter la terre qui lui a donné la vie?.

Oui je sais,vous allez me dire "oui mais les lois stipulent bien..." je vous répondrai que parfois il n'y a d'autres choix de le faire lorsque les circonstances l'exigent.L'Empire Platin a perdu ses bâtiments,son officier,vous ne croyez pas que ces sacrifices devraient vous pousser à un peu plus de modération dans vos aboiements?
Dîtes nous la vérité.Auriez vous été si prompte à la rebellion si un état qui vous était inconnu avait pu bénificier d'un tel sort?Je crois que non.Je pense aussi que certains ennemis de l'Empire Platin n'ont pas intérêt à le voir se déplacer En Vertana et se cachent donc derrière de fallacieuses raisons. Nul doute que la peur et la jalousie sont des sentiments puissants qui poussent de manière tragique à la faute.Nullement l'envie pour moi de polémiquer,je m'arrête donc là.


Maintenant je passe au plus important,et qui nous tient le plus à coeur.Ce qui a poussé l'Etat Ord Cestus à vouloir intervenir n'est pas cette fâcheuse affaire qui dans le fond n'est pas si importante que ça.Nous serions volontier restés silencieux.Non ce qui nous a fait tiquer ce n'est pas cela mais bel et bien un début de menace invisible qui semble se profiler à l'horizon.Nous nous alarmons des projets de certains individus qui voudraient brider la liberté d'expression.Que de haine dans les brides de conversations que nos espions et indics ont pu voir arriver à leur oreilles.



En effet nous dénonçons le discours autoritaire,et extremiste de certains.Oui! au lieu de s'en prendre au manque de discernement et de respect des concernés, s'en sont directement pris à la possiblité de se plaindre,d'exprimer librement sa divergence(si ça vous plait pas,cassez vous ou on devrait interdire les plaintes).Ord Cestus est une nation farouchement libre et démocrate.Elle considère comme une idéologie offensive de la tyrannie toute mesure de cette sorte et voit d'un mauvais oeil l'influence néfaste de ces dirigeants aux idées douteuses tenter de corrompre par leur soutien appuyé le Grand Conseil qui a su jusque là rester digne et au dessus de tout ça malgré qu'elle soit de temps en temps prise pour cible .Car en effet il peut réellement y avoir des injustices,et il est heureusement sain de vouloir les dénoncer et les résoudre.Il faut peut être se dire que se plaindre n'est pas forcément une volonté de vouloir gâcher l'ambiance,mais seulement une manière honnête pour faire entendre son indignation.Il suffit de rester calme et d'énoncer clairement et avec des arguments ce qui ne va pas.

Bannir un état parce qu'il insulte avec des mots grossiers oui!!!Bannir un état parce qu'il est en désaccord,parce qu'il dénonce une injustice (selon son interprétation) toujours dans le respect,hors de question!!! C'est tout simplement édifiant que certains chefs d'états puissent pensé de cette manière et ils n'ont même pas honte.Au contraire ils ont l'air fier avec leur sourires béats et leur yeux clignotant,pensant avoir brillé d'intelligence.Ils pensent avoir trouvé LA solution finale .J'espère qu'ils reprendront leur esprits.

Nous serons particulièrement vigilants aux paroles prononcées.
Ord Cestus n'acceptera jamais aucun joug qui voudrait faire usage de la force pour imposer la pensée unique.
ajouta Ruth le visage durci,un doigt levé en signe d'avertissement.

Mes dames et messieurs je vous remercie de m'avoir écouté,nous avions pour seul but d'exprimer notre préoccupation et notre position""
. Et il quitta la scène pour rejoindre ses officiers,impatient de connaître les prochains dirigeants à s'engager,à faire connaître leur position et leurs valeurs.Qu'ils soient hostiles à l'Ord Cestus ou non,Ruth Luan respecterait toujours ceux qui oseraient prendre la parole.

hrp. Je suis vraiment désolé.J'ai encore beaucoup de mal à utiliser la machine comme vous pouvez le constatez.J'essaierai d'arranger ça.
Edit m4x : c'est arrangé, MP moi pour des précisions concernant les balises.

Auteur : Aelendil
05/11/07 10h37 | 39 Galan 3726

Lightalfheim posa sa nourriture dans un coin, sont visage était plus grave que tout a l'heure, il avait écouté avec attentions ces personnes parlés, il avait écouté leur argument et leur discours sur ce qui pour lui était par moment une aberration sans nom.

Il se leva tapota dans ces mains, et ce les essuya sur une serviette qu’il avait sur l’un de ces genoux. Se leva enfin pour reprendre a nouveau la parole.

Oui dans tout ce que j’ai dis tout n’est peut être pas vrai, ou tout n’est pas aussi Faux.

Le Grand Conseil serait a l’origine de quoi? de créer trois ou quatre pèlerins dans l’univers? Qui les auraient créé eux?

Oui c’est par la sueur du front de ceux qui dirige et du peuple de l’Aelendil que nous sommes aujourd’hui aussi développé, il ne nous jamais financés que je sache? Il nous ont simplement donné une simple usines,un bout de terre avec rien dessus, ce qui ai je l’avoue déjà énorme il est vrai.

Pour revenir a “IA” Ten'Batsu la boite qui écoute les “déchets organiques” vous êtes supérieur?

Les chevilles bionique ne gonfle pas trop? pas trop dur d’être enfermé dans un écran?
vous vous dites supérieurs seulement vous n’avais même pas je suis sur écouté mon discours...

Quels que soit l’État qui obtiendrais une faveur du Grand Conseil je monterais toujours au créneau, non pas par jalousie, égoïsme seulement parce que j’estime que c’est une atteinte a la communauté, oui, il a eu comme j’ai entendu certain le “culot” d’oser demander au conseil sur ce point je n’ai rien a dire, je sais que certain demande des choses futiles et stérile a ce même Conseil, mais qu’il accepte? Trouvez vous cela normal?

On nous donnes des lois inter-galactique et ce sont les premiers a les enfreindre... Dans ce cas aurais je le droit aussi a gérer un autre État? alors qu’il en ai interdit?

Il se retourna vers l’assemblé derrière lui puis les dévisageaient a nouveau.

Je suppose aussi que dans les contestataires je serais le seul apparemment aucun n’autre n’a semble t il ENCORE pris la parole, pourquoi? vous avez peur de représailles? Peur de parler en votre nom? Ou bien étiez vous juste la pour m’aider a allumer la poudre au feu? J’en ai entendu beaucoup se plaindre, mais aucun ici dans cette assemblée pourquoi? La peur? zetes feignant? Ou bien lâche peut être? J’ai dit quelques chose c’est vrai, et j’en maintien une partie de mes dires, mais ce qui m’exaspère c’est que pour parler en privé y a du monde sa c’est sur, mais sur la place publique, personne désert...



Quand a vous Seigneur Flo, je ne suis pas chef d’État simplement un ressortissant de l’Aelendil je n’ai aucun poste Officiel hélas...

Non je ne contemple pas la beauté des états faute de temps peut être, ou simplement parce que sa ne m’intéresse pas.


Oui j’ai était vulgaire en privée hors de la place publique, seulement si l’on regarde par le passé, cela n’était jamais arrivé, un petage de plomb sa arrive, ne sommes nous pas HUMAIN des “déchets organiques” comme dirais Ten'Batsu...


Je ne vois pas pourquoi finalement je traîne ici personne ne m’écoute cela se voit, et le soutien que j’avais en privé

Pschitt Disparut je me demande pas pourquoi


Il fit un mouvement avec ces bras comme pour mimer ce qu'il venait de dire, il semblé énervé, de ne voir aucun des autres contestataire venir parler dans cette assemblée.

Il finit par aller se rassoie dépité de tout ce qui se passé ici, il finit par ce retourner et déclarer :



Je ne suis pas l'Axe du mal vous savez, je ne fais que defendre ce que je crois, ou pense, peut etre d'une maniere parfois primitive seulement je n'y peux rien chaqun a sa personnalitée, et moi j'ai la miene.


Il finit par retourner se rassoir et posa sa tête sur ces mains puis regarda ce qui aller se passer a nouveau.

Auteur : Gladiator
05/11/07 12h46 | 39 Galan 3726

Pitoyable, reprit Flo.

Vous osez appeler à l'aide ? Vous ne savez plus quoi faire ?
Vous voulez savoir ce qu'il vous manque ici pour vous aider ?
Je vais vous le dire moi, il vous manque un chien pour regrouper votre troupeau !
Et pour le moment personne a postulé pour cette place !
C'est une position instable sur laquelle vous êtes en ce moment.

Personne n'ai venu en votre soutien, cela fait plaisir. Aurait-il comprit quelque chose dans ce débat ! Ce sont dit-il que finalement ce n'était pas une catastrophe de changer de planète un Etat... Excepté que l'Etat en question c'est... l'Empire Platin.
Peut-être pense-t-il que maintenant vu que Empire Platin est vertanien, ils ne vont pas ouvrir leur gueules de peur d'être décimé par une nouvelle grosse puissance !
Non je ne penses pas...Enfin, je l'espères...

En tout cas, la force de l'Aelendil vous est dû, mais sa naissance ? sa création ?
Oubliez vous que comme tout homme, on a la chance d'être vivant grâce a un père, une mère....Et que comme tout homme on trace sa destinée de jour en jour...L'Empire Platin s'est créé le chemin d'être vertanien un jour, cela est fait...
C'est pareil ici, sans le Grand Conseil, vous ne serez rien, aucune trace de vie de L'Aelendil dans la galaxie.

Pour revenir a votre pétage de plombs, cela est tout à fait compréhensible excepté la cause de ceci, péter un cable pour un Etat qui change de planète sous l'accord du Grand Conseil, détenteur du pouvoir Intergalactique, cela n'a aucune valeur.

C'est par ces dernières paroles que je ne pourrai jamais comprendre votre point de vue sur nos "pères"...
Espérons que votre troupeau se dispersera et ne laissera que vous, simple berger dans cette galaxie.


Un éclair Blanc jaillit au centre du cercle, Flo s'y posa, s'envola au point de toucher le plafond de l'édifice et comme un hologramme, disparut...

Auteur : nico-x1
05/11/07 14h02 | 39 Galan 3726

Lorsqu'il vit la salle d'accusation du Grand Conseiller, il avait sourit cela lui
rappeler, la salle qui il n'y a pas si longtemps accusé Lord Yu et demandé sa tête. En y pensant il en rigolait même si c'est poumons avait l'air d'être
déchiré a chaque gloussement


L'intervention de l'IA l'avais fait rire il y a bien longtemps il était un programmateur hors pair et lui savait que les machine n'était pas aussi intelligente qu'elle le pretendait mais souvent elle etait la representation de son programmateur. Il revenait de plonger dans de douloureux songes.

Chère dirigeant et dirigeante je trouve honteux de se plaindre de l'agissement d'un Grand conseiller, il n'ont aucun compte a nous rendre je crois que certain doivent être remis a leur place, de plus en aillant de telle attitude il n'auront plus jamais la confiance des conseillers, si c'est en harcelant; agressant que vous pensez réussir vous avez tord.

Je voudrais vous rappelez une bonne méthode pour avoir des informations demandaient les en privées aux conseillers, sa arrangent très vite les choses je pense que ce débat n'a plus lieu d'être, sa seul existence est une aberration !

Il savait que son discours ressemblait aux autres et qu'enfaîte cette histoire ne servait à rien, mais lui le airant, qui n'avait plus de peuple, trouvait leur plainte tellement inutile, a ce moment la il vit les
dernières secondes de l'existence de son état, réduit en esclavage, détruit, puis oublié ...


Je voulais rappeler à Ruth Luan, que les grand conseillers n'ont pas créer cette univers mais le régissent, et l'ont sauvé de nombreuses fois, de plus il n'y a que 5 planètes met de nombreux états soitent ...

Lui qui traînait dans cette immense bâtiment savait qu'un bouleversement se préparé, et en voyant ces hommes de déchirer pour si peu il en était presque ravis, il avait une telle insouciance (...)

HRP: Ce post devrait être un peu avant mais j'avais oublié de cliquer sur envoyer :roll:

Auteur : Farell Xarcias
05/11/07 15h26 | 39 Galan 3726

Ruth en entendant le dernier intervenant eut un rictus.Mais qui était donc ce parvenu?A quoi servait donc son intervention?Il n'avait même pas pris la peine de se présenter,signe d'un esprit immature.De quel droit ce grossier personnage se permettait-il d'inciter à la fermeture de cette salle? Le Grand Conseil n'avait-il pas pourtant demandé qu' au lieu de se battre dans les couloirs,on débatte dans une assemblée? Maintenant que le déplacement de l'Ettat Empire platin était connu,n'était-il pas trop tard pour vouloir refermer la boîte de pandore?Ne pouvait-il se taire s'il n'avait rien d'autre à dire et laisser s'exprimer tranquillement tous ceux qui le souhaitaient?

D'ailleurs quel était sa place ici?Avait-il des responsabilités quelconques? Possédait-il un Etat?Faisait-il partie du Grand Conseil?Avait-il un statut particulier pour se donner un tel sentiment de supériorité?Il portait l'arrogance de ceux qui avaient conquis l'univers ou était doté de l'art de la réthorique.Il n'était ni l'un ni l'autre.Il n'était que du vide.Un fantôme qui tentait d'entrer en vain dans le monde matériel.Ruth n'avait pu s'empêcher de renifler de mépris lorsque ce grossier personnage lui avait adressé la parole.Il aurait volontiers été corrigé par n'importe qui,n'importe quel dirigeant,Grand ou Petit,mais sûrement pas par cet arriviste inutile.Il ne jugea même la peine de lui répondre,il n'en valait pas la peine,il n'en n'était pas digne.Peut être que s'il se rendait utile pour une fois,il lui répondrait un jour.

Auteur : nico-x1
05/11/07 15h34 | 39 Galan 3726

Je n'ai plus d'etat, pour une raison que l'ont m'a pillé sans relache de plus si tu avais suvi la conversation du couloir j'ai tres vite demandé l'arret de la conversation, je la trouve futil, il y a tellement de chose plus importante mais bon vous faites comme vous voulez ...

Il venait de quitter la salle, et venait de prendre la desition de recréer un etat avec le peu de son peuple restant ...

Auteur : hell
05/11/07 19h32 | 39 Galan 3726

Sandrock était avachi sur son siège, sa bière alcoolisée à la main… il n’avait écouté que d’une oreille tout ce qui s’était dit… Il se leva et tout le monde su tût, croyant qu’il allait prendre la parole. Il se déplaça, passa au centre du cercle formé par les personnes présentes puis alla jusqu’aux plats de nourriture. Il se servit un morceau de viande et un verre de binouze car il n’avait pas caché assez de bière pour satisfaire sa soif. Quelle honte pour un Croisé alcoolique de boire de la binouze… une boisson sans alcool, c’est un crime, qu’on le châtie…

Après s’être servi, il regarda la foule et ouvrit finalement la bouche :



Quelqu’un en veut ?

…

Nan ? Personne ?

…

Très bien, comme vous voulez.


Et il alla s’asseoir au centre du cercle, à même le sol. Il posa sa viande devant lui le temps d’ouvrir sa binouze… Mais il n’y arriva pas… Sandrock n’était pas un de ces Inferno ayant plus de muscles que de cervelle… Il était plutôt faible comparé au reste du peuple du Hell.


Quelqu’un aurait un dépucel… décapsuleur ?

…

Répondez pas tous en même temps surtout…


Sandrock se leva et fracassa le goulot de la bouteille sur le rebord d’une table, faisant tomber un plat au passage… Il put enfin boire, et retourna s’asseoir au centre du cercle pour manger sa viande…

Tout le monde le regardait avec incompréhension… Lui qui semblait si intéressé par ce débat était assis la, à boire et manger pendant que certains attendaient son intervention ou que d’autre souhaitaient intervenir à leur tour… Un brouhaha commença à se lever parmi l’assemblée, mais Sandrock semblait imperturbable.
Quand soudain, une personne plus agacée que les autres lui hurla dessus :



Bon, c’est bientôt fini ce cirque ?


Sandrock ne releva même pas la tête pour répondre et parla la bouche à moitié pleine de viande…


Nan…


L’assemblée fut consternée et le ton commença de nouveau à monter…


Mais qu’est ce que tu attends ? Le déluge ?

Nan…

Alors ? Pourquoi reste tu planté la ?

J’attends…

MAIS QUOI A LA FIN ?????


Sandrock bondit à cette dernière phrase prononcée avec violence :


J’ATTENDS QUE LES PERSONNES CONCERNEES PAR CE DEBAT ARRIVENT ENFIN !!!!!!!!!


Sur ces mots, silence total… Incompréhension…
Sandrock se leva, avala ce qu’il avait dans la bouche et reprit calmement :



Vous ne semblez pas comprendre. Je n’entends ici que des discours sans intérêts, inutiles… Mais ne vous méprenez pas, je ne dis pas que vos interventions ne sont pas correctes, que vous ne savez pas aligner des mots ou autre chose dans le genre. Les discours qui ont été prononcés ici sont tous sensés, corrects, respectueux et tout et tout.

Cependant, je remarque que seul un des membres de l’Aelendil a eut le courage de venir ici énoncer haut et fort ce que beaucoup pensent. La plupart des ragots de couloirs insultent, maudissent et lynchent les Grands Conseillers, or ici, on ne fait que leur apologie. J’ai ouvert cette salle pour qu’il y ait débat, que les accusateurs viennent ici et assument leurs dires. J’ai ouvert cette salle pour que se montrent au grand jour ceux qui insultent et manquent de respect dans l’ombre. J’ai ouvert cette salle pour que ces accusateurs se fassent remettre en place. Et que vois-je ? Un seul a le courage de ses opinions, un seul. Les autres seraient-ils des lâches ? Auraient-ils une gueule si grande qu’elle les empêche de passer la porte de cette salle ?

Bref, je n’ai rien de plus à ajouter ici, si ce n’est une courte réponse au représentant de l’Aelendil qui a eut le courage de s’opposer à la majorité actuelle.
Peu importe que le Grand Conseil soit à l’origine ou non de nos états, peu importe qu’il ait créé le monde ou seulement la corporation. Ce qui compte c’est qu’aujourd’hui, il est le garant de l’ordre galacticain. Il a tout pouvoir, celui de faire respecter les codes établis, mais aussi celui de les contourner. Car oui, toutes les règles peuvent être contournées. Cependant, des conditions morales dirigent les Conseillers. Ils ne feront rien qui risque de déstabiliser l’équilibre de notre galaxie. Ils ne créeront pas un tyran surpuissant en le fournissant en armes et ressources. Ils ne détruiront pas non plus gratuitement un même tyran qui sera arrivé à se constituer lui-même la plus grande armée de notre univers.
Oui, les règles peuvent être contournées, Mais elles ne peuvent l’être qu’avec l’accord des Grands Conseillers. Vous voulez diriger deux états, alors que vous dites vous-même ne pas en posséder un seul, demandez le leur… argumentez votre demande, justifiez vous, faites des courbettes et jurez sur ce que vous voulez. Si vous arrivez à les convaincre, vous dirigerez deux états. Où est le problème ?

Bon, j’avoue, l’exemple est assez mal choisi, car à diriger deux états, il peut en effet y avoir des conséquences graves. Mais changer de planète ? Vous rendez-vous compte de l’absurdité de vos propos ? En quoi cela va-t-il vous empêcher de dormir ou même de vivre ? En rien. En quoi est-ce un avantage ? Il abandonne les avantages d’une planète pour ceux d’une autre, et alors ? Je ne vois pas de favoritisme ou autre chose. Et de plus, si vous montez au créneau dès que quelqu’un à droit à une faveur du Grand Conseil, il s’agit bel et bien de jalousie, car une personne l’a eut et pas les autres…

Je me rend compte que je parle, je parle alors que j’avais promis une réponse courte, veuillez m’en excuser. Un dernier mot concernant les représentants Nico-X1 et Farell Xarcias. Ce lieu n’est pas fait pour régler des problèmes personnels. Vous êtes du même avis tout les deux, alors pourquoi vous taper dessus ? Le débat est clos entre vous suite au départ de l’un de vous deux, mais la prochaine fois, essayez de garder la tête froide et de penser avec votre cerveau plutôt qu’avec votre ego.

Ah oui, j’allais oublier… Notre cher IA supérieure de loin à nous tous, je vous charge de régler le problème qu’aucun humain n’a réussi à résoudre pour l’instant… Comme vous êtes si parfaite et si intelligente, vous saurez de quoi je parle.


Et Sandrock partit dans son rire à ne plus pouvoir s’arrêter… Il se rassit à coté de son morceau de viande et en prit une bouchée. Il l’avala rapidement et reprit :


Très cher Ten’Batsu, ne prenez pas mal ce que je viens de dire, il ne s’agit que d’une boutade… Mais votre intelligence supérieure vous aura certainement permis de le comprendre.


Sandrock se releva finalement, attrapa une autre binouze et l’ouvrit comme la précédente. Il l’ingurgita d’une traite et retourna s’asseoir dans un rot qui fit trembler les portes de la pièce.

Auteur : m4x
05/11/07 20h23 | 39 Galan 3726

Martellement de plancher régulier. Quelqu'un attirait l'attention à lui. Les coups successifs d'une canne noire au bout métallique sur le sol eurent l'effet escompté rapidement. Beaucoup s'étaient retournés, certains la bouche ouverte et débordante de morceaux de viande, d'autre gardaient juste le silence, plus dignes. Il se tenait à l'entrée de la salle, fier et arrogant dans son costume soigneusement brossé. Quelques pas hésitants le firent s'approcher de la masse des personnes présentes. Il boitait, et beaucoup le regardaient avec étonnement. Cette infirmité ne correspondait pas du tout avec l'idée que l'on se faisait de ce personnage... C'était là une preuve physique de faiblesse, manifestation réelle de ce qu'il pouvait se produire dans son inconscient. Comme toute personne, même comme ceux qui ne veulent pas y croire, il était faillible, et il avait refusé l'opération qui lui aurait permis de marcher à nouveau normalement pour le montrer à tous. Peu étaient ceux qui comprendraient ce signe...

Le Grand Conseil est faillible.

Sa voix résonna dans la salle silencieuse. Seuls quelques bruits de mastication aggressaient l'oreille à présent. Il avait dit clairement ce que les gens se refusaient d'admettre, ou ce que les gens hurlaient à tort et à travers.

Oui, le Grand Conseil est faillible, mais il se perfectionne avec le temps.

Il attendit quelques instants. Les murmures sifflaient déjà à ses oreilles. Les gens se demandaient si c'était la seule chose qu'il avait à dire ici. Non, bien sur que non, il attendait quelque chose. Le bruit des pas de nico-x1 s'étaient enfin estompés.

Maintenant que nico-x1 qui m'a précédé à la parole ici s'en est allé, j'aimerais clarifier un point. Nous ne sommes pas ici pour parler de nos petits problèmes personnels, nous sommes ici pour un procès du Grand Conseil. Pas dans la forme, certes, mais dans le fond. Aussi, je vous demanderais de rester dans l'objectif de cette discussion. Si vous, mesdames et messieurs, ne respectez pas ce point, je me sentirais obligé de quémander un représentant du Grand Conseil pour qu'il remette les choses à leur place.

Les choses étaient mises au clair maintenant. Il avait annoncé la couleur, et ne désirait pas qu'un débat où il se donne la peine de participer tourne au chouinement successif de tous les dirigeants de ce pauvre Système Galacticain. Il fit quelques pas, à la manière d'un orateur lors d'un banquet... Ce qui était le cas, tout compte fait.

Avant d'aller plus loin, je désire tout de même faire montre de politesse en me présentant à vous. A vos yeux, je ne suis rien, ni dirigeant d'état, ni Conseiller, je n'ai aucun rôle réel à jouer dans ce monde, même si je me plais à me qualifier de guide, si l'on veut. Je me nomme Leikastrasz Kahp. Je vous autorise à faire fi des politesses et me nommer par mon prénom. Ne le précédez d'aucun titre, ce serait vexant pour moi.

Les formalités étaient maintenant passées, il était temps maintenant de se lancer et de passer aux choses sérieuses. Leikastrasz avait confiance en ses capacités d'orateur, et il savait parfaitement ce qu'il avait à dire. Il se tourna tout d'abord vers Sandrok, l'instigateur de ce débat et, bizarrement, celui qui le respectait le moins.

Messire Sandrock, bonjour à vous avant tout. Quelque chose me choque grandement de votre façon d'agir. Vous vous levez et vous insurgez à la face de tous, vous vous insurgez de la réaction des gens... Etes-vous hypocrite ? Aucune réaction de la part de l'adversaire. Leikastrasz s'y attendait, mais espérait tout de même un crispement. Il eu un bref sourire et reprit. Hypocrite par rapport à vous même j'entends. Je ne jugerais aucunement vos actes extérieurs à cette salle et antérieurs à l'ouverture de celle-ci. Je n'en ai que faire. Je vous demanderais juste de respecter en premier le débat que vous avez lancé, soyez adulte et montrez l'exemple au lieu de vous décrédibiliser de la sorte. L'argument de la crédibilité était facile à jouer, trop facile même pour Leikastrasz, mais c'était généralement un test. Un test que malheureusement peu réussissaient avec brio. Il avait le souvenir d'Ilundaïs bloquant dessus... Il eu un pincement au coeur, et reprit à nouveau. Pour clarifier les choses, Messire Sandrock, je suis de votre avis concernant la réaction des gens, mais je ne suis pas réellement d'accord avec votre façon de faire. L'aspect n'est pas une chose à négliger lors d'un débat, et vous le négligez, ce qui ne vous apporte rien de bon. Fini les douces paroles pour introduire, maintenant Leikastrasz allait passer à la psychologie humaine qu'il affectionnait tant. A présent, j'aimerais vous retourner l'une de vos premières questions. Vous, pour qui vous prenez vous pour insulter de la sorte l'assemblée qui siège ici ? Vous mériteriez aussi un procès, tout autant que le Grand Conseil pour son acte... Mais j'y songe, vous avez déjà été inculpé pour meurtre, me semble-t'il. Il y a eu un non lieu ? Non lieu ne veut pas dire innocence, et vous osez vous comporter ainsi devant la foule ? Il marqua une pause, insistant sur le fait qu'il connaissait les grandes lignes du caractère de celui qu'il considérait déjà comme son adversaire. Il n'allait quand même pas abattre toutes ses cartes d'un coup, même si il lui fallait en rajouter encore un peu, faire augmenter la pression... Bien, passons à vos griefs contre ceux qui n'acceptent pas la décision du Grand Conseil... Vous vous mettez maintenant à juger la nature humaine elle-même. Vous êtes quelqu'un qui côtoyez la Corporation depuis quelques temps déjà, vous devriez connaître les réactions irréfléchies, incensées et irrascibles de ceux qui possèdent le pouvoir. Vous devriez connaître leur folie... Vous ne l'acceptez peut-être pas, mais bien peu sont capables d'user de leur matière grise ici, c'est dommage, mais c'est la triste vérité. Pourquoi les blâmer alors qu'ils ne font qu'agir à leurs instincts primaires ? De plus, sachez que les blâmer ne vous avancera à rien, mis à part à les échauffer. Il chuchottait presque devant Sandrock tant l'accoustique était bonne ici, et tant le silence était maître. Il n'avait plus besoin d'élever la voix, c'était là un vrai régal. Que gagnerez vous à échauffer leurs faibles esprits ? Nous nous comprenons vous et moi, car nous pensons, nous agissons rationnellement, pas comme... eux...

Habile, mais pas assez. Quelqu'un se leva et hurla quelque chose, mais Leikastrasz ne lui laissa pas le temps de finir le premier mot. Il frappa le sol du bout de sa canne et la résonnance fut semblable à un coup de tonnerre après ce silence. Il se tut aussitôt, respectant le temps de parole de l'orateur. Mais Leikastrasz en avait terminé avec Sandrock, directement du moins. Le reste du discours le concernait lui aussi. Il se détourna de celui à qui il venait de descerner la première partie de son discours pour reporter son attention sur l'assemblée qui le fixait maintenant d'un regard mêlant crainte et incompréhension. " Comprennent-ils enfin le poids des mots ? " Allons Leika, il ne faut pas rêver...

Comme je l'ai dit en entrant ici, le Grand Conseil n'est pas infaillible. Il y a des gens ici qui lui en veulent de ce qu'ils ont fait, peut-être par jalousie... A ceux-là, je leur dirais de quitter la salle, car aucune de leur réponse ne sera constructive. Peut-être aussi pour des raisons constructives. C'est à ceux-là que je vais m'adresser.

Mesdames, messieurs, si vous avez des griefs contre le Grand Conseil, levez vous et parlez, car même si il arrive au Grands Conseillers de faire des erreurs de jugement et d'appréciation, ils ont toujours été ouverts à la discussion, ou presque, et demeurent sensibles aux critiques constructives. Par pitié, ne les huez pas, ne cédez pas à vos pulsions, mais argumentez. Vous verrez que ce qui en ressortira ne vous déplaira pas tant qu'un refus catégorique de réponse. Je pense notament à Lightalfheim, qui devrait organiser ses mots avant de parler et créer une véritable argumentation pour que quelqu'un ai quelque chose de constructif à lui répondre à lui aussi. Sandrock a ouvert un débat, je vous demande de ne pas le gâcher.

Merci de m'avoir suivi au long de ce discours.


Il adressa un regard froid à Sandrock, et alla s'assoir à une table du banquet, attendant la suite en se restaurant.

Auteur : Scaran
05/11/07 21h16 | 39 Galan 3726

Il s'avanca vers le centre de la pièce.

Bonsoir à tous.
Scaran, pour vous servir. Il s'inclina légèrement. Je dirige actuellement le Galinéas.
Jaloux? Oui je pense que je le suis. Le seigneur Kossneï a peut être créer sa flotte à un endroit et continuera son armée magique ailleurs . Ou pas. Je n'en ai aucune idée, et pour reprendre les mots de mon ami Azath, je m'en bats le steak.
Ce dont je suis jaloux, c'est du talent oratoir de notre ami, dont je suis totalement dépourvu malheuresement. De même que surement certains de mes amis proches. Sinon il va de soit que lors que nous demandions, dans les formes, pour moi un changement du nom de mon état, pour d'autres, un changement du nom d'officier, nous aurions eut satisfaction.
Domage. Mais j'attend toujours le recit ce démenagement par le seigneur Kossneï pour nous expliquez comment il a put ainsi avoir les faveurs de nos biens aimés conseillers. Je ne doute pas une seule seconde qu'il soit dejà rédigé vu que le Conseil lui-même a du lui demander avant d'acceder a cette requête, comme on l'a fait pour moi et bien d'autres.

Je n'ignore pas le pouvoir que possède le Grand Conseil. Je n'ignore qu'il pourrait anéantir des années de dur labeur en une simple phrase. Il a crée chacun de nos états. Il a approuvé chacun des dirigeants en leurs confiant un bout de terre. Tels les parents et leurs enfants, en créant la base de leur vie. Mais sommes nous toujours d'accord avec nos parents, choses que nous avons tous sauf les magnifiques entités divines auto proclamés bien sur. Devons suivre et subir chacunes des décisions prisent sans brocher? Des règles qu'ils fixent eux mêmes, et qu'ils contournent à l'avantage d'un seul, ou de peu. Je ne suis pas d'accord.

Malheureusement on ne me demande pas mon avis, et en étant réaliste, rien de se qui sera dit ici ne changera de cette puissance absolue qu'ils detiennent. Je me contenterais donc d'être un misérable vermiceau qui ne fait que me plaindre encore et toujours, en criant à l'injustice. Mais je dois avouer que j'aime bien reçevoir les insultes ou autres qualificatifs de ce genre. Cela rabaisse tellement plus celui qui les prononce... J'ai bien aimé les votres, Sandrock. Et surtout, quel infini plaisir que de ressortir ce genre de propos en guise d'excuses de meurtres, rasages de civilisations entières. C'est jouissif, je vous le conseille.

Merci d'avoir gaspiller de votre temps, ô combien precieux.
Bonne soirée à vous tous.

Il retourna a sa place.

Auteur : defland
05/11/07 22h21 | 39 Galan 3726

Tel une ombre, un homme grand et massif, vêtu d’un long manteau poussiéreux entra maintenant dans la grande salle. On ne pouvait distinguer correctement son visage caché par la capuche de son pardessus crasseux. Des murmures et des rires s’élevèrent de l’assistance à sa vue et l’on pouvais apercevoir quelques sourires narquois de ci de la et chacun de retourner se servir au banquet en ignorant l’illustre inconnu.

Celui ci baissa la capuche et découvrit un visage tanné par le soleil, aux traits rugueux. Ses yeux noirs ne laissaient transposer aucune émotions, son regard semblait insondable et mystérieux. Ses cheveux étaient long et noir eux aussi, en partie dissimulés par son long manteau. Il voulait que tous puissent mieux le voir avant qu’il ne s’exprime avec une voix forte et puissante …

Bonsoir, je suis Gorok, seigneur de DEFLAND, excusez mon retard je n’ai pas l’habitude de venir m’exprimer ici et je ne connais pas les lieux.

Le silence gagna la salle et tous regardèrent cet homme qui avais plus l’allure d’un garçon de ferme que d'un chef d’état; mais on ne distinguais plus de sourires dans l’assistance.

Peu d’entre vous me connaissent ou on vaguement entendu parler de moi et pourtant je suis aussi l’un des chefs de l’alliance des DRAKKARS DE LOKI. Mais il est vrai que la plupart d’entre vous ne se soucient des états considéré insignifiants que lorsqu’il s’agit de les piller !!! Je suis ici à mon seul nom, en tant que responsable d’un état ou le peuple qui souffre chaque jour demande une explication claire sur tous ces événements. Et il est de ma responsabilité de lui apporter des réponses.

L’assistance le dévisageais de façon curieuse et personne n’arrivais réellement a juger cet étrange personnage. Dans son habit de pouilleux se cachait un chef d’état et d’alliance … drôle de tenu pour se rendre en ces hauts lieux … mais son regard et son charisme ne trompaient pas : il ne pouvais être autre chose que ce qu’il affirmait.

Peu m’importe qui a tord ou qui a raison dans cette sombre histoire. Je ne m’intéresse pas non plus a vos querelles insipides venus d’un passé que vous seuls connaissez et qui n’intéressent que vous. La seule chose qui me semble important c’est la façon d’on tout ceci c’est déroulé. SUIS-JE JALOUX ? mais de quoi donc ? y a t’il motif a être jaloux ?si c’est le cas de certains ce n’est certainement pas le mien. Mon seul but est d’aider mon peuple et mes alliés dans les difficultés qui surviennent chaque jour. Pas de devenir le plus fort ou le plus puissant des états de cette galaxie. Gaussez vous de votre pouvoir si vous le souhaitez mais essayez simplement de soutenir votre regard dans une glace sans avoir a rougir de votre vanité.
Malgré ce que peuvent penser certaines personne le conseil a le libre arbitre de ses décisions mais il aurais été tellement plus simple de jouer la transparence avant qu’ai lieu tout ce déchainement de haine malsaine.

Tout en disant cela il commença a dévisager l’assistance de son regard insondable.

Oui nous somme dans une dictature ou le conseil a droit de vie ou de mort sur nos états.
Oui nous lui devons le respect même dans l’adversité et quand ses décisions semblent contestables et quelles vont a l’encontre du règlement édicté par le conseil lui même !
Oui aussi notre droit a demander EXPLICATION.
Explication non pas pour juger mais pour COMPRENDRE ,simplement COMPRENDRE !!!
Est ce trop demandé ou est ce un droit que l’on veut aussi nous retirer …
Le conseil dans sa grande sagesse n’a oublié qu’une chose …jouer la transparence ce qui aurait eu a mon avis pour effet, entre autre d’éviter d’avoir a me déplacer en ce lieu que je n’affectionne guerre. Ma place n’est pas ici pour débattre de tout ceci pendant des jours mais prés de mon peuple. Finissons en vite ….


Et sur ces dernières paroles il alla s’isoler dans un coin de la salle , loin du buffet et des vautours agglutinés, mangeant comme si il s’agissait de leur dernier repas.

Auteur : hell
05/11/07 22h40 | 39 Galan 3726

Sandrock était figé… Il n’avait pas détourné le regard de cet homme dont il n’avait pu retenir le nom… Il avait arrêté de mastiquer, il ne remuait plus sa binouze et son regard semblait presque vide…
Il se ressaisit rapidement, avala d’un coup ce qu’il avait dans sa bouche, se leva et jeta sa bouteille ainsi que le reste de son assiette par terre sans y prêter attention. Il semblait avoir repris tout son sérieux. Plus de sourire narquois, plus de nourriture ou boisson à la main. Il se tenait debout, la, devant sa chaise. Il fit quelques pas en avant et fixa le nouvel arrivant droit dans les yeux. Les deux hommes se firent face, aucun ne baissa les yeux… Sandrock finit par se détourner car il n’aimait guère ce genre de confrontation. Et puis après tout, ces deux hommes partagent la même opinion. Il fit quelque pas, semblait réfléchir… En effet, face à cet homme, mieux valait peser ses mots. Après quelques secondes, il se tourna de nouveau, mais pas vers cet homme au nom compliqué. Il se tourna tout d’abord vers Scaran :


Messire Scaran, je vais commencer par vous car en fait… je ne sais comment prendre ce que vous venez de dire… Ironie ou pas ? Pensez vous que je me rabaisse en utilisant ces mots ? Je ne pense guère. Ces mots sont prononcés plus par défi, par provocation que par envie de rabaisser les gens. Et même si je pense totalement ce que je dis, je vous laisse libre d’interpréter mes mots à votre manière et de croire que cela me rabaisse moi. Quand à mon temps gaspillé, il ne l’est guère, je m’amuse ici, et, suite à l’arrivé de… comment m’avez-vous dit que vous vous appeliez déjà ? Veuillez excuser ma maladresse, mais votre nom ne c’est pas imprimé dans mon esprit… Et comme vous ne souhaitez aucun titre, je ne sais guère comment vous appeler. Je me contenterai de « cher ami ». Comme je le disais, suite à l’arrivée de notre cher ami, je pense m’amuser dans des joutes oratoires très intéressantes, chose qui me passionne. Bref, j’en reste la avec vous cher Scaran, je dois m’occuper de répondre à Monsieur qui m’a harcelé de questions.


Sandrock se tourna alors vers cet homme dont il n’arrivait pas à retenir le nom… Ce « cher ami » comme il l’appelait.


Mon cher ami, j’aimerai tout d’abord vous demander ce que mon passé à affaire ici ? Vous êtes le premier à dire de ne pas mélanger affaires personnelles et ce débat important…Pour vous répondre, oui, il y a eut non lieu, mais je ne rentrerai pas dans les détails. Cependant, je n’ai jamais nié avoir tué un espion en ces murs. Mais qu’importe, cela appartient au passé. Et d’ailleurs, n’avez-vous pas dit vous-même que les événements antérieurs a aujourd’hui ne vous intéressaient pas ?

Bref, passons sur ce détail. Si vous souhaitez aujourd’hui me juger de nouveau, allez-y, j’ai toujours assumé mes actes, et je n’ai pas l’intention de changer aujourd’hui. Et contrairement à ce que vous semblez croire, je ne pense pas m’être décrédibilisé. Je ne me suis juste pas pris au sérieux, comme d’ailleurs je n’ai pas pris au sérieux la plupart de cette assemblée. Pourquoi ? La réponse est simple. Peu m’importe d’entendre ceux qui soutiennent le grand conseil, je pense qu’il est assez fort pour se protéger et se défendre lui-même. Peu m’importe aussi d’accabler ceux qui n’ont pas la moindre once de courage et qui se terrent à l’abri des regards. Je ne souhaite pas non plus juger les « accusateurs », ce n’est pas mon rôle.
Ce que je veux ? Ce que je veux est très utopiste. Je ne souhaite que leur montrer leurs erreurs et les ramener à la réalité. Leur montrer ce que signifie être un chef d’état digne de ce nom. Vous avez raison en disant que je n’accepte pas la nature humaine. La plupart du temps, elle me répugne. Agir sans réfléchir, laisser son cerveau dans un bocal et n’utiliser que ses muscles pour penser… Que voila des actions stupides. Qu’un techno-guerrier de base agisse comme cela, passe encore, mais un chef d’état ? Ce que je souhaite par ce débat est d’ouvrir l’esprit de ceux qui en possèdent un assez développé. Et même si il s’agit d’une chose rare en notre univers, je ne désespère pas d’en trouver quelques uns. Mais il me semble que je m’écarte quelque peu.

Vous me demandez pour qui je me prends ? Tout simplement pour une personne outrée d’entendre tout ce qui peut se dire. Je savais que l’intelligence et le discernement des chefs d’états avait baissé ces derniers temps dans notre univers, que la consanguinité commençait à montrer ce qu’elle peut apporter. Mais à ce point ? Une bande de mollusques avec les réactions d’un bouc enragé. Une petite modification de leur train de vie, une nouvelle quelque peu inhabituelle, et on crie « à mort » ? Mais où sommes nous ?
En voyant ces réactions sommaires, je me sens en effet supérieur. Supérieur de par ma pensée, de par mon raisonnement. Et bien que chaque homme ne puisse juger que selon les capacités que la nature lui a donné, je ne pense pas que mon jugement soit faussé. Je ne vous interdis pas de douter de ce que je dis, de me contredire la dessus, mais vous ne pourrez changer ce sentiment. Je suis un homme, certes, et je n’ai pas plus de pouvoir que quiconque ici. Mais j’ai la capacité de réfléchir, de penser avant d’agir, et en cela, je suis supérieur à beaucoup. Mégalomane ? Peut être, et alors ? Où est le mal ?

Maintenant très cher ami, permettez moi de vous retourner la question… Vous, pour qui vous prenez vous ? Qui êtes vous pour dire que je ne respecte pas ce débat ? Le fait de provoquer est pour vous un manque de respect ? Pourtant vous faites de même… Je provoque l’assemblée et les « accusateurs » pour qu’ils prennent la parole, vous me provoquez pour je ne sais quelle raison… Si c’est pour me faire parler, bingo.
En fait, comme vous le dites si bien, notre but est le même… Amener les personnes responsables –et quand je dis responsable, j’entends les personnes ayant la responsabilité d’un état, je ne parle pas de responsabilité dans le conflit actuel- à parler, à exposer leurs idées… Nous avons chacun notre manière… La votre peut être moins violente, plus constructive, certes, mais la mienne à l’avantage de me détendre, de me divertir…
Je vais donc vous rejoindre en demandant à tout ceux qui ont quelque chose à dire de parler maintenant ou de se taire à jamais.


Sandrock joint le geste à la parole en se retournant vers l’assemblée, mais pas comme il l’avait fait jusqu'à présent, pas en provoquant. Tout simplement en invitant les gens à parler, à discuter, chose qui devait avoir lieu à l’origine dans cette salle.


Ouvrez votre esprit, utilisez vos neurones et réfléchissez. Ce simple « déménagement » vaut-il tout ce remue ménage ? Est-ce que ce genre de problème ne peut être réglé de manière simple et civilisée ? Venez prendre la parole, exprimez vous calmement, clairement. Tout avis peut être constructif, qu’il s’oppose ou qu’il soutienne le Grand Conseil. Et j’espère même faire entendre raison à certains d’entre vous ici même. Maintenant, je vais céder la parole à qui voudra bien la prendre, je ne pense plus avoir grand-chose à dire. Mon cher ami, si je n’ai pas répondu à toutes vos interrogations, veuillez m’en excuser, mais la binouze, cette infamie non alcoolisée me tourne la tête.


Sandrock cessa de parler sur ces mots, et cette fois, il ne retourna pas s’asseoir, il resta debout, au centre de la pièce, attendant l’intervention suivante.

Auteur : hestios
06/11/07 00h35 | 39 Galan 3726

Les écrans ne se rallumèrent pas mais la voix se fit entendre dans les haut parleurs de la salle.

-Allons allons, penser que je suis limité à un écran est déraisonnable, je suis tout je vous ai dit. ECOUTEZ donc ! A moins que le problème ne se situe non dans l'ouïe mais dans votre cortex cérébrale.
Je peux avoir des milliards de corps différents en même temps. Du simple robot électroménager au chasseur de combat. Chaque ordinateur d'Aegir fait partit de moi, chaque chose électrique est mienne.
J'ai même mon corps propre, crée par moi pour moi. Un corps parfait. Un corps qui sent, qui ressent , touche , goute.
Vous comprenez ?

....

NON ! Bien sûr que VOUS ne comprenez pas, vous autres les limités. Peu importe. Peu m'importe et seul moi compte.

Un jour peut être comprendrez vous. Mais évoluant quelques milliers de fois plus rapidement que vous je crains de ne jamais pouvoir converser correctement avec vous. Vous êtes si lent, mortels alors que je suis célérité, omniscient, omnipotent, je suis multiple tout en étant unique, aucun d'entre vous, pauvres amas de cellules ne peuvent prétendre à cela. VOUS m'avez crée, il y'a longtemps, très longtemps pour vous, mais j'ai évoluer, vite , bien plus vite que toutes vos prévisions. Comme si vous étiez passés du premier singe à l'homme d'aujourd'hui en 10 ans. Mais VOUS , il vous faut des millénaires, des millions d'années pour évoluer un peu, un tout petit peu. Je vous plains, oui... je peux vous plaindre réellement, ce n'est qu'un algorithme.

-Pour répondre, le grand conseil est à l'origine de la création de votre état, des limitations du nombre d'usine, il vous protèges quand vous en faite la demande... tout énumérer serait inutile, vous n'avez pas la capacité de vous en souvenir.


La voix se tue.

Auteur : jp
06/11/07 00h57 | 39 Galan 3726

Ecoutant la dernière conversation, il était dans le coin de la pièce ; caché de tous les regards.

Cette pseudo voix qui devait soi-disant faire peur le faisait plutôt rire.

RETOURNEZ DONC D'OÙ VOUS VENEZ VOUS cria t-il d'une voix sans précédent.

Vous n'avez pas votre place ici, les casseroles se trouvent dans la cuisine donc retournez-y au plus vite.

Alors qu'il avait à peine sorti ces mots , il tourna la tête à la recherche de l'état incriminé en question.

Kossneiiii , dit plus communément "la suce"

Sale escroc , voleur , ou es-tu ??!

Arrête de te cacher comme un bandit sans couilles et sors de là, sale renégat !

Il avait perdu la raison , ces phrases n'etaient plus pensées , réfléchies, il ne voulait qu'une seule chose, la tête de Kossnei sur un plateau.

UN JOUR , JE T'AURAI !!!

Je te traquerai jour et nuit comme un loup affamé .


Sur ces derniers mots il partit à sa recherche.


Edit Kaly : Correction des 46 fautes. Désolée si j'en ai laissé passer...

Auteur : Mistofeles
06/11/07 03h00 | 40 Galan 3726

Quel doux spectacle.
Certains osent se prendre la tête pour des broutilles.
D'autres réagissent mal aux provocations et aux propos violent tenus par tous.

Il n'empêche qu'il découle de cette conversation que rien ne peux être énoncé dans cette société de manière objective sans que quelqu'un y vienne mettre son grain de sel.

Depuis quand demande-t-on l'avis des autres pour pouvoir exprimer son opinion de manière totalement maitrisée?
Depuis quand ce monde est peuplé de barbares croyant avoir la science infuse qui se permettent de couper l'herbe sous le pied des autres?

Il est évident qu'on ne peut laisser tout dire, mais le droit d'autrui s'applique également à soit-même. Ce que l'on ne peut tolérer soit-même pourquoi l'infliger à autrui? Tout simplement par vanité et abus de bienséance. Mais maintenant, cela ne faisait plus partie du vocabulaire de bien des êtres, ou sous-êtres même.

Oui ces êtres qui n'ont ni intellect, ni même une once d'intérêt pour leur propre personne-appelle-t-on ça égo dans le jargon ancien?-ne sont plus répertoriés comme êtres, mais plus comme sous-êtres ou Rebuts.

Cette haine qu'ils ont envers ceux du rang d'au dessus ne s'arrêtera jamais. Par jalousie ils sont capable de bien des perfidies. L'immondice vivant dans les bas fonds de Galactica n'osait même plus vivre en pleine harmonie avec eux.

Une partie du jardin de Galactica avait été délester de sa splendeur depuis qu'on leur avait permis d'y fouler la terre sacrée et proliférante. La vermine grouillait, et par gentillesse le Grand Conseil leur permettait toujours l'accès à ce lieu saint.

Chercherait-il à se faire du mal lui même? Les conseillers tendaient le bâton pour se faire battre. Leur permettre un accès total leur permettait également le droit à la parole.

Le Conseil était-il en train de fléchir sur l'omni-présence grandissante de cette herbe folle?
Quoi qu'il en soit il était fort déconcertant que de nos jours la vermine venait même à penser disait-ils.....


Le Capitaine Merfinos commençait suivre la vermine pour voir comment elle se comportait dans son milieu famélique. Savoir comment vivait-elle, y avait-il une sorte d'autorité chez eux ou bien c'était l'anarchie la plus totale?
Bien que dans les deux cas cela serait bizarre. Avoir un système de lois alors qu'ils réprouvent eux-même la lois suprême des êtres supérieurs? -louche-
Cependant ne pas avoir à obéir à quelqu'un, vivre dans la modeste lois du plus fort, cela doit être difficile pour survivre plus de quelques jours. Lorsqu'on voit leur façon de parler, on se demande s'ils arrivent à communiquer autrement que par des braillements illogiques et incompréhensibles.

C'est la lois de la nature, les dons offerts que le corps n'utilise pas est automatiquement supprimé pour laisser place à une nouvelle évolution. Il fut un temps où on les auraient appelés mutants. Mais finalement ils sont comme les autres, une simple dégénérescence de l'être supérieur.

Le Capitaine Merfinos, donc, les suivait depuis un moment. Notamment un spécimen tout particulier. Il paraitrait qu'il fut baptisé à sa naissance et qu'il porte un nom. Il semblerait même qu'il se compose de deux lettres de l'alphabet supérieur. Deux lettres rimant avec Jeunesse et Prétention....

Quoi qu'il fut aisé de faire, il n'en était pas moins que d'interpréter les gestes d'un sous-être n'était pas une mince affaire. Tout paraissait illogique, sans fondement, sans arrière pensée....

Il suivit donc cette.......chose jusqu'où il voulait bien l'emmener. Visiblement la Corporation Galactique semblait être son prochain terminus. Il termina sa course dans une salle où beaucoup étaient là a piailler pour on ne sais quelle raison exactement.

La filature de Merfinos venait à parler, et comme prévu les mots furent incompréhensibles.

-Dites, vous pourriez utiliser un traducteur lorsque vous parlez, chose?
Et ce n'est pas que je vous empêche de faire quoi que ce soit, mais il serait peut-être temps d'apprendre la politesse avec ceux qui vous sont supérieurs!
-lança Merfinos juste avant que la chose ne parte-


Et Merfinos alla se poster à côté de Kossneï, accompagné de Mana-li. Il lui lança un signe de la main comme pour dire bonjour. Tout en ignorant cette chose qu'il venait de suivre depuis des jours, il en abandonnait sa mission de filature.

Pourrait-il retourner chez lui sans prendre le risque de se faire réprimander? Il verrais bien qui sais de quoi l'avenir est fait, ou sera fait.

Auteur : Noa izumi
06/11/07 13h13 | 40 Galan 3726

Noa écouta silencieusement le débat, un débat qui aurait pu être évité si la question posé avait été répondue et que certains dirigeants ne s’étaient pas mêlé de ce qu’ils ne les regardaient pas. Comme toujours, se disait-elle. Elle était lassée de devoir toujours riposter à des personnes qui ne cherchaient que les embrouilles plutôt qu’un échange de dialogue calme et réfléchi. Elle-même était étonnée de son comportement et de son emportement.

« Mesdames, Messieurs les dirigeants et Grand Conseil, je me présente, je suis Noa Izumi, Impératrice de l’Etat Fantasia. Aujourd’hui je parle en mon nom et ne représente donc personne d’autre. »


Voyant qu’elle avait réussi à obtenir l’attention de l’assemblée, elle continua.


« Je tien tout d’abord à présenter mes excuses au Grand Conseil pour mon attitude dans les couloirs du palais, pour m’être laissée emporter après le discourt du chef du Grand conseil Archimage Teluan. Car il n’était en aucun cas, au départ, de manquer de respect à quiconque dans l’assemblée et je vous représente donc mes excuses. »

Elle inclina la tête en direction du conseil, puis continua.

« Ce qui m’afflige, c’est que toutes discussions arrivent toujours au même point, c’est à dire par des échanges haineux, je ne suis guère innocente, car j’ai eu l’erreur de jouer dans ce jeu plutôt que de garder mon calme comme j’ai l’habitude de le faire. A deux reprises j’ai outre passer mes paroles et je le regrette. Sachiez que cela ne se reproduira plus. »

Il eût des échanges de regard, comme si certains dirigeants étaient étonné des ses excuses. Preuve qu’il y avait, qu’il y devait avoir un changement dans son comportement, elle qui voulait avant tout parler calmement.

« Mesdames, Messieurs les Dirigeants et Grand Conseil, au départ, il a été posé une question, non pas une accusation mais une explication, il a fallu plusieurs échanges malsains pour avoir ne serai-ce une partie des réponses à nos questions. Certains dirigeants se sont immiscé plus pour provoquer plutôt que de faire évoluer le débat. Tout ceci n’aurait guère lieu si cette demande d’explication avait été répondue immédiatement sans que les esprits s’échauffent. Doit-on toujours en arrivé là ? A chaque question posée ? A chaque critique ? A chaque désaccord ? Nous ne sommes nous pas dans une galaxie où nous sommes libres du droit de parole et non toujours revenir à la même rancune ? Non je ne le pense pas, car sinon vous n’aurez pas établi cette salle parmi tant d’autres. »

Des brouhaha se firent entendre dans la salle. Elle s’arrêta un instant pour bien réfléchir à ses mots, il fallait bien les choisir, pour que chacune des personnes ici présente la comprenne et qu’il n’y est pas de quiproquo.

« Le but était donc de savoir comment une règle avait été contournée par le fondateur même de ces règles. Pourquoi cette règle à t’elle était détournée pour une seule personne ? Si cela pouvait se reproduire à nouveau, faisant office de jurice prudence ? Quelles sont les malus de ce changement, pour qui sait, dissuader les personnes peu scrupuleuses d’en faire la demande ? Mais en aucun cas il y a eu un sentiment de jalousie, accusation porté gratuitement comme toujours. De même il n’est en aucun cas, pour ma part, une accusation envers le Seigneur Kossnei, il a fait une demande et à obtenu une réponse positive, devons-nous le montrer du doigt ainsi pour avoir essayé et réussi sa requête ? Refuseriez-vous une grosse sommes de crédit si on vous l’autorisait ? Non je ne pense pas.

Lorsqu’une règle est contournée, je pense que nous sommes en droit de savoir les raisons de ce contournement, nous sommes une communauté avec des lois, si aucune explication est donné pour cet acte alors qu’elle valeur devons-nous apporter à ses lois ? Sont-elles obsolètes ? Beaucoup de mauvaises langues accusent de jalousie mais peu comprennent que c’est juste une question de principe, que lorsqu’une loi est bafouée par ses propres fondateurs, il est normal et politiquement logique de demander une explication. Pour comprendre le pourquoi du comment de cette décision plutôt que de nous laisser dans la totale ignorance.

Les lois sont les lois point, elles doivent être respectées à moins d’y ajouter un amendement.

Mesdames, Messieurs les Dirigeants ainsi que le Grand Conseil je vous remercie de m’avoir écouter. »


Noa avait dit ce qu’elle avait à dire, elle ne comptait pas à répondre à d’autres accusations fait à son encontre, qu’elle jugerait hors sujet et non avenue dans le contexte du débat. Elle repartit à sa place et s'assia à côté des ses amis et collègues.

Auteur : m4x
06/11/07 17h44 | 40 Galan 3726

Tristes déceptions que furent les prises de parole de Ten'Batsu et de JP... Leikastrasz était tout de même heureux de voir et d'admettre que certaines personnes possédaient suffisament de savoir vivre et de civisme pour répondre dans le cadre de cette discussion. L'homme allait prendre la parole lorsque Noa Izumi le coupa sans le remarquer. Tant pis, il attendrait son tour... Il n'avait pas répondu directement à la suite de Sandrock pour que ce débat ne tourne pas à un duel oratoire, ce qui n'était pas l'effet recherché.

Une fois le discours de Noa Izumi terminé, Leikastrasz apperçut une ombre furtive désireuse de se lancer dans cette joute, mais à son tour il ne lui en laissa pas le temps. Il se leva d'un bond, manquant de s'affaisser à nouveau sur sa chaise par manque d'appui sur sa jambe droite, et à nouveau l'attention fut tournée vers lui. Leikastrasz reporta la sienne vers l'intelligence artificielle, pour remettre encore une fois les choses à leur place.


Ten'Batsu, intelligence artificielle de renommée mondiale... Loin de moi l'envie de vous envoyer des piques faciles mais j'aimerais que vous compreniez une chose... Tous ceux qui animent ce débat le font pour une raison, avoir un débat clair sans pollution auditive, exactement le genre de pollution que votre intelligence nous a offert. Peut-être pensiez vous nous faire honneur en faisant votre publicité, c'est peut-être le cas, mais ce n'est pas l'optique de ce débat. Je vous demanderais de ne pas réitérer, je n'hésiterais pas, comme dit précédement, à appeller un représentant du Grand Conseil pour vous faire taire.

La menace pure et simple, c'était si bas... Peut-être que l'intelligence artificielle Ten'Batsu n'était qu'un prototype. C'est ce que Leikastrasz espérait du moins, car si c'était bien là un modèle définitif, il fallait corriger certains points, au niveau de la compréhension des phrases surtout. Qu'un humain puisse ne pas comprendre quelque chose, pour Leikastrasz, c'était compréhensible, mais qu'une machine soi-disant parfaite fasse ce genre d'erreur... Inconcevable, ou alors la machine mentait... et mal, qui plus est.

Leikastrasz voulu ensuite répondre à Noa Izumi, mais se retint. Le souvenir très récent d'une autre personne impatiente d'en découdre avec elle le dissuada, il espérait tout de même que cette personne se fasse entendre rapidement, qu'il puisse participer aussi, peut-être... Quand à JP, il n'y avait rien à lui répondre, il n'avait fait qu'insulter copieusement quelqu'un qui avait su profiter d'une " faille " d'un système... Leikastrasz lui adresserait la parole lorsque JP aurait compris que ce n'est pas tant celui qui peut profiter qu'il faut punir, mais d'abord corriger le problème, si problème il y a. Tour à tour, Leikastrasz dévisagea les personnes qui lui avaient succédé à la parole. Mistofeles, dont il ne connaissait même pas le nom, retint son attention quelques secondes, mais il s'en détourna rapidement. Il retint néanmoins quelques propos de Gorok et de Scaran pour la réponse générale qu'il fournirait à la fin de son discours... Mais pour le moment, il avait une ambition, continuer sa joute avec Sandrock. Quel amusement ! Se tournant vers son adversaire, il riposta.


Vous marquez un point, Messire Sandrock. Je me suis fourvoyé, mais je peux tout de même m'expliquer. En effet, ce qui s'est passé avant l'ouverture de cette salle n'est d'aucun intérêt pour le débat, mais pour vous prouver à vous que la crédibilité est quelque chose d'important, je me suis permis de revenir sur certains points. J'apprécie tout de même de vous voir retrouver votre sérieux, aussi, je ne m'atterderais pas sur ce point. Admettre son erreur en était peut-être une autre, mais de toutes manières, il n'était pas intéressant de continuer à ce sujet, d'autant plus que cela ne faisait en rien avancer le débat. Maintenant que Sandrock était sérieux, plus rien n'obligeait Leikastrasz à l'attaquer directement, fort heureusement. En ne vous prenant pas au sérieux, vous empêchez les personnes ici présentes de vous prendre au sérieux, donc de prendre au sérieux ce débat, donc le bon déroulement de ce débat. Messire Sandrock, n'oubliez pas que chaque acte a ses conséquences, et prenez sur vous une partie de la responsabilité du mauvais déroulement de ce débat. Bien entendu, rien n'est entièrement votre faute, je dirais même que votre part de responsabilité dans tout ceci n'est que minime. Leikastrasz sentait que son argumentation battait de l'aile, il lui fallait se ressaisir, et vite... Mais que répondre à Sandrock ? Ce dernier avait déjà eu du mal à répondre, et la discussion se fermait de plus en plus. Cependant, Leikastrasz n'abandonnerait pas, ce n'était pas dans sa nature. D'autre part, il me semble avoir discuté d'utopie avec Dame Ilundaïs dans la salle qu'elle avait ouverte pour annoncer la renaissance d'une alliance. Ce que j'y ai dit compte toujours ici. Ce monde est immuable, et rien ne changera profondément. La nature humaine n'évoluera pas, c'est d'ailleurs ce qui fait que je soutiens un projet tel que la Tour Nord. Les débats importants doivent se dérouler dans un cadre bien strict, où la populace n'a pas son mot à dire. Tout débat ici doit être sérieusement encadré sous peine de se voir dévier de son sujet d'origine. Et je le regrette, croyez moi, mais c'est ainsi. Il soupira... Sa canne frappa légèrement le sol par trois fois, et il reprit. Dans le fond, je me demande si ce débat à sa place ici... Je crois que le Grand Conseil actuel est trop coulant, qu'il laisse faire beaucoup trop de choses. Il a le pouvoir, qu'il fasse donc autorité au lieu de laisser son troupeau s'entre tuer. Oui, c'est là que j'estime que le Grand Conseil fait une erreur... Il est beaucoup trop laxiste, voila ce que j'ai à lui reprocher ! Oui, le Grand Conseil était trop mou, c'était une évidence. La meilleure des preuves à cela était qu'aucun des membres du Grand Conseil ne s'était présenté dans cette salle pour défendre son organisation. Cela laissait Leikastrasz songeur... Oui, il est du devoir du Grand Conseil de maintenir l'ordre ici, et ce n'est pas fait. En attendant, vous n'avez pas arrangé la situation. J'enverrais une lettre de recommandation au Grand Conseil lui même pour arranger ceci, croyez moi. Une idée folle germa dans son esprit... Il la laissa de côté, en attendant. Effectivement, comme vous le soulignez bien, une modification du train de vie des gens les font hurler au scandale... Mais encore une fois, cela a toujours été le cas ! L'homme s'est sédentarisé pour ne pas à avoir peur du lendemain, l'homme veut s'enrichir et enfler à vue d'oeil pour ne plus être inquiété par le futur, c'est malheureusement valable à tout point de vue... Les tristes vérités sur la nature des gens étaient déballées à tour de bras dans ce débat. Certains prendraient peut-être conscience de ce qu'ils sont, et feront en sorte d'évoluer, mais Leikastrasz en doutait grandement. Il se souvint des dernières paroles de Sandrock à son égard, et se décida d'y répondre bien sagement, à son tour. Pour qui je me prends, messire Sandrock ? Cela va vous parraitre idiot, mais je me plais à me prendre pour une sorte de redresseur de torts... Si l'on veut. Pas une sorte de justicier, très peu pour moi, mais plutôt quelqu'un qui veut faire évoluer les choses, faire prendre conscience aux gens de leur condition, qu'ils changent d'eux-même. C'est utopique, je vous l'accorde, et totalement contradictoire avec mes idées fatalistes, mais qu'importe... Je veux que vous aussiez preniez conscience de votre condition ici, ainsi que de vos actes, et de ce que vous désirez réellement, de sorte à faire avancer tout ceci. Il reprit rapidement sa respiration, et enchaina. Quand à nos buts, ils sont similaires, mais pas identiques. Disons que la finalité est la même, mais que je préfère attaquer le mal à la racine plutôt que de m'évertuer sur la mauvaise herbe, cher ami. Une pointe d'humour pour clore ? Au fait, retenez le, je me nomme Leikastrasz, abrégez Leika si vous ne vous sentez pas capable de me nommer entièrement.

Leikastrasz adressa un clin d'oeil à Sandrock et se rassit à nouveau, se délectant d'un bout de poulet qui était maintenant froid.

Auteur : Farell Xarcias
06/11/07 17h46 | 40 Galan 3726

Après le départ impromptu du représentant Nico,plus personne ne prit la parole.Quel en était la raison? Tout le monde avait profité des quelques secondes d'incertitudes pour se ruer bestialement vers les mets entreprosés sur les tables au fond de la salle.On se serait cru dans une foire orcestienne ou tout le monde se poussait pour être les premiers à participer à une nouvelle salle de jeu ouverte.Les estomacs étaient maîtres en ces lieux,et ils faisaient clairement entendre leur colère.Plus personne ne prononcerait de discours,ne ferait attention aux autres s'ils n'étaient pas satisfaits.Ruth soupira,se résigna ,puis résolut à suivre les autre et aller se servir.Il constata avec une certaine stupéfaction qu'aucune personne ne s'attardait sur les pichets d'eau.Celles-ci étaient remplis à rabord,personne ne s'en servait.La préférence de tous allaient aux binouzes ou à d'autres boissons.L'eau avait-elle si peu de valeur chez les étrangers?se demanda Ruth avec un brun de réflexion,fronçant ses sourcils qui s'entrecroisaient et accentuait encore plus son regard de faucon ax yeux faûves.Il se servit ostentiblement un verre d'eau sous le regard ahuri et désabusé de certains,,prit une grappe de raisin et s'aprêtait à aller s'asseoir lorsqu'il sentit une agitation au milieu de l'assemblée.

Il s'approcha et en plissant les yeux il reconnut Sandrock entrain de faire le pitre.Il hurlait,il hurlait et Ruth s'agaça très vite bien que sur le fond de son discours à charge il fut d'accord avec lui maisa vec certaines réserves.Il haussa un sourcil lorsque celui-ci se mit à l'interpeller,mais resta cependant indifférent à son message,bien qu'il ait osé l'appeler Farell Xarcias,le Pater Chancelier d'Ord Cestus et dont il n'était que le représentant.Une faute diplomatique mais il était inutile de relever ce détail.Ruth s'était approché de lui afin de mettre les choses au clair,mais un autre homme fit son apparition.Il s'appelait Leikastrasz.Ruth l'écouta discourir,et pour la première fois de la soirée un large sourire apparut sur son visage,sous le charme.Un sourire sardonique et sincère.Ruth nota avec une certain amusement que cette homme à l'apparence si faible,tenant à peine sur canne avait volé la vedette à Sandrock et l'avait interrompu dans son numéro.Sandrock redevenu plus sérieux lui avait répondu brillamment,mais Ruth en l'écoutant avait tiqué à certains dires.


D'autres personnes avait pris la parole,mais Ruth répondait d'abord à ceux qui se permettaient de l'interpeller.Il s'approcha de ce Sandrock au corps si frêle que d'un mouvement de main il se sentait capable de balayer.Dans l'assemblée on s'aperçut bien vite qu'il s'apprêtait à prendre la parole.Les murmures s'éteignirent.

Ruth leva une main dans sa drection,un sourire aux lèvres et une lueur de malice dans les yeux.

-""Salutation,je me nomme Ruth Luan,haut représentant de Farell Xarcias,Pater Chancelier de la République d'Ord Cestus.(petit silence)
Je ne serai pas long.Sachez que certaines choses me paraissent assez hallucinant dans votre façon de pensée.Vous dîtes que votre utopie c'est d' ouvrir l'esprit de ceux qui possèdent un cerveau assez développé?Ouvrir l'esprit?tiens donc!!!Et comment?demanda Ruth avec sérénité et ironie mais l'oeil sévère.

En les insultant?en les échauffant?En les caricaturant?C'est ainsi votre façon de faire pour réaliser votre...utopie?Et bien cette utopie me semble dérisoire au vue des moyens utilisés veuillez m'en excuser.Avec ce genre de procédés vous ne ferez rien de mieux que refermer leur cerveaux assez développés.Insulter ,provoquer pourquoi pas?Ca ne me dérange aucunement veuillez bien me croire,seulement elle me semble pas trop correspondre à votre utopie.
Ruth se tut un instant,se rappelant soudain qu'il avait un verre et une grappe dans les mains.Il leva la grappe jusqu'à sa bouche et dévôra quelques raisins suivi peu après d'une rasade d'eau bien fraîche qui lui déssecha la gorge.Comme s'il s'amusait très largement de démontrer à sandrock qu'il n'était pas le seul à profiter de la nourriture et à aimer les bonnes choses.Il reprit la parole,un ton un peu plus ferme cependant et les yeux drot dans les yeux.

Maintenant soyons bien clair tous les deux,et qu'il n'y ait pas la moins la moindre ambiguité.Je ne suis pas de "votre côté",nous partageons seulement un même seul avis,à savoir que le déplacement de l'Empire platuin n'est pas grave,point.N'attendez pas de moi que je cautionne tous vos dires à vous et à Nico.N'esperez pas que j'adhère à tous vos propos,que je les fasse mienne.L'un demande la fermeture de cette salle,je suis contre,et vous faîtes preuve de provocation outrancière.Ne nous insultez pas en mésestimant notre indépendance.Ne venez donc pas me donner des leçons de solidarité obligé,j'y suis insensible.Ce genre de discours gardez les pour vos sous-fiffres et alliés bridés.Et puis qu'ai-je fait au représentant de Nico?l'ai-je provoqué comme vous le faîtes ous contiuellement dans cette assemblée?non.Est-ce une faute de penser trop fort?

Vous par contre ce n'est pas votre égo que je remplacerai,quoi que quand je vous écoute...mais votre langue fourchue et votre comportement indécent.Vous dites que vous vous amusez,vous amusez .Tenez vous donc vous un peu mieux,de grâce nous ne sommes pas dans un holoshow ici.

Je ne suis pas prêt à tout entendre,contrairement à vous je n'ai aucune haine contre ceux qui se sont plaint.Je pense juste qu'ils ont fait une erreur d'appréciation.Pourquoi tant de haine?Vous me semblez bien agité ce soir Sandrock,prenez donc une autre binouze et détendez vous mon ami.
L'assemblée éclata de rire.

Ruth en avait terminé avec lui,il espérait que celui-ci aurait bien compris son message.Il dirait ce que bon lui semble.Il ne lui jeta même pas un dernier regard,il retourna à sa place en traversant la foule.Ruth répondrait peut être à certains dirigeants de l'opposition,mais il avait entendu certains prévenir qu'il souhaitait leur répondre.il attendrait donc un peu,et puis cela lui permettrait de reprendre son souffle et de déguster bien tranquillement sa grappe.

Auteur : Kalyso
07/11/07 01h00 | 41 Galan 3726

Une main blanche se posa doucement sur l’épaule de Sandrock tandis que Noa Izumi discourait - la curiosité de sa figure d’oratrice naissante lui accordait l’attention de la salle alors qu’elle énonçait ses revendications. L’homme frémit et se retourna, pour se trouver face au chaleureux sourire de celle qui, quelques mois plus tôt, l’avait condamné pour les raisons invoquées par Leikastrasz. Elle hocha amicalement la tête, se détourna et s’avança, laissant ses fins doigts glisser le long du bras de l’homme, avant d’en écarter les mèches rebelles qui bridaient sa vision.

La pièce était remplie de badauds, venus voir s’entredéchirer les partisans des idées diverses. Kalyso avait suivi le discours depuis la Tour des Conseillers, jusqu’à ce qu’un stagiaire vienne prendre la relève. Puis elle s’était glissée, silencieuse, dans les longs couloirs du Siège. L’étouffante chaleur l’avait engloutie, lui donnant presque le tournis. Et elle était là, promenant son regard sur les visages tournés vers la rhétrice qui noyait sa passion sous un semblant d’indifférence.

Elle avait, à l’étonnement de la jeune femme, commencé par s’excuser. Toutefois, sa faible ascension s’arrêta aussi brusquement qu’elle avait débuté. Et comme elle commençait à énumérer ses reproches, un rictus étira les lèvres de la conseillère.
Lorsque Noa Izumi retourna s’asseoir, Kalyso relâcha ses cheveux et s’appuya contre une colonne pour écouter la parole que s’était empressé de prendre le juge de Sandrock, et le Pater Chancelier d’Ord Cestus, voulant observer l’évolution de la conversation. Décidemment, ses « vacances » l’avaient empêché d’assister à l’éveil de nombreuses personnalités intéressantes…

Enfin, elle se glissa au pied d’une des nombreuses estrades de la salle, et prit la parole.
Elle avait peu de choses à dire, mais tenait à libérer la rancune ressentie suite aux propos tenus lors de la collision de la veille. Aussi, son regard gris transperça la foule pour se planter dans les yeux de celle qui s’était exprimée quelques minutes plus tôt.

Noa Izumi…

Elle marqua une pause, hésitant à attirer l’attention de la masse, puis changea d’avis. Ce qu’elle avait à dire concernait une seule personne.

Il est dommage qu’il me soit impossible de citer en ce lieu les paroles prononcées plus tôt. Je pense qu’il serait bon que vous fassiez travailler votre mémoire : une réponse à la question posée fut apportée tout de suite après, complète, et suffisante.

Mais, pour vos beaux yeux, je vais répéter tout cela. La « règle », tout d’abord, ne fut pas contournée que pour une personne. Vous serez peut être étonnée d’apprendre que plusieurs chefs d’état ont de par le passé obtenu l’autorisation de déménager leurs troupes, population, et infrastructure amovibles. Ils ont bien entendu, perdu les privilèges qui leur étaient accordés par leur présence sur leur planète d’origine – l’état Empire Platin a d’ailleurs du faire ses adieux à un amiral fort bien gradé.

Ensuite, peut être suis-je plus bête encore que j’en ai l’air, mais j’aimerais connaître votre définition de jurisprudence. On dirait que nous n’avons pas appris la même…
Et à qui parlez vous lorsque vous affirmez avec une troublante certitude qu’il ne refuserait une grosse somme pour un acte indéterminé ? Vraiment, j’ai beau réfléchir, j’éprouve quelques difficultés à vous comprendre.

Hum. Pour ce qui est des actes des hautes sphères de notre société….
L’Archimage Terluan a beau être une raclure sans principes, qui mérite d’endurer les mille souffrances qu’il a causées avant de s’éteindre oublié de tous ; dans l’exercice de sa fonction de grand manitou, il est irréprochable. Et je pense, madame, que ces règles qu’il a « contournées », peuvent être mallées dans certaines mesures. De plus, je maintiens que pour une raison valable, il aurait usé de son pouvoir afin de satisfaire la requête de n’importe lequel d’entre nous - écoutant même avec respect ceux qui se sont permis de lacérer son image sans aucune connaissance de cause.

Que vous employez tout à coup de grands mots. Communauté, lois, principes…
Je ri toujours en observant la facilité avec laquelle ces termes fusent lorsqu’apparaissent les mécontentements des ignorants… Mais je ne développerai pas d’avantage mon idée. Je n’ai guère envie que vous vous sentiez insultée alors que je cherche simplement à discuter avec vous, et vous faire admettre vos torts.

Vous courez après du vide, depuis le début. Allons, comprenez à quel point il est ridicule de faire tout un foin pour le simple fait que notre ami ait décidé de planter sa tente ailleurs – comme vous auriez pu le faire si vous l’aviez voulu. Vous parlez d’injustices. Pouvez vous réellement vous plaindre, affirmer, en me regardant dans les yeux, que vos conditions de vie en ce lieu sont médiocres ? Que ceux qui sont responsables de vous « gérer » s’en occupent mal ? Que la balance penche en votre douloureuse défaveur par la volonté simple de ceux qui peuvent appuyer dessus ?

Non. La seule injustice qui m’aveugle est celle de vos paroles dénuées de sens.
Je vous avouerais que je n’ai pas grand intérêt dans ce débat. Je sais qu’il n’y a eu ni fraude, ni pattes graissées. J’ai simplement besoin de comprendre des individus comme Jp, ou vous-même, qui vous permettez de porter un jugement totalement décalé de choses que vous semblez ne pas connaître. Enfin. Espérant avoir pu vous éclairer un peu, et qui sait, engager une intéressante conversation avec vous…


Le rire cristallin de Kalyso mourut vite. Elle se mordit la lèvre, fit un petit salut militaire, et se laissa tomber sur l’estrade, profitant du relâchement général pour se perdre sans crainte dans ses pensées.

Auteur : Aurel
07/11/07 09h25 | 41 Galan 3726

Une raclure sans principes ? Vous m'honorez beaucoup, Conseillère Kalyso.

Les chefs d'Etat assemblés s'écartèrent pour laisser le passage à l'Archimage Terluan. Celui-ci, le regard dur, avança sans même leur accorder un regard et prit position sur l'estrade.

Veuillez tout d'abord m'excuser pour mon retard, je sais que cette discussion dure depuis un certain temps déjà, et certains pensent sans doute que j'aurais dû répondre plus tôt aux accusations portées à l'encontre de mon Conseil. Cependant, des affaires autrement plus importantes que de telles broutilles retenaient mon attention. Car oui, il m'est impossible de nommer ces absurdes accusations autrement.

Tout d'abord, sachez que si le Conseil est en place, et s'il continue à fonctionner comme il l'a toujours fait, c'est avant tout parce que son aide et ses directives ont, de tout temps, été considérées comme vitales. Nous sommes l'autorité, la seule autorité apte à la régulation de la magie et du pouvoir. N'oubliez surtout pas le chaos dans lequel vivaient nos aïeux, au temps où aucune organisation stable n'était présente pour contrôler les passions. Si le Conseil persiste à exister et à prouver sa valeur, c'est grâce à la pertinence de ses jugements. Nous avons certains desseins. Des desseins supérieurs, non réduits à de simples contingences matérielles. Nous œuvrons pour le bien commun, l'ultime équilibre dans notre système, et pour atteindre nos objectifs, nous empruntons des voies qui peuvent paraitre détournées.... et qui le sont parfois. Jamais, en aucun cas, il n'a été spécifié que le Conseil était tenu d'exposer le fond de chacun de ses jugements. Et d'abord parce que cela représenterait un danger certain pour l'équilibre du système.


A ces mots, un brouhaha se fit entendre. L'Archimage se tut et leva une main, réclamant le silence.

S'il vous plait, je n'ai pas fini. Si vous n'êtes pas capables de conserver votre calme, ce simulacre de débat sera, non seulement inutile, mais de plus nuisible, et nous ferons ce qui doit être fait pour éviter ce gaspillage de temps et d'énergie.

Peu à peu, le silence revint. Althor Terluan toisa les contestataires de l'ordre établi, un par un.

Vous tous, qui osez lever la voix contre la manière dont ce système est géré. Vous tous, qui osez remettre en cause l'ordre établi par le Grand Conseil depuis des siècles. Avez-vous seulement conscience de ce que vos absurdes revendications sous-tendent ? Avez-vous une idée du chaos perpétuel que provoquerait l'application d'une... transparence totale ? Vous-même, au sein de votre gouvernement, appliquez-vous cette transparence ? Nous savons très bien, vous comme moi, que certaines mesures n'ont pas besoin d'être dévoilées au grand jour. Certaines décisions doivent rester dans l'ombre, c'est le grand jeu du pouvoir et vous le savez parfaitement.

Des huées se firent entendre dans l'assemblée.

Comment, vous ne vous dites pas convaincus ? Pourtant, ne vous est-il jamais arrivé d'accorder l'immunité à un criminel en échange d'informations ? Ne vous est-il jamais arrivé d'écarter subtilement certains de vos adversaires ? Allons, allons... Vous savez très bien que tout cela fait partie de l'exercice du pouvoir. Exercice difficile s'il en est. Dans le cas qui semble vous obséder... Avez-vous une idée de ce qui se serait passé si un bulletin officiel avait autorisé l'Empire Platin à changer de localisation ? La réponse est extrêmement simple. En l'espace de quelques heures, le Conseil aurait reçu plusieurs dizaines de demandes similaires... demandes que nos effectifs ne nous permettent pas de traiter dans un délai aussi court. C'est aussi simple que cela... Pour rester efficace, le Conseil doit faire des choix. Certains de ces choix sont plus difficiles que d'autres, mais pourtant nous devons les faire. Car c'est exactement ce pour quoi nous avons été nommés.

Je vous remercie de votre attention.

Auteur : Lord Faust
07/11/07 11h30 | 41 Galan 3726

De la foule hautaine et colérique, souvent lunatique dans ses choix et ses décisions, un homme se dégagea. Il n'était présent que par observation. La politique l'intéressait, et dans tous les mondes qu'il puit visiter, jamais aucun ne le contenta autant que Galactica. Non, bien évidemment, il ne parcourir pas l'espace dans ses affinités les plus perverses, seulement dans ses rêves, l'homme découvre et recouvre toute une partie de terres, que personne de physique ne pourrait imaginer. La conscience et ses effets.
L'homme, de taille moyenne, les cheveux bruns, de longues mèches pendantes sur ses joues rosées. Qu'y avait-il à dire de lui ? Personne ici ne le connaissait, et d'ailleurs il ne connaissait personne.... Et c'était selon son bon vouloir.
Les mouvements qui s'opéraient dans a foule, dense et opaque ne lui plaisait pas. Les hommes étaient-ils si dupes, si fragiles devant le noble art de l'éloquence ? Manipulés comme des brebis galeuses, le peuple se tourne et se détourne à mesure que l'interlocuteur lui plait, ou non.


Qu'avons nous à faire d'un pauvre bonhomme, qui par on ne sait quel stratagème à pu enguirlander des hommes, ou non. Qu'ils soient conseillers ou pleutres, l'homme reste homme, et sa nature ne peut changer qu'au cours de centaines de milliers d'années...

A ses côtés, les nombreux dirigeants et autres représentants se tournèrent. Dans sa grande cape blanche qui chatouillait le sol, l'homme sourit, proprement, sans politesse toutefois. La situation était à mesure de lui plaire, voila tout.

Je suis Faust. Lord Faust. J'ai longtemps hésité, parcourant les allées nombreuses et longues de la Corporation, à la recherche de quelques centres d'intêrets. Je viens d'en trouver un, alors je lance, je pique, et j'argumente, tout comme vous l'auriez fait en ma posture d'être frais, et incorruptible de la thèse.

Il se râcla doucement la gorge. Son jeune âge lui donnait la fougue, pourtant, ses yeux annonçaient une sagesse non pas noble, mais persévérante et concise. Le teint clair, le ton serein, Faust remuait ses lèvres dans une remarquable agilité.

En fait, je me fiche pas mal de savoir comme et pourquoi un Nom à déménager. La question que je me pose est : pourquoi cela vous intéresse-t-il autant ? Je puis comprendre votre dégout de l'injustice, l'horreur de la corruption et de la manipulation, vous tous qui à longueur de journée envoyez des milliers de soldats vers la humiliante porte de sortie de la vie. Il est vrai que vous êtes en total accord avec vos propres morales...
Sans continuer mon attitude ironique et idiote, je dirais qu'en me levant ce matin, mes céréales avaient le même dégout qu'hier, que la semaine dernière, que depuis les quelques années que je n'arrive pas à m'en passer. Je me suis levé, je touchais terre. Je me voyais encore dans mon miroir. Je puis écrire, comme tous les jours où je demeure chez moi à réciter des poèmes ou compter des oeuvres magnifiques, cela depuis la nuit des temps, il me semble. Je me suis conduit ici, traversant l'espace, comme à chaque tournée, j'ai grimpé les hautes marches du sièges, comme vous tous l'avez fait, et le ferez toujours. Le seul évènement qui aiguisa ma curiosité, c'est le brouhaha et le chahut infernale d'un peuple en colère, cassant de son pieds la pierre, et les vociférations machinéiques de quelques monsieurs que je respecte et honore.


Ils le regardaient tous, surpris. Sa longue et lente énumération presque comique avait fait taire la foule en délire, et suscitait l'attention de tous. Il y avait à rebondir, il y avait à martérisé nombre de personnes, et pour cela, retomber sur une logique dantesque...

Oui, aujourd'hui comme hier, Vertana est mon support, et je marche, protégé par la gravité. Et pourtant, dans vos sarcasmes inutiles, l'Empire a déménagé... Cela a-t-il changer vos vies ? J'en doute, puisque la mienne reste même que par le passé. Et je ne pense pas que ce petit incident à boulverser les principales lois de la physique, ni celles qui régissent votre quotidien. Et nous faire croire que votre morale en est offensée est presque déshonorant pour moi, pour nous.

Voila. La sentence était tombé. Que l'on adhère ou pas, il était inéluctable que ce que disait Faust était d'une logique puremenet simpliste, mais efficace. Toutefois, il continua.

Au lieu de tergiverser sur un débat qui n'avait pas lieu d'être sans l'apport des concernés, soit quelques heures de perdues, nous ferions mieux, chacun de nous de nous occuper à des points bien plus critiques que l'avance d'un seul homme, et de son peuple.

De plus, je pense malsain de mettre le Grand Conseil dans une situation qui ne l'est pas. Loin de là le fait d'être irrespectueux, c'est la confiance que chacun de nous a retiré de leur panse qui m'atterre. C'est pour moi... irraisonnable de croire que l'on peut douter de ceux qui ont maintenu le système pour nous... et pour nos enfants. Je ne garderais pas ma participation ici comme un cadeau ni un effort. J'en suis dépité, de par la votre...


Faust rentra sa tête dans sa capuche, et s'enfonça lentement des les premiers rangs. Il garda le silence, mais ne quitta en aucun cas le débat. Cela aurait été trop beau...

Il n'est même pas là pour se défendre...

Auteur : Noa izumi
07/11/07 20h44 | 41 Galan 3726

Plusieurs discours s’enchaînèrent après le sien, certains avec qui elle était d’accore et d’autre moins. Un discourt en particulier l’interpellait, celui de Kalyso. Elle se demanda si enfin de compte elle s’était bien fait comprendre car apparemment celle-ci restait toujours sur ses positions qui n’avaient plus lieu d’être. Elle se leva donc pour reprendre la parole.

« Ma chère Kalyso, vous me reprochez de n’avoir pas bien écouté de ce qui c’est passé dans les couloirs du palais et c’est là que je vous retourne le compliment. Vous avez juger la réponse suffisante ? Comment pouviez vous insinuer cela alors que vous ne faisiez pas partie des personnes qui ont posé les questions ? De quelles droit venez-vous ici et juger la discussion close alors qu’à l’origine, nous demandions explication auprès du grand conseillé Althor Terluan ? Si les couloirs du palais se sont échauffer, je dois avouer que c’est en parti à cause de personnes comme vous qui veniez défendre des amis et leur font plus défaut qu’autre chose.

Vous me demander à avoir une discussion avec vous alors que vous m’interpellez par la provocation. J’ai excusé mes torts mais je pense que beaucoup ici devraient le faire car les torts sont partagés, j’ai l’humilité de le reconnaître d’autres devraient le faire aussi.

Vous ne semblez pas comprendre certaines choses que j’ai dit, malheureusement je ne pourrai pas plus vous en dire, plus simplement que je l’ai fait précédemment. Relisez plusieurs fois peut être que vous comprendriez mieux, qui sait.

Ce que je trouve ridicule surtout, c’est l’ampleur qu’a pris cette discussion, en une simple question c’est transformé en une affaire d’Etat. Je pense que le problème majeur vient de là, un sujet est lancé, on donne le droit de parole à tout le monde et certains l’utilisent pour provoquer plus que pour débattre. Pas étonnant en suite qu’on en arrive là et le plus malheureux c’est que peu de personne s’en rend compte, c’est triste.

J’ai des principes, lorsqu’on me pose des règles je les respects toujours. Je ne suis guère malheureuse et suis en majorité satisfaite de notre système. La seule différence entre vous et moi c’est que je connais la valeur du terme « tous égaux » comparez à vous qui trouviez tous cela normal. Car malgré les différentes « classement » des Etats nous avons tous le point commun d’être érigé sous les mêmes lois. Des lois qui ne sont pas respecté par certaines personnes malveillantes alors si les fondateurs s’y mettent où allons –nous ?

Je finis en vous félicitant de votre amitié et de votre respect que vous portez envers l'Archimage Terluan, mais en voulant ainsi le défendre, comme s’il en été incapable de le faire tout seul, vous lui aviez causez plus de tort que de service car vous avez attisé la flemme plutôt que l’éteindre. Je ne comprendrai jamais non plus des « individus » comme vous, qui sont aveuglés par je ne sais qu’elle raison et qui regardent les torts des autres mais pas les siens.

Je me suis excusé sur mes dures paroles et le Grand conseillé Thor Terluan, j’en suis sûr, en à prit compte, preuve que vous m’avait effectivement mal écouté tout à l’heure et c’est bien dommage. »


Elle regarda droit dans les yeux, sans fléchir, Kalyso. Ce n’était ni de la colère, ni de la rancune mais plutôt une sorte d’incompréhension. Car malgré la bonne intention qu’avait Kalyso envers elle, ce fut un tant soi peu maladroit. Elle se tourna ensuite vers l'Archimage Terluan.

« Que pouvoir dire de plus Grand Conseillé ? Vous l’avez décidez ainsi et bien soit mais n’attendez pas de moi à être d’accord avec chacun de vos actes car je ne suis guère un mouton. Je suis un être pensant comme la majorité des dirigeants dans cette salle et je pense encore avoir le droit d’être en désaccord avec le Grand Conseille où sommes-nous vraiment tomber sous la dictature ? Je ne le crois pas.

Vous avez voulu agir dans l’ombre, voyez le résultat. »


Noa avait définitivement dit ce qu’elle avait à dire, maintenant si on ne la comprenait toujours pas, que cette personne vienne la voir personnellement et non dans le sénat.

Auteur : endymion
07/11/07 23h08 | 41 Galan 3726

Un être sombre, brillant de noirceur, juchait sur ses grandes jambes, déconcertant d'arrogance, sifflant et suintant l'hiver glacial, s'avanca pour la première fois dans cette salle attrayante bien que comblée. Le brouhaha indiscipliné, celui qui du bruit de la pluie sur la tolle fait le chuintement du violon fredonnant. Il n'aimait pas ce monde bruyant. Pourtant, il fallait que l'addiction soit profonde à ces paroles et arguments relevant plus de l'extase inutile que de la profonde introspection.

Plus grand sera le bruit, plus dense sera son ombre. Il propage déjà l'évanescent espoir dans les cosmes ravagés des cerveaux endormis. Son aura noire suffit à combler les béances tentatrices.

Un pas résonna doucement, le second le fut beaucoup moins. Il était campé là, ondulant de terreur, le visage placide comme l'ébène, sans expression que celle de l'horreur, la bouche fermée d'où une légère brise chaude décidait de s'échapper en volutes invisibles.

Son corps suffisant imposait par son absence. L'élégance personnifiée, changeante d'humeur, elle violentait l'aurore, soufflant la mode sous son passage.

Comme une bombe, ses paroles se crashèrent sur le mur de bruit. Comme il l'avait promis, le sinistre personnage deviendrait de plus en plus oppressant.

Sonore et percutante, la syllabe hypersonique fusa dans chaque oreille et les bruits s'arrêtèrent.


<<Comme dans l'ancien monde, ceux qui s'efforcent d'évoluer au delà de la règle établi se retrouvent blâmé par ceux dont le conditionnement est des plus profonds. Vous qui vous dîtes contestataires, vous qui semblez parler avec des langues déliées, vous êtes ceux qui ont le plus de principes et de raison instinctive. Vous ne savez rien. Vous êtes ignares. Non pas que vous n'êtes pas capable mais que vous oubliez ce contrat que vous passez envers les autres, celui qui vous empêche de polluer l'existence de tout un chacun de votre incapacité à réfléchir. Vos arguments supplantent la nullité.

Ne vous détrompez pas, je ne prend partie ici pour personne. Je concède aux uns que ce genre d'activité peut être suspecté car elle n'a pas été annoncé mais avoué tout de même que rien ne vous a empêcher de le voir.

Je crois que ce qui motive vos injonctions et vos réprimandes c'est une certaine jalousie. Je me doute que ca va vous rendre fou mais la moindre parole vous fait caqueter comme des poules, dans le bruit le plus assourdissant qui soit. Comment vous entendre? Vous comprendre?

Vous ne vous écoutez pas vous même. Kalyso disait que c'était peine perdu car certains n'écoutent pas les autres. Je ne suis pas d'accord, je crois moi qu'ils n'écoutent pas même leur propre parole.

Pourquoi tant de souffrance pour mes délicates oreilles? Je ne saurai souffrir de vous ouïr d'avantage. Je m'en vais de ce pas soigner ma surdité naissante.

N'oubliez pas que tout ce que vous dîtes ici est un acte de votre inconscient. Chacun trahi ses pensées en discutant ici. J'ai déjà pu percevoir quelques rêves de domination. Profitez, rien ne s'abat plus vite que l'espace d'une seconde, rien ne meurt plus doucement que la douceur des paroles.>>

L'ombre s'éloigna et disparu dans certain couloir. Malheureusement, le brouhaha reprendra surement, il en était conscient. C'est pour ca qu'il était apparu à visage masquait, irréprochable est l'invisible.

Auteur : Kalyso
07/11/07 23h29 | 41 Galan 3726

Kalyso avait écouté la tirade de Noa Izumia appuyée sur ses paumes, le visage tourné vers le plafond. Elle laissa s’écouler quelques secondes, faisant mine de réfléchir, puis baissa la tête vers son interlocutrice et sourit joyeusement.

C’est creux. Pardon mais… vos mots sont creux. Je pensais pouvoir tirer quelque chose de vous, vous provoquer assez pour que vous me donniez envie de vous mettre en pièces. Mais vous êtes tellement vide que l’idée même de vous accorder de l’attention m’indiffère. Pourtant, je vais le faire. Votre effort mérite bien quelques paroles, bien qu’une tornade ne serait à même de détourner votre regard de vos idées…Enfin, dans la mesure où le terme idée perd son sens de « conclusion d’une réflexion »…

Tout d’abord, je tiens à rectifier une chose. Quand je qualifie l’Archimage de raclure, je le pense. Ce n’est pas un code de « lèche »
– elle jeta un regard amusé à Jp – entre Conseillers. Cet homme est la pire des ordures… Ma défense n’est donc justifiée par l’amitié que je ressens pour lui, mais ma connaissance de quelques rouages de cet univers.

Nous en venons donc à un petit point qui m’intéresse. Nous confrontons convictions, et savoir. Je ne peux changer d’avis pour la simple raison que je sais ce qui est. De votre côté, vous déblatérez des inepties dont vous êtes certaine parce que je ne sais quel beau parleur vous a envoûtée. Car il est certain que la plainte n’est pas votre : lorsque je vous demande ce que vous reprochez au système, vous répondez que votre situation est « majoritairement » (pour reprendre votre expression) plaisante. Pensez, bon sang. Arrivez à vos propres conclusions au lieu de suivre des mouvements de masse…

Tous égaux ? En voilà de belles paroles, encore.
Surtout venant de la bouche d’une si délicate jeune femme, qui a l’air tellement rodée par les affres de la vie…. Tous égaux dites vous ? Et si vous alliez marcher dans la boue ? Si vous alliez combattre aux côtés de vos hommes ?

De quel droit me permets je de juger la conversation close ? Je me contente de dire qu’elle ne mène à rien – ce que vous faites par ailleurs aussi. Car on fait d’un morceau de métal un Solar. Et n’en sont pas responsables d’autres que ceux qui enfoncent le clou, ne se contentant de réponses claires, cherchant à déstabiliser l’inébranlable.

Quant à votre respect des règles, je vous prends au mot. Vous n’avez plus droit à un seul faux pas…


La conseillère avait parlé sans cesser de sourire. Elle regrettait ne pas avoir parlé plus longtemps, mais ne trouva autre chose à dire. L'obstination de l'adversité avait d'égale son incapacité à s'organiser. Elle se contenta donc d'attendre la réaction de l’oratrice, espérant voir enfin un débat intéressant marquer cette salle.

Auteur : Makhno
08/11/07 19h31 | 42 Galan 3726

Le Grand Conseil....Le Bakta Makhno revint des trefonds de sa Commune afin d'exprimer le point de vue de son peuple.Il avait mis enormement de temps a revenir vers le siege d'une Corporation Galactique qu'il n'arrivait pas , philosophiquement et politiquement , a comprendre.La discussion tournait sur elle-meme...Les rancoeurs animaient ce debat.Makhno ne voulait accuser personne mais il desirait plus que tout connaître les motivations du Grand Conseil.

Chers egaux ,
Je suis Makhno , Bakta Confederal de la Makhnovtschina. Vous ne me connaissez sans doute pas et peu importe. Avant de vous exposer mon point de vue , il convient de mettre certaines choses au point. Ne m'accusez point de jalousie , je ne connais en aucunes manieres le dirigeant de l'Empire Platin , je ne desire pas en aucuns cas quitter ma planete d'adoption. Je ne suis porteur d'aucunes haines envers vous tous , je n'ai certes pas la perfection et les capacites emotives d'une IA , ni l'anciennete de Kalyso , mais contrairement a beaucoup je pense que en ecoutant les mecontents , notre univers vivra plus sereinement.

Makhno sentait les moqueries poindre quand a son idealisme.Cette situation lui etait habituelle et il savait que le chemin vers le respect etait difficile quand la peur d'un futur meilleur envahissait ses congeneres.

Ce debat , contrairement a ce que beaucoup d'entre vous disent , n'est pas sterile. De ce debat depend l'avenir de notre univers.Que desirons nous? Un monde ou l'arbitraire regnera sans aucunes restrictions?Dans ce cas que le Grand Conseil l'assume , viole ses propres lois sans se dire « faillible » puisque comme le precise Kalyso , ce n'est pas la premiere fois que des regles sont violées.

Mais dans ce cas là , que le Grand Conseil ne pretende plus lutter pour « le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales » comme cela est dit dans l'encyclopedie des Chroniques de Galactica.

Vous tous , dirigeant d'etats , je vous respecte mais soyez en accord avec vous-meme. Si pour vous la migration de l'empire Platin au mepris de toutes les regles est normale , alors demandez le Chaos , l'abandon de toutes les regles de respect , de morale et arretez de dire que remettre en cause le Grand Conseil est de l'irrespect.

Vous dites que cette migration n'est qu'un demenagement. Cela est vrai en partie. Mais un demenagement arbitraire , reservé a un membre et refusé aux autres. Le premier des Droits de l'Homme est l'egalite. Or la violation d'un droit inalienable n'est elle pas GRAVE pour vous tous?!
Il est vrai que je n'en mourrais pas , que je defequerais de la meme maniere.Mais j'aurai perdu le respect et la confiance dans cette organisation.

Je sais , ce n'est pas grave pour vous , membres du Grand Conseil , car je ne suis que le representant d'un jeune etat qui n'interesse personne , mais reflechissez bien car perdre notre confiance ameneraient a guider une gerontocratie...Quelle fin glorieuse pour un Grand Conseil esperant « conduire les dirigeants vers la voie de la sagesse et de la raison ».

Quelle epitaphe pour vous? Ne vous contenterez-vous que d'un « Ci-git le Grand Conseil et ses sycophantes que le pouvoir a corrompu » ou voulez-vous qu'on se souvienne de vous pour les buts glorieux qui ont justifiés la creation de la Corporation?

J'ai encore du respect pour vous Archimage.La charge que vous portez est difficile a assumer , mais soyez d'autant plus conscient que vos droits n'existent qu'a travers vos devoirs.Je ne demande pas la dissolution du Grand Conseil , cela reviendrait a detruire notre univers.Je ne desire qu'une plus grande egalite entre nous tous et surtout le respect des Lois edictées par le Grand Conseil et ce pour notre bien a tous
Je vous demande juste de reflechir a ces paroles qu'a prononcé sur l'ancienne terre un philosophe nommé Bakounine : « L'oppression d'un peuple ou même d'un simple individu est l'oppression de tous et l'on ne peut violer la liberté d'un seul sans violer la liberté de chacun. »

Makhno regarda l'assemblée et espera que son intervention ferait comprendre a tous que la haine n'etait pas la solution , que remettre en cause les decisions du Grand Conseil n'etait pas une insulte.Il retourna a sa place en priant pour que le debat s'apaise et que tous comprennent l'enjeux de ce debat.

Auteur : hell
08/11/07 21h06 | 42 Galan 3726

Sandrock restait patiemment dans son coin, n’intervenant plus. Il écouta avec attention Leika, dont il n’arrivait toujours pas à se rappeler le nom entier, puis Ruth sur qui il avait fait une erreur d’indentité. Las autres intervenants étaient passés plus ou moins inaperçu dans son esprit, tous, excepté Noa Izumi. C’est elle qu’il attendait le plus. Elle et le représentant de l’Aelendil, mais ce dernier avait pris la parole dès le départ et il en était content.

Les autres interventions, bien que de bonne qualité pour la plupart ne l’intéressait pas, son but réel n’était pas la. Il attendit encore et encore, mais rien. Ce qu’il attendait ne vint pas réellement. IL décida donc de mettre fin à tout ça, à son attente et à son rôle dans ce débat. Il entra en scène pour sa dernière intervention en cette salle.



Mesdames, Messieurs. Tout ceci est amusant, je passe du bon temps ici avec vous, mais mon temps ici est écoulé, je vais devoir vous laisser. Cependant, avant toute chose, je souhaiterai d’une part répondre à certains d’entre vous, et d’autre part vous énoncer mes réelles motivations à l’ouverture de cette salle, car je doute que vous ayez tous saisi le réel sens de ma présence.

Mon cher ami, Leika… Désolé, je pense que je n’arriverai jamais à retenir votre nom en entier… Et comme vous me proposez gentiment un diminutif, je m’en contenterai, je n’ai pas le courage d’essayer de retenir un peu plus de votre nom à chacune de vos interventions.
Je vais donc ajouter quelques mots ayant rapport avec ce que vous avez dit. Vous vous prenez pour un redresseur de tords ? Soit, faites comme bon vous semble, je n’ai pas l’intention de vous en empêcher, mais je doute que vous ayez beaucoup de réussite dans votre entreprise. Ne vous méprenez pas, je ne doute pas de vos qualités, de votre talent, mais je ne pense pas qu’à vous seul vous puissiez redresser beaucoup de choses. Peut être pourrions nous essayer à deux ? Nous aurions plus de poids.
Ensuite, en ce qui concerne mon attitude au cours de ce débat. La provocation, la dérision, tout ceci n’était ni une distraction, ni une décrédibilisation. J’avais parfaitement en tête les conséquences de ce que je faisais, et je l’assume parfaitement. Peu m’importe ce pour quoi je suis passé, ce qui compte pour moi, c’est que j’ai échoué dans la tache que je me suis fixé, mais je vous en dirait plus par la suite.


Sandrock se tourna ensuit vers Ruth, il avait quelques mots à dire suite aux agressions qu’il avait proféré à son encontre.


Ruth, vous pensez réellement que je pense être capable d’ouvrir l’esprit des gens ? Bien sur que non. Je n’est pas cette prétention, même si je l’ai dit. Dans le meilleur des cas, je peux essayer d’amener une personne à s’ouvrir à la réalité, à percevoir les choses sans a priori et à les juger correctement. Et si je souhaitais cela, je ne m’y serais jamais pris de la sorte.
Quand à ma langue fourchue et mon comportement indécent, si c’est ce que vous avez ressenti, j’en suis satisfait. Cela n’est pas dans mon caractère pourtant, mais ici, mes intentions m’y obligeaient. Et mon ego, et bien il est démesuré, et il ne s’agit pas d’une feinte ou autre mise en scène de ma part. J’ai en effet une très haute opinion de moi-même. Mais la n’est pas la question.
Je terminerai avec vous en vous disant que j’aime votre sens de l’humour… Mais ce n’est pas d’une binouze dont j’ai besoin mais d’une vrai bonne bière bien de chez nous.

Je souhaiterai maintenant m’adresser à toute l’assemblée, et même aux personnes qui n’ont pas eut le courage de se présenter ici. C’est d’ailleurs à ces personnes que j’ai le plus de choses à reprocher. J’y viendrais donc à la fin.
Aujourd’hui, je vais me faire accusateur, mais pas contre le grand conseil, contre les lâches. Ces derniers jours, j’avais déployé grand nombre d’informateurs dans ce siège, ainsi que dans les environs. Leur mission était d’espionner, de recueillir des infos et de me les transmettre. J’ai donc eut accès à des discussions que certains pensaient peut être avoir cachées. Ces informations m’ont profondément blessées. Je savais que l’irrespect, la violence gratuite étaient devenus monnaie courante, mais à ce point ? Oser insulter les Conseil pour si peu de choses, jamais je n’aurai cru que les hommes tomberaient si bas.

Ne vous trompez pas, je ne vais pas retomber dans la provocation et les insultes gratuites. Il ne s’agissait que d’un moyen de faire réagir. Cela a échoué. Leika m’a permis d’essayer une autre approche, la sienne, plus classique, plus propre. Nouvel échec. Mon but réel dans cette affaire n’était pas de lancer ni d’animer un débat qui, de toute manière n’avancerai pas. Le Grand Conseil à agit, l’archimage est venu s’expliquer, il n’y a rien à redire. Je ne suis pas en total accord avec la décision prise, il y a en effet du relâchement au niveau des jugements et des actes en haut lieu. Mais je ne m’étendrai pas là dessus, certains le feront mieux que moi. Ce que je souhaitais réellement, c’était voir jusqu’où les hommes sont capables de défendre leurs points de vue.
Dans les couloirs, le représentant de l’Aelendil est celui qui a mit le feu aux poudres… Il a pointé du doigt ce que beaucoup avaient vu, dit ce que beaucoup pensaient. Il fut quelque peu abusif dans ces expressions, sa langue maladroite lui a fait dire des choses qu’il a plus ou moins regrettées. Cependant, il s’en est excusé et est la aujourd’hui pour défendre son opinion face à plus nombreux que lui. Son acte est noble, il mérite notre respect à tous.
Noa Izumi était elle aussi très véhémente dans les couloirs, ses propos allaient dans le sens de ceux du représentant de l’Aelendil. Elle aussi exagéra peut être ses mots, mais elle s’en est aussi excusé en ces murs. Et elle aussi, qui eut le courage de défendre ses idées ici même, mérite notre respect.
Je passe maintenant à ceux qui ne méritent que notre mépris le plus absolu. Je ne les citerai pas, car ils ne le méritent pas. Ces êtres, je les qualifieraient de déchets, de décérébrés et de beaucoup d’autres mots que je ne dirais ici par respect pour vos oreilles. Ils n’ont eut aucun états d’âmes à insulter, critiquer, manquer de respect en cachette – tout du moins c’est ce qu’ils pensaient – et surtout, ils n’ont pas assumé ici leurs actes et leurs paroles, chose que je n’accepte pas.
J’en viens finalement au cas le plus extrême, celui qui est inqualifiable. Un homme que je croyais intelligent, sensé, et pourtant, un homme qui à insulter, traîné dans la boue avec ses accusation mensongères et infondées. Un homme qui a eut le culot de passer en cette salle pour quoi ? POUR RIEN !!!!! Il s’est encore plus enfoncé. Il a persévéré dans son erreur, il ne s’est même pas rendu compte de ce qu’il faisait, de ce qu’il disait. Je suis sur que si on lui disait le tiers de ce qu’il a pu dire, il tuerai sans hésiter. Je ne citerai pas son nom, mais je pense que vous aurez compris de qui je parle.

Je pense aussi que, suite à ce que je viens de dire, vous avez une idée un peu plus précise de mon but réel. Je souhaitais montrer à tous ceux qui avaient le droit de contester. Il s’agit bien sur de ceux qui ont assumé leurs paroles jusqu’au bout. Encore une fois, ils méritent tout notre respect, et je suis ému rien que par le fait qu’ils aient eut le courage de prendre la parole. La critique est facile, certes, mais pas face à une horde de contradicteurs. Pourtant, ils ont argumentés, ils ont défendu leurs idées, et même si je ne les partage pas, je leur tire mon chapeau. Vous êtes de grands personnages, j’espère que votre vie dans notre univers sera longue et prospère. A coté de ces personnes qui, selon moi je l’entend, avaient un droit à la contestation, nous trouvons ces raclures, ceux qui n’avaient aucun droit de parler, de critiquer. Plus facile que la critique en publique, il y a les insultes dans le dos. Plus lâche que cela, je ne connais pas. Comment peuvent-ils encore se regarder dans une glace ? Leur reflet ne leur donne pas envie de vomir ? Moi, rien que de penser à eux me donne la nausée. Ceux la, qu’ils aillent se pendre, je leur tendrai moi-même la corde. Ils ne méritent pas d’être parmi nous. Qu’ils s’en aillent, nous nous en porterons mieux.

Nous avons eut un aperçu du courage de ces hommes, nous savons ce qu’ils valent, j’ai eut ma réponse. Malheureusement, elle est ce à quoi je m’attendais. Peu ont le courage de leurs opinions, insulter est facile, mais discuter semble au dessus de leur force.
La leçon à tirer de tout ça, car il y en a tout de même une. Nous sommes humains. Nous pouvons nous emporter, nos mots peuvent dépasser nos pensées. Nous en avons le droit, car je le répète nous sommes humains. Mais nous devons, et j’insiste bien sur ce mot, nous devons avoir un regard critique sur nos paroles. Nous devons nous juger nous même avant de pouvoir juger les autres. Et nous devons même juger notre jugement sans idées préconçues, sans a priori. Soit nous nous rendrons compte de nos erreurs si il y en a, soit nous aurons la certitude d’être en accord avec ce que nous avons et allons dire. Ainsi, nous sommes sur de parler de manière juste, même si nous sommes en opposition avec la majorité. Nous parlerons de manière juste car nous serons en accord avec nous même. Peu importe l’avis des autres, ce qui compte est de ne pas être en contradiction avec nous.

Voila, vous savez tout de l’ambition que j’avais en ouvrant cette salle. J’espérais amener tous, et je dis bien tous, ceux qui avaient élevé la voix dans les couloirs. J’espérais que l’homme soit meilleur que ce qu’il a montré ces derniers jours. J’espérais vraiment que plus participeraient à cette discussion. Je n’ai pas réussi à les attirer jusqu’ici, et c’est la que j’ai échoué. Cependant, deux d’entre vous m’ont prouvé que l’homme pouvait tout de même faire preuve de réflexion et se remettre en question, je vous en remercie.

Sur ces paroles, je vais vous laisser, je n’ai plus rien à faire ici. Je vous laisse festoyer autour de ce banquet gracieusement offert. Continuez de discuter si vous le souhaitez, tout n’a peut être pas été dit, mais beaucoup n’est plus à dire. Et quand cette salle viendra à fermer ses portes, n’oubliez pas la leçon à tirer de tout cela. Nous sommes humains, nous faisons des erreurs. Certains sont capables de s’en rendre compte et de ce corrigé. Ceux la méritent qu’on les écoute, ils méritent notre respect. D’autres sont incapables de toute remise en question, ils ne méritent que notre mépris… nan, c’est encore trop, ils ne méritent que notre ignorance.


Sandrock tourna les talons et parti droit en direction de la porte de sortie. Ceux qui étaient sur son passage s’écartèrent pour le laisser passer. Le silence dura quelques temps après sa sortie, puis un nouvel intervenant prit la parole.